• - Conte : tel est pris -

     

     

     

    - Conte : tel est pris -

     

    Il était une fois un pauvre marchand de toile qui gagnait à peine de quoi manger. Il habitait une petite masure construite de terre séchée au soleil et qui n'avait qu'une pièce. Il avait entouré cette petite cabane d'un mur de pierres ce qui lui faisait une petite cour. Et dans un coin de cette cour, par la grâce d'Amon-Râ, poussait un figuier.

     

     

     

    - Conte : des figues en hiver -

     

     

     

    Ce figuier est devenu grand. Il est devenu une vraie source de plaisir pour ce pauvre homme. Il se reposait à l'ombre de ses larges feuilles et il mangeait des figues avec son pain. Il n'en mangeait jamais plus de deux par jour, pour les faire durer  plus longtemps, car une fois la saison des figues terminée, il lui fallait manger son pain tout sec. Malgré tout, il louait le grand dieu Amon-Râ en toutes saisons, parce qu'il était un homme bon et vertueux.

     

    Or une année, pendant l'hiver, comme il rentrait chez lui après avoir vendu sa toile, et comme il se tournait vers le soleil couchant pour réciter ses prières, il s'est aperçu tout à coup que le figuier était couvert de feuilles lisses et de fruits bien fermes. Il compta dix figues sur les branches. L'une d'elle était énorme, ronde et grasse, vermeille, si mûre qu'elle semblait prête à tomber sur le sol. Les autres étaient sur le point  de mûrir les unes après les autres.

    Remerciant Amon-Râ de ce miracle, il allait manger la figue mûre, mais il se ravisa, et au lieu de s'en régaler, il alla consulter son voisin, un scribe de troisième classe, qui était donc bien plus savant que lui.

    Ce scribe savait lire l'avenir dans le sable. Il prit la boite où il gardait le sable, l'égalisa, y traça des lignes puis fit des calculs compliqués, récita une formule magique, et finit par dire au marchand : 

    Chaque jour, dix jours de suite, tu porteras une figue au pharaon, et le dixième jour ton destin s'accomplira : le bon et le méchant seront mis chacun à leur place.

    Le marchand lui laissa un lé de toile rousse pour le remercier et s'en retourna chez lui.

     

     

     

    - Conte : des figues en hiver -

     

     

     

    Le pharaon, dans son magnifique palais, à Louxor, était tous les matins dans la cour des audiences. Il jugeait toutes affaires qu'on venait lui exposer. Nul n'était écarté. Mais gare à celui qui se plaignait à tort et à travers. Il recevait cent coups de bâtons !

    Le marchand se leva de très bonne heure. Avant l'aube, il était sur la route, se disant : le proverbe dit qu'en Egypte, la poussière des chemins, c'est de l'or !

    Il arriva dans la cour des audiences et prit la file. Lorsque son tour arriva, il se prosterna devant le trône, le nez dans la poussière. De sa main droite il se toucha le front et l'oreille, tandis que sa main gauche offrait l'assiette sur laquelle il avait placé la figue. Et il dit : 

    "  Oh mon Seigneur, 

    Amon-Râ m'a fait la grâce d'envoyer sur mon figuier, hors de saison, dix fruits magnifiques. Ce ne peut être pour moi qui ne suis qu'un indigne marchand. Toi seul tu les mérites ! Avec ton consentement je t'apporterai les neuf autres au fur et à mesure qu'elles seront à point. "

    Pharaon mangea la figue et la trouva exquise. Il appela Anzab, l'intendant du palais, et le chargea de donner au marchand deux manteaux de lin et cent pièces d'or !

    Le marchand rentra chez lui, bien content . Il acheta un âne blanc. Et il fit la fête avec tous ses amis : ils firent un repas extraordinaire !

     

     

    - Conte : des figues en hiver -

     

     

    Chacun des jours suivants, une nouvelle figue était mûre. Chaque jour le marchand retournait au palais et chaque jour le cadeau que lui faisait le pharaon en retour était plus considérable : des esclaves, des chameaux, des terres, des pièces d'or et d'argent en quantité.

    Tant et si bien qu'Anzab, qui voyait passer toutes ces richesses sous son nez, en conçu une grande jalousie. Et il se dit en son coeur : " Si je n'y prends pas garde, Sa Majesté est capable de donner même ma place à ce pauvre individu. "

    La nuit tombée, il alla jusqu'à la maison du marchand. Il vit l'arbre,  sur lequel il ne restait plus que trois figues, et dans la cabane il vit  les serviteurs en train de préparer un repas somptueux. Dissimulant son envie, il fit beaucoup de compliments flatteurs, puis il dit : 

    " Il y a tout de même une chose gênante. Vous semblez manger beaucoup d'ail. Or l'odeur de l'ail incommode beaucoup Sa Majesté. Vous feriez bien de mettre un linge devant votre bouche quand vous vous présenterez à nouveau. "

    Le marchand regretta fort d'avoir mangé tout son content d'oies rôties et de cuisses de boeuf avec de l'ail dedans et dans la sauce.

    Le lendemain, quand il vint présenter la huitième figue (qui était splendide) il eut soin d'entortiller son cou et sa bouche avec une longue écharpe de lin blanc, et il se tint à longueur de bras afin de ne pas incommoder le nez de Sa Majesté.

     

     

    - Conte : des figues en hiver -

     

     

    Après son départ, le pharaon, intrigué, demanda à Anzab ce que cela voulait dire. Anzab répondit qu'il allait se renseigner. Quand il revint il avait l'air gêné et le nez bas. Il se fit prier pour s'expliquer et finit par dire, en se prosternant à terre, et  en s'excusant, que le marchand avait tenu des propos grossiers, et qu'il s'était plaint de ce que l'haleine de Sa Majesté était si nauséabonde que chaque fois que Sa Majesté parlait, il manquait de défaillir.

    Le pharaon allait se mettre en colère à l'idée de ce crime sans précédent, mais aussitôt il éclata de rire !

    " C'est bon, qu'il vienne encore m'offrir ses bonnes figues, et je lui octroierai une grâce qui dépassera de très loin tous les présents qu'il a déjà reçu ! "

    Anzab se demanda s'il n'avait pas fait une belle gaffe, et si le pharaon, capable d'apprécier la franchise plus que tout au monde, n'allait pas se montrer très généreux envers le marchand.

    Le lendemain le marchand vint apporter la neuvième figue. Il était tout emmitouflé dans son masque de linge blanc. La pharaon dégusta la figue avec gourmandise, puis il regarda le marchand d'un air soucieux, comme s'il hésitait. Enfin il demanda l'encrier, le calame et le papyrus.

    Tous les scribes se précipitèrent pour offrir leurs services, mais il les repoussa et écrivit lui-même une missive courte qu'il cacheta soigneusement de son sceau, puis donna au marchand en lui intimant l'ordre de porter ce billet au trésorier royal le lendemain matin.

    Dès l'audience terminée, Anzab rejoignit le marchand sur la route, le félicita, et  lui dit que Sa Majesté était si content de lui qu'elle voulait lui épargner le dérangement auprès du trésorier. 

    " L'ordre que le pharaon a écrit porte que le trésorier doit vous compter mille pièces d'or en échange de la lettre cachetée du sceau royal. Sa Majesté m'envoie vous porter ces mille pièces d'or. Les voici dans ce sac. Rendez-moi l'ordre scellé qui est maintenant inutile. "

    Le marchand, ravi, prit le sac et rendit le rouleau.

    Anzab, lui, ne se tenait plus de joie. Il trépigna d'impatience toute la nuit. L'aube était à peine levée qu'il se trouvait à la porte du trésorier. Le trésorier prit le message, baisa respectueusement le sceau royal, puis le brisa et lu la lettre. Aussitôt il leva le doigt, deux soldats se saisirent d'Anzab, et un troisième lui coupa la tête d'un coup de sabre.

     

    Pendant ce temps le marchand arrivait tout content dans la cour des audiences, son assiette à la main, portant la dixième figue.

    Quand le pharaon vit le marchand, il n'en crut pas ses yeux ! Il voulut demander des explications à Anzab, mais celui-ci, pour la première fois depuis des années, n'était pas là.

    Et justement voici qu'arrivait le trésorier, un sac à la main. Le pharaon lui dit : " Pourquoi n'as-tu pas fait décapiter l'homme que je t'ai envoyé ce matin ? ".  Le trésorier, tout apeuré, était déjà aplati par terre et répondit, en tremblant : " Que Sa Majesté me pardonne, je l'ai fait raccourcir aussitôt, d'ailleurs voici sa tête ! " Et ouvrant le sac, il en sortit la tête d'Anzab.

     

     

     

    - Conte : des figues en hiver -

     

     

     

    " Comment ? Mais c'est mon intendant ! C'est monstrueux ", s'écria le pharaon. " Mais, répliqua le trésorier, Sa Majesté n'a-t-elle pas écrit de sa main de faire raccourcir sans retard le porteur de cet ordre scellé ? J'ai obéi sans hésiter - Ce n'était pas l'intendant qui était chargé de te remettre cet ordre - Mais c'est bien lui qui me l'a apporté, Majesté ! "

     

    Le marchand fut interrogé et raconta toutes les déclarations d'Anzab. Le pharaon loua le dieu Amon-Râ, le dieu grand, et dit : " Anzab nous a trompé, et à son tour il a été volé. Prends sa place et deviens l'intendant de mon palais.  "

     

    Le marchand s'inclina jusqu'à terre, et en même temps murmurait quelques paroles. " N'es-tu pas satisfait ? " demanda le pharaon.

    "Je déborde de satisfaction, Majesté, mais je me disais que le scribe de troisième  classe avait  bien su voir l'avenir ! ".

    Le pharaon demanda qui était ce scribe, et qu'avait-il- à voir dans tout ça ? Le marchand raconta ses conseils et sa prédiction. Sur le champ le  pharaon le fit nommer scribe de première classe. 

     

     

     

    - Conte : des figues en hiver -

     

     

     

     

     

    " Tout est bien, dit le pharaon,  mais tu oublies de me donner la dixième figue ! "

    Et c'est ainsi que le pharaon dégusta la dernière figue.

     

     

    ***

     

     

     

      

     


  • Commentaires

    21
    Jeudi 11 Juin 2020 à 11:32

    ... bonjour Kasimir, j'aurais aimer visiter l'Egypte pour ses pyramides, mais avec les troubles il y a eu quelques années, l'envie s'est estompé. Et couper des têtes me rappele trop les assassins de DAESH. Par contre les figuiers sont des délices, fraîches ou sèchée. Mes premières j'ai les ai déguster en Provence dans le Luberon,

    Luberon sans accent svp!

    Belle journée et... Donerstags Kuss (bisous du jeudi)

    Ici il fait encore beau, mais la pluie est annoncé pour plus tard...

      • Jeudi 11 Juin 2020 à 16:00

        Réponse à  Monika  - - --

        Oui, Monika, il vaut mieux ne pas se risquer dans tous ces pays au sud et à l'ouest de la Méditerranée en ce moment, et nous contenter des figues du Luberon et de toute le région au nord de la grande bleue. 

        Merci pour la traduction ( il me semblait me souvenir que Doner voulait dire "tonnerre" )

        Bisous pour toi aussi Monika.

    20
    Jeudi 11 Juin 2020 à 11:00

    yes Moi qui adore les figues et les figuiers, et l'Egypte ancienne, j'adore ce conte!!!!!!!!Merci Kazimir!!! Bisous Fan

      • Jeudi 11 Juin 2020 à 15:49

        Réponse à  ISIS  - - --

        J'adore aussi ce fruit, et je me mettais avec délice à la place du pharaon le dégustant !

        Bisous pour vous ISIS.

    19
    lenez o vent
    Jeudi 11 Juin 2020 à 08:41

    Agréable l'enclos de pierres sèches avec la maisonnette et le figuier

    un conte juste, j'ai aimé !!!

    Merci Pinson pour tes contes illustrés

    Bonne journée, bisous

      • Jeudi 11 Juin 2020 à 09:30

        Réponse à  lenez o vent  - - --

        Il n'a qu'une plante dans son petit jardin

        mais elle lui a rapporté gros ! 

        Bisous pour toi.

    18
    Mercredi 10 Juin 2020 à 21:36

    Bonsoir pinson,

    Et oui voilà ce qui arrive quand on est trop envieux ou jaloux comme Anzab. Ça me fait penser au film Ali baba et les 40 voleurs, là aussi il y a un jaloux.

    Il ne rigole pas le pharaon, couper la tête pour une odeur qui incommode et de plus c'est un mensonge. Il est un peur dur quand même. Et aussitôt l'ordre lu il est exécuté. Anzab n'a pas eu de chance, tel est prit qui croyait prendre.  

    Je l'aime bien sa petite maison et son beau figuier. Il est beau ton dessin.

    Le plaisir de lire tes contes et toujours si bien illustrés. J'attends toujours impatiemment et je garde ma soirée pour le lire.

    J'ai un figuier qui a poussé dans un pot. 

    Bonne soirée pinson. Bise.

      • Vendredi 12 Juin 2020 à 22:04

        Bonsoir pinson, 

        J'aime lire et relire tes contes. 

        Tu as raison de dire que la nature humaine n'a pas encore tellement changé. Qui sait, peut-être que dans des millions d'années ou moins, nous ne serons plus la belle France que nous étions, déjà beaucoup de patrimoines et autre ne nous appartiennent plus. Et dans ces pays, il y a encore pas mal de sentence très dure, qui sait qu'à ce moment-là, elles ne s'appliqueront pas. 

        Mon figuier dans le pot, un p'tit coin au soleil, seulement en ce moment c'est soleil, fortes pluies. Le jardin est une fois de plus plein d'eau. Beaucoup moins que les dernières fois car on peut y aller avec les grosses chaussures mais il y a environ 50cm d'eau. Donc,  je voudrai bien que ça s'assèche pour le planter. Et si je lui fait goûter mes figues à mon maire, peut-être me fera-t-il cadeau de mes impôts he Oui je peux toujours rêver sarcastic

        C'est avec un grand plaisir que j'aie relu ton conte et le plaisir de regarder tes dessins. C'est super et en lisant tes contes, non seulement je redeviens enfant mais j'oublie tout ce qui existe autour de moi. C'est fabuleux.

        Je te souhaite une bonne soirée en espérant que tu vas de mieux en mieux. 

        Je t'embrasse avec toute mon amitié et continue de prendre soin de toi.

      • Jeudi 11 Juin 2020 à 08:25

        Réponse à  Mari jo  - - --

        Les pharaons se prenaient vraiment pour des dieux et d'une façon très officielle. Nos dictateurs modernes voudraient parfois se comporter de même, on le pressent, ce qui laisse à penser que la "nature " humaine "  n'a pas encore tellement changé.

        Un figuier dans un pot ??? Il faut vite que tu lui trouves une belle place au soleil, et dans un an ou deux il va déjà te donner de belles figues. Tu pourras peut-être les faire goûter à ton maire ! 

        Bon jeudi et bise de pinson.

    17
    Simone
    Mercredi 10 Juin 2020 à 21:23

    Ah ! Mr K cette fois ton conte est extrêmement moral. J'adore ces histoires où les méchants sont punis. Oui, mais voilà.....c'est un conte...

    Bisous et bonne soirée

      • Jeudi 11 Juin 2020 à 08:17

        Réponse à  Simone  - - --

        Et Oui, cette punition des méchants satisfait quelque chose en nous, il faut bien l'avouer, même si la  " punition " est .... définitive et viole l'interdit biblique ! 

        Bisou du jeudi.

    16
    Cathy
    Mercredi 10 Juin 2020 à 16:01

    Waouh !!!!!!!! j'adore vous lire  !!!!!!!l'histoire ne dit pas la couleur des figues ? ??? sourires - j'ai découvert le goût d'une figue, il y a peu de temps, il y a, quelques années, je n'étais pas d'une famille qui connaissait, ni d'une région...bien qu'il parait, qu'elles peuvent pousser en région fraîche.... j'ai partagée,  cette première figue, avec l'homme que j'aimais, et avec, toutes les explications, comme vous savez les donner - souvenirs heureux - vôtre conte, fait revenir, des souvenirs heureux - ce n'était peut-être pas sa destinée ...et vous, vôtre première figue ? son histoire ? 

      • Mercredi 10 Juin 2020 à 20:23

        Réponse à  Cathy  - - --

        Tiens c'est vrai : il n'est nulle part question de la couleur. Je suppose violet, c'est la plus fréquente.

        C'est super que ça vous ait rappelé d'aussi bons souvenirs. Et il est vrai que c'est un fruit délicieux. 

        Et moi ma première figue ? Je ne m'en souviens pas vraiment. Mais j'ai un figuier ici (en Gâtinais) aux fruits jaunes, et certaines années j'en ai de bonnes (d'autres années non, en cas de gelées printanières).

        Bonne semaine Cathy.

         

    15
    Niudra
    Mercredi 10 Juin 2020 à 12:05

    Fascinante Egypte pour les héritiers des Grecs que nous pensons être, alors que nous sommes tout juste des apprentis Romains.... Idem dans mon cas avec la Perse..

    Bravo pour les beaux dessins.   

      • Mercredi 10 Juin 2020 à 19:18

        Réponse à  Niudra  - - --

        Ah super ! Tu as réussi à poster ton comm ! J'en suis ravi.

        Et oui, nous avons en nous, invisibles mais bien actives, toutes ces racines, de tous ces peuples méditerranéens (et du proche Orient)

        Bonne soirée, Jean-Pierre.

    14
    Danielle
    Mercredi 10 Juin 2020 à 10:24

    Bonjour pinson, je viens de dévorer ce conte avec plaisir. Anzab a payé cher sa jalousie et sa malhonnêteté. Il a voulu profiter du marchand et ses manigances se sont retournées contre lui, il n'a eu que ce qu'il méritait car "bien mal acquis ne profite jamais". Par jalousie il a tendu un piège au marchand mais rien ne s'est déroulé selon ses plans. Et la sanction est tombée (la tête aussi d'ailleurs sarcastic),  le châtiment a été quand même dur !!!

    Le pauvre homme s'enrichit après tant de privations mais il n'oublie pas d'en faire profiter ses amis (merci au figuier et merci au scribe qui l'a conseillé). Il faut reconnaître que le pharaon sait se montrer généreux quand il est satisfait. C'est bien que la malhonnêteté se retourne contre celui qui voulait abuser d'une personne confiante, la droiture a gagné et l'imposteur-voleur a payé. Super conte...  merci pinson ! Bonne journée avec des bisous languedociens. Danielle

      • Mercredi 10 Juin 2020 à 19:12

        Réponse à  Danielle  - - --

        Hé oui, pour apprécier ce conte il ne faut pas trop s'arrêter à la gravité des sanctions, sinon ça devient... difficile.

        Alors je suis content que tu dises que c'est un super conte et que tu as pu le dévorer avec plaisir. 

        Mais j'y pense, tu pourrais avoir un figuier dans ton jardin ....  (!)

        Bonne soirée Danielle

         

    13
    Aln03
    Mercredi 10 Juin 2020 à 09:23
    Ouah ouh , on sait raccourcir là bas.Ton conte me plaît bien.Mais ils sont tous masqués.Dangereux ce machin
      • Mercredi 10 Juin 2020 à 19:03

        Réponse à  ALN 03  - - --

        Ah j'aime bien ta remarque qu'il est déjà ici question de "gestes barrières", avec toute l'ambiguïté qu'ils comportent : est-ce  pour protéger l'autre (ce qu'on fait croire au marchand de toile) ou se protéger soi (ce qu'on fait croire au pharaon) ?

    12
    Dominique
    Mercredi 10 Juin 2020 à 08:46
    Ouf, ça finit bien ! Enfin, avec la mort d'un homme, quand-même, mais c'est un "méchant", c'est vrai. Effectivement, tel est pris qui croyait prendre..
    L'autre méchant, pas puni, est le pharaon qui condamne un homme à mort, juste pour avoir confié être incommodé par une odeur !
    Et comment ces figues ont-elles pu mûrir en plein hiver ?... C'est un charmant mystère botanique...
    Bonne journée, Papette et tou(te)s ces lecteurs, lectrices !
    Dominique PB
      • Mercredi 10 Juin 2020 à 18:55

        Réponse à  Dominique  - - --

        Bonjour Dominique.

        Ah la condamnation à mort est souvent mise en oeuvre dans les contes anciens ! Ce qui laisse penser que nous sommes devenus bien meilleurs que les gens de cette époque ..... C'est peut-être un peu vrai ... sujet difficile.

        Des figues mûres en hiver ? Ma foi en Egypte ce n'est peut-être pas complètement impossible (un micro climat ?).

        Oui, ma journée fut bonne (à la Chênaie, où mon travail avance doucement). Bisous de pinson.

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