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     Le présent... est-ce une illusion ? 

     

     

    Mais non bien sûr ! 

    Nous allons tous répondre cela.

    D'accord, d'accord... Mais alors, c'est quoi, le présent ? Comment le définir ?

    Derrière le présent, il  y a le passé,

    devant lui l'avenir.

     

    Passé et avenir forment comme le cadre du présent

    ou comme les deux parties d'un presse-livres.

     

     

    - Le présent... est-ce une illusion ? -

     

     

     

    L'ennui est que ce cadre est inexistant,

    et qu'aucun presse-livres ne soutient l'unique livre du présent où tout s'écrit,  

    car le passé n'existe plus, et l'avenir, pas encore.

     

     

     

    - Le présent... est-ce une illusion ? -

     

     

     

     

    Le premier n'existe que dans le souvenir que j'en ai :

    simples notes sur l'agenda de ma mémoire,

    le second n'est qu'imagination : projets, espoirs

    ou craintes d'événements " à venir ".

     

    Si donc passé et avenir n'existent dans aucun lieu ou temps

    mais seulement dans le présent, qu'est donc le présent ?

     

    Nous sommes jeudi.

    La journée d'hier, mercredi, n'est-ce pas déjà du passé ?

    Demain, qui sera vendredi... n'est encore qu'un projet.

    Devons-nous donc limiter notre " présent " à cette présente journée ?

    Ce serait déjà quelque chose.

     

    Mais je regarde l'heure : il  est 8 heures 43 minutes.

    Ce que je faisais  à 7 heures 15  ( j'hésitais à me lever ) n'est-ce pas déjà le passé ?

    Ce que je vais faire à 11 heures ( cuire un chou-fleur ) et ensuite, n'est encore que dans l'utérus de ma pensée.

    Il me faut donc le ranger dans ce qui est " à venir ".

    Si je n'ai pas d'accident d'ici-là, je le vivrai peut-être.

    Tiens... il est 8 heures 50 minutes, 7 minutes se sont écoulées.

    Le curseur de mon présent s'est déjà déplacé.

     

    Nous voici donc obligés de conclure ceci (car je pense que vous me suivrez)  :

    notre présent ne s'étend pas sur une journée entière,

    écartelée qu'elle est elle-même entre un passé proche mais qui s'éloigne déjà dans le néant

    et un avenir  presque là, que nous sommes sur le point d'atteindre .....

    Notre présent se rétrécit donc comme une peau de chagrin.

    Bref, il est un espace de temps de plus en plus mince, quand nous l'observons,

    espace virtuel qui sépare passé et avenir,

    lesquels ne sont que de simples concepts, nous l'avons vu, sans existence propre !

     

     

    Alors le présent, c'est quoi ?

    Un espace de temps sans épaisseur !

    Simple  glissement d'une réalité insaisissable que je ne parviens ni à fixer

    ni même seulement  à définir.

     

    N'est-ce pas étrange ?

     

    Mais si je ne parviens pas à définir ce qu'est mon présent,

    cela signifie que je ne sais pas non plus ce que je suis moi-même,

    sinon l'extrême bout de la pointe d'une flèche

    qui se déplace à toute vitesse dans l'espace-temps.

     

     

     

    - Le présent... est-ce une illusion ? -

     

     

     

    Le monde est cela lui-même : une flèche en mouvement !

    Pas un seul instant il ne demeure immobile, inchangé.

    Le présent (un présent qui durerait) n'est donc qu'un concept, qu'une illusion.

    Le présent... n'existe pas comme une chose : il n'est qu'un point en mouvement.

     

    Alors quoi ? 

    Cela veut-il dire que nous n'existons pas ?

    Mais si, nous existons.

    Nous existons au même titre que les étoiles filantes qui traversent nos ciels d'été.

     

     

     

     

    - Le présent... est-ce une illusion ? -

     

     

     

     

    Notre fin,

    qui nous fait peur parce que nous l'appelons " mort ",

    est une certitude aussi "réelle" que notre vie elle-même.

     

    Est-elle proche, est-elle lointaine ?

    Nous n'en savons rien.

    Que nous nous promenions dans un jardin

    ou que nous entrions au Bataclan pour passer un bon moment ... ...

    nous n'en savons rien. 

    Peu importe : étant certaine, elle fait déjà partie de chacun de nos instants qui passent.

     

     

     

     

    - Le présent... est-ce une illusion ? -

     

     

     

    Je me souviens d'une phrase que j'ai lue, c'était une question :

    " Es-tu sûr de pouvoir finir la phrase que tu viens de commencer ? "

    En toute rigueur, à cette question, je dois répondre non.

     

     

    Voilà, c'est cela notre réalité, c'est cela notre nature.

    Nous allons contre notre nature en essayant de croire que notre présent va durer ... indéfiniment !

    Ô temps, suspends ton vol !

    Mais c'est impossible : la vie est changement incessant, comme une oeuvre musicale : 

    si on arrêtait la succession des notes, la musique cesserait aussitôt.

    De même un oiseau qui ne se déplacerait plus dans l'espace tomberait comme un poulet rôti.

     

     

    C'est seulement quand nous aurons accepté de comprendre que nous changeons sans cesse,

    que l'instant que nous vivons est unique et ne se poursuivra pas,

    en ne cherchant pas à le retenir,

    que nous serons dans la paix,

    pourrons être heureux.

     

    Que la joie de vivre soit avec vous tous,  en chacun de vos jours.

     

     

    ***

     

     

     

     

     

     

     

     


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     L'échaudé 

     Un petit conte pour sourire un moment. 

     

     

     

    ***

     

        

     

    Tout au fond d'une vallée

    loin, très loin, dans la montagne,

    vivaient un vieux bûcheron et sa femme.

     

    Ils habitaient à La Fraizette.

    Sa femme s'appelait la Jeannette.

    Ils vivaient là, tout seuls toute l'année.

     

    Un soir, comme il faisait chaud, ils avaient ouvert la porte.

     

    Le bûcheron faisait un panier.

    Ils allaient manger la soupe.

     

    Jeannette prit la soupe sur le feu.

    Elle revint vers la table pour poser la marmite.

     

    Elle poussa alors un "HA !" de surprise

    en voyant dans la porte ouverte...

    un loup.

     

    Un loup énorme, gros comme un âne !

     

    Et Jeannette restait là...

    avec la marmite de soupe à la main.

     

     

                     echaude-1.jpg

     

     

    Son mari, qui n'avait rien vu, lui crie :

     

     " Verse donc  !  Jeannette  ! "

     

    Alors la femme a renversé la marmite sur le loup.

     

    La bête a poussé un hurlement

    et s'est enfuie au plus profond de la forêt,

    toute ébouillantée.

     

    Eux, ils ont refermé la porte en vitesse,

    et ce soir-là, ils se sont passés de soupe.

     

    Ouf !

     

     

    ************************************

     

     

    A quelque temps de là, il faisait très beau temps.

     

    Le bûcheron partit en forêt, au Replat, pour faire quelques fagots.

    Jeannette avait préparé sa musette.

     

    Une fois arrivé, il s'est mis à faire des fagots.

    Il ne s'est pas aperçu que le temps passait.

    La nuit est arrivée.

    Il lui a fallu du temps pour  retrouver sa musette.

    En la cherchant, il a fait des tours et des détours.

    et  s'est un peu  égaré dans la forêt.

    La nuit est tombée.

     

    Et voici qu'il a entendu des hurlements de loups.

     

    Vite, il a pris la route du retour.

    Mais les hurlements se sont rapprochés.

    Il est monté à un sapin.

     

    Alors... qu'est-ce qu'il a vu déboucher au coin de la clairière ?

    Un loup, un énorme loup !

     

    C'était l'échaudé !

     

    Il l'a bien reconnu, car ses poils n'avaient pas encore repoussé.

     

    Le loup est arrivé au pied de l'arbre, a reniflé...

    et lui aussi a reconnu le bûcheron.

    Et dans sa tête de loup, il s'est dit :

     

    "ça y est, cette fois, je le tiens !"

     

     

             echaude-2.jpg

     

     

    Il a poussé un hurlement terrible pour appeler ses frères.

    Quelques secondes après, toute la horde est arrivée.

     

    Ils étaient là, dix, quinze, vingt, toute une bande !

    Ils ont fait un cercle autour de l'arbre et ont tenu conseil.

     

    Voilà que l'échaudé s'est mis au pied du sapin

    et les loups se sont faits la courte échelle.

    Un premier, puis un second, un troisième, un quatrième.....

     

    Le bûcheron, qui les voyait arriver, est monté plus haut.

    Il est arrivé comme ça au sommet du sapin.

     

    Notre pauvre bûcheron se sentit pris.

    Un loup était sur le point de l'atteindre.

    Alors le bûcheron s'est mis à crier :

     

    "Verse donc ! Jeannette !"

     

    L'échaudé, qui se rappelait de la marmite de soupe bouillante,

    détala aussitôt.

     

    Mais c'était lui qui tenait la colonne des loups,

    et voilà tous nos loups qui tombent au pied du sapin,

    et tout en boitant, ils retournèrent au fond des bois.

    Le bûcheron put rentrer chez lui.

     

    Ouf !

     

     

    *********************************

     

    Noël arriva.

    Il y avait un peu de neige.

     

    Un jour Jeannette dit à son mari :

     

    "La semaine prochaine, c'est Noël.

    Il faut descendre à Chambéry acheter quelques provisions.

    Prends la petite luge pour passer le col des Près.

    Et tu mettras le tonneau sur la luge.

     

    Elle lui donna un casse-croûte, un petit peu de vin,

    et le bûcheron partit en tirant le tonneau sur la luge.

     

    Il passa le col des Prés et redescendit de l'autre côté.

     

    En arrivant à la Croix de Fornet,

     il rencontra une demi-douzaine de brigands.

     

    Ils lui prirent son argent.

    Ensuite ils se dirent:

    "Qu'est-ce qu'on va faire de cet homme là ?".

     

    L'un dit  : "On n'a qu'à le tuer et le jeter dans le ravin."

     

    Mais ils se contentèrent de le mettre dans son tonneau :

    ils ont enlevé le fond du tonneau, l'ont mis dedans,

    et ont remis le fond.

    Puis ils sont partis

    après avoir envoyé le tonneau rouler dans le ravin...

     

    Oulalalala !

     

    Heureusement le tonneau s'arrêta contre un buisson.

     

    Là notre bûcheron reprit ses esprits.

    En se demandant bien comment il allait pouvoir se sortir de là.

     

     

                 

     

     

    Il essaya d'appeler par le trou de la bonde

    mais personne ne répondit.

     

    La nuit vint.

    Il avait froid.

     

    Il avait heureusement sa petite bouteille de vin pour se soutenir.

     

    Le matin arriva.

    Un  jour passa.

     

    Et voici la seconde nuit.

    Notre bûcheron se sentit perdu, et se dit :

    "Cette fois, c'est la fin !"

     

    Il y avait un beau clair de lune.

    Le froid était encore plus vif.

     

    Et voici qu'au milieu de la nuit, il entendit du bruit.

    Il jeta un coup d'oeil par le trou,

    et savez-vous ce qu'il vit ?

     

    L'échaudé !

     

    L'échaudé approcha du tonneau, le flaira longuement,

    puis il se mit à gratter autour du tonneau,

    tourna autour en poussant des grognements.

     

    Il reconnut à l'odeur que le bûcheron était dans le tonneau.

    Et il se dit, dans sa tête de loup :

     

     

    "ça y est, cette fois, je le tiens !"

     

     

    Le matin arriva.

     

    Et voilà qu'à un certain moment, le loup s'arrêta de tourner. 

    Le bûcheron vit sa queue se balancer devant la bonde.

    Il passa la main par la bonde, s'empara du bout de la queue,

    la tira à l'intérieur et se mit à crier :  

     

    " Verse donc  !  Jeannette  ! "

     

                        echaude-4.jpg

     

     

    Notre loup,

    voyant toujours suspendu sur sa tête la marmite de soupe bouillante,

    se mit à détaler de toutes ses forces,

    entraînant après lui le tonneau et le bûcheron.

     

    Ils remontèrent ainsi le ravin,

    repassèrent le col des Prés à un train d'enfer,

    puis ils arrivèrent en vue du chalet de La Fraizette.

     

    L'homme, voyant fumer la cheminée de sa maison,

    lâcha la queue du loup,

    et le tonneau vint s'arrêter devant la porte de sa maison.

     

     

     

                   

      

     

    Il appela sa femme !

     

    " Jeannette !   Jeannette !  "

     

    Jeannette approcha du tonneau,

    vit que son mari était dedans, et le délivra.

     

    Ouf !

     

    Quant à l'échaudé, on ne l'a jamais revu.

     

     

     

     

    ***

     

     

     

     

     

     


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     Le soudain déclin de l'automne 

     

     

    Quelle curieuse période....

    Quelque chose se termine

    La fête générale , la foire de l'année,

    Le grand vide-grenier, le beau marché d'été !

     

    Les feuilles sont à terre

    Les arbres dénudés

    Les plantes vont s'endormir

    Et nos coeurs sont serrés.

     

    La vie pourtant demeure

    Mais cache ses trésors.

    C'est le temps de l'expir...

    Tout reviendra encore.

     

     

    -  Fin d'automne : préparer l'entrée en hiver -

     

     

    Une grande camomille joue les prolongations

     

     

    -  Fin d'automne : préparer l'entrée en hiver -

     

     

    Un pied de capucine,  son p'tit air de clairon

     

     

    -  Fin d'automne : préparer l'entrée en hiver -

     

     

    L'onagre bisannuelle,  une dernière floraison 

     

     

    -  Fin d'automne : préparer l'entrée en hiver -

     

     

    Moi, le coeur apaisé, je rentre à la maison.

     

     

    -  Fin d'automne : préparer l'entrée en hiver -

     

     

    Bon, je redeviens sérieux ! 

     

    Il restait au jardin beaucoup d'amours en cage, je les ai ramassés.

     

     

    -  Fin d'automne : préparer l'entrée en hiver -

     

     

    J'en ai sorti les baies : un peu plus de 500 grammes.

     

     

    -  Fin d'automne : préparer l'entrée en hiver -

     

     

    En faire de la confiture ?

    J'ai préféré les mettre au vinaigre, comme des câpres.

    J'y ajouterai sans doute un petit piment

    et vous dirai si c'est bon dans une viande en sauce,

    ou du riz....

     

     

    -  Fin d'automne : préparer l'entrée en hiver -

     

     

    En 2014 j'avais acheté pas mal de plantes présentées comme vivaces : peu ont survécu.

    L'une des rescapées a fait mieux que survivre, elle a prospéré et formé une belle touffe,

    c'est la sauge bicolore.

    Je viens d'en récolter les branches et vais les faire sécher dans la véranda.

     

     

    -  Fin d'automne : préparer l'entrée en hiver -

     

     

     Bien sûr je n'ai pas mis d'eau dans le pot !

    Cette belle sauge donne une infusion aromatique, subtile et fruitée, délicieuse,

    et je la suppose douée des mêmes vertus que sa consoeur officinale.

     

    Près d'elle, les deux Aloès, qui vont passer l'hiver à l'abri.

     

     

    -  Fin d'automne : préparer l'entrée en hiver -

     

     

    Sous les ailes du plant de gauche, on aperçoit un bébé aloès.

    J'espère qu'il va grandir.

     

    Derrière les aloès, un " arbre de jade ".

     

    A droite, un  " bryophyllum " .

    C'est une curieuse plante grasse originaire de Madagascar.

    Celle-ci n'est pas au mieux de sa forme.

    Elle l'aura récupérée bientôt.

    Un jour je vous parlerai de son étrange production de bulbilles.

     

    Sur une autre table, 5 Agaves.

    Quand elles grandiront, j'en dégusterai la sève !

     

    Derrière eux, à droite, 3 pieds de gazanias.

     

     

    -  Fin d'automne : préparer l'entrée en hiver -

     

    Au centre une bouture de géranium parfumé.

     

     

    Avant de vous quitter,

    je salue et remercie,

     avec cette dernière rose

    et avec vous, 

    cette si belle saison

    qui va s'évanouir.

     

     

    -  Fin d'automne : préparer l'entrée en hiver -

     

     

     

     

    ***

     

     

     

     


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    Réfléchir à ce qui peut nous venir à l'esprit après la lecture de ce conte

    peut paraître désuet après ce qui s'est passé à Paris.

     

    Car les problèmes qu'il va nous faire évoquer, ce sont des problèmes de temps de paix.

    Voulez-vous, cependant, que nous en reparlions ? 

     

     

     

    Ce conte, tel que je vous le raconte ( je l'ai peut-être modifié en essayant de le reconstituer)

    nous tend deux pièges.

     

    Le premier piège

     

    est de nous faire croire qu'il traite du problème de la vieillesse des parents

    et de l'aide éventuelle que les enfants devraient leur apporter...

    si les parents se trouvent dans une situation difficile.

     

     

     - Conte des trois petits corbeaux - Réflexions -

     

     

     

    Et bien non.

     

    Certes le parent-corbeau

     

    (mâle ou femelle ? Peu importe : c'est la représentation du parent)

     

    le parent-corbeau se pose cette question, mais c'est pour la rejeter aussitôt.

     

    Cela ne le préoccupe pas :

     

    il verra bien, le moment venu ( s'il vient )

    et il n'a que faire de promesses selon lesquelles un de ses enfants s'engagerait à l'aider.

     

     

     

    Ce qui le préoccupe, c'est que ses enfants deviennent des adultes responsables.

     

    Non pas des enfants " bâtons de vieillesse " de leurs vieux parents

    et pas plus des bébés vieillis qui resteraient suspendus aux mamelles parentales.

     

    Dans le premier cas, les enfants seraient exploités comme des esclaves par les parents,

    dans le second ce seraient les parents qui seraient vampirisés par des enfants-sangsues.

     

    L'attitude juste est autre :

     

     

    que les enfants se prennent en charge eux-mêmes.

     

     

     

    Le deuxième piège

     

     

    (j'en suis peut-être responsable !)

     

    c'est de nous faire croire que ces trois petits corbeaux ne savent pas encore voler

    et qu'ainsi, lâchés au-dessus du large fleuve... ils vont se noyer !

     

    Que nenni  !

     

    Regardez bien ce petit corbinet : 

     

     

     

     

     - Conte des trois petits corbeaux - Réflexions -

     

     

     

    Ses ailes sont déjà bien formées.

    Mais il préfère se faire porter que de prendre des risques.

     

    Et à la question, inquiétante pour lui, posée par son parent,

    il se croit obligé de répondre ce qu'il suppose agréable à entendre :

    " oui oui, je te porterai ! " 

     

     

    Je sais, je force un peu l'interprétation dans un certain sens. 

     

    C'est parce que je pense à certains enfants qui tiennent à tout prix 

    à conserver le plus longtemps possible,

    et même, si possible, indéfiniment,

    l'aide matérielle qu'ils reçoivent des parents.

     

    C'est tellement commode de rentrer chez papa-maman,

    de trouver le repas fait,

    la chambre propre, 

    le linge de corps repassé,

    et les frais d'habitation réglés par les parents.

     

    J'ai connu (et je connais encore !) des garçons (oui, plus souvent des garçons)

    qui préfèrent de beaucoup cette situation à tout autre.

    Bien sûr ils ont une petite amie, mais s'engager dans une vie de couple... vous n'y pensez pas !

    La contraception, devenue performante, aide beaucoup à la  pérennisation de telles situations.

     

    Et puis il y a les problèmes financiers... 

    si les parents assurent les fins de mois, alors c'est la belle vie !

     

    C'est plutôt dans ce sens-là que je comprends l'image que le conte nous propose :

     

    un parent qui décide que le moment est venu de  " lâcher " son enfant,

    comprenez :

    de cesser de le  " porter " à bout de ... serres ... ou d'une autre façon.

     

    Un conte qui fait parler les animaux ne se comprend que si on le lit... autrement.

     

    Tout comme les fables d'Esope ou de La Fontaine.

     

     

     

     

     

     

     - Conte des trois petits corbeaux - Réflexions -

     

     

     

    Voler de ses propres ailes

    n'empêche pas d'être unis par l'amour.

     

    Bien mieux même !

    C'est l'indépendance , et la liberté totale de chacun, qui permet l'amour.

    Pas la loi.  Surtout pas la loi !!!!

    Car de l'amour découle, si c'est nécessaire, une aide éventuelle,

    mais dans une relation totalement différente.

     

     

    ***

     

    Actualité.

    J'ai reçu de Danielle ce lien, selon lequel  la mise en garde serait un canular.

    Il est donc bien difficile de connaitre le vrai.

    Peu importe : soyons toujours et partout vigilants.

     

    http://www.msn.com/fr-fr/actualite/attentats-paris/on-est-tous-paris-le-mail-mettant-en-garde-contre-un-virus-est-un-canular/ar-BBn4JKj?li=BBmts3H&OCID=HPDHP

     

     

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    Bonjour à vous mes amis.

     

    Nous sommes tous sous le choc de l'incompréhensible.

     

     

    - Le choc de l'horreur ! -

     

     

     

    Je pensais vous proposer demain une réflexion sur le conte des 3 corbeaux.

    Je repousse cela au mercredi 18 novembre.

     

    Que pouvons nous faire ?

     

    Espérer que nos dirigeants soient efficaces

    et "impitoyables" (autrement que dans des discours).

     

    Et nous ?

    ...

    protéger  la vie de nos enfants,

    la vie de chacun, 

    la vie.

     

     

     

     

     

    - Le choc de l'horreur ! -

     

     

     

     

    Soyons forts.

     

    ***

     

     

     


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