• - Deux des principes de la permaculture -

     

     

     

     

    Savez-vous ce qu'est la permaculture ? 

    Une mode passagère ? 

    Un engouement ? 

    Que non.

    C'est une étincelle de bon sens qui prépare une révolution.

    Une révolution comparable à la révolution néolithique qui, partie du Moyen-Orient voici 10.000 ans, a "créé l'agriculture", pour en venir étape par étape, à l'agriculture moderne telle que nous la connaissons.

    Cette vision ignore d'ailleurs l'agriculture établie par les Amérindiens : peuples de jardiniers géniaux que l'on a purement et simplement supprimés de la surface de la terre à partir de 1492, pour nous emparer de leurs terres !

     

    Mais il ne faut pas que je m'égare !

    Je ne veux pas non plus vous présenter la permaculture, c'est un sujet beaucoup trop vaste, mais seulement vous donner un  simple et tout petit exemple de ce qu'on peut faire immédiatement, là où l'on se trouve, afin de toucher du doigt la réalité du bouleversement que nous sommes capables de réaliser.

    Pour ce faire je vais vous parler de ce qu'a fait ... 

    ah non !

    je ne vous donnerai ni le nom ni le lieu de vie de la personne qui a réalisé ce que je veux, partiellement, vous présenter. Mais ceux d'entre vous qui fréquentez mon blog la reconnaitront facilement. Pour chacun de nous la discrétion est préférable.

     

    Imaginez que vous possédez ce terrain : 

     

     

    - Bref clin d'oeil sur la permaculture -

     

     

    C'est une prairie occupée par une herbe dense, faite de graminées dotées de puissantes racines, qui prospère sur une terre probablement très humide.

    Cette prairie semble capable de défier toute plantation que ce soit, seule la forêt, si l'on ne fait rien, sera capable d'en venir à bout.

    Imaginez cependant que vous vienne à l'idée de planter en cet endroit des pieds de tomates. Que conviendrait-il de faire, selon les critères de l'agriculture traditionnelle actuelle ? 

    Il faudrait avant toute chose labourer ce terrain avec une très puissante charrue, c'est-à-dire détruire cette prairie, puis laisser sécher ce sol, puis le labourer à nouveau, passer un rouleau pour écraser les mottes, herser, passer une fraise pour bien émietter la terre que sais-je encore..... bref accomplir de nombreuses interventions mécaniques violentes pour ramener cette zone sauvage à un état de nudité et de stérilité comparable à n'importe quel champ de nos campagnes modernes. Alors et alors seulement nous pourrions envisager d'y planter quelques pieds de tomates ! 

    Travaux coûteux, coûteux en argent, mais aussi en temps, en efforts, coûteux aussi en consommation d'énergie fossile, donc en pollution de la planète.

    Et travaux destructeurs de vie :  de la vie intense qui fourmille dans cette prairie. Mais cela est conforme au crédo actuel de l'agriculture : il faut d'abord éliminer toutes les "mauvaises herbes", et tous les prédateurs possibles qui y vivent : c'est la tactique de la terre brûlée. 

     

    Et  bien cela me donne l'occasion de vous présenter le premier principe de la permaculture : 

    Suppression de tout travail du sol !

    Le sol, on n'y touche pas.

    On ne le bêche pas, on ne bine pas, on ne sarcle pas, on ne pioche pas.

    Pourquoi ?

    Parce que c'est un lieu de vie pour une multitude d'êtres, qui eux "travaillent" le sol à leur façon, avec une infinie douceur et efficacité,  24 H sur 24, gratuitement, et en assurent la fertilité. 

    Bon, il faudrait que je justifie toutes ces affirmations !

    Ce sera peut-être pour une autre fois.

    Mais voyez vous c'est une vision de la terre (de la "Terre-Mère") tout à fait opposée à celle de la terre actuellement  considérée comme une chose possédée ( jusqu'à ne pas hésiter à l'empoisonner) par l'agriculture industrielle actuelle, terre "exploitée", réduite à n'être plus qu'une surface dévitalisée, éventrée, bouleversée, assassinée !

    Ce spectacle est particulièrement évident en Beauce, ou des centaines d'hectares, des milliers même , sont, lors des labours, transformés en un véritable désert minéral, immenses étendues (jusqu'à l'horizon souvent) sans insectes, sans oiseaux, sans herbes, sans petits animaux.

     

     

    - Bref clin d'oeil sur la permaculture -

     

    Ce spectacle pourrait avoir une certaine beauté plastique, mais quand on y réfléchit c'est là un spectacle de mort. Si l'on recherche des traces de vie dans ces sols, gorgés d'herbicides, de fongicides, d'insecticides, on en trouve de moins en moins d'année en année. Non seulement les mauvaises herbes disparaissent, mais même les champignons, même les bactéries, ce qui a pour conséquence la disparition du complexe qui se forme entre l'argile et l'humus, lequel donnait de la tenue à une bonne terre, et cette terre nue peut alors être emportée par les violentes pluies. Une terre nue subit de plus avec une violence directe aussi bien le gel que la violence des rayons solaires....

    bref, il faut encore que je m'arrête, car je dévie dangereusement !

    Pour plutôt revenir à ce qu'a fait ma mystérieuse jardinière. 

     

     

    Début mai elle a coupé les herbes sur des bandes de 6 M de long,

     elle a ajouté sur ces bandes une couche d'herbes coupées ailleurs,

    elle a creusé dans cette épaisse couche d'herbes coupées des sortes de nids profonds qu'elle a rempli de terre (récupérée sous des arbres), 

    elle a mis en place dans cette terre des plants de tomates, 

    a arrosé une fois, puis plus jamais (car le ciel s'en est chargé),

    et voilà ce que ça donne à peine trois mois après :

     

    - Très bref clin d'oeil sur la permaculture -

     

    je crois bien qu'elle n'a rien taillé du tout.

    Remarquez que les herbes coupées ont pris l'aspect du foin. 

    Ce foin couvre la terre qu'on ne voit pas du tout.

     

    Ce qui m'amène à vous présenter le second des principes de la permaculture, à savoir

    qu'un sol ne doit jamais être à nu

    mais toujours protégé par une couche de matière organique.

    C'est ce que nous apprend la forêt

    où le sol y est toujours recouvert d'une épaisse couche de débris végétaux. Or la forêt pousse fort bien toute seule, n'est jamais arrosée, ni bêchée, ni binée, ni gavée d'engrais.

    Les tomates de notre amie n'ont pas reçu le moindre engrais

    pas plus que le moindre traitement : étant en parfaite santé

    elles n'en ont tout simplement pas besoin.

     

     

    - Deux des principes de la permaculture -

     

     

    La microfaune du sol, qui peut se développer librement, transforme la couverture végétale qui protège le sol en nutriments assimilables par les plantes, ce qui fait que le sol devient extrêmement riche. Il suffit d'observer le caractère intense de la croissance des rameaux pour s'en rendre compte.

     

     

    - Deux des principes de la permaculture -

     

     

     

    Quand toutes les tomates qui sont en train de grossir vont mûrir

     

     

    - Deux des principes de la permaculture -

     

     

    notre amie aura de quoi  préparer pas mal de bocaux d'une excellente  sauce tomate !

     

     

    Voilà

    quand on travaille AVEC la nature

    c'est ainsi que ça se passe. 

     

    Les fourmis, les taupes, deviennent nos amies

    et même les limaces, qui contribuent à transformer les matières organiques déposées sur le sol pour nourrir celui-ci.

     

    Bon dimanche

    et bonne semaine à tous.

     

     

    - Deux des principes de la permaculture -

     

     

     

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  • Commentaires

    13
    Mardi 6 Août 2019 à 23:30

    Bonsoir pinson, 

    Merci pinson, c'est un honneur que tu me fais en présentant ma p'tite culture de tomates mais tu es pinson modeste et discret car tu n'as rien dit. Oui, tu n'as pas dit que c'est sur tes conseils que j'aie fait mes cultures dans ce grand pré, que c’est toi qui m’aies expliqué comment faire ; c’est donc grâce à toi si j’ai une si belle récolte. Merci pinson et petite bise en remerciement de tes bons conseils et de tout ce que j'ai appris et apprends encore avec toi; merci beaucoup, c'est vraiment un plaisir de travailler avec toi.  

    Il est vrai que dans mon petit jardinet, je ne faisais que des tomates cerise et un ou deux pieds d'une autre variété et quelques fraisiers. Mais dans cet endroit, l'herbe n'est pas bien haute et j'ai recouvert de terreau que les feuilles ramassées et mises dans un endroit s'est, au bout de plus de dix ans transformées en une bonne terre; j'y ajoutais aussi mes épluchure etc. Dans mon petit jardinet pareil, jamais d'engrais de quoi que ce soit. Et les quelques herbes qui poussent je les laisse car pour moi si mon sol est comme ton dessin, c'est un sol qui ne vit pas. 

    Dans le pré, ça grouille de partout les p'tites bêtes, beaucoup plus que dans le petit jardinet c'est beau à voir.  

    Dans le pré, c'était différent car il fallait retourner la terre etc. du moins c'est ce que je pensais et la personne qui s'était proposée de me le faire je lui avais répondu non, que je réfléchirai et que je verrai l'année d'après car ça m’ennuyais de bousculer la terre. Et lorsque tu m'as fait cette proposition de cultiver dans le pré et que je t'aie dit qu'il fallait le labourer, tu m'as répondu : surtout pas.  Et de là, tu m’as expliqué et je t'ai suivi sans hésitation et c'est vrai que c'est beaucoup d'efforts, de travail mais au bout quelle récompense car en plus en faisant mon commentaire, je mange un bol de p'tites tomates cerise récoltées ce soir. Et puis de voir la vie qui se développe, c'est un bonheur, c'est grandiose. Et je sais que je vais avoir une superbe récolte. J'en avais une belle aussi avant mais elles n'étaient aussi nombreuses et les fruits pas d'un si grand gabarit. Dont certaines un peu trop à mon goût mais l'année prochaine, je change de jardinerie et je me ferai conseiller par un vendeur.  

    Effectivement, comme le terrain est assez humide car par temps de canicule, l'herbe ne brûle pas, elle reste bien verte. Humide par la douce Canedonne d'un côté et de l'autre la défuite du moulin. Je ne les ai pas taillées, même mes précédentes cultures, je ne les taillais pas.  

    Pour les particuliers, il est possible de revenir à cette façon de cultiver mais je ne pense pas que les grandes filiales etc. le fassent; il y a beaucoup d'argent en jeu quitte à empoisonner les gens. Dans une émission, il y a quelque temps, il y a un agriculteur qui arrose à tout va ses cultures de pesticides a dit au journaliste, qu'il n’était pas fou que jamais ses enfants n’ont mangé de ces produits. J'ai trouvé ça honteux car il a bien dit que ce n'était que du poison.  

    Mais tu sais lorsque j'étais dans le Loiret, j'avais beaucoup de plantes partout. Dans ma salle, j'en avais 75. Un jour la fleuriste est venue me livrer un bouquet et m'a demandé ce que je mettais dans mes plantes pour qu'elles soient si grandes et pour certaines les feuilles étaient énormes. J'avais une Philodendron qui recouvraient les murs, passaient sur les étagères et recouvrait le plafond. Mes autres plantes étaient toutes aussi bien portantes. Quand je lui ai dit que je ne mettais rien, elle ne m'a pas crue et pourtant, je n'ai jamais acheté un seul engrais. Pour ces plantes, elle me disait qu'elle mettait tous les trois jours, une pilule contraceptive. Je crois que je me suis égarée du sujet.

    Je pense aussi que c’est un peu la faute de certains consommateurs qui veulent de beaux légumes et fruits et qui veulent que ce soient toute l’année. Il y a une personne qui vient au camion du petit maraîcher l’hiver et lui demande des tomates. A Noël, à mon épicier lorsque j’étais dans le Loiret, on lui demandait du raisin, des prunes. Il en achetait à Rungis car chaque matin, il allait à Rungis. Il était écœuré mais les gens voulaient du raisin de des prunes pour leur repas de Noël. Donc, il faut satisfaire le client quitte à les empoisonner et aussi  produire de plus en plus et plus vite ce qui fait aussi tout ce gaspillage alimentaire. Là, encore je suis un peu hors sujet.

    Merci pinson, pour ton article, tes conseils, tes leçons sur la façon de planter etc.

    Il est bien tard, donc je te souhaite une bonne journée et bise à toi pinson.

    Tu es vraiment quelqu’un d’extraordinaire, tu es un personnage fascinant et puis je peux te le dire, j’ai un profond respect pour toi.  

    Bise. 

     

      • Jeudi 8 Août 2019 à 18:35

        Tu m'as conseillée et j'ai suivi tes conseils et sans eux jamais je n'aurai pensé que j'aurai pu faire un jardin sans secouer la terre.  Et franchement, je ne crois pas que je l'aurai fait car je sais qu'il y a plein de p'tites bêtes et moi, je n'aime pas qu'on vienne me déranger alors pourquoi elles, je les dérangerai. 

        Ça fait sourire les gens quand ils me voient éviter une toile d'Araignée mais quand je vois tout le travail qu'elles font pourquoi casser et même sans ça.

        C'est bien grâce à toi si j'ai réussi. Moi, je n'ai fait que suivre tes conseils. Ah! Les brouettes de terre, c'était du costaud à transporter sur un tel terrain, mais il y avait cette petite pluie fine qui me donnait de la force, c'était un vrai plaisir.

        Bise pinson.

      • Mercredi 7 Août 2019 à 10:42

        Réponse   à   -  Mari jo 21  - - - -

        Bonjour Mari jo.

        Bien sûr je t'ai fourni quelques idées, mais c'est bien toi qui a tout réalisé, avec courage, effort (transporter de la terre), et manifestement tu as la main verte ! 

        Et le meilleur est à venir !!!

        Le sol d'une telle prairie est très compact, comme "armé" par un réseau profond et serré de racines, et il est impossible d'y mettre une bêche, il ne peut être retourné que par une puissante charrue  si on veut disposer d'un sol meuble.

        Or le miracle est que là où tu as installé tes banquettes de culture (sans toucher au sol) un sol meuble est en train de se former. Or ça fait seulement 4 mois. Dans un an, si tu écartes la couverture organique, tu pourras creuser le sol à la main. C'est ça le prodige !

         

        La nature nous offre ce cadeau. 

        Recevons-le avec reconnaissance.

        Bonne semaine Mari jo. 

    12
    Dominique PB
    Mardi 6 Août 2019 à 19:07

    Merci de parler de la permaculture,  papa pinson! Celle-ci est si bonne, bienfaisante, si utile, indispensable même, essentielle! Heureusement, quelques humains réfléchissent et vivent, véritablement, l'écologie, l'harmonie , la vie heureuse et pérenne, avec la nature. Tu es de ces rares-là et tu nous le fais partager. Merci!

                                A dimanche ! ( Nils ne pourra pas venir, finalement. Mais JS et Claire, si )

                                                                                                                                                                         Dominique PB

      • Mardi 6 Août 2019 à 19:36

        Réponse   à   -  Dominique PB  - - - -

         

        donc 6 bras seulement ! 8 avec les miens  ... ça fera encore

        bisous, à bientôt chère Domi

         

    11
    H2O-
    Lundi 5 Août 2019 à 20:35

    Dans mon jardin, ce n'est que du sable où l'herbe (même mauvaise) a été brulée par le soleil et la canicule... Je connais la permaculture depuis quelques années et cette pratique me semble très intéressante mais je ne suis plus capable de faire un jardin. Seules mes 3 vignes résistent au manque d'eau et à l’excès de chaleur.

    L'étude de l'histoire de mon quartier, nous apprend que c'était autrefois un vignoble. Au 19e siècle, la méthode de culture dite "sur rases", était assez proche des cultures sur buttes pratiquées actuellement en permaculture. C'était un vignoble "complanté" où les différentes variétés de vignes étaient mélangées à des arbres fruitiers et des cultures maraîchères.

    Je ne veux pas me reconvertir en vigneronne mais cet automne, je vais probablement planter des vignes pour avoir un peu de verdure. L'an dernier, le vent a fait de gros dégâts sur les grands arbres et on ne peut pas envisager des plantations qui pourraient être dangereuses.

    Bravo à cette mystérieuse jardinière !

    Bonne soirée amiKaz

     

      • Lundi 5 Août 2019 à 20:56

        Réponse   à   -  H2O  - - - -

        Des grands arbres dangereux ? Mieux vaut en effet ne pas planter sa tente dessous. Mais autour de la maison, il y a peut-être un peu de place ?

        Même l'herbe est brûlée ? Ce qui est bien avec elle est que, dès que la pluie reviendra, elle va repousser.

        Bonne idée la vigne... qui sait si la vocation ne va pas te tomber dessus ! Si oui, tu devras changer ton pseudo ! 

    10
    Simone
    Lundi 5 Août 2019 à 19:52

    Cher Monsieur mon confrère, ma soeur est jalouse de ses prérogatives et pense qu'elle seule s'y connait. Je ne veux pas de conflit, et chacune sa spécialité, moi, c'est la cuisine exotique, nous sommes très Maghreb et Moyen-Orient, plus quelques extensions vers l'Inde et la Thaïlande. Tu peux toujours attendre les images du coin légumes, elle a laissé tomber. En fait, sa grande activité c'est la télé. Et ça me désole car elle a eu un prb neurologique en 2015 et ce n'est pas très bon pour elle. Mais tu connais le sort des médecins dans leur famille : elle m'envoie sous les roses. Je me souviens du prof de médecine légale " Ne jamais soigner ni sa famille ni ses amis ". Il avait raison.

     Cela fait 4 ans qu'elle doit me réparer un bibelot qu'elle avait cassé. Mais ce n'est jamais le bon moment. Ce trait de caractère a désespéré la famille. On ne peut pas la bouger. Résultat : je me tape tout, mais je me console en me disant que ça booste mes neurones, mes ostéoblastes et tout le bazar. Voilà, et dans 10 mn j'ai un webinaire sur les HE. 

    Bonne soirée Mr K

      • Lundi 5 Août 2019 à 20:12

        Réponse   à   -  Simone  - - - -

        Alors, chère consoeur, si elle a laissé tomber le jardin, la place est libre ! Mais je vois bien que tu n'apas la moindre envie de la prendre. Par contre faire du taboulé, ça c'est ton affaire.

        Et bien voilà, chacun sa spécialité.

        Pauvre petite Simone qui se tape tout ... 

         

    9
    Danielle
    Dimanche 4 Août 2019 à 18:30

    Bonsoir pinson, j'espère bien que la permaculture n'est pas qu'un engouement, un enthousiasme passager ! Cette prise de conscience des effets nocifs de l'agriculture moderne doit perdurer pour faire reculer la destruction de la terre, des insectes et des petits animaux. Il est urgent de revenir aux méthodes traditionnelles naturelles, nous devons prendre soin des sols dans un grand respect de l'environnement dans le but de rétablir une culture saine et conserver des sols fertiles, riches. L'humain, les animaux, les insectes divers, les plantes peuvent vivre ensemble harmonieusement comme nos ancêtres l'ont fait et il faut l'espérer feront les générations futures. Rien ne se perd dans un jardin en permaculture qui peut se faire à partir de matériaux simples et souvent disponibles sur place comme tu le fais : plantes arrachées après la récolte, herbe, petites branches, paille etc... des sols fertilisés naturellement, paillés pour abriter de la trop grande chaleur avec une humidité conservée, associer les plantes qui ont les mêmes besoins, c'est une question d'organisation et d'observation attentive. L'hiver les plantes sont protégées du froid bien à l'abri sous leur couverture végétale.

    Cette "mystérieuse jardinière" a fait un excellent travail sans ménager sa peine et j'espère qu'elle sera récompensée de ses efforts par une belle récolte bien sûr, mais aussi par la satisfaction de voir sa terre redevenir fertile, enrichie, de voir réapparaître des oiseaux, des papillons, des insectes etc... Les photos sont magnifiques et les tomates superbes, éclatantes de santé. En effet c'est un travail AVEC et POUR la nature, bravo yes !  Bonne soirée pinson. Danielle

      • Dimanche 4 Août 2019 à 20:39

        Réponse   à   -  Danielle  - - - -

        Bonsoir mouette. 

        Le remplacement de l'agriculture actuelle (chimique et industrielle) par une nouvelle agriculture ne va pas être facile  car ce ne sont pas que des pratiques qui sont en cause, mais toute une façon de vivre.

        Et de plus il y a des intérêts économiques gigantesques en jeu. Les profits que réalisent les firmes internationales qui vendent des engrais et des produits phytosanitaires sont tels qu'elles feront tout pour prolonger leurs sources de revenus.

        Il faudra peut-être une grande catastrophe mondiale pour déstabiliser le système. Je vais peut-être te paraitre pessimiste, mais je ne crois pas que ça va se faire en douceur. Plus vraisemblablement dans la douleur.

        Et nous n'y pouvons rien, sinon vivre pour notre part d'une autre façon. Serons-nous suivis ? Je ne sais. Peu importe : poursuivons.

        Bonne soirée Danielle.

    8
    Simone
    Dimanche 4 Août 2019 à 14:48

    Salut Mr K. Tu prêches une convertie, j'ai découvert le principe de la permaculture il y a quelques semaines sur un site = saine abondance. Passionnant.

    Ma soeur, responsable et spécialiste du jardin doit s'y mettre, mais.....avec elle c'est toujours....demain. C'est la reine de la procrastination et.......... de la téléphagie.

    Sais-tu qu'on obtient de magnifiques roses en plantant une tige dans une patate ? 

    Bon dimanche

      • Dimanche 4 Août 2019 à 20:20

        Réponse   à   -  Simone  - - - -

        Mais dis-moi, Madame Simone  (!), pourquoi déclares-tu que ta soeur est responsable du jardin ? 

        Tu l'es aussi et rien ne t'empêche de mettre la main dans l'humus. Et pourquoi, seulement pour commencer, ne ferais-tu pas un article sur ton blog pour nous montrer le coin légumes dans votre jardin. J'attends ces images avec une grande curiosité !

        (Cette utilisation de la PDT, j'en ai entendu parler, mais ne l'ai jamais pratiquée. ça marche ?)

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