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Puisque ce jour a été choisi (je ne sais par qui, mais peu importe)
comme étant celui de la fête des Mères
je veux d'abord fêter ma maman dans mon coeur,
lui dire toute ma gratitude,
ma peine qu'elle ne soit plus là,
ma peine de ne pas lui avoir manifesté mon amour, qui aurait été pour elle un miel,
un baume sur les multiples blessures et souffrances endurées par elle
depuis sa plus petite enfance, qui fut dure de bout en bout,
car sans sa propre mère depuis l'âge de trois ans,
une consolation sans égale
à ses angoisses.
Passe encore qu'étant gamin je n'aie pas su deviner ses soucis,
ses faiblesses, ses espoirs, ses efforts, ses chagrins, ses peurs, ses angoisses.
Passe encore qu'étant plus grand, dans ce temps qui me paraissait long de l'enfance,
je me sois uniquement préoccupé de mes affaires, de mes projets, de mes prétentions...
mais parvenu à l'âge adulte, j'aurais dû comprendre tout cela.
J'ai du mal à me le pardonner.
Si j'écris ces mots en ce jour, ce n'est pas pour exhiber mes états d'âmes,
qui n'intéressent personne,
mais parce que je pense à toutes ces mères, innombrables, qui furent comme ma mère,
malheureuses souvent, mais courageuses, demeurant obstinément au service de la vie,
tremblantes intérieurement, tant elles se sentaient faibles, manquant d'appuis,
mais s'efforçant quand même de sourire, rassurer, réconforter, encourager.
Mais qui les encourageait, les aidait à poursuivre leur chemin ?
Heureuses sont les mères qui reçurent de leur entourage, de leurs enfants,
des manifestations d'amour suffisantes pour être rassurées, et comblées.
J'écris cela au passé, mais c'est une réalité toujours présente.
Alors ma pensée va aussi vers toutes ces mères qui attendent désespérément
que revienne vers elles, sur la douce plage de leur coeur,
cette vague de tendresse tant attendue,
qui leur ferait soudain savoir qu'elles n'ont pas aimé pour rien,
qu'elles ont eu raison de garder la foi en l'amour,
et qu'elles ont réussi leur vie.
Bonne fête à toutes les mamans.
***
18 commentaires -
Ma fille venant dimanche 22
j'avais nettoyé (un peu !) et rangé la véranda
et j'ai bien fait car la pluie, d'une durée inhabituelle
ne nous a pas permis de mettre un pied dehors ce lundi matin 23 mai
et nous avons passé, respirant et lisant, un délicieux moment sous cette véranda.
Est-ce la lecture que j'y ai faite, un livre que j'ai commencé,
écrit par une psychanalyste : Claire-Lucie Cziffra ?
l'envie d'écrire un poème m'est venue.
Je vous le sers tout chaud
en intercalant mes petites strophes
avec photos de la rocaille dernière version
j'y ai installé les deux aloès fleuris et quelques agaves,
toutes ces plantes, que Danielle m'a données, sont donc venues de Sète.
Le royaume que nous cherchons
Nous sommes dans le monde
comme des voyageurs
qui cherchent le royaume
où cesserait toute peur
Nous cherchons ce royaume
dans toutes nos actions
dans chacun de nos gestes
à chaque respiration
Nous risquons de nous perdre
de nous perdre en chemin
encerclés par les ronces
d'insolubles chagrins
Nous cherchons le royaume
de la paix, du bonheur
Ah que vienne le règne
de l'amour en nos coeurs !
***
35 commentaires -
Contrôle avancé de la respiration :
une clé pour le bien-être global
Le premier pas était de donner à la respiration ventrale toute sa place.
Elle est, dans notre civilisation ( occidentale ?) un peu oubliée.
Bien sûr on ne respire pas " avec le ventre " , mais avec le diaphragme,
et quand celui-ci effectue bien son travail, il repousse le contenu abdominal
afin de permettre aux poumons de se dilater plus complètement.
Et donc le ventre gonfle.
La dernière fois nous avons simplement gonflé le ventre avant de gonfler la poitrine
et personnellement j'aime bien cette image de la vague marine qui vient sur la plage :
elle vient de loin, du bas du ventre de la mer, elle monte, s'enfle, monte encore...
et elle arrive vers le haut de cette plage (thoracique) :
elle est alors la vague ( ou la marée ) dans son expansion maximum.
Qu'avons-nous donc fait ?
Guère plus que de redonner à notre respiration son amplitude normale, amplitude qui s'observerait souvent si notre vie ne s'endormait pas un peu trop dans la torpeur d'une vie sédentaire, de plus en plus privée d'efforts physiques.
Les chasseurs de mammouths, ou même simplement les anciens agriculteurs, les femmes qui lavaient le linge, plumaient la volaille, balayaient, jardinaient, tous devaient respirer d'une façon plus complète par nécessité !
Cette respiration physiologique est
une respiration en 2 temps.
Aujourd'hui nous allons franchir une étape importante
en introduisant trois modifications qui ne sont pas physiologiques
mais où notre volonté va modeler la nature,
avec, vous allez voir, des résultats extrêmement surprenants.
Reprenons une respiration normale. Nous gonflons le ventre puis le thorax
(la vague, ou la marée, qui monte et remplit le port)
puis on laisse ressortir l'air sans effort : thorax et ventre se vident, marée basse.
C'est alors que nous allons ajouter un premier acte volontaire :
creuser le ventre,
ceci pour chasser le maximum de l'air qui reste encore dans les poumons :
plus il en sortira, plus il y aura de la place pour de l'air frais ensuite,
et tout naturellement notre ventre, creusé au maximum
va se regonfler pour un nouveau cycle : oxygénation maxima.
Les deux autres modifications vont consister à cesser de respirer,
une première fois quand les poumons sont emplis d'un maximum d'air :
temps de "rétention " en fin d'inspiration,
une seconde fois quand nous avons vidé les poumons, creusé le ventre :
temps de "rétention " en fin d'expiration.
Ce sont deux temps d'apnée.
Combien de temps allons-nous faire durer ces apnées ?
Si vous n'êtes pas habitués à cet exercice, commencez par 2 secondes,
mais très vite vous pourrez tenir 4 ou 5 secondes.
Si vous arrivez à 5 secondes, c'est parfait.
C'est ce moment là (4) qui est le plus impressionnant,
un moment où tout semble s'arrêter :
nous y reviendrons longuement !
Puis nous relâchons notre effort, et aussitôt s'amorce l'inspiration suivante.
Nous avons alors un cycle respiratoire de 20 secondes (environ !!!)
en 4 temps de durées à peu près égales :
1 - Inspiration (par le nez) en gonflant le ventre puis la cage thoracique,
2 - Apnée (poumons pleins )
3 - Expiration (par le nez) terminée par un creusement énergique du ventre,
4 - Apnée (poumons vides).
On ne respire pas ainsi un nombre de fois déraisonnable !
Faire une série de 10 respirations complètes de ce type est très suffisant,
ce qui demande donc environ 3 minutes.
Il vous faudra du temps avant d'arriver à enchaîner 10 respirations de ce type.
Peu importe, l'essentiel est de progresser de jour en jour.
A quel moment de la journée ?
Quand on peut, mais pas tout de suite après les repas.
Combien de fois ?
Deux ou trois fois par jour serait très bien.
C'est très bien de faire ces 2 ou 3 séries à peu près aux mêmes heures chaque jour.
Nous verrons pourquoi.
3 fois 3 minutes = 9 ou 10 minutes :
vous devriez pouvoir trouver ce temps dans votre journée !
Entre temps, on peut avoir envie de faire une ou deux ou trois respirations de ce type,
sans faire forcément une série de dix : c'est excellent pour se détendre,
et ce à n'importe quel moment de la journée :
le besoin peut soudain s'en faire sentir !
Et rien n'empêche de visualiser, durant ces exercices, des images marines,
ou autre selon nos préférences du jour...
pour une évasion totale !
Pour quels bénéfices ?
Multiples et immenses !
Cette pratique (régulière ) de la respiration contrôlée
agit sur le corps, la santé du corps, la maintient , ou facilite son recouvrement.
Et à tous les étages du corps, mais le plus spectaculaire c'est peut-être pour "le ventre" :
les maladies des intestins, ou des organes génitaux féminins.
Cette pratique ralentit le vieillissement, et ce pour de multiples raisons.
Elle agit aussi sur la stabilité du mental, et bien plus encore :
ce n'est pas pour rien que les sages de l'Asie ont développé cet usage
depuis plus de 2.000 ans, excusez du peu,
et en ont fait la base de ce que nous appelons (bizarrement) " la méditation ".
Il y a beaucoup de critiques à faire concernant bien des pratiques actuelles,
mais il n'empêche qu'il y a là un trésor que nous aurions grand tort d'ignorer.
Je me propose de vous en parler bientôt, dans ... au moins 2 articles,
ou plus !
Mais sans attendre, respirez bien
et vivez en bonne santé.
***
37 commentaires -
Bonjour à vous tous.
Avez-vous bien respiré ?
Avez-vous senti l'air pur qui entoure la planète Terre,
notre planète bien-aimée,
pénétrer dans vos narines comme un ruisseau de montagne ?
L'avez-vous imaginé emplir vos deux poumons de sa brise vivifiante,
cette même brise qui fait trembler de bonheur les feuilles de ces deux peupliers d'Italie ?
Puis ce même air est ressorti : " expiration ",
chargé de tous les déchets de vos combustions internes,
et vos poumons sont devenus tout petits, comme la souche-oiseau !
... durant un instant le temps s'est arrêté ...
avant une nouvelle inspiration.
Renaissance !
Mais aujourd'hui, c'est une simple promenade.
Dans ma grande rocaille, impossible de planter quoi que ce soit :
il n'y a encore aucune terre valable.
Alors j'y place de nombreux pots remplis de terre avec des plants que je récupère ici ou là,
et comme l'herbe coupée qui les entoure les chauffe, comme dans une serre,
ils ont l'air d'en tirer une grande vitalité .
Voyez ici :
coin haut gauche, lysimaque nummulaire, une plante des lieux humides
qui fleurira jaune clair en été, on peut en faire d'adorables suspensions.
Les fleurs violettes : bugle rampant, qui habite aussi les forêts humides.
Plus près de nous : pâquerettes. Au centre une variété à fleurs "doubles" :
je l'ai découverte dans la pelouse, et l'ai transplantée avec grande précaution.
Dans le petit rond EST , l'oxalis commence à fleurir,
c'est parti pour tout l'été, et jusqu'en octobre !
à sa gauche, de haut en bas : thé d'Aubrac, puis thym ordinaire,
puis tout petit pied d'Arméria Maritime (entre des galets) avec 2 petites fleurs roses,
puis, le dominant : fleurs de ciboulette, mauve pâle.
Un autre groupe d'oxalis dans un coin de la vieille rocaille aux bambous.
Ayant peu de fleurs, je suis fasciné par la générosité de cette plante fleurie !
Dans le petit jardin Nord, le pied de bourrache
(que Bérénice à ratiboisé jusqu'au trognon pour son dernier repas)
est en train, tout étoilé de bleu, de se refaire une santé.
Plus loin un pied de rhubarbe me fait saliver
en me faisant penser à une bonne compote de rhubarbe au miel !
Petit à petit, discrètement, le pied d'artichaut prend des forces.
Il s'est doté de nouvelles feuilles, mais n'a pas encore pris son envol :
il se prépare seulement, comme un athlète qui s'entraîne,
attendant son heure.
Là, par contre, ce pied de Gogi,
dont les baies sont vantées comme les clés de la longévité,
éclate littéralement !!!
Il est vrai que ça fait deux années qu'il se prépare.
derrière lui, une haie serrée de bambous,
à ses pieds, à gauche, le sauge officinale repart, après une taille sévère,
et plus près de nous des pieds d'onagre bisannuelle,
dont je récolterai les précieuses graines, aussi précieuses que les fruits du gogi.
Mais ma surprise fut de me trouver nez à nez avec deux fleurs d'iris !
Quelle somptuosité !
On pourrait dire que c'est une fleur sophistiquée, tant il est difficile de la décrire,
et pourtant non, elle demeure modeste, car d'une telle fragilité !
Elle est simplement parfaite.
Et deuxième surprise quand je l'ai sentie....
son odeur est légère, mais d'une grâce infinie.
Si bien que je m'aperçois que je ne connaissais pas les iris.
Avec beaucoup de retard, j'ai pu cueillir, enfin, 21 brins de muguet.
C'est vrai que leur parfum est faible.
J'ai pensé que je les avais cueillis trop tard : certaines clochettes commencent à jaunir.
Mais cela semble général cette année.
N'empêche, quelle fleur ravissante , elle aussi.
La variété de la forme des fleurs défie notre imagination.
Tiens, en passant, regardez en haut et à gauche, la pierre noire...
c'est un morceau de basalte qui est sorti du volcan d'Agde,
que des amis ( d'Agde ) m'ont donné (un coucou pour eux !).
Ce volcan est entré en éruption (explosion phréatique) il y a 1 million d'années,
ce qui a provoqué la formation de tuf,
puis il a eu une activité strombolienne et il a alors éjecté du basalte en fusion.
Cette pierre noire me le rappelle chaque fois que je l'aperçois.
Ce volcan dort depuis 750.000 années.
Que ce monde est beau,
vous ne trouvez pas ?
Passez, tous, une bonne semaine.
***
19 commentaires -
Apprendre à respirer, est-ce une nécessité ?
Absolument pas !
Nous respirons naturellement, alors pourquoi se fatiguer à forcer la nature ?
Laissons-la faire, elle se débrouillera bien toute seule.
Oui, nous pouvons faire ce choix.
Mais une image me vient :
mon jardin.
ancienne photo des années 80
Ce n'est pas ce qui s'appelle un jardin ordonné : pieds de tomates non taillés haricots d'Espagne (j'aime beaucoup leurs graines) qui les envahissent... C'est limite, au-delà, ça deviendrait un fouillis inextricable : les ronces, les consoudes, les armoises, les orties... occuperaient la totalité du terrain et je ne pourrais même plus y rentrer.
Même chose pour le ménage, ou le rangement, dans une maison.
Si nous ne nous préoccupons pas de notre respiration, ça sera pareil : ça va marcher un certain temps, puis des petits ennuis vont survenir, et, avec un peu de malchance, ou d'imprudences, peut-être de gros ennuis.
Adam n'a pas été placé dans le jardin du paradis pour se reposer en permanence sur une chaise-longue, mais pour entretenir ce jardin. Notre corps, avec ses fonctions si bien agencées, est une partie de ce jardin : nous avons à nous en occuper.
Nous allons donc réfléchir à notre respiration.
Une remarque pour commencer : ce que je vais écrire est élémentaire, et beaucoup d'entre-vous pourrons dire : je sais tout ça depuis longtemps. Mais voilà, je commence par ces données de base comme le maçon commence par faire les fondations d'une maison avant de faire les murs, comme le laboureur commence par un premier sillon. Je vais donc dire des choses assez banales.
Le nez est l'entrée de l'appareil respiratoire.
Il humanise l'air inspiré : le réchauffe si besoin est, l'humidifie, le dépoussière, capture les microbes qu'il contient (en les collant dans du mucus, de la même façon qu'on attrapait des mouches avec du papier enduit de glu).
La bouche n'est (pour l'air) qu'une entrée de secours.
Nous respirerons donc toujours par le nez.
Le muscle respiratoire essentiel est le diaphragme, qui a la forme d'une coupole
et sépare la cavité thoracique de la cavité abdominale.
On peut décrire son rôle comme celui d'une soupape qui, quand elle s'abaisse, augmente le volume de la cavité supérieure, ce qui provoque l'aspiration de l'air extérieur (c'est l'inspiration), et lorsqu'elle remonte, réduit l'espace thoracique ce qui provoque l'expulsion de l'air (expiration).
Mais ce n'est pas une soupape qui se promènerait dans un piston, c'est une coupole musculaire et ligamentaire (très puissante) qui se déforme : quand elle accroit sa courbure, elle repousse les poumons, quand elle réduit sa courbure et tend à devenir plate (dans mon dessin j'ai volontairement exagéré !), elle leur offre un plus grand espace.
Lors de l'inspiration, le contenu de la cavité abdominale (incompressible) est donc poussé vers le bas, le ventre gonfle :
Lors de l'expiration, la pression de l'air qui est dans les poumons augmente, ce qui provoque son expulsion vers l'extérieur, inversement la pression baisse dans la cavité abdominale et le ventre s'aplatit.
Nous verrons même qu'il peut se creuser, mais... chaque chose en son temps ! Je suis allé trop vite en faisant le schéma !!!!
Ah, j'allais oublier !
Il existe aussi des muscles respiratoires secondaires,
des muscles thoraciques, principalement intercostaux
En se contractant ils modifient la disposition des côtes de telle sorte que la cage thoracique se dilate, ce qui provoque l'aspiration de l'air. Il vont permettre de compléter le remplissage des poumons par l'air.
Pourquoi les faisons-nous passer tout à fait en second par rapport au diaphragme (qui assure lui une respiration que l'on qualifie de " ventrale ") ? Parce que beaucoup d'entre-nous se contentent justement de respirer avec leur poitrine, comme s'ils ne respiraient qu'avec le haut de leur poumons ! Leur respiration est "superficielle", "thoracique", donc partielle et insuffisante.
Pourquoi cette habitude, surtout répandue parmi les occidentaux ? Peut-être parce que pour nous, tout ce qui se passe en dessous de la ceinture, c'est mal, et qu'il serait presque indécent de respirer avec le ventre !
Peut-être parce que, sous l'influence du stress, qui peu à peu tend trop souvent à devenir chronique, la respiration ventrale est inhibée, comme si on retenait son souffle...
*
Bien : assez de théorie pour aujourd'hui,
passons tout de suite à un exercice pratique.
Si vous en voulez de complets, des exercices, allez sur le NET, vous en trouverez mille, tous plus compliqués les uns que les autres, souvent excellents, mais, pour la plupart, il vous faudra des heures pour les étudier, et des années de pratique pour les assimiler.
L'exercice que je vais vous proposer (pour commencer) est ultra simple :
il consiste à respirer d'une façon complète une fois.
Il peut se pratiquer assis, notre position actuelle. Ou couché : l'idéal, car cela permettrait une détente musculaire plus complète de tous les muscles du corps. Ou en même temps qu'une autre action (par exemple marcher). Nous verrons cela plus tard. Pour l'instant, nous sommes assis, confortablement.
Nous nous détendons, autant que nous savons le faire.
Pour commencer, nous observons quelques secondes notre respiration.
Comment se déroule -t-elle ?
Peut-être est-elle courte, rapide ?
Elle est régulée par un pilote automatique.
Puis nous allons prendre le contrôle de notre respiration :
nous gonflons le ventre, ce qui veut dire que nous contractons notre diaphragme,
et nous sentons l'air qui entre dans nos narines.
C'est très important de sentir l'air qui passe dans ces deux orifices :
plus rien n'existe pour nous au monde que ce double petit courant d'air.
Nous retenons un bref instant cette nouvelle situation : nos poumons étant gonflés.
Puis nous relâchons ce gonflement volontaire du ventre,
l'air ressort de nos narines (le sentir !!!) :
nous venons de faire une respiration "abdominale"
pourtant elle n'est pas complète !
Recommençons, mais une fois les poumons à nouveau remplis d'air,
nous allons compléter leur gonflement avec nos petits muscles intercostaux :
nous allons gonfler notre poitrine.
Donc, d'abord le ventre pour commencer,
puis, comme une vague qui monte jusqu'en haut de la plage,
le gonflement se termine par la poitrine.
Une brève rétention de l'air inspiré (sans forcer du tout), puis nous relâchons tout,
et l'air s'en va tout seul : nous le sentons sortir (+++ !).
Et c'est tout (pour cette fois).
Une autre fois nous verrons à quoi ça sert de retenir plus longtemps l'air, ou de "creuser le ventre", et là encore d'arrêter la respiration. On ne s'occupe pas de ça cette fois-ci !
Nous avons fait UNE respiration complète, cela suffit.
Mais il n'est pas interdit , si cela vous plait, de recommencer plusieurs fois, ou de faire ce genre de respiration complète et volontaire de temps en temps dans la journée, en quelques circonstances que ce soit, simplement quand vous y pensez.
Voilà, c'est tout pour aujourd'hui.
L'exercice vous a peut-être paru, sinon difficile, du moins ... triste, mécanique.
C'est normal, car il demande pour commencer un effort de contrôle,
et semble donc anti naturel.
Mais en le répétant, il deviendra bien plus léger, et vous découvrirez tout le charme
de cette petite marée atmosphérique qui pénètre jusque dans l'intimité de votre corps :
elle vous entraînera bientôt d'un seul élan et sans effort dans le rêve :
un instant de liberté, un instant de légèreté,
une bouffée d'oxygène certes, mais pas seulement :
un moyen d'échapper instantanément, peut-être, à une tension insupportable.
Pour quelques secondes seulement, c'est vrai, mais cela est très important.
Nous en reparlerons.
Bonne respiration !
***
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