-
ça y est cette fois, les tomates se multiplientet aussi les courgettes qui atteignent déjà les 30 cm
ce qui est déjà trop pour les amateurs de courgettes très tendres
l
quant aux choux (en haut un cabus, en bas un coeur de bœuf)
j'ai sans doute eu tort de les photographier au soleil,
on ne les voit plus !
Mais c'est la sauge sclarée qui polarise toujours mon attention.
Sa hampe florale a maintenant complètement déroulé sa crosse
elle la dresse fièrement vers le ciel.
mais il est très difficile de comprendre comment est construite cette inflorescence
car ce qu'on voit surtout ce ne sont pas les fleurs elles-mêmes
mais des bractées qui en quelque sorte les protègent.
La sauge est une labiée
et la fleur d'une labiée possède une lèvre supérieure, en crosse
et une inférieure plus large
(la zone d'atterrissage des insectes butineurs)
ce qui se voit bien sur une sauge printanière (photo Wikipédia) :
.
Mais comment fait Wikipédia pour montrer si bien la fleur d'une sauge sclarée
en la distinguant bien des bractées ?
Sur mes photos c'est tout juste si on les devine !
C'est sûr, je ne maîtrise pas la technique de la macro photographie !
Mais que sont belles ces bractées !
Ah, une petite note pour ma jardinière lointaine
qui va planter des salades.
Contrairement à beaucoup d'autres plantes il ne faut pas enterrer le collet de la jeune salade.
Cela entrainerait presque à coup sûr la pourriture de cette tige fragile.
on peut mettre tout de suite un paillis (ça peut être de la tonte de gazon) autour du jeune plant
mais sans le serrer sur le collet
lequel doit absolument respirer.
Dès que la reprise sera franche,
on pourra alors le rapprocher sans risque.
Voilà, ce n'était qu'une petite note... jardinistique !
Bonne semaine pour tous.
***
6 commentaires -
cet article est un supplément
il n'intéressera peut-être qu'une personne
... qui se reconnaitra ...
Mais j'ai choisi la voie du blog pour lui donner les explications demandées
car je sais de cette façon comment m'y prendre
et c'est ultra rapide.
Transplanter un végétal, c'est lui infliger un traumatisme.
Des précautions sont à prendre pour que ça se passe au mieux.
Préparer ce végétal lui-même pour le transplanter, c'est " l'habiller ".
L'habillage des pieds de poireau est particulier.
*
Tu vas acheter ( au moins) une botte de 25 poireaux.
Ils seront plus ou moins frais
(car probablement pas arrachés le matin même)
donc parfois un peu fanés...
ça n'a aucune importance !
Il semble même que les pieds qui ont attendu un peu après l'arrachage ont tellement envie de survivre .... qu'ils vont reprendre avec encore plus de vigueur !
Voyons d'abord à quoi ressemble un petit poireau acheté pour être replanté.
Dessin A.
Il n'est pas bien vaillant !
Sa taille est de 40 cm, et parfois bien plus : c'est beaucoup trop, on va le raccourcir.
Sa grosseur est en principe celle d'un crayon, mais il arrive que ce soit celle d'un gros stylo, ou parfois d'une ficelle. On prend tout, et ça va marcher.
Dessin B.
Ciseaux !
Pourquoi le couper si sévèrement ?
Parce qu'en l'état il a fort peu de chance de sauver sa vie.
Ses immenses feuilles sont vouées à la pourriture.
Et ses racines nombreuses et longues, si on les rentre dans un trou dans la terre, ont toutes les chances de se replier en un fouillis dans lequel la sève ne saura pas dans quel sens aller. En laisser un petit bouquet bien ferme de 2 centimètres est largement suffisant.
Crac !
Le pied est propre et net : "habillé" !
En attendant de le planter, lui et ses amis vont attendre, rassemblés en une sorte de bouquet, dans un seau d'eau.
Arrive la plantation.
Avec un petit piochon (?) on ménage une cavité dans une bonne terre légère et humide telle qu'on la trouve sous un épais paillis.
et on y dispose un pied en faisant bien attention de ne pas replier vers le haut certaines petites radicelles.
Pitié pour elles !
Dessin C
Avec le piochon on rapproche la terre (fine, légère, humide) du bouquet des petites racines et du bulbe et on la tasse un peu (grosses flèches blanches). Un peu seulement, on ne fait pas une brique ! Mais le contact terre-racines est indispensable. Le bulbe lui-même va être un peu enterré.
On rapproche le paillis (que l'on avait momentanément écarté) et en appuyant avec les mains sur le paillis on tasse un peu vers le bas.
Dessin D
Note au passage,
le "paillis" peut-être du gazon fraîchement coupé, ce qui fut le cas pour ma plantation récente de 100 pieds de poireaux, et c'est pourquoi je l'ai représenté en vert.
Et on arrose abondamment, directement sur le paillis, lequel va empêcher l'eau d'arrosage de bousculer la terre que l'on a positionnée autour du petit plant.
Il faut s'assurer les jours suivants que la terre reste bien humide. C'est capital pour la reprise, qui va se manifester très vite par la repousse des feuilles.
Ensuite ... pousse petit poireau !
Peut-être que toi on ne te mangera pas, qu'on te laissera fleurir l'an prochain, et faire des graines, que nous sèmerons, et alors cette fois nous ferons nos plants nous-mêmes.
Mais cela demande beaucoup de temps
et les jardiniers professionnels sont bien contents de nous en vendre !
Bon courage jardinière.
Ah, quand même un petit coup d'oeil au jardin !
La sauge sclarée a redressé sa crosse florale
et je ne me lasse pas de contempler ses fleurs
(encore un peu en boutons)
pendant qu'un petit escargot préfère explorer les feuilles d'un chou coeur de bœuf.
à la prochaine
***
13 commentaires -
Cette fois ça y est, le soleil nous fait connaître sa puissance !
La " grande camomille "
ou : " camomille Parthénium "
ma préférée
(une des plus puissantes plantes médicinales
un vrai trésor de santé
mais à peu près totalement ignoré)
ouvre partout ses petites étoiles,
image de notre astre
c'est le moment d'en commencer la récolte, si précieuse pour l'hiver.
Les pavots
hissent eux aussi vers le ciel leurs paraboles de soie.
dans une grande variété de tons et de dessins
D'un jour à l'autre la croissance des groupes floraux est spectaculaire
ainsi cette sauge sclarée
(un prodige de parfum, et de puissance vitale)
la voici hier :
et aujourd'hui :
elle atteindra sa pure splendeur dans très peu de jours !
La récolte des pois a commencé
Et voyez la photo suivante
non, ce n'est pas une photo aérienne d'une île des Maldives
mais un premier lot des précieux grains
mais voilà c'est bien long à écosser et je n'ai pas fait le quart du premier panier
que déjà arrive une troisième vague,
et ce n'est pas la dernière !
Ah que je suis malheureux !!!!
Heureusement j'ai en vue quelques personnes qui vont se faire un plaisir de me venir en aide !
Hier j'ai cueilli les deux premières tomates
et comme ça ne pouvait faire qu'une toute petite salade
j'ai cueilli 2 fleurs d'hémérocalle,
ce fameux "lis d'un jour", pour la compléter
ce qui m'a finalement donné une petite salade très colorée
pour accompagner un reste de pommes de terre sautées:
voilà mon repas du soir
et notre petit tour de jardin s'achève pour aujourd'hui
mais je vais tout de même ajouter cette rencontre (hier)
celle d'une jeune palombe que j'ai trouvée à l'entrée de la serre Est
incapable de voler.
Effrayée par mon approche, elle a tenté de s'envoler, mais en vain
je l'ai prise
et comme je la caressais en lui parlant, elle s'est apaisée.
Elle semblait très faible, mais sans rien de cassé en apparence.
Je l'ai laissée dans la serre, comme dans une sorte de nid.
Le soir, je suis venu la revoir
mais c'était fini.
Que lui est-il arrivé ? Je ne sais.
Et ne saurai jamais, ce qui est très fréquent.
Et même c'est notre notre ignorance qui est la règle :
ce que nous savons est une part absolument infime de tout ce qui se passe dans l'univers,
même dans le seul petit espace où nous vivons.
Bonne semaine à tous
pas trop loin d'un petit point d'eau si possible
et profitez de cette bonne chaleur
ne vous laissez pas intimider par cette petite canicule
songez plutôt au dur hiver qui ne va pas manquer de venir !
***
13 commentaires -
Oui, simplement quelques images en vrac.
Entendant les nouvelles du sud-est frappé par de terribles orages
je suis comme étonné de n'avoir, ici, rien de cassé
sinon quelques branchages que je vais transformer en BRF.
Les récoltes de PDT dans la serre Ouest deviennent de plus en plus abondantes
mais il serait temps que, dans cette serre aux places limitées,
elles cèdent la place aux plantes thermophiles de l'été !
Une autre récolte printanière bat en ce moment son plein, celle des fèves.
Récolte qui là aussi dépasse rapidement mes besoins, comme celle des petits pois.
C'est un problème pour toute production agricole,
difficile à maitriser.
Un autre problème est que dans mes actions
(réduites au minimum selon les sages principes de la permaculture)
je dérange parfois des êtres qui ne demandent qu'à vivre en paix.
Ainsi cette chrysalide engagée dans une étrange mutation.
La photo ne montre pas l'éblouissement que j'ai ressenti :
elle brillait comme un morceau d'or ciselé par la lumière !
Je lui ai cherché un petit coin au calme
où poursuivre son aventure.
Heureusement les coins tranquilles ne manquent pas
comme ici dans cette sorte de haie fleurie, très fournie,
où se pressent et font la course à la hauteur
fèves des marais et lilas d'Espagne
et tout un peuple végétal.
Cette année j'ai fait entrer les fleurs dans mes serres.
Juste compensation puisque je plante des choux rouges dans mes massifs fleuris.
Aussi, chaque fois que j'entre dans la serre Est,
j'y suis accueilli par les hampes de l'heuchère
et toujours ému par leur gracieuse beauté , si légère.
Ailleurs dans une banquette est apparue une petite plante à feuilles violettes.
Il me semble bien qu'il s'agit encore d'une heuchère, d'une autre variété.
Je ne le saurai avec certitude qu'après sa floraison.
Entrons dans cette serre Est.
Dans la bande centrale:
à gauche des tomates (tomatiers ?)
bien moins touffues que l'an dernier (je m'étais laissé envahir)
à droite des pieds d'aubergines, déjà en fleurs.
Tout au fond, sur la gauche,
(mais je ne le précise que pour les plus curieux !)
monte un boussingaultia cordifolia (à feuilles de baselle)
appelée aussi liane de Madère.
Les Anglais l'appellent " lamb's tail ".
Elle est réputée pour ses fleurs
(que je n'ai pas encore vues : je l'ai cultivée dans la véranda en 2018)
mais je suis tombé sous le charme de ses feuilles mucilagineuses :
j'en ajoute six coupées fines dans chacune de mes salades !
Avec, pourquoi pas, des feuilles de basilic.
Sur la bande droite on aperçoit le petit pied de ricin
qui prend des forces .
Voyons-le de plus près.
Il développe maintenant ses feuilles palmées.
Pourtant les deux feuilles cotylédonaires (ovales)
continuent avec amour leur travail nourricier initial
ce qui me fait penser ... au dévouement fidèle de certains vieux parents !
Cette année j'ai (c'est un essai) planté 2 pieds de fenouil
pour voir s'ils vont pouvoir gonfler (grâce à la chaleur)
et se charger de leur délicieuse, si parfumée et si croquante tendresse.
Voilà
nous allons nous arrêter là.
Savez-vous que de respirer les parfums végétaux
non seulement apaise et réjouit nos âmes
mais soigne nos corps ?
Vous allez dire que les doses inhalées sont bien trop petites
pour pouvoir agir.
Et bien non !
Notre système nerveux réagit à des doses infinitésimales.
Parfois peut suffire le signal,
le signal d'une simple odeur, qui agit comme un neurotransmetteur.
Ainsi le divin parfum qui sourd des feuilles de ce géranium odorant.
Pour terminer pourquoi pas une rose jaune ?
elle a
la richesse du miel
la fraicheur du beurre nouveau
la puissance du soleil se faisant pour nous tendre agneau.
Et ...
la délicatesse d'une rose.
Bonne semaine, amies et amis.
Accueillons les parfums, les saveurs et les couleurs.
***
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