Hello bonjour ! 

 

 

 

 

 

Vous cherchez pinson ?

Voir s'il à mis un article sur son blog ?

 

et rien... 

il a rien mis...

 

 

oh moi je sais pourquoi 

 

je le surveille avec mon petit oeil rond  et je vais vous dire

il s'est mis en tête de planter un tas de petites choses

comme par exemple des bétoines qu'il a trouvées dans des petits chemins

mais pour planter tout ça il faut de la terre

alors je le vois qui s'active avec sa brouette

...

 

et vous savez quoi  ?

il m'a chargé de vous dire

de ne pas oublier de bien respirer. 

 

et d'ajouter : 

 

à bientôt.

 

 

***

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

Pensée du dimanche :

 

trop est pire que peu. 

 

Ce serait un proverbe japonais.

 

 

Je vais l'accompagner de quelques photos du jardin :

quelques-unes seulement, et ça va peut-être faire assez peu

mais je ne voudrais surtout pas que ça fasse  trop !

 

 

Voici la souche inconnue !

Elle se trouve au centre de "la rocaille".

 

 

 

 

 

 

Il y a quelques changements car j'ai déplacé pas mal de plantes.

 

Mais...

ne remarquez-vous rien ?

rien de très particulier ? de très nouveau ?

 

Alors je vais zoomer un peu...

sur la branche sud-est de la souche.

 

(ah mais ... je parle comme un vrai photographe  !!!)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ah cette fois vous avez vu !

On se croirait aux Galapagos !!!

 

 

 

 

 

 

 

 

du coup je me prendrais presque pour Darwin !!!

 

 

 

 

Mais je me suis promis d'être court

alors je termine par la première fleur de zinnia.

 

 

 

 

 

 

 

ah je voudrais bien la zoomer elle aussi

 

 

 

 

 

 

 

Je ne puis pas faire plus.

 

Bon dimanche à tous.

 

 

 

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Navré, mais mon article "instant santé" n'est pas prêt :

j'ai passé tout mon temps dans mon jardin,

alors ça sera pour un peu plus tard.

Si mon jardin veut bien.

 

 

Pour me faire pardonner...

 je vais vous présenter une de mes petites amies !

 

 

***

 

Des plantes "sauvages" s'invitent toute seules

dans l'espace en chantier (et enchanté) de la rocaille,

certaines toutes petites encore, comme un pied d'euphorbe épurge,

deux pieds de raisin d'Amérique (5 cm de haut,  adultes ils feront 2 mètres),

un petit pêcher (un noyau que j'aurais jeté sans doute)  je le déplacerai à l'automne,

6 pieds de physalis jaunes (à partir de graines qui se sont trouvées dans le compost ?),

de nombreux pieds de renouée persicaire : une merveilleuse plante dont je mange les feuilles (je me régale , et vous en reparlerai) mais qu'en plus je trouve si belle avec ses tiges rouges, que j'essaie d'en faire des potées décoratives,

mais la plante dont je veux vous parler est... un baobab !

Enfin... presque.

Ou plutôt je la regarde avec une telle admiration, et un tel étonnement,

que j'ai l'impression de voir un Baobab !

 

 

Croissance ultra rapide.

Son tronc (il n'y a pas d'autres mots pour désigner cette énorme tige très rigide !).

Feuilles immenses, dignes d'une plante tropicale, et pourtant le pied est tout jeune.

Avez-vous reconnu quelle est cette plante ?

 

Regardez la mieux :

 

 

 

Non, ça ne vous dit toujours rien...

Alors voyons les fleurs :

 

 

Je vous aide... ... c'est une solanacée  ... ... 

comme la pomme de terre,  la tomate, le tabac, les piments.

Vous ne voyez toujours pas ?

Et bien c'est le Datura stramonium, que l'on appelle aussi " la Stramoine ",

mais également pomme épineuse (à cause de ses fruits qui ne vont pas tarder à apparaître), ou bien pomme poison, herbe aux fous, herbe du diable,   

                                et ... trompette de la mort...

 

 

 

 

tous ces surnoms justifiés par sa très grande dangerosité.

En effet elle ne fabrique pas moins de 64 alcaloïdes toxiques différents, tous plus actifs les uns que les autres sur le système nerveux des animaux, ce qui représente une formidable réaction de défense pour dissuader ses prédateurs de la consommer.

Chez l'être humain, elle provoque un délire hallucinatoire, et, en paralysant  le nerf parasympathique, elle provoque une violente accélération du coeur et une multitude d'autres troubles.  

Bref, c'est la plus toxique de toutes les solanacées, plus toxique même que la Belladone, que le Jusquiame noire, que la Mandragore.

Alors ...  je la révère !

 

 

 

Bien sûr les hommes ont découvert ses pouvoirs depuis des milliers d'années

et se sont empressés de l'utiliser pour pratiquer la magie noire afin de provoquer des altérations de la conscience, comme des millions de gens le font aujourd'hui avec une multitude de drogues.

Son usage comme drogue hallucinatoire (éventuellement en la fumant) est évidemment extrêmement dangereuse.

Pour vous donner une idée de sa puissance, si on la fait brûler dans un feu de plantes diverses, la seule inhalation des fumées de ce feu provoque des hallucinations qui peuvent durer plusieurs heures. En fait elle est plus dangereuse que le LSD lui-même.

Elle a également servi d'arme :                                                                                                       les Celtes empoisonnaient la pointe de leurs flèches avec son suc.

 

 

 

 

On peut aussi s'en servir pour lutter contre les doryphores : les insectes pondent sur ses grandes feuilles si accueillantes, les oeufs éclosent, les larves commencent à se nourrir... et trépassent aussitôt.

On peut aussi s'en servir pour tuer les rats, en écrasant ses graines noires avec de la farine. 

Elle tuera aussi facilement les puces.

 

N'êtes-vous pas emballés ?

 

Vous vous demandez pourquoi je la soigne, l'arrose, la caresse, lui parle,

désherbe autour d'elle pour qu'elle pousse mieux ....

D'abord parce qu'elle est très belle

et parce qu'elle aussi me parle !

Elle me parle d'un aspect de la vie que je ne veux pas occulter

mais au contraire comprendre. 

" Com - prendre " veut dire " prendre avec soi ", intégrer à sa pensée.

 

 

 

 

Je sais, ce n'est pas sans risque :

ce soir (premier juillet) j'ai fait ma soupe de légumes sauvages, et j'ai principalement utilisé les laitues sauvages  que j'ai trouvées justement dans la rocaille elle-même.

En triant ces laitues pour éliminer les parties trop dures, j'ai trouvé... une fleur de cette stramoine, laquelle a dû tomber dans le feuillage des laitues qui poussaient à côté......

Ouf : j'ai bien fait de trier avec soin !

 

Allez, bon samedi à tous.

 

 

 

***

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Connaissez-vous le lychnis coronaire ?

 

 

Certaines plantes me font voyager dans l'espace et le temps.

Pendant près de 40 années de notre vie à Paris, nous sommes "descendus" chaque été en Auvergne, le pays natal de ma femme. Et l'une des sorties incontournables était "le château de Torsiac", en bordure Est du Cézallier, sur la rive gauche de l'Alagnon.

C'est une zone maintenant presque abandonnée, que ne parcourent guère , outre  des vacanciers un peu originaux, que quelques moutons.

La zone est assez pentue, caillouteuse, et très sèche en été. Les moutons y tondent régulièrement toutes les plantes herbacées qu'ils rencontrent, à l'exception de quelques-unes, et parmi celles-ci 2 plantes :

le calament  (qu'on appelle thé d'Aubrac, et dont je vous parlerai sans doute un jour)

et le lychnis coronaire, que je vous présente aujourd'hui.

 

 

 

 

Les moutons sont une providence pour ces plantes auxquelles ils ne touchent pas

car il les débarrassent de toutes les autres plantes concurrentes, si bien qu'elles peuvent se développer dans des conditions idéales et ainsi les pentes de ces zones arides sont merveilleusement parées en été de fleurs remarquables, aux couleurs exceptionnelles.

J'ai importé ces fleurs ici depuis bien longtemps, et elles se sont maintenues tant bien que mal, mais cette année  (et les suivantes !) je vais leur redonner tout l'espace et les conditions de sol qu'elles méritent.

 

 

 

 

 

Le lychnis coronaire fait partie de la famille des oeillets (les caryophyllacées).

Autrefois on l'appelait " oeillet de dieu ".

On l'appelle aussi coquelourde, mais je n'aime pas ce non ridicule.

Le nom de lychnis parait certes étrange et un peu mystérieux, mais je le préfère.

Il vient du mot grec "lychnos" qui désignait une lampe à huile dont la mèche était formée avec les feuilles séchées de cette plante (car ses feuilles sont très duveteuses).

 

 

 

 

 

 

Le berceau ce cette plante semble être les zones montagneuses du bassin méditerranéen.

C'est une plante bisannuelle (elle ne fleurit que la seconde année)

mais sa souche est rameuse et elle peut encore fleurir une année de plus. 

Ses feuilles, veloutées, sont d'un gris vert bleuté, un peu argenté.

Ses fleurs d'un beau violet pourpre,

parfois d'un grenat intense, d'un rouge "carminé",

avec au centre un rose magenta plus clair,

ce qui achève un accord chromatique parfait !

 

 

 

tentative de macro !!!

 

 

 

Elle se ressème d'elle-même abondamment si le sol lui convient.

Elle aime les sols bien drainés et le plein soleil : elle résiste bien à la sécheresse.

On la trouve souvent dans des zones rocailleuses, dans des lieux incultes, 

que les botanistes (j'adore leur langage !) appellent des " friches xérophiles " ! 

 

 

 

en haut de la photo, des pousses de bambous, car j'ai encore dû faire un nouveau nettoyage

 

 

 

 

Ah je l'aime, cette belle sauvageonne !

On ne semble lui connaitre aucun usage médical. 

Sans doute se méfie-t-on d'elle car elle a pour cousin le lychnis nielle, 

qui a longtemps hanté les champs de blé, rendant la farine toxique.

 

 

 

 

 

 

Pourtant ce soir, j'en ai mis quelques fleurs dans ma salade.

Si je ne publie pas mon article samedi, c'est que je suis mort.

Hé.......... faudra bien que ça arrive un jour.

 

J'espère quand même être encore là....

                                                                                  

 

 

 

 

 à bientôt.

 

 

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Pensée du dimanche

 

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La joie est une liqueur fine et précieuse

il faut la déguster à petite dose

et la garder au fond de notre coeur

pour qu'elle illumine toute notre journée

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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