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    Connaissez-vous le lychnis coronaire ?

     

     

    Certaines plantes me font voyager dans l'espace et le temps.

    Pendant près de 40 années de notre vie à Paris, nous sommes "descendus" chaque été en Auvergne, le pays natal de ma femme. Et l'une des sorties incontournables était "le château de Torsiac", en bordure Est du Cézallier, sur la rive gauche de l'Alagnon.

    C'est une zone maintenant presque abandonnée, que ne parcourent guère , outre  des vacanciers un peu originaux, que quelques moutons.

    La zone est assez pentue, caillouteuse, et très sèche en été. Les moutons y tondent régulièrement toutes les plantes herbacées qu'ils rencontrent, à l'exception de quelques-unes, et parmi celles-ci 2 plantes :

    le calament  (qu'on appelle thé d'Aubrac, et dont je vous parlerai sans doute un jour)

    et le lychnis coronaire, que je vous présente aujourd'hui.

     

     

     - Connaissez-vous le lychnis coronaire  ? -

     

     

    Les moutons sont une providence pour ces plantes auxquelles ils ne touchent pas

    car il les débarrassent de toutes les autres plantes concurrentes, si bien qu'elles peuvent se développer dans des conditions idéales et ainsi les pentes de ces zones arides sont merveilleusement parées en été de fleurs remarquables, aux couleurs exceptionnelles.

    J'ai importé ces fleurs ici depuis bien longtemps, et elles se sont maintenues tant bien que mal, mais cette année  (et les suivantes !) je vais leur redonner tout l'espace et les conditions de sol qu'elles méritent.

     

     

     

     - Connaissez-vous le lychnis coronaire  ? -

     

     

    Le lychnis coronaire fait partie de la famille des oeillets (les caryophyllacées).

    Autrefois on l'appelait " oeillet de dieu ".

    On l'appelle aussi coquelourde, mais je n'aime pas ce non ridicule.

    Le nom de lychnis parait certes étrange et un peu mystérieux, mais je le préfère.

    Il vient du mot grec "lychnos" qui désignait une lampe à huile dont la mèche était formée avec les feuilles séchées de cette plante (car ses feuilles sont très duveteuses).

     

     

     

     - Connaissez-vous le lychnis coronaire  ? -

     

     

     

    Le berceau ce cette plante semble être les zones montagneuses du bassin méditerranéen.

    C'est une plante bisannuelle (elle ne fleurit que la seconde année)

    mais sa souche est rameuse et elle peut encore fleurir une année de plus. 

    Ses feuilles, veloutées, sont d'un gris vert bleuté, un peu argenté.

    Ses fleurs d'un beau violet pourpre,

    parfois d'un grenat intense, d'un rouge "carminé",

    avec au centre un rose magenta plus clair,

    ce qui achève un accord chromatique parfait !

     

     

     

     - Connaissez-vous le lychnis coronaire  ? -

    tentative de macro !!!

     

     

     

    Elle se ressème d'elle-même abondamment si le sol lui convient.

    Elle aime les sols bien drainés et le plein soleil : elle résiste bien à la sécheresse.

    On la trouve souvent dans des zones rocailleuses, dans des lieux incultes, 

    que les botanistes (j'adore leur langage !) appellent des " friches xérophiles " ! 

     

     

     

     - Connaissez-vous le lychnis coronaire  ? -

    en haut de la photo, des pousses de bambous, car j'ai encore dû faire un nouveau nettoyage

     

     

     

     

    Ah je l'aime, cette belle sauvageonne !

    On ne semble lui connaitre aucun usage médical. 

    Sans doute se méfie-t-on d'elle car elle a pour cousin le lychnis nielle, 

    qui a longtemps hanté les champs de blé, rendant la farine toxique.

     

     

     

     - Connaissez-vous le lychnis coronaire  ? -

     

     

     

    Pourtant ce soir, j'en ai mis quelques fleurs dans ma salade.

    Si je ne publie pas mon article samedi, c'est que je suis mort.

    Hé.......... faudra bien que ça arrive un jour.

     

    J'espère quand même être encore là....

                                                                                      

     

     

     - Connaissez-vous le lychnis coronaire  ? -

     

     

     à bientôt.

     

     

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    Pensée du dimanche

     

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    La joie est une liqueur fine et précieuse

    il faut la déguster à petite dose

    et la garder au fond de notre coeur

    pour qu'elle illumine toute notre journée

     

     

     

     

     

     

     

    - Pensée du dimanche : la joie est une liqueur ... -

     

     

     

     

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    Poursuivons notre réflexion.

    De qui ou de quoi parlons-nous ?

    Non pas des personnes qui mangent vraiment en excès,

    et entrent de ce fait directement dans une maladie qui a pour nom obésité.

    Nous parlons du simple surpoids que peut prendre tout un chacun,

    surpoids qui semble une chose très banale et sans importance,

    mais qui est en réalité une porte d'entrée habituelle vers la mauvaise santé...

    une porte ouverte à toutes les maladies, y compris les plus graves.

    Enfin, il faut bien le reconnaître, c'est tout de même une bonne nouvelle ...

    pour les caisses de retraite, qui ont déjà bien des difficultés. 

     

    Ce surpoids peut survenir d'une façon discrète et progressive

    souvent lors d'un changement dans nos vies, comme la retraite, une modification dans nos relations, notre statut, notre mode de vie... Rien que de très banal.

    Ce surpoids peut, parfois, apparaitre soudainement

    chez des personnes qui mangent sans excès et dont le poids était jusque là tout à fait normal.  Cette soudaineté pose une question passionnante.

    Comment se fait-il que ces personnes, poursuivant les mêmes habitudes alimentaires, se mettent à prendre rapidement du poids, souvent à la suite d'une deuil cruel, d'un grand malheur, ou de l'installation d'une grande misère affective ? 

    Il y a là un grand mystère. On est obligé de reconnaître que l'état psychologique d'un sujet agit très puissamment  sur le fonctionnement de son corps.

    Tout se passe comme si le fait d'être gai, joyeux, actif, plein d'espoir, de projets, de confiance dans l'avenir, agissait sur le corps et persuadait celui-ci que rien ne le menace, et qu'il n'a donc pas besoin de faire des réserves.

    Le sujet heureux, optimiste, plein d'allant, est comme la cigale de la fable !

     

     

    - Instant santé 8 -

     

     

     

     On a même l'impression  que ce sujet dynamique et, on peut le dire, heureux, peut se permettre pas mal de petites entorses par rapport à une diététique prudente sans que cela ait de conséquence notable.

    Arrive le malheur et, non pas la souffrance ( la souffrance ne fait pas grossir), ni même l'angoisse, mais plutôt que s'installe le sentiment d'un grand vide, d'une sorte d'état d'abandon dans un monde hostile, l'impression d'être tombé soudain dans une insécurité totale, sans rien de solide, de sûr, de bienveillant, à quoi se raccrocher,  et voilà que peut s'enclencher cette chose étrange :

    le corps se met à stocker, à accumuler, à entasser de la masse graisseuse, un peu de la même façon que les " Diogènes " entassent jusqu'au plafond de leur maison des boites de conserves vides en se disant : ça peut toujours servir !

    Mais là c'est le corps qui entasse, sans que le sujet le sache ou le veuille.

    On comprend mal pourquoi se met en route ce stockage ( hyper efficace ! ).  

    Probablement la reprise d'un très ancien programme de survie

    élaboré dans le passé pour résister aux famines : il fallait se constituer des réserves !

    Par contre on comprend très bien maintenant comment ça fonctionne.

    Et c'est ça que je vais voir avec vous aujourd'hui.

    Voyez : c'est très étrange.

     

    On a longtemps cru que l'on accumulait du gras dans notre corps si on mangeait trop d'aliments gras. Cela paraissait évident. Vous mangez trop de beurre, et il vient se stocker sous la peau de votre ventre. 

    On sait maintenant qu'il n'en est rien, et que ce gras que nous accumulons ne vient pas principalement des aliments gras que nous mangeons, mais des hydrates de carbone (sucres, féculents) ce que l'on peut exprimer dans cette formule humoristique et inattendue :

    si vous mangez une tartine de pain bien beurrée,

    le problème : ce n'est pas le beurre, c'est la tartine !

    On n'est pas habitué à ce genre de formule.

    Or voici ce qui se passe.

     

    Si vous prenez à votre repas trois oeufs durs avec une louche de mayonnaise, trois côtes de porcs, un pot entier de rillettes du Mans, et des fromages gras comme le Chaource  ou le Roquefort, que va-t-il se passer ?                                                                                                          Tous ces excellents produits vont être digérés (péniblement!) et toutes ces graisses vont passer dans votre sang, lequel va devenir épais comme de la crème. Votre foie va être bien embarrassé pour gérer cet afflux massif et excessif de lipides : il va en détruire la plus grande partie pour l'éliminer sous forme de déchets, puisque l'apport dépasse de beaucoup les besoins. 

    Ce n'est pas recommandable car cela fatigue beaucoup le foie : à la longue  il pourrait bien être un peu K O, et je ne vous parle pas des vaisseaux sanguins et du coeur qui doivent faire circuler ce sang trop épais...  leur état va être aussi déplorable que le moteur de votre voiture s'il y a trop d'huile dans l'essence.

    Mais le poids, lui, ne va pas beaucoup bouger. 

     

    Par contre si vous mangez le matin des céréales (tellement à la mode), ou du pain et de la confiture, ou des croissants, et mettez 3 sucres dans votre café au lait, si à midi vous mangez des pâtes, ou de la purée, une pizza, un couscous, ou même un simple sandwich, et si le soir c'est riz, chips, et au dessert un "quatre-quarts", une brioche   ...    si vous buvez des cocas et autres sodas   ...

     

    - Instant santé 8 - Le problème, c'est la tartine ! -

     

     

     

      alors là, à chaque repas, 

    il va se passer quelque chose de très particulier. 

    Quoi ?

    Ceci .

     

    Le taux de sucre dans le sang va monter en flèche dans les minutes qui vont suivre

    or le taux du sucre dans le sang à une très grande importance :

    on l'appelle  " glycémie " .

    Cette glycémie doit rester dans des limites très précises :

    en dessous de 0,70 gramme pour un litre de sang, DANGER  !                                      Danger imminent de perte de connaissance :                                                                                    le cerveau exige en permanence un apport minimum de sucre (de glucose),

    au dessus de 1,10 gramme pour un litre de sang, DANGER  !                                               Pas le même danger, mais tout se passe comme si nos centres nerveux considéraient le glucose comme une substance très dangereuse s'il y en a trop dans le sang, aussi dès que la glycémie dépasse 1,10 un stockage d'urgence est mis en route pour faire baisser le taux se sucre.

    Il y a 3 lieux de stockage : le foie, les muscles et ... la fabrication de graisse !

    Cette graisse se dépose un peu partout dans le corps.

    Le sucre se  transforme en acides gras, qui se regroupent par trois

    pour former des triglycérides que l'on appelle communément de la graisse.

    Vous pourriez vous demander pourquoi, si on consomme beaucoup de produits gras (et rien d'autre) le poids ne bouge pas. La raison est celle-ci : pour que 3 acides gras se transforment en triglycérides (en graisse), il faut une molécule issue du glucose pour les rassembler ( cette molécule est le  glycérol-3-phosphate ).

    De ce fait on peut dire que

    le sucre est la clé pour fabriquer de la graisse !

    D'ailleurs les éleveurs de porcs ou d'oies qu'on engraisse le savent bien : ils nourrissent ces animaux uniquement avec des féculents. Et le résultat est très rapide.

     

    - Instant santé 8 - Le problème, c'est la tartine ! -

     

     

    Notre organisme ne fonctionne pas autrement.

    Vous allez voir les conclusions étonnantes que l'on peut tirer de ce constat

    si l'on veut quitter un surpoids.  

     

    A plus.

    Et bon appétit.

     

     

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    Depuis quelque temps Papydom nous offre chaque jour de superbes photos de la Savoie.

    Celle de ce jour  (21 juin - lien) n'est pas la plus somptueuse,

    mais elle m'a touché d'une façon particulière, si bien que j'en ai fait un petit dessin,  

    et que j'ai eu envie de vous livrer les réflexions que ce paysage m'a inspiré. 

     

     

     

     

    - Regard sur notre passé -

     

     

     

     

    Les voici.

    Ce promontoire, où je me trouve par la magie de la photographie,

    représente ma situation actuelle

    et je le suppose  la situation actuelle de beaucoup d'entre-nous, qui avons vécu

    et qui pouvons donc, par la magie de notre  mémoire cette fois,

    contempler notre vie telle qu'elle fut jusqu'à ce jour,

    contempler notre " ancienne commune ", cette ville où nous avons vécu

    (peu importe que ce ne soit pas exactement celle-ci).

     

    Je n'ai pas représenté le banc qui invite à la rêverie, comme nous dit Nicole,

    et sur lequel un célèbre Jean-Jacques, le promeneur solitaire,

    ou un non moins célèbre Alphonse, se sont peut-être assis ....

     

    Je n'ai pas représenté la palissade, pourtant bien utile, car elle marque une limite

    qu'il est prudent de ne pas franchir physiquement : le danger est réel.

    Le danger de la rêverie n'est pas moins réel,

    car si nous nous laissions aller à trop de rêverie,

    nous risquerions d'être comme aspiré par la nostalgie des jours heureux

    et happés par le désespoir de ne pas parvenir à les ramener dans le présent.

     

    " Ô temps suspends ton vol ! " 

    Nous ne pouvons pas éviter que cette pensée vienne en nous

    et cela ne suffirait pas, il faudrait que le fleuve du temps remonte son cours !

     

    Oui, cette ville ancienne dont l'image m'apparait fut mienne, au jour le jour.

    J'y vécus des joies, des espoirs, de la fatigue, des douleurs, 

    mais les jours succédaient aux jours, et je pensais que cela allait durer toujours.

    Aujourd'hui seulement je réalise que non, mais c'est déjà fini.

     

    Attention ! Le vertige n'est pas loin !

     

    A un moment il faut arrêter la rêverie, et reprendre sa marche,

    quitter ce lieu de méditation, retrouver l'action, et la densité du présent.

     

    L'arbre isolé  (je reprends les mots de Nicole) c'est moi, ou bien c'est vous.

     

    Isolé ?

    Par la magie de nos ordinateurs, ce n'est plus tout à fait vrai.

    Ils nous permettent de communiquer entre nous. Merci à eux.

    Merci à ceux qui ont inventé cet outil,

    et merci à ceux qui nous offrent la possibilité de faire un blog.

    Merci à l'équipe d' Eklablog.

     

    Merci à tous les amis du blog qui ont cette grande générosité d'y inscrire leur pensées.

    D'autres se contentent d'en profiter... pourquoi pas.

    Je ne puis les remercier puisqu'ils ne se manifestent pas.

    Pour moi ils n'existent pas.

    Ceux qui se manifestent, parlent, écrivent, sont mes amis.

    Ce sont eux qui font du blog un lieu de vie, immatériel et cependant réel.

    Je les remercie très sincèrement.

    Bien sûr il y a des pirates.

    Mais le blog est un lieu de partage et d'amitié. 

    Honni soit qui mal y pense.

     

    Et merci à notre photographe savoyard.

     

    Bonne journée à tous.

     

     

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    - Pensée du dimanche -

     

     

     

    Un homme fit le tour du monde

    pour découvrir la beauté.

    A la fin de sa vie il la découvrit

    dans son jardin.

     

     


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