• - Essai au stylo-bille -

     

     

    J'avais seulement envie de gribouiller un dessin avec la pointe magique d'un stylo-bille, que je ne puis m'empêcher d'utiliser. Mais avec une sorte de mauvaise conscience, comme s'il s'agissait d'un outil qui ne fait pas partie de la noble panoplie d'un artiste.

    J'ai pris un visage sympa comme modèle  pour essayer de le reproduire, d'abord au crayon noir, puis avec la pointe-bille.

    Le gribouillis a pris forme et des idées me sont venues, ténues pour commencer, puis plus précises, et m'étant laissé prendre au jeu,  d'autres pensées sont venues en moi, ou plutôt une sorte de vision .

    Une vision ... de ma vie !

     

    Comme si arrivait pour moi un moment où il devenait impérieux de regarder ma vie, ma vie qui avance. Un peu comme se rapproche, quand on lit un roman, se rapproche la fin de ce roman, Le moment où je tournerai la dernière page, où apparaitra le mot " END ".

     

    Comme Monika, j'aime les comparaisons, les liens que l'on peut faire entre des situations en apparence bien différentes. Ainsi je m'imaginais au théâtre, quand une pièce se termine. Le rideau va tomber et on ne verra plus rien, mais c'est peut-être le moment où l'on "comprend" la pièce, où l'on en fait un tout intelligible, plein de sens.

    Si le rideau ne tombait pas, on verrait bien des choses intéressantes : des acteurs circuler, l'un oter sa perruque, des machinistes venir retirer des décors, en installer d'autres, et bouleverser complètement le paysage, renvoyant ce qui était donné à voir dans le domaine du rêve, de quelque chose d'illusoire qui n'aura plus d'existence que dans la mémoire des spectateurs.

     

    Un vécu qui se termine ...

     

    Tout en continuant à dessiner, un souvenir m'est revenu, s'est imposé à moi, illustrant d'une autre façon cette même situation. Cela devait se situer vers les années 80, à une époque où je fréquentais encore l'église catholique. C'était un dimanche et j'étais seul du côté de Mortefontaine-en-Thelle. J'ai décidé d'aller à la messe de onze heures : à la grand messe, et j'ai trouvé une église dans un tout petit village. Une église bien remplie à cette occasion. Mais , ô merveille, elle possédait un orgue, et un organiste était là. La messe étant finie ("ite, Missa est")... l'église allait se vider, l'organiste s'est mis à jouer la toccata et fugue en ré mineur de JSB. Aussi je restais, scotché sur mon banc, pour ne pas manquer une seule note de cette oeuvre admirable, qui commence comme par un coup de trompette !

    Les fidèles, eux, partaient par petits groupes, et leurs rangs devenaient de plus en plus clairsemés. (La "fugue" est d'ailleurs faite pour ça). 

    Mais parfois une femme revenait. Avait-elle oublié un parapluie, ou un missel ? Ou bien deux enfants arrivaient en courant, se poursuivant, puis disparaissaient dans les allées. Parfois un petit groupe revenait en force pour placer quelques bougies allumées devant la statue de la Sainte Vierge. Ainsi la nef ne se vidait pas aussi vite qu'on aurait pu l'imaginer. Pourtant peu à peu un calme de plus en plus complet se faisait, redonnant à la maison de pierre, colonnes et voûte, son mystère silencieux. Et dans ce lieu sacré la fugue poursuivait son chemin ailé, transperçant l'espace, rejoignant le ciel.

    J'étais comme emporté dans cette double contemplation, celle de la ligne mélodique, et celle de la scène qui se jouait autour de moi. 

     

    N'en est-il pas de même de ma vie aujourd'hui ? 

    Le nombre des personnes que je rencontre ne cesse de s'amenuiser. Des personnages se retirent pour toujours. Peu à peu le silence s'étend,   laissant le mystère de l'existence retrouver sa profondeur infinie. 

    Que lisais-je sur mon dessin dans ce même temps ? Mais la même progression. Aussi j'ajoutais à ce visage de femme un paysage, et je vis son sourire retenu, où je devinais de la tristesse (de nos échecs ?) mais aussi de la joie, discrète et retenue (de nos réussites ?), et une infinie tendresse pour tous ces êtres qui un jour dépendirent de nous.

    Car cela devenait évident : cette femme était ma femme, et moi-même, sans distinction. C'est peut-être ainsi chaque fois que l'on fait un dessin : c'est soi-même que l'on dessine ! 

     

    Mais au fait, je ne vous ai pas encore montré ce dessin.

    Il serait temps que je le fasse

     

     

     

    - Essai au stylo-bille -

     

     

     

     

    et que je me taise.

     

     

    ***

     


  • Commentaires

    28
    Vendredi 21 Janvier 2022 à 08:45
    eMmA MessanA

    Page extremement touchante pour ta petite Lulu...
    Magnifiques pensées liées à cette fugue, toutes les fugues.
    Merci Kasimir pour toutes ces émotions.

      • Vendredi 21 Janvier 2022 à 10:18

        Réponse à   eMmA MessanA - - -

        Je  suis   touché que tu aies été sensible à ce que j'ai évoqué.

        Merci à toi Emma. Bon weekend.

    27
    FAN
    Mardi 18 Janvier 2022 à 18:03

    C'est très bien de mettre en valeur ta femme qui veille sur l'environnement où tu exprimes tes doutes, tes besoins et tes rêves!! Vive 2022 où nous pourrons encore te lire et admirer tes oeuvres!!Bisous Fan

      • Mardi 18 Janvier 2022 à 18:13

        Réponse à   FAN  - - -

        Je suis content de ta satisfaction. 

        Mes oeuvres en 2022 ? Je vais essayer de les poursuivre, mais en cette activité, tout est suspendu à un fil. Je ferai de mon mieux. Bisous pour toi.

    26
    fredi
    Lundi 17 Janvier 2022 à 23:21

    s joli dessin ...maman fut un ange  qui est partie , maintenant ,elle utilises ses ailes pour visiter l univers ..... au dela de notre imagination ...!!

      • Mardi 18 Janvier 2022 à 09:22

        Réponse à   fredi  - - -

        Oui fiston, cela est en dehors de notre imagination !

        Nous pressentons ce monde spirituel, mais ne pouvons le saisir d'aucune façon.

        Merci pour tes messages. Ils me touchent avec force.

        Bisous de ton papa.

         

    25
    Danielle
    Lundi 17 Janvier 2022 à 21:21

    Bonsoir pinson, je viens à peine à parvenir jusqu'à ton blog et je prends connaissance de ta réponse qui me touche beaucoup. Dans tous les bouleversements à venir, n'oublie jamais ta promesse de faire de ton mieux et  de ne jamais être passif, tu es courageux pinson, tu l'as toujours été !

    Je peux enfin lire les commentaires et celui de Marc me bouleverse, je ne l'avais pourtant pas encore lu mais nous avons les mêmes ressentis, j'avoue que ses mots m'ont fait verser une petite larme d'émotion. Je me retrouve dans ce qu'il t'écrit avec une grande sensibilité.

    Je me permets d'utiliser ton blog pinson car je voudrais dire à mon amie Mari jo que je ne parviens pas à consulter son blog mais que je retrouve ses gentils messages dans ton espace. J'espère que tout va mieux pour toi mon amie, prends soin de toi, je t'embrasse bien affectueusement.

    Et des bisous pour toi aussi pinson, avec les senteurs iodées de la mer et l'étang... et l'odeur sublime de mon mimosa en fleur dont je me demande s'il va résister à la vague de froid très inhabituelle qui sévit depuis plusieurs jours dans notre région. Danielle

      • Mardi 18 Janvier 2022 à 09:17

        Réponse à   Danielle  - - -

        Bonjour mouette.

        Parfois je me dis que je me laisse trop aller sur mon blog, en écrivant des choses beaucoup trop personnelles, beaucoup trop sensibles.

        Ah, le parfum du mimosa .... il est pour moi d'une force exceptionnelle, car il me renvoie à mon enfance : nous n'achetions qu'un bouquet de mimosa chaque année, et c'était au moment de Noël. Il nous transportait dans un monde inconnu mais merveilleux, et ceci durant de nombreux jours. Puis nous gardions ce bouquet sec, et il nous enchantait encore.

        J'espère que ton mimosa va tenir le coup !

        Bisous chère Danielle.

    24
    Danielle
    Lundi 17 Janvier 2022 à 10:34

    Bonjour pinson, beaucoup d'émotion ressentie à la lecture de ces lignes et en contemplant ce visage rempli de tendresse et de bienveillance. Nous ne pouvons pas tout maitriser dans notre vie, c'est certain, mais nous pouvons essayer de lui tracer un chemin, je ne sais trop comment m'exprimer. Nous ne sommes pas seulement des spectateurs même si parfois nous devons accepter... l'inacceptable ! Mais une chose est certaine : quand il existe de l'amour entre deux êtres, le souvenir ne s'éteint pas et la personne disparue est "présente dans l'absence", elle continue à vivre dans notre pensée, dans notre coeur. L'oubli ne vient jamais... j'en suis persuadée. Je pense que ce n'est pas comme au théâtre où le mot "fin" s'inscrit après le spectacle, je ne suis pas d'accord.

    J'aurais voulu développer un peu plus mes ressentis mais nous en parlons souvent entre nous pinson, et tu sais ce que je pense. Les petites graines semées germeront un jour, quoiqu'il se passe. Je dois faire vite avant que mes lignes s'effacent (mais ça c'est un problème technique...). Je te fais de gros bisous méditerranéens. Danielle

      • Lundi 17 Janvier 2022 à 11:44

        Réponse à   Danielle  - - -

        Ah, tu rejoins Marc, et ça ne m'étonne pas du tout.

        Votre point de vue est exact aussi : nous ne sommes pas passifs.

        D'ailleurs je ne me prépare pas à être passif tout le long des bouleversements qui s'annoncent. Je ferai de mon mieux, je te le promets !

        Marc évoquait les graines que l'on met dans le sol. C'est vrai que cela doit être fait par le jardinier. Il n'en reste pas moins que la croissance des plantes (semées) va dépendre de la pluie, du soleil et donc de forces bien supérieures à la toute petite volonté du jardinier.

        C'est un curieux compagnonnage que cette alliance entre l'homme et la nature. Mais il vaut le coup d'être vécu.

        Bisous du Nord de ma part, chère Danielle.

    23
    Dimanche 16 Janvier 2022 à 20:24

    ... bonsoir Kasimir, ce qui m'a chagriner hier dans ta réponse à Mary Jo était, que tu regarder par la fenêtre la neige, ne pouvant pas sortir... mais je n'espère pas, que le rideau va tomber déjà-- nous avons encore besoin de toi! Et puis, il y a autre choses aussi après... je ne crois pas comme Simone qu'on reviennent, mais nous irons plus loin...Comme j'ai déjà écris, Huges Aufrey a ton âge, et il est si pleine de vie de projets, ici à Lausanne la galeriste Alice Pauly à eu 100 ans la semaine passé elle trouve sa force dans atelier, sa galerie.

    J'ai passé un merveilleux moment avec toi dans cette petite église en écoutant Bach (Ruisseau un Bach) et en sortant, le visage dans le ciel... 

    Abendkuss

    Monika

      • Lundi 17 Janvier 2022 à 09:27

        Réponse à   monika - - -

        Mais oui, monika, et j'espère bien moi aussi que le rideau ne va pas  tomber tout de suite, car j'aime trop vous parler.

        La suite ? Je suis comme toi, je n'en sais rien. 

        Nous verrons ça le moment venu.

        Pour l'instant, ô que j'apprécie notre dialogue !

        Heureux lundi. 

        Bisous.

    22
    Lenez o vent
    Dimanche 16 Janvier 2022 à 19:53

    Par tes écrits, tu fais vibrer des émotions douces et fortes.

    Tu as dessiné avec ton coeur et des souvenirs du livre de ta vie.

    Ce visage doux et protecteur me semble un astre bienveillant penché

    vers ceux qui l'aime

    Beaucoup d'émotions 

    Ton billet me rappelle " le train de la vie "de Jean d' Ormesson

    Je t'embrasse affectueusement

     

      • Lundi 17 Janvier 2022 à 09:16

        Réponse à   Lenez o vent  - - -

        Tu as sans doute raison. En fait je ne sais plus très bien pourquoi et comment j'ai fait cet article. Il m'a échappé.

        Je ne suis qu'une barque, que les vagues de l'océan bousculent à leur guise. Alors je laisse faire les vagues.

        J'apprends à n'être que ce que je suis : une petite chose.

        Bisous mouillés d'embruns.

    21
    Marc
    Dimanche 16 Janvier 2022 à 18:46

    Que d’émotions dans ce récit, ce dessin si précis, ces pensées si profondes ! Pourtant, je ne suis pas d’accord avec toi sur un point. Non, nous ne sommes pas spectateurs de notre vie comme d’une pièce de théâtre, non, le rideau ne tombe pas à la fin. Et c’est justement parce que nous sommes acteurs de notre vie qu’elle se poursuit bien au-delà de notre propre existence. Toi, mon jardinier préféré, tu sais bien que la vie se poursuit grâce aux graines que nous avons semées, qu’un chemin, même quand il s’arrête, garde la trace de nos pas et permet à d’autres de le poursuivre. Il n’est pas d’être vivant qui ne soit destiné à transmettre, et la communauté humaine n’échappe pas à cette règle de la nature. Tu vivras, nous vivrons, bien plus longtemps que nous ne l’imaginons, et peut-être même sans le savoir.

      • Lundi 17 Janvier 2022 à 09:06

        Réponse à   Marc  - - -

        Tu as raison : nous sommes aussi les acteurs de notre vie.

        Ou bien nous pourrions dire " co-acteurs ".

        Car le poids de ce qui nous est imposé dépasse nos prévisions. Pas moyen de faire autrement que de s'incliner.

        Ce que j'ai fait ... sans révolte.

        En fait c'est l'éternel problème de notre liberté. 

        Mais nous reparlerons de tout cela, ami Marc.

    20
    Dimanche 16 Janvier 2022 à 16:20

    c'est vrai que cette dame semble nous protéger, mais elle semble un peu circonspecte...

    en tous cas c'est un très beau dessin, avec une technique particulière

    porte toi bien

      • Dimanche 16 Janvier 2022 à 20:20

        Réponse à   LMPT73  - - -

        Circonspecte ....

        Ce mot va me faire réfléchir à mon tour.

        Oui je vais essayer de bien me porter.

        Pour toi : bons voyages !

    19
    gazou
    Dimanche 16 Janvier 2022 à 16:14

    Des liens invisibles nous relient à tous les êtres humains et, évidemment,particulièrement à ceux qui nous sont le plus proches

    Et ce lien se fait ressentir  intensément à certains moments...bonne soirée  !

      • Dimanche 16 Janvier 2022 à 18:28

        Réponse à   gazou  - - -

        Bien d'accord avec toi. Des liens invisibles, non définissables.

        Mais de quelle nature ? 

        Et s'ils étaient de la même nature que notre être lui-même. 

        Alors notre co-présence serait bien plus importante que nous l'imaginons.

        Belle semaine gazou.

         

    18
    Simone
    Dimanche 16 Janvier 2022 à 16:02

    Magnifique Mr K, ce regard est rempli d'une expression mi amusée, mi tendre que tu as parfaitement saisie.

    Oui, les machinistes changent le décor après la pièce, mais pour nous ? Peut-être aussi. Quand j'étais petite et que je faisais mes  " prouesses " comme monter sur le rebord de la fenêtre au 2ème étage, je me faisais attraper et on me disait que je pouvais me tuer en faisant ça, et je répondais " ça ne fait rien, je reviendrai ".

    la vérité ne sort-elle pas de la bouche des enfants ?

      • Dimanche 16 Janvier 2022 à 18:20

        Réponse à   Simone  - - -

        Une nouvelle pièce qui se préparerait pour nous ?

        Ma foi, pourquoi pas ? Ce n'est finalement pas nous qui avons écrit la pièce que nous vivons. Je l'ai pourtant cru longtemps. De moins en moins maintenant. Un nouveau chapitre, une nouvelle scène, va s'ouvrir pour moi (je vous en parlerai peut-être) mais là, pour la première fois de ma vie, ce n'est pas moi qui vais l'écrire. Qui tient la plume ? Ne sais.

        Ne serais-je que la goutte d'encre ?

        Nous verrons bien.

        Salut la môme. 

         

    17
    Dominique PB
    Dimanche 16 Janvier 2022 à 15:16

    Tout, dans ton dernier article ,me touche profondément:

    -l'évocation d"une Toccata et fugne de JS Bach, compositeur que j'adore, Il est, pour moi ( comme pour Mozart ), au-dessus de tout autre.

    -ce dessin de femme, magnifique, vraiment. Comment peux-tu dire que tu n'es pas doué pour les visages?

    - et, surtout, tes mots, tes réflexions, tes ressentis, en cette période si bouleversante et douloureuse, pour toi.

          Et je ne peux m'empêcher de reconnaître cette femme penchée sur toi, avec une tendresse infinie, mais oui, c'est maman... Je ne sais pas pourquoi, elle m'a évoqué une musique particulière, elle n'est pas de Bach mais elle en est très proche. Je vous l'offre....

    https://www.youtube.com/watch?v=WMLSwqAOzHo

                                          pensées musicales  et émues

                                                                                                                  Dominique

      • Dimanche 16 Janvier 2022 à 18:07

        Réponse à   Dominique PB  - - -

        Ton avant-dernière phrase m'a tellement ému que je ne sais plus quoi dire. Que je ne sais même plus pourquoi j'ai fait ce dessin. Mais c'est sans importance. L'essentiel est ce courant qui passe entre nous et qui est porteur de tant de palpitations, à la fois profondes et difficiles à cerner.

        Merci pour cette musique d'Albinoni, tellement légère, pleine de gaité, et pourtant parfaitement structurée.

        Tendres bisous de ton papa.

    16
    nuidra
    Dimanche 16 Janvier 2022 à 14:14

    Merci beaucoup. Une fois de plus je suis touché au fond de mon âme par ce récit. 

    C'est aussi le mien, pour l'église du dimanche, les enfants, les voisins les dames. 

    La dame est comme la Saint  Vierge qui tente de nous protéger comme Elle peut. 

    Sa Protection est efficace et il faut La remercier pour cela.

    Ma mère est aussi dans votre cas, elle ce n'est pas le théâtre mais le cinéma qui s'éteint doucement.

     

     

    Toutes mes amitiés.

     

    JPA

      • Dimanche 16 Janvier 2022 à 17:56

        Réponse à   nuidra  - - -

        En écrivant mon texte, je dois avouer que je n'avais l'impression de ne parler que de moi, de mon ressenti, comme s'il était unique. Mais en vous lisant je découvre, mais c'est une évidence, que ces mêmes émotions peuvent être éveillées en chacun de nous, par notre vécu, ou en observant celui des personnes prenant de l'âge parmi nous.

        Amitiés, et un bisou pour votre mère.

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