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      Le pouvoir des plantes aromatiques

     

     En 1628...

    1628, c'est l'année où le génial peintre néerlandais peignait

    " La Bohémienne ", ce tableau si parfait !

     

    - Le pouvoir des plantes aromatiques -

    image wikipédia

     

    Et bien en 1628, une épidémie de peste se déclarait à Toulouse. 

    La peste terrorisait l'Europe !

    Il était dangereux de s'approcher des malades, et plus encore des cadavres.

    A Toulouse cette épidémie de peste dura presque trois années, jusqu'en 1631,

    et fit, dit-on, 50.000 morts.

     

    Et bien pendant cette période où la peur régnait, il se trouva quatre hommes qui ne cédèrent pas à la panique. Ces quatre hommes étaient des voleurs. Ils entraient dans les maisons dont les habitants étaient morts et  détroussaient les cadavres. Ils semblaient ne pas craindre la mortelle contagion et, malgré leurs coupables et si dangereuses actions, ils traversèrent ces trois années sans être eux-mêmes malades. 

     

    Oui mais voilà, l'épidémie une fois éteinte, ces quatre voleurs furent identifiés, jugés, et condamnés à mort sur le bûcher.

    Pour sauver leur vie, ils promirent, si on leur faisait grâce, de faire connaitre comment ils s'étaient protégés de la peste. Le marché fut conclu. On prit bonne note de leurs révélations. Mais ensuite on les pendit haut et court. 

    Oui, je suis d'accord, tout cela est assez... brutal, pas du tout honnête. 

    Comment ces hommes s'étaient-ils protégés ? 

    Je vous le dis dans quelques instants.

     

    Mais avant, faisons un petit tour par Marseille.

    En 1720, à Marseille, une autre épidémie de peste éclata. Et la même chose se produisit : des voleurs utilisèrent la même méthode que leurs collègues toulousains, avec le même succès, mais avec le même épilogue : ils furent démasqués, jugés, condamnés. Eux aussi, pour sauver leur vie, livrèrent leur secret. Mais ils eurent plus de chance, ils furent graciés. 

    La recette qu'ils révélèrent fut placardée dans les rues de Marseille.

    Elle se révéla si efficace qu'elle fut inscrite au Codex de la pharmacopée française en 1748 sous le nom de " Acetum Antiseptum ".

    Cette inscription fut supprimé en 1884. Mais la recette était devenue très populaire sous ce nom de : 

     vinaigre des quatre voleurs.

     

    Je vous la livre moi-même maintenant. 

    Il s'agit donc d'un vinaigre

    dans lequel on fait macérer plusieurs plantes aromatiques que voici : 

    la Sauge

    la Menthe

    le Romarin

    l'Absinthe

    la Lavande

    la Cannelle (écorces)

    la Girofle (clous) 

    et du Camphre

    Ah j'oubliais !!!!! et de la Rue 

     

    Nos quatre voleurs toulousains s'en frictionnaient le corps, les mains, le visage et en buvaient aussi un peu. Les voleurs marseillais ajoutèrent à cette recette   

    de l'ail frais.

     

    Mais réfléchissons.

    Nos voleurs méridionaux ont-ils inventé ce vinaigre antiseptique capable de protéger contre la plus dangereuse des maladies infectieuses ? 

    Bien sûr que non.

    La vertu de ces plantes était déjà connue des Grecs, des Egyptiens, et sans doute bien des millénaires avant. Les gens du peuple en tout cas s'en transmettaient le savoir et c'est pourquoi j'ai mis le visage plein  d'intelligence malicieuse de cette bohémienne.

    La protection qu'assurent ces plantes parfumées ne se limite d'ailleurs pas à la peste, mais s'étend en réalité à toutes les maladies infectieuses, à tous les dangers de contagion, lors de toutes les épidémies, comme la grippe, le choléra...

    Leurs pouvoirs sont même connus par certains animaux qui, à l'occasion, savent les rechercher et les utiliser. Les mésanges déposeraient des feuilles de menthe dans leur nid, et les renouvelleraient  régulièrement. Je ne l'ai jamais vérifié personnellement, mais j'ai souvent observé mes deux brebis recherchant les brins de calament (le thé d'Aubrac, cousin du thym), ou les feuilles de laurier-cerise, malgré leur toxicité.

     

     

    - Le pouvoir des plantes aromatiques -

     

     

    Demain il est bien possible que les antibiotiques, à cause de leur utilisation excessive, auront perdu une grande part de leur activité. Alors la science médicale officielle en viendra peut-être à reconnaître que les plantes , par leur intelligence propre, nous ont précédés de quelques millions d'années.

     

    Pourquoi n'en parle-t-on jamais lors de ces si terribles épidémies de grippe annoncées à grand renfort de trompettes médiatiques ?

    Pourquoi ... ???

    Mais parce qu'il ne faut pas risquer de faire de la concurrence au sacro saint vaccin, source de tant de profits ! Alors on nous raconte des sornettes, du genre de ce petit mouchoir en papier qu'il faut jeter dans une poubelle.

    Et non seulement il ne faut pas risquer de concurrencer ce vaccin (si médiocre, et pas sans danger), mais il ne faut surtout pas risquer de le rendre complètement obsolète, tout juste bon à être lui jeté dans les poubelles de l'histoire.

    Mais voilà, les veaux d'or sont encore debout.

     

     

    Vous vous doutez bien  que j'ai grande envie  de développer tout ce que je pense de ces plantes admirables, et du camphre en particulier. 
    Mais c'est une entreprise énorme. Je m'y lancerai peut-être un jour. 

    Pas aujourd'hui... 

     

    Portez-vous bien. 

     

     

    ***

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    16 commentaires
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    Connaissez-vous le parfum de la rue ? ...

     

    Quoi ?

    Vous ne connaissez pas la rue ? 

    Mais non je ne parle pas des rues de nos villes

    mais d'une plante complètement oubliée et pourtant très précieuse !

     

    Je vous en parle car Tintin m'en a donné un pied cet hiver

    et je viens de l'installer dans un endroit relativement sec de ma rocaille.

    Elle est pour lors bien modeste, 

    la voici : 

     

     

     - Le parfum de la rue -

     

     

    Son nom latin était RUTA 

    d'où son nom botanique : " Ruta Graveolens "

    ce qui signifie " rue odorante " ,

    mais que l'on traduit par "rue fétide" ce qui n'est pas gentil ! 

    Il est vrai que l'arôme qu'émet ses jolies feuilles, finement lobées, d'un vert un peu bleuté, est curieux : c'est une odeur forte que l'on ne peut comparer à aucune autre, et que l'on peut aimer ou pas, de même que l'odeur des feuilles des pieds de tomates, particulièrement de ses pousses, est souvent crainte, alors que je l'adore car il me fait voyager jusqu'aux tropiques en moins d'un quart de seconde !

    La rue odorante, qui semble commune dans les garrigues méditerranéennes (elle aime les sols légers et secs, bien exposés au soleil) et qui forme de petits buissons, que l'on appelle aussi "herbe de grâce", me ferait plutôt voyager dans le temps, et revenir au Moyen Âge, époque où cette plante était célébrée et cultivée dans les jardins, en particulier les jardins des monastères, en particulier à l'époque de Charlemagne.

    On en récoltait l'extrémité des branches avant la floraison.

     

     

     - Le parfum de la rue -

     

     

     

    A quoi donc servait-elle ?

    Sainte Hildegarde, cette très savante et célèbre phytothérapeute du XII me siècle ( Hildegard von Bingen ) , considérait qu'elle calmait les ardeurs excessives des hommes (!) et adoucissait la matrice des femmes. 

    Ses feuilles fraiches étaient utilisées (en petite quantité) dans les sauces, dans les plats de viande. En Italie, elle servait  (et encore maintenant peut-être ?) à parfumer une eau de vie appelée "grappa alla ruta". En Ethiopie on en met dit-on, une brindille dans la tasse du café.

    Plus généralement elle était utilisée comme une plante antiseptique et stimulante, qui tonifie, facilite la digestion, dissipe les flatulences. Son essence fut utilisée en parfumerie. On peut l'utiliser pour chasser les puces, et sur les plantes les pucerons.

     

     

     - Le parfum de la rue -

    un jardin médiéval où l'on cultivait la rue (Wikipedia)

     

     

     

    Pourquoi a-t-on oublié cette plante ? 

     

    Il est vrai qu'elle a acquis une très mauvaise réputation, car elle est toxique à forte dose, provoque de violentes contractions abdominales, ce qui entrainait chez les femmes enceintes l'expulsion du foetus (mais aussi parfois la mort de la femme). Elle fut dès lors considérée comme une dangereuse plante abortive, et en 1921 sa culture dans les jardins fut interdite pour cette raison.

    Que puis-je vous en dire d'autre ?

    Qu'il faut la respecter dans sa noblesse

    ce qui veut dire ne pas faire n'importe quoi avec elle !  C'est une plante puissante. Ainsi sa sève , déposée sur la peau, et celle-ci ensuite exposée au soleil, provoque une violente "photo sensibilisation" , avec l'apparition (douloureuse) d'énormes vésicules : à éviter absolument !

     

    Son nom est à l'origine d'un autre mot, la rutine, qui est un puissant anti-oxydant présent dans cette plante, mais je vous en parlerai une autre fois.

    Je vous parlerai aussi du grand intérêt futur de cette plante... qui va sans doute beaucoup vous étonner ! Nous sommes entourés de trésors, mais dans notre stupidité nous les ignorons, et parfois-même les détruisons...

     

    Curieuse humanité !

     

     

    ***

     

    Comme vous le voyez, je ne vous présente pas ce jour la suite de mes articles sur les fibres alimentaires. 

    Je ne suis pas le responsable.

    Le responsable c'est le jardin qui exerce sur moi une tyrannie insupportable ! 

    Du coup je vous mets quelques photos de lui, le gredin !

     

     

    Je n'ai pas fait que des îles-jardins circulaires. Au début j'en faisais de forme rectangulaire, longues de 5 mètres environ (mais une fait quinze mètres, avec une forme en L) et parmi ces premières, certaines commencent à former quelques plantes.

     

    Celle-ci par exemple

     

     

     - Le parfum de la rue -

     

     

    avec ses douze pieds de batavias

    et devant eux des fraisiers.

     

    Et dans cette autre... barque, quelques pieds d'oseille.

     

     

     

     - Le parfum de la rue -

     

     

     

     

    Oh mon dieu, que mes photos sont mauvaises !

    Mieux vaut que je m'arrête.

    Je vous montre tout de même les deux aigrettes

    accompagnées de leurs hérons cendrés.

     

     

     

     - Le parfum de la rue -

     

     

     

     

    Ils sont là chaque matin .....

    pour le petit déjeuner ? 

     

     

     

     - Le parfum de la rue -

     

     

    A bientôt 

     

     

     

     - Le parfum de la rue -

    Arméria maritime 

     

     

     

     

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    18 commentaires
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    Quand le printemps s'installe

    ... ... ...

    il semble avoir du mal pour bien tourner la page

    pour fermer la porte à l'hiver.

    Du moins ici.

     

     

    - Quand le printemps s'installe -

     

     

    Le matin, juste au lever du soleil,

    les températures ne sont pas bien loin de zéro,

    et les arbres conservent encore leurs noires ramures,

    comme s'ils hésitaient à croire aux promesses du soleil qui revient.

     

     

    - Quand le printemps s'installe -

     

     

     

    Il est temps de ramasser et de ranger les tas de bois sciés

    qui encombrent encore le sol.

    Monsieur et Madame Canard, qui ne cessent d'arpenter le terrain,

    semblent s'étonner que ce ne soit pas encore fait,

    se demandant comment l'herbe va pouvoir pousser.

     

     

     

    - Quand le printemps s'installe -

     

     

     

    Ils surveillent aussi l'avancement des îles-jardins

    où j'ai commencé à planter des framboisiers et des fraisiers

    mais il est encore trop tôt pour vous les montrer.

    Ce ne sont pour l'heure que fragiles promesses.

     

     

    - Quand le printemps s'installe -

     

     

    Pour rassurer la famille canard,

    le bois coupé (branches du grand cyprès) sont maintenant rangées.

    Il est vrai que j'ai reçu de l'aide.

    Merci Dominique PB ! 

     

     

    - Quand le printemps s'installe -

     

    Ce bois là est de petite section, il sera donc bien sec pour être utilisé dès l'hiver prochain si besoin est, si le réchauffement climatique n'adoucit pas trop nos hivers.

     

     

     

    Avant de vous quitter, un petit coup d'oeil sur l'étang ou ce qu'il en reste.

    L'aigrette est là tous les matins, avant même que je me lève.

    Et comme je n'ai pas encore réussi à m'en approcher, je l'observe depuis la maison, ce qui est malheureusement un peu loin.

     

     

    - Quand le printemps s'installe -

     

     

     

    Elle semble être toujours accompagnée de deux hérons cendrés, comme s'ils faisaient équipe tous les trois.

     

    - Quand le printemps s'installe -

      

     

    Mais il faut de bons yeux !

    Un peu à droite de l'aigrette se trouve même le couple de colverts.

     

    Sur cet autre cliché on voit bien les deux hérons cendrés.

     

    - Quand le printemps s'installe -

     

     

     

    Un dernier regard sur mes îles-jardins

     

     

     

    - Quand le printemps s'installe -

     

     

     

     

    et je vous dis, pour demain :

    bon dimanche !

     

     

     

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    22 commentaires
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    Bonjour à tous.

    Vous êtes-vous remis de l'article précédent  ?

    N'a-t-il pas été trop difficile à digérer et à assimiler ?

    Si je vous ai infligé ce petit pensum, c'était dans un but bien précis.

    La vie du monde animal, donc la nôtre, dépend totalement du monde végétal.

    Nous sommes sur cette terre un peu dans la même situation que le foetus dans le ventre de la mère. Le foetus, par le cordon ombilical, est suspendu au placenta et reçoit de lui tout ce qui lui est nécessaire.

    Et bien sur cette planète ronde comme le ventre d'une femme enceinte, le monde végétal représente le placenta auquel nous sommes tous suspendus !

     

     

    - Santé Bien être - 24 - Notre microbiote - Les Prébiotiques - 2 :

     

     

    Voyez, ce que nous ne savons pas faire ( capter l'énergie des rayons solaires ) les plantes le font pour nous, et la première synthèse qu'elles réalisent grâce à cette énergie est d'unir le carbone à l'eau : elles fabriquent des petites molécules que nous appelons des sucres, lesquels vont servir :

    1 -  de carburant ( le glucose, etc...) , pour les plantes d'abord, pour nous ensuite.

    2-   Mais elles en fabriquent tellement de ces petites molécules de sucre qu'elles en font d'abord des sortes de gros scoubidous, pour se constituer des réserves (l'amidon, etc....)

    3-   puis de véritables chaînes carbonées, de plus en plus longues, de plus en plus solides, qui vont servir de matériaux de construction (la lignine et la cellulose).

    Dans cette longue série de molécules (qui va du miel  jusqu'aux troncs des plus grands arbres) nous les humains, nous ne savons tirer profit (alimentaire) que des plus petites molécules (sucres, amidon)  mais dès que les chaînes s'allongent et deviennent des fibres plus résistantes, nous ne savons plus les digérer.

    Et bien nos bactéries intestinales, elles, elles savent faire, et leurs aliments préférés,  ce sont les fibres justement, enfin les petites, car ensuite les grandes fibres (qui vont jusqu'à la cellulose), là, à leur tour, elles ne savent pas faire.

    Pour manger du bois, il faut être un champignon ou un insecte xylophage. Certaines bactéries peuvent aussi déconstruire la cellulose, mais ce ne sont pas celles qui sont présentes dans notre microbiote humain. Elles sont présentes chez les ruminants qui de ce fait peuvent se nourrir d'herbe ou de feuillage.

     

    Nous allons donc maintenant parler des fibres,

    puisque ce sont elles que nous allons "manger" pour nourrir notre microbiote.

    Aussi nous les appelons " fibres alimentaires ". 

    Il y a deux sortes de fibres alimentaires :

    les fibres solubles et les fibres insolubles.

    Aujourd'hui nous ne parlerons que des fibres insolubles.

    Le bois , fait de cellulose, est évidemment l'image qui peut nous venir à l'esprit, mais les arbres ne sont pas les seuls à fabriquer et utiliser ce matériau, toutes les plantes en fabriquent, même les herbes de nos prairies, et donc toutes les plantes comestibles que nous appelons les légumes : ceci est très important et je vous en donne deux images.

    La première image est celle d'une cellule végétale.

     

    - Santé Bien être - 24 - Notre microbiote - Les Prébiotiques - 2 :

     

     

    Cette  " CELLULE "  végétale ressemble à une petite boite,  une petite boite qui serait en bois, ou si vous préférez elle ressemble à la petite " CELLULE " dans laquelle vivrait un moine. Et vous voyez bien  que c'est là l'origine du mot " CELLULOSE ", mot qui désigne la nature même  du matériau ( un ose) qui compose les parois de cette cellule.

    Cette "cellulose" est même l'une des caractéristiques essentielles qui distingue un animal d'un végétal. Chez le végétal, la matière vivante est enfermée et protégée par une enveloppe rigide (une véritable et solide petite boite ) alors que chez l'animal la cellule vivante n'est limitée que par une membrane souple faite par des molécules fragiles associant une graisse et une protéine, et parfois un sucre.

    Il est donc dans la nature du végétal d'être rigide. Nous le voyons bien déjà dans nos prairies. Au départ l'herbe jeune nous parait tendre, souple et fragile, mais en grandissant elle devient plus rigide, et finalement elle va former des hampes florales très raides, très solides.

     

    - Santé Bien être - 24 - Notre microbiote - Les Prébiotiques - 2 :

     

     

    Après la mort de la plante, on va retrouver des tiges de bois, ou du foin, lequel représente le squelette cellulosique des herbes de la prairie.

    Où donc veux-je en venir ?

    A ceci (et ça sera la seconde image) : 

    Quand vous mangez de la salade (crue et bien tendre), quand vous mangez des épinards (cuits et doux comme une crème),  quand vous mangez des brocolis,  quand vous croquez une pomme, ou des noisettes, vous mangez de la cellulose ! ( avec d'autres choses bien sûr ).

    En d'autres termes : vous absorbez des fibres insolubles, que votre tube digestif ne sait pas digérer, et que même vos bactéries intestinales ( qui résident essentiellement dans le côlon) ne savent pas digérer.

    Ces   fibres insolubles sont bien évidemment minuscules, invisibles, microscopiques.  

    Vous allez peut-être vous demander : mais alors, si nous ne les digérons pas, et nos bactéries intestinales non plus, ces fibres insolubles ne servent-elles donc à rien ?

    Oh que si ! Elles servent de lest au contenu intestinal. Et ainsi à la formation de jolis cacas bien mous, bien souples, qui sortiront en douceur par notre orifice de sortie. 

    Les constipés parmi nous connaissent rarement ce petit bonheur. 

    Alors ils vont acheter des produits pharmaceutiques bien chers, et bien rébarbatifs...  pour le plus grand profit de tous les industriels de la santé. Tant mieux pour ces derniers.

    On va même jusqu'à leur proposer de manger du son. Là ils vont en effet absorber une dose importante de fibres insolubles, mais avec le risque que cette dose massive de cellulose grossière et rugueuse ne vienne blesser (et même faire saigner) leur si fragile muqueuse intestinale.

    Ce que l'on trouve sur les marchés de fruits et légumes est mille fois préférable !

     

     

    - Santé Bien être - 24 - Notre microbiote - Les Prébiotiques - 2 :

     

     

     

    La prochaine fois nous parlerons des fibres solubles :

    joie et plaisir !!!

     

    Bon appétit à tous.

     

     

    ***

     

     

     


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     Simples réflexions sur l'amour 

    pour le premier avril !

     

     

     

    Un amour qui désire

    ouvre une porte à l'espérance.

     

    Un amour infidèle

    amasse une montagne d'angoisse.

     

    Un amour qui accuse

    exige, interdit, condamne, menace

    n'est que volonté de domination, de possession, d'asservissement, d'écrasement

    négation de l'autre

    de son droit à exister dans la joyeuse liberté de l'être.

     

    Un amour constant

    est connaissance de l'autre

    dans sa vérité

    il ouvre le portail

    au royaume du bonheur.

     

     

     

    - Simples réflexions sur l'amour -

     

     

    *** 

     

     

     


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