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- Pensée du dimanche - Un arbre qui tombe ... -
Un arbre qui tombe
fait plus de bruit
qu'une forêt qui pousse
***
Je vais illustrer cette pensée par des images
qui au premier abord ne l'éclaireront pas du tout,
mais j'essaierai ensuite de vous expliquer
quel sens et quel rapport
cet adage et ces photos ont pour moi.
J'ai choisi de couper cet épicéa
(que j'ai planté voici 35 ans environ en même temps que 25 autres).
Ah il n'est pas facile de diriger le trajet du trait.
J'aurais dû faire mon troisième trait de coupe plus incliné.
Croyez-vous que ça va marcher ?
Oui, ça a marché !
Il me reste à couper toutes les branches
scier le tronc en bûches de 50 cm
et couper menu tout le branchage.
Pourquoi le couper menu ?
Parce qu'il va me servir à créer mon nouveau potager de 2017
qui sera très original
et se situera derrière cette palissade faite de bambous tressés :
Je vous expliquerai tout le moment venu.
Mais voyez ce bouquet d'osier :
il s'est formé sur le tronc du vieux saule blanc
que j'ai coupé l'hiver dernier.
Je ne me lasse pas de l'admirer.
Et voici ce que je voulais dire à propos de cet adage.
Un arbre qui tombe
fait plus de bruit qu'une forêt qui pousse
On me reproche souvent de couper des arbres
car cela semble n'évoquer que la destruction,
mais cette destruction à pour but de servir la vie...
sous une autre forme.
Autrement dit
Shiva danse pour Vishnu !
image Wikipédia
C'est ça le travail du jardinier (ou du paysan) :
guider la vie végétale selon la vision qu'il porte en lui,
supprimer pour instaurer, couper, arracher ... pour planter.
Alors ne pleurez pas sur le sort d'un arbre.
Chaque année tous les arbres poussent... sans bruit.
Cette croissance silencieuse de tous les arbres est bien plus importante
que la chute bruyante de l'un d'entre eux
et si on ne coupait plus aucun arbre, notre pays reviendrait très vite
dans la situation de la Gaule du temps d'Astérix :
une vaste forêt ininterrompue de la Mer du Nord jusqu'aux Pyrénées.
La campagne que nous aimons, avec ses champs, ses prairies,
a été créée par les paysans défricheurs, par les bûcherons.
Rassurez-vous donc :
rien n'est perdu
dans ce mouvement de la vie.
Mais vous avez sans doute d'autres interprétations de cet adage.
J'aimerais bien les connaitre.
Bon dimanche.
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Commentaires
Bonjour pinson,
C'est le contraire de moi. Moi, on me reproche de ne pas les couper. Tu me diras, si j'écoute les gens, il faut que je les coupe tous. Ici, ils aiment pas les arbres. Mais pour certains arbres, j'avoue qu'il me faudrait les couper mais j'ai du mal. Lorsque je suis décidée à le faire, arrivée vers eux, je ne peux pas. Je fais demi-tour. Et ton article me dit qu'il me faut vraiment le faire. De plus qu'ils ne donnent plus rien. Ils n'ont plus de feuilles qui poussent mais ils sont ellement beaux encore. Je sais que tu as raison, mais j'ai du mal à les couper. Les deux arbres qu'il me faudrait absolument couper, je vais le faire à l'automne mais la mort dans l'âme et rien que d'y penser, j'ai les larmes aux yeux.
Bonne journée et bise à toi pinson.
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Mercredi 24 Août 2016 à 17:35
- Réponse à Mari jo 21 - - -
je te comprends bien
mais moi, vois-tu, m'est venue l'envie de changer de paysage !
Ce qui va impliquer (et permettre) d'autres plantations !
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26lenez o ventMardi 23 Août 2016 à 21:3625L.N.Lundi 22 Août 2016 à 11:16Bonjour Kahz. Tout à fait d'accord avec toi, il n'y a pas de néant, nous sommes toujours avec nos disparus, invisibles à nos yeux, mais présents dans notre âme. La mort est un passage, on se retrouvera. Le silence n'est jamais complet, écoutons le bruit des feuilles dans l'arbre, même l'herbe et la fleur qui pousse doit émettre un son, certes imperceptible à ceux qui ne veulent pas entendre.
Que ta journée soit belle.
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Lundi 22 Août 2016 à 15:47
- Réponse à L N - - -
C'est vrai que le silence (ça se sont aussi les physiciens qui nous le disent) ça n'existe pas, ou plutôt ça n'existe que pour nous comme une réalité étroite et illusoire que crée notre appareil perceptif, avec ses limites. La forêt émet en permanence des ondes sonores mais sur des longueurs d'onde qui ne nous sont pas perceptibles : les feuilles, le bois lui même, les branches, gémissent sans cesse, et de vieilles cellules (cellulosiques) explosent régulièrement avec des bruits violents que peut-être les insectes entendent....Belle journée pour toi aussi.
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24Dominique PBLundi 22 Août 2016 à 10:58Personnellement, je ne trouve pas ce proverbe (? ) pertinent. Il ne dit rien, en fait. Oui, bien-sûr, ça fait plus de bruit, et alors? Que dit-on quand on a dit ça?... Je ne vois pas!
Je ne suis pas, non plus, d'accord avec cette idée que "La mort n 'est pas une interruption de la vie, mais seulement un moment dans son évolution. ". Si, la mort est une interruption de la vie! Et "Il n'y a pas deux mondes séparés, celui des morts et celui des vivants ". Si, il y a! Il y a vraiment! Pur les humains, en particulier! Quand un être humain meurt, il n'est plus en vie, dans l'acceptation simple, tangible, prégnante du mot "vie". La différence, la séparation est nette et réelle, même s'il reste la pensée, l'esprit, l'idée. Et quand on aime très fort quelqu'un ( par exemple sa mère ), ce n'est pas la même chose du tout qu'il soit en vie ou mort!
Mais enfin, je peux concevoir qu'on pense les choses différemment, je me permettais juste d'exprimer là ma propre façon de les penser, de les ressentir...
Je t'embrasse fort , mon papa par bonheur bien vivant et, crois-moi, ça fait une nette différence, pour moi!
Dominique PB
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Lundi 22 Août 2016 à 15:19
- Réponse à Dominique PB - - -
Ah je te retrouve bien là : ma plus fidèle contradictrice !
Ce Proverbe ou Adage (peu importe) dit-il quelque chose ? Il me semble que oui : il constate un fait (le fracas impressionnant) qui en soi n'est pas important, je te l'accorde, mais qui est pris comme symbole d'un autre "bruit" qui se produit et se prolonge quand, par exemple, un être disparait.
(à suivre !)
La mort est-elle une interruption de la vie ? Au sens commun, oui, sans aucun doute, et tu as donc mille fois raison. ¨Pourquoi donc est-ce que j'ose une affirmation qui semble contraire à tout bon sens ? Est-ce par goût pour le paradoxe ? ... ??? Pas seulement ! C'est aussi pour essayer de deviner ce qui se cache derrière la réalité commune. Là encore le sens commun nous dit : il ne se cache rien, car on n'existe plus, etc... Mais en es-tu si sûre ? Es-tu déjà passée de l'autre côté du miroir ? Et non : tu es, comme moi pour l'instant devant lui : limite qui nous parait infranchissable.
Alors question : la Réalité se limite-t-elle à ce que nous voyons, entendons, comprenons ? La réponse est non : la Réalité dépasse infiniment ce qui nous apparait selon nos sens. Je vais te donner un exemple : la réalité du monde physique selon le sens commun est évidente (cette table devant moi, mon corps, le Canigou, etc...) et pourtant la physique quantique nous apprend que ce monde là n'est qu'une apparence, n'est que le résultat d'une construction mentale que réalisent nos cerveaux, que la réalité est toute autre (un entre-tissage d'ondes, de forces, de particules) et que l'espace même (qui nous sépare) n'est peut-être pas ce que nous croyons. Oui, c'est vertigineux, et désarçonnant pour notre raison. Et bien là les théoriciens de la physique quantique sont en avance sur les penseurs, les philosophes, et ils rejoignent, par un saut inattendu, les poètes et les mystiques. Il pressentent... ce que peut être l'autre côté du miroir. Et ça c'est... passionnant !
Rassure-toi, j'aime bien la vie présente : ce côté-ci du miroir me plait vraiment beaucoup !
Je t'embrasse.
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... alors j'ai essayé de regarder sur le pointe de mes pieds, par dessus de la haie des bambous tressés. pour ce futur jardin, le soleil m'a éblouie et sans lunettes, je n'ai rien vu, dommage! Je suis un peux allergique des divinités indiennes, et pourtant mon neveu s'appelle "Ganesh"...
Bonne soirée.
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Lundi 22 Août 2016 à 10:35
- Réponse à FAN - - -
Derrière la palissade de bambous tressés, c'est en ce moment un peu le royaume de Shiva !
Mais au printemps prochain ce sera, je l'espère celui de Vishnu.
Je trouve que cette vision du monde propre à l'hindouisme (et qui nous vient des Aryens) est excellente et rend bien compte de la réalité, bien plus que la vision judéo-chrétienne, bien plus moralisante, qui oppose un dieu bon à un autre mauvais (Satan, personnification du Mal absolu), et qui fait de notre soi disant monothéisme en réalité un panthéon où perdure un conflit éternel. Le polythéisme hindou est en fait beaucoup plus unifié : c'est le règne harmonieux de Brahma. Oh pardon... je dévies beaucoup !!!
Avoir un neveu qui s'appelle Ganesh... faut le faire !
Salut FAN !
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On parle plus des malheurs qui arrivent que des choses heureuses .
Dans la nature , on parle plus de destruction que de la repousse .
Les "bouchures " de mon bocage , même taillées à la broyeuse , repoussent plutôt belle .Mais là , une nouvelle réglementation limite la période de taille et la coupe des arbres entre le 1er avril et le 1er août ( cause nidification)
J'aime bien l'histoire de ton arbre et tes photos .
Bonne soirée
nicole
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Lundi 22 Août 2016 à 10:21
- Réponse à A L N 03 - - -
On parle plus des malheurs qui arrivent que des choses heureuses .
Exact, mais pourquoi donc ? J'ai ma petite idée là-dessus, et elle fait intervenir les antilopes !
Tailler les arbres... qui repoussent d'une autre façon : voici un exemple excellent. Mais c'est une bonne prise de conscience de ne plus le faire durant la période des nids !!!!
Une belle semaine pour toi, Nicole.
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20SimoneDimanche 21 Août 2016 à 18:45Et vive la vie qui ne s' interrompt jamais. Quelque chose du vieux saule revit dans ce bouquet d' osier. Tout est cycle, la vie qui engendre la mort et la mort qui engendre une nouvelle vie.
Bises Mr K
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Lundi 22 Août 2016 à 10:12
- Réponse à Simone - - -
La vie est une.
La mort n 'est pas une interruption de la vie, mais seulement un moment dans son évolution. De même que le soir, quand tombe la nuit, n'est pas la fin de la lumière. Travailler dans la nature est un bon moyen de sentir concrètement cette réalité.
Que la lumière soit avec toi, toujours présente au fond de ton coeur.
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19L.N.Dimanche 21 Août 2016 à 11:56Un bel adage et si vrai. La vie continue malgré ceux qui tombent, de nouvelles pousses progressent en silence, comme dans la vie, avec du courage tout renait, que l'optimisme habite nos cœurs, gardons en mains le flambeau du renouveau que les jeunes pousses nous le garde.
Bonne journée...sans trop en couper...des arbres, on doit ressentir comme une déchirure quand il tombe.....
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Lundi 22 Août 2016 à 10:05
- Réponse à LN - - -
La vie continue... malgré ceux qui tombent. C'est là un point très douloureux qui nous révolte, nous plonge dans le désarroi. Car il nous semble que ceux qui sont partis ont été éjectés de la scène de la vie d'une façon injuste, incompréhensible, inacceptable. Et nous sommes inconsolables d'être privés d'eux. Mais sans doute sommes-nous aveugles par rapport à... ce qui ne se voit pas, de même que nous sommes sourd à tout ce qui est silencieux, ce qui nous fait croire que le silence c'est le néant. Qu'une forêt pousse en silence est le témoignage du contraire. Il n'y a pas deux mondes séparés, celui des morts et celui des vivants : il n'y en a qu'un, et nous y sommes tous ensemble.
Et ça c'est merveilleux !
Bonne semaine Hélène.
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une mauvaise nouvelle fait plus de bruit qu'une bonne nouvelle...
certains (certaines) se plaignent de leurs petites douleurs et ne voient pas la misère du monde...
bonne journée Kasimir toujours en pleine résurrection : chapeau !!!
et encore tu n'as pas reçu le génépi
dominique
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Lundi 22 Août 2016 à 09:53
- Réponse à LMPT 73 - - -
Et oui : on parle des trains qui n'arrivent pas, pas de ceux qui sont à l'heure. Comment comprendre cela ? Cette façon de nous concentrer sur ce qui ne va pas à son utilité, mais aussi comporte un grand danger, celui de nous faire oublier la richesse phénoménale de la vie. Et si bien sûr nous ne pensons plus qu'à nos propres difficultés, c'est comme si nous nous enfermions en nous mêmes ainsi qu'en une prison.
Une résurrection s'impose pour retrouver la splendeur de l'univers !
Le génépi ??? Je l'attends avec une curiosité décuplée.
Bonne semaine Dominique.
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17DanielleDimanche 21 Août 2016 à 09:29Bonjour pinson à la tronçonneuse, tu deviens redoutable !!!! Le bruit d'un arbre qui s'écroule, je n'aime pas l'entendre, je n'aime pas voir un arbre à terre même si je sais que c'est parfois nécessaire et que tout ce qui s'entend n'est pas plus important que ce qui se passe en silence. Ah bon, je suis mal partie... comment exprimer ce que je pense : ce n'est pas ce qui fait le plus de bruit qui compte, c'est spectaculaire certes mais il y a derrière bien des choses silencieuses plus importantes. La forêt se construit sans qu'on l'entende, au cours des années mais elle est la vie, silencieusement les arbres poussent, se multiplient et c'est vrai qu'il faut mettre des limites à cette multiplication ! Il en est des arbres comme des hommes, les uns s'en vont, les autres arrivent !!! Le tronc de ton saule produit des pousses nouvelles et la vie repart... Je sais bien que cette destruction a pour but de servir la vie, le branchage de cet épicés va servir de base à ton nouveau potager... un recyclage bien utile ! Ce bouquet d'osier magnifique est tout un symbole et le vieux saule redonne la vie. Et pourtant je suis toujours très réticente à l'idée qu'on abatte un arbre, tu le sais, et les incendies qui ont ravagé le Midi il y a quelques jours m'ont révoltée, des centaines d'hectares détruits, des vies mises en danger par quelques c..s, tellement de biens détruits, ces milliers d'arbres détruits en quelques heures, je n'ose dire ici ce que je leur ferais aux responsables de ces actes ignobles... bon mais là je dévie très fort et c'est un autre problème que de scier ton épicéa en mauvais état
Bon dimanche pinson en rêvant de ton futur jardin. Danielle-
Lundi 22 Août 2016 à 09:42
- Réponse à Danielle - - -
Bonjour Danielle. Tu as raison d'insister sur la richesse du silence. Le silence, l'immobilité apparente des choses, pourrait nous faire croire qu'il ne se passe rien. Mais la vie est pourtant là, multiple, foisonnante, d'une activité insoupçonnable. Il en est de même dans le silence de notre corps, de nos nuits : sans que nous le sachions, une intense activité est en cours dans chacune de nos cellules, dans notre cerveau, lequel classe et reclasse ses souvenirs, y met de l'ordre, nous prépare au lendemain. La forêt est une image de ce que nous sommes nous-mêmes : en croissance incessante, en transformation ininterrompue. Notre difficulté à couper (un arbre) est à l'image de notre autre difficulté à changer nous-mêmes de comportement : nous voudrions figer le temps, et que plus rien ne bouge. Mais la vie est changement perpétuel, transformation.
Les incendies qui détruisent nos pinèdes ont de multiples causes, mais l'une d'elle est l'absence d'entretien des forêts, des sous bois, et justement du fait qu'on ne coupe rien, qu'on laisse les taillis foisonner, s'épaissir ... alors le feu y trouve un aliment, progresse à toute vitesse, et fait le travail que les hommes n'ont pas fait, car ils préfèrent se traîner au soleil sur les plages, où s'entasser dans des stades pour en voir d'autres courir comme des animaux décérébrés.
Tu dévies ? Moi aussi, et je ne m'arrêterais pas. Il le faut pourtant. Bonne semaine Danielle.
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je n'aime pas me séparer de mes arbres
mais il est vrai que parfois, pour le bien être des autres, faut savoir couper ...
mais quel courage il faut quand on les a plantés, soignés, vu pousser
Bisous Pinson et bon dimanche
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Lundi 22 Août 2016 à 09:16
- Réponse à Laurence - - -
Toutes les séparations sont difficiles, mais elles font partie de la vie
comme le soir s'en va le soleil , comme les enfants un jour quittent les parents,
comme un jour nous quitterons cette vie.
Bonne semaine Laurence.
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Coucou! Encore moi! Pour répondre à ta réponse. Sur le proverbe: Je ne vois pas trop le rapport entre ce que tu en dis et les mots de cette citation... Mais, après tout, chacun interprète comme il veut une citation!
Sur le question de savoir si la mort est interruption de la vie ou non.... Je persiste et signe à y répondre d'une façon très différente de la tienne! Mais c'est aussi et surtout parce qu'on ne parle pas de la même chose! Moi, je me place ( je m'intéresse à... ) du côté du "bon sens", du "sens commun", oui! De la "réalité commune", oui! Et dans cette réalité-là ( qui est celle que nous percevons et vivons, réellement! ), oui, je suis sûre que mort, nous n'existons plus, que ceux qui sont morts ne sont plus là, vivants!
Quant à l'existence d'une réalité autre, celle dont parlent les physiciens, les chimistes, les théories quantiques ou des cordes ou des particules ou je ne sais quoi encore?.... Oui, sans-doute mais franchement, ça nous fait une belle jambe, DANS NOTRE VIE! Je conçois très bien que des scientifiques, spécialistes ou juste intellectuels s'intéressent à cela et creusent ces sujets difficiles et troublants. Mais moi, franchement, je m'intéresse beaucoup plus à la vie, telle qu'elle se présente à l'humain, de façon simple, réelle, prégnante. C'est cette réalité-là qui m'intéresse. Et c'est de ce point de vue que je me place en affirmant que oui, il y a une séparation fondamentale entre la vie et la mort.
Alors vive la vie! Savourons-la! Savourons les relations que nous vivons avant que la mort ne les anéantisse! Dominique PB
- Réponse à Dominique PB - - -
Oh, pour ce qui est des citations, proverbes, adages, phrases que l'on répète, il ne faut certes pas en faire une référence absolue, mais seulement l'occasion d'une réflexion personnelle, et d'un échanges de nos opinions sur tel ou tel sujet.
Pour ce qui est du problème plus vaste de l'opposition entre la vie et la mort, il est évident que si nous nous nous plaçons du côté du "bon sens", du "sens commun", de la "réalité commune", , alors tu as mille fois raison dans tout ce que tu dis. C'est évidemment l'attitude qu'il convient d'avoir au jour le jour pour adapter notre vie à "la réalité".
Il n'empêche que la réalité au sens commun est très loin d'être La Réalité ! Il y a temps pour tout, pour vivre la réalité commune, mais aussi pour essayer de comprendre se qui se cache derrière cette vitre que nous appelons la réalité. Ceci est peut-être plus vrai à certaines périodes de la vie, et par exemple quand on est lancé dans l'action (professionnelle, familiale) on va privilégier la première attitude, alors que, plus tard, on donnera plus de place à la seconde.
C'est alors que peut émerger l'idée que ce que l'on nomme comme " anéantissement " ... n'en est peut-être pas un. Mais ... ce sera pour une autre fois !
Bonne journée chère Dominique.