• - Le conte des trois poulettes -

     

     

     

     

    Le conte des  trois poulettes.

     

    ( Déjà publié sur Over-Blog le 6.10.2013 )

     

     

    Ce que je vais vous rapporter, et c'est la vraie vérité,  

    s'est passé en Aubrac,  à Vertajoux,

    un hameau de Saint Urcize.

     

     

     

     

    2012-St-Urcize-eglise.JPG

     

     

     

    La Rougite avait trois poules

    une noire, une blanche, une rouge.

    Elles étaient impossibles !

     

    Le matin, les coquines,

    dès qu'elles s'étaient rempli le jabot de bon grain

    elles ne pensaient qu'à partir

    et on ne les revoyait plus de toute la journée.

    Oh ! Les polissonnes !

     

    Et souvent elles descendaient jusqu'au Bès, 

    cette petite rivière qui sépare le Cantal de la Lozére.

     

     

     

     

    aubrac le bès 4

     

     

     

     

    Elles aimaient patauger dans le sable

    où elles trouvaient de beaux vers bien dodus.

     

    Mais un jour, un gros loup les a vues.

     

    Il s'approcha d'elles et leur dit :

    je m'en vais à Castaraste, chez la Germaine, 

    elle a de beaux dindons,

    je vais en croquer un,

    puis je repasserai, et je vous croquerai toutes les trois.

    Et il partit.

     

    Bof, elles ne s'inquiétèrent guère. 

     

    Elle voulaient explorer toutes les berges du Bès.

     

     

     

    aubrac-le-bes-3-.jpg

     

     

     

    Mais à la fin, le soleil s'apprêta à se coucher, 

    et elles prirent peur.

    Elles décidèrent de se faire des maisons,

    une pour chaque,

    pour que le loup ne puisse les manger.

     

    La noire, qui était une maline, dit aux autres :

     

    Nous allons nous aider l'une l'autre,

    ça ira plus vite.

    Alors toutes les trois construisirent la maison de la poule noire.

     

    Quand elle fut terminée, la poule noire dit :

    je vais l'essayer.

    Elle entra dedans,

    et... clic clac : elle ferma la porte et dit :

     

    Maintenant, vous êtes dehors, restez-y !

     

     

    Les deux autres poules se mirent à se pleurer.

    Et le jour continuait de baisser.

     

     

     

    aubrac-11.jpg

     

     

     

    La poule rouge dit à la poule blanche :

    ne pleure pas, soeurette, nous allons nous aider à construire nos maisons.

     

    Faisons d'abord la mienne,

    puis je t'aiderai à faire la tienne.

     

    Quand la maison de la poule rouge fut faite, 

    la poule rouge dit : 

    je vais l'essayer, mais ne crains rien,

    je ne ferai pas comme notre soeur,

    je vais tout de suite ressortir pour t'aider. 

     

    Elle entra

    et... clic clac : elle ferma la porte

    et dit à la poule blanche : 

     

    Maintenant, tu es dehors, restes-y !

     

    Et la poule blanche se remit  à se pleurer.....

     

     

     

    aubrac-6-copie-1.jpg

     

     

    C'est alors que passa par là Augustin du Rouy

    qui allait justement poser une fenètre chez la Germaine de Castaraste.

    Il portait tout son matériel :

    planches, marteau, clous...

     

    Il vit la poule blanche et demanda : 

    pourquoi pleures-tu, poule blanche ?

    Qu'est-ce que tu as ?

     

    Elle lui raconta tout,

    ce qu'avait dit le loup, 

    qu'il repasserait et les mangerait,

    que toutes trois avaient d'abord construit la maison de la poule noire,

    que la poule noire entra dans sa maison

    et clic clac : elle ferma la porte

    et....

     

    bref, elle lui raconta tout

    et elle se remit à se pleurer. 

     

     

     

    aubrac 10

     

     

    Augustin lui dit :

    ne pleure pas, je vais t'aider à faire ta maison.

     

    Et avec ses planches, il lui fit une maison solide

    avec une petite porte et une petite fénètre,

    puis il planta des clous à travers la porte,

    et dit à la poulette blanche :

     

    Si le loup vient et frappe à la porte, 

    n'aies pas peur,

    laisse le frapper

    il verra bien ce qui lui arrivera. 

     

    Et si tes soeurs viennent te demander l'hospitalité...

    laisse les dehors ! 

     

     

    aubrac-8.jpg

     

     

    Augustin partit

    la poule blanche entra dans sa maison

    et clic clac... elle ferma sa porte.

     

    Par la petite fenêtre, où passait juste sa tête,

    elle vit venir le loup. 

    Il avait grand faim, 

    car il n'avait pas réussi à manger de dindon

    chez la Germaine de Castaraste. 

     

    Il vint d'abord vers la maison de la poule noire

    et frappa à la porte, disant :

    c'est moi le loup,

    ouvre-moi !.

    La poule noire dit : je ne t'ouvrirai pas.

     

    Le loup dit : je vais péter si fort que ta maison va s'écrouler. 

    Ce qu'il fit.

    La maison de la poule noire s'écroula.

    Elle eut le temps de se réfugier chez la poule rouge.

     

    Le loup vint vers la maison de la poule rouge et dit :

    C'est moi le loup,

    ouvre-moi !.

    La poule rouge dit : je ne t'ouvrirai pas.

     

    Le loup dit : je vais péter si fort que ta maison va s'écrouler. 

    Ce qu'il fit.

    La maison de la poule rouge s'écroula.

     

    Les deux poules eurent le temps de se sauver

    et arrivèrent à la maison de la poule blanche

    et lui dirent : ouvre-nous ! 

     

     

    Mais la poule blanche leur répondit : 

    Maintenant, vous êtes dehors, restez-y !

     

     

     

     

    Le loup vint

    et mangea la poule noire et la poule rouge. 

     

    Puis il frappa à la porte de la poule blanche

    disant :

    C'est moi le loup,

    ouvre-moi !.

    La poule blanche lui dit : je ne t'ouvrirai pas.

     

    Le loup dit : je vais péter si fort que ta maison va s'écrouler. 

    Ce qu'il fit.

    Mais la maison de la poule blanche ne s'écroula pas.

     

    Alors le loup, en colère, frappa de ses poings,

    puis, prenant de l'élan, 

    donna un grand coup avec son derrière sur la porte.

     

    Les clous s'enfoncèrent dans ses fesses

    et il s'enfuit en hurlant

    et pour se rafraîchir le derrière

    il partit vers le Bès

    au gouffre des Gouteilles.

    Le tourbillon de l'eau l'emporta

    et on ne l'a plus jamais revu.

     

    Ah mais ! 

     

    Clic clac ...

    et mon conte est fini. 

     

     

    aubrac-2-piquets.jpg

     

     

    Ce conte fait partie d'un groupe de contes

    qui ont été collectés durant les années 60 en Aubrac.

    Celui-ci a été dit par Maria Girbal, 

    le premier juillet 1956,

    à Repons,

    hameau dans la commune de Saint Urcize. 

    Ce groupe de contes m'a été transmis par A

    que je remercie.

     

    Mais je l'ai arrangé à ma façon,

    car je ne parle pas l'occitan ! 

     

    J'ai cependant conservé la forme réfléchie "se pleurer"

    qui semble caractéristique de l'occitan.

     

    Maria Girbal nous parle ici de trois poulettes,

    mais il arrive parfois que des humains se comportent comme les deux premières volailles....

    ils se disent nos amis aussi longtemps que nous leur servons à quelque chose,

    ne croyez-vous pas ?

     

     

     

    ***

     


  • Commentaires

    22
    Samedi 31 Octobre 2015 à 12:10

    il y a bien souvent une morale dans les contes

      • Samedi 31 Octobre 2015 à 13:23
    21
    hélène
    Jeudi 29 Octobre 2015 à 16:27

    En voyant les poulettes de Dominique...peut-être as-tu pensé en adopter qq unes sur ton terrain, elles auraient de la place, l'essentiel c'est qu'elles  s'entendent bien entre elles...Mais que les œufs coque doivent être délicieux!

    Cela ferait une compagnie à Bérénice également var ses journées doivent lui sembler longues...elle qui ne sait que broûter....

    Bo APM   L.N.

      • Jeudi 29 Octobre 2015 à 18:13

        Réponse   à    Hélène    - -

        3 poulettes est un bon chiffre

        bien sûr il faudrait qu'elles s'entendent entre elles, et aussi que les renards ne viennent pas les croquer.

        Je ne suis pas encore décidé, mais cela serait bien commode pour me fournir l'oeuf à la coque que je prends en principe chaque matin....

        Bon :ce n'est plus le moment : attendons le printemps.

        Bonne soirée Hélène.

    20
    FAN
    Jeudi 29 Octobre 2015 à 15:30

    ... merci pour vos dernières conclusions de Danielle et toi au sujet de ce conte, j'ai reçus une bonne gifle aujourd'hui, et me rends bien

    compte de ma stupidité, hélas! Belle soirée à tous!

      • Jeudi 29 Octobre 2015 à 18:06

        Réponse   à    FAN    - -

        En fait, FAN, c'est un problème sérieux, même grave, et même à l'occasion dramatique 

        car la morale chrétienne ( judéo chrétienne ) qui est à la base de notre civilisation occidentale nous donne comme but parfait, comme étoile à suivre, les pardon des  méchancetés qui nous ont blessés  ( les  " offenses " ), et va même plus loin puisqu'elle nous commande d'aimer nos ennemis.

        Ce pardon universel parait merveilleux, mais l'obéissance inconditionnelle à ce principe peut conduire à des aberrations et même à la destruction de notre propre personne ( de notre famille et de ses intérêts de base, à l'occasion).

        Alors...   il faut voir où s'arrêter dans cette voie.

        Et puis si on y réfléchit, est-ce aimer quelqu'un de lui accorder tout ce qu'il nous demande ?

        Rien n'est moins sûr.

        C'est peut-être un service à lui rendre de lui dire NON !

        Après tout, le soir (ou même avant !) je pense que tu fermes la porte de ton habitation : n'y entre pas qui veut, sinon tu ne serais pas chez toi. 

        Inversement, le fait de recevoir (pas trop souvent j'espère !) une gifle de temps en temps ne doit pas fermer notre coeur d'une façon complète.

        La sagesse est un apprentissage de la mesure, de la prudence, et parfois de la prise de risque.

        Bonne soirée à toi FAN.

    19
    Jeudi 29 Octobre 2015 à 13:05

     

    Me revoilà car j’ai lu les commentaires. Dis donc, merci à papydon pour sa photographie. Elle est superbe tout comme ses poulettes. Des poules, je vais en avoir. C’est décidé. Elles seront bien dans le moulin. Il me faut enlever une vieille armoire. Bref, là n’est pas le sujet. Mais n’hésite pas pinson, elles vont être heureuses chez toi les poulettes et ta petite brebis Blanche de Castille ne sera plus seule.

     

    J’ai lu et relu plusieurs fois ton conte, car je cherchais ce qui était différent et ta réponse à Danielle m’a donné la solution : que le loup pour une fois n’a pas le rôle  essentiel.

     

    Et tu as plus que raison en disant que dire « NON » quand il le faut est indispensable. Pas nécessaire mais indispensable ; deux adjectifs tout à fait différents. Par-contre, ça je l’ai vécu au décès de mon mari. Des gens profiteurs de son vivant (mon tendre mari le voyait, le savait, mais  MAIS N’A JAMAIS SU DIRE NON). Le jour où ces énergumènes, individus, qui n’ont pas eu un seul mot, rien lors de son décès ni pour son enterrement, qui, quelques semaines après m’ont téléphoné, où fait tinter la cloche au portail… Je n’ai pas répondu à leur appel, ne leur ai pas ouvert. Rien que mon silence : ils ont comprit. Maintenant, j’attends de les croiser. Mes mots seront durs peut-être mais ne seront que Vérité. En parenthèse, même dans l’éducation des enfants il faut avoir le courage de dire non. On voit le résultat aujourd’hui.

     

    Bref… je reste sur la photographie de papydom. Allez,, prends quelques poules et on s’envoie des photographies et fait un article sur le blog avec nos photographies. Les animaux (parfois) sont de meilleure compagnie que celle de certains êtres soi-disant… humains.

     

    Bon après-midi.

     

      • Jeudi 29 Octobre 2015 à 15:43

        Réponse   à    Mari jo    - -

        Oui, les trois poulettes de PPD sont bien avenantes.

        Tu pourrais en acheter 3 au printemps, et les appeler Pa, Pi et Dom...tu me dis comment ça se passe

        et alors je verrai !

        Bonne semaine... déjà bien entamée !

    18
    Jeudi 29 Octobre 2015 à 12:23

     

    Bonjour gai pinson siphonné,

     

    Encore un joli conte. Celui-ci fait penser aux trois petits cochons.  A l’exception que la troisième poule, ne leur ouvre pas et laisse le loup les manger.  

     

    1er juillet 1956 ; un mois et demi avant ma naissance. Il date…

     

    Je suis bien d’accord avec toi lorsque tu écris que certains humains se comportent comme les deux volailles.  Et il doit en avoir de plus en plus aujourd’hui… Mais il y a aussi, ce que l’on appelle la cavalerie. Vous avez certaines personnes qui vous font croire pendant des années qu’ils sont vos amis. Et depuis tant d’années, vous y croyez. Vous vous dites, non, ça fait quinze, vingt ans ou plus, il ne me ferait jamais un sale coup. Et puis un jour, le couperet tombe et vous, vous tombez sur le cul en n’y croyant pas. Je n’ai pas connu ça, mais je l’ai vu chez quelques personnes. 

     

    Je ne connais pas l’Aubrac et je n’en ai jamais entendu parler. J’irai voir sur Internet avec les noms que tu cites car vu tes photographies ; ça m’a l’air bien joli. Très beau ton dessin, j’aime beaucoup les pierres et le barbelé. 

     

    Bonne journée et bise à toi gai pinson siphonné.

     

      • Jeudi 29 Octobre 2015 à 15:38

        Réponse   à    Mari Jo 21    - -

        Serais-tu née à la Miaou ? Alors, gare pour les petites souris !

        Oui, l'expérience nous montre, nous fait découvrir, que des flatteurs, des séducteurs, ça existe....

        et quand on s'est "fait avoir" un certain nombre de fois... on devient ... méfiant.

        L'Aubrac .

        Oui, cette région a son charme particulier

        mais n'y va pas l'hiver, à moins que tu souhaites connaître la Sibérie ! 

        Bonne journée Mari JO.

    17
    FAN
    Jeudi 29 Octobre 2015 à 12:15

    ... elle a surement raison la poule blanche, mais...je pense que j'aurais toute même laisser entré les 2 vilaines!

    Une mère poule 

      • Jeudi 29 Octobre 2015 à 15:30

        Réponse   à    FAN    - -

        Tu as le coeur tendre.

        A première vu c'est très bien

        mais il se pourrait que cela t'expose à de grands dangers.

        C'est tout le problème du cheval de Troie.

        Si tu laisses entrer un (e) vrai ami (e), parfait.

        Le choix est difficile.

        Que la sagesse nous rende lucide et prudent.

        Bonne journée FAN.

    16
    Danielle
    Jeudi 29 Octobre 2015 à 10:32

    Bonjour pinson, elles sont bien mignonnes les trois poules que t'offre LMPT, très ressemblantes à celles de ce conte, en décolorant un peu la plus claire on devrait arriver à la rendre blanche (!), je trouve même qu'elle a l'air plus douce que les autres. Bien sûr que ce qu'il ressort de ce récit c'est la trahison de l'amitié dans les moments ou l'entraide devient vitale, la solidarité ! Au lieu de rester unis et soudés face à un danger ou des peines, des épreuves, alors qu'on devrait se soutenir et s'entraider en s'épaulant pour faire front, ça devient parfois "chacun pour soi" et une vérité inattendue et insoupçonnée se fait jour. Ceux avec qui tu croyais tout partager depuis fort longtemps se révèlent parfois égoïstes et fuyants, ils continuent leur petit bonheur personnel seuls, au détriment de la solitude et de la souffrance d'autrui, leur petit intérêt personnel les préoccupe davantage. Et là, on ne comprend plus... Ce changement soudain provoque amertume et désillusion, la déception profonde s'accompagne de chagrin et de regrets puis on prend conscience de la vérité et s'éloigner est nécessaire, il est temps de faire le tri dans ses pensées... et dans son coeur. C'est ce que m'évoque ta conclusion personnelle, le loup n'est pas toujours celui qu'on croit et je te rejoins : le comportement de certains humains n'a rien à leur envier, bien au contraire ! On voit ça tous les jours... Sur ces mots qui peuvent paraître un peu durs mais qui veulent être tout simplement réalistes, je te souhaite une belle et douce journée, pleine de lumière. Danielle

      • Jeudi 29 Octobre 2015 à 15:24

        Réponse   à    Danielle    - -

        Ton commentaire est réaliste et expose parfaitement la situation.

        En principe on pourrait penser que j'ai assez vécu  pour savoir ( depuis longtemps ) ce qu'il en est des relations humaines, or je m'aperçois depuis quelques années que je suis très novice en la matière, et très crédule, et donc très stupide, comme aveugle à certaines réalités qui, quand je les découvre enfin, m'étonnent tellement que je mets souvent plusieurs mois avant de ... réaliser.

        Et quand je relis ce conte, je me dis que Maria Girbal en savait bien plus que moi  !!!
        La Fontaine aussi, qui a des contes (fables) terriblement véridiques.

        Mais nos lectures ne suffisent pas
        C'est seulement quand on reçoit une gifle dans la figure que l'on sait vraiment ce qu'est une gifle.

        Pour toi aussi, bon après-midi, Danielle.

    15
    hélène
    Mardi 27 Octobre 2015 à 23:02

     Oj oui, il me semblait bien me promener dans l'Aubrac, mais j'ignorais qu'il y avait aussi des poules vagabondes. Il finit bien, j'aquiesce....et pour la citation, d'accord a cent pour cent, il n'y a que les VRAIS AMIS pour te soutenir dans les passages de la vie...gardons-les soigneusement dans notre cœur.

    Douce nuit....du 4éme....L.N.

      • Mercredi 28 Octobre 2015 à 10:06

        Réponse à LN   - -

        L'Aubrac a incontestablement un charme particulier...

        Qui sont nos vrai amis ?

        C'est justement aux moments où l'on a besoin d'eux qu'on le découvre

        et cette découverte peut être douloureuse, mais il est utile de découvrir la réalité

        et c'est là le moment de... faire le ménage.

        C'est ce que la vie nous apprend.

        Bonne journée Hélène.

    14
    Mardi 27 Octobre 2015 à 22:28

    voici les trois poules avant qu'elles ne vivent ces néfastes aventures.

    L'une était encore jeune et pas trop blanche...

     

      • Mercredi 28 Octobre 2015 à 10:00

        Réponse à LN   - -

        ah que j'aime ces 3 poulettes !

        tu as bien fait de les mettre sur mon blog, même si celle du centre n'est pas vraiment blanche

        tu me donnes envie d'en reprendre chez moi !!!

    13
    Danielle
    Mardi 27 Octobre 2015 à 20:29

    Bonsoir pinson, ce conte évoque en moi "les trois petits cochons". Les deux autres poules ont abandonné la petite poule blanche à son sort, la laissant en grand danger. A son tour elle refuse de leur ouvrir la porte de sa maison et finalement elle n'a pas tort car il faut un jour apprendre à dire NON à ceux qui abusent de la bonté ou de la crédulité des autres. En plus, si les deux autres poules avaient pu pénétrer à l'abri de cette maisonnette, je pense qu'elles n'auraient pas hésiter à jeter leur bienfaitrice dehors pour que le loup les laissent tranquilles et qu'il puisse assouvir sa faim sur notre gentille poule blanche. Elle a eu le courage de refuser, de ne plus se soumettre, de ne pas être une nouvelle fois victime, elle a bien fait. Ces contes évoquent notre vie, des dominants et des dominés, plus ils se soumettent, plus on essaie de prendre le pouvoir sur eux et c'est un cercle infernal pour ceux qui ne voient pas le mal. Le loup est un animal que j'adore, mais dans tous les contes on lui fait jouer le mauvais rôle. Bon, je suis un peu pressée et surprise de l'heure de cette parution, je reviendrai tranquillement. Bonne soirée pinson et bonne nuit aussi. Danielle 

      • Mercredi 28 Octobre 2015 à 09:57

        Réponse à Danielle   - -

        Le loup des contes joue en effet toujours un rôle détestable, ce qui a peu à voir avec la réalité.

        Mais dans ce conte précisément, il ne tient pas le rôle essentiel, car il me semble que ce qui au centre, c'est plutôt la trahison de l'amitié, qui se révèle n'être qu'une façade destinée à tirer de l'autre (là, la poule blanche) le maximum d'avantages personnels.

        Le jour où il faudrait aider l'ami, le vérité de l'égoïsme se révèle.

        On envoie balader la personne dont on se disait l'ami, qui est traité comme un déchet devenu inutile.

        Dire NON, oser le dire quand c'est nécessaire, ou fermer sa porte, et refuser de l'ouvrir, cela peut paraître dur

        mais c'est indispensable 

        et il est légitime de défendre sa personne.

        Je n'avais pas pensé à ce que tu supposes : la possibilité que la poule blanche se fasse expulser de chez elle par celles qu'elle aurait accueillies... terrible, mais pas du tout invraisemblable.

        Il s'agit bien là de problèmes humains , toujours actuels !!!

        Ne pas voir le mal là où il existe est une grave cécité de l'esprit.

        Bonne journée Danielle.

    12
    Mardi 27 Octobre 2015 à 20:18

    Ce conte est superbe et fait penser un peu " Aux trois petits cochons " .Je suis déjà allée  à Saint Urcize et j'adore ce lieu 

    "La Germaine" , c'était le prénom de ma mère. Donc ce conte plaîra à plusieurs enfants de la famille .

    Merci à ceux qui t'ont transmis ce conte et merci à toi .

    Que de belles photos de l'Aubrac !

    Bonne soirée et on va rêver aux belles vaches Aubrac avec leurs grandes cornes

      • Mercredi 28 Octobre 2015 à 09:38

        Réponse à ALN  03 - -

        Oui, c'est un peu la même trame, mais avec une différence importante :

        la trahison des deux (fausses) amies de la poule blanche

        je ne me souviens plus exactement de ce qu'il en est des 3 petits cochons !

        " La Germaine ", cette façon de nommer une personne est très savoureuse

        et semble donner une importance particulière à la personne nommée :

        elle prend soudain la dimension d'un être exceptionnel et irremplaçable.

        Bonne journée Nicole.

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