• - Petites nouvelles du jardin -

        

     

     Le bonheur est dans le pré

    cours-y vite      cours-y vite

     Le bonheur est dans le pré

    cours-y vite     

    ... 

    il a filé

     

    Il n'en est pas de même au jardin

    le bonheur s'y installe, y demeure,

    nous y attend chaque jour,

    palpitant de vie,

    paré de subtiles couleurs,

    dans un silence parfumé, apaisant.

     

    Des surprises nous y attendent chaque jour.

    Plusieurs de mes semis ont échoué. Ainsi celui de Belles de jour, semences (reçues par la poste) d'une plante qui ne m'est qu'obscurément connue.  Or voici que j'en découvre 2 pieds qui s'ouvrent un espace parmi les autres plantes de la rocaille.

     

     

    - Le bonheur est dans le jardin -

     

     

    J'attends avec curiosité la floraison,

    qui sera pour moi comme la naissance d'une nouvelle étoile dans le ciel !

     

    Ce que j'appelle la rocaille est en fait un espace toujours en chantier de création. Il faut que j'y apporte encore beaucoup de terre, de compost, et le peuple d'une façon un peu moins anarchique. Je viens d'y installer un mini massif circulaire, en forme de volcan miniature, lui aussi provisoire, dont voici l'aspect actuel, bien timide, mais qui nourrit mes rêves !

     

     

     

    - Le bonheur est dans le jardin -

     

     

    Si vous cherchez bien un peu au-dessus et à gauche du centre de l'image, vous allez trouver une minuscule tache rouge. Elle éveille tout mon espoir car elle marque la réussite d'une de mes tentatives d'acclimater ici le lilas d'Espagne, une plante que je désire accueillir et développer : la valériane rouge ! Non seulement elle est belle, mais elle est intéressante d'un point de vue médical et alimentaire, ce qui est pratiquement ignoré. Si je parviens dans les années qui viennent à la multiplier, j'aurai l'occasion de vous en reparler.

     

    D'autres petites merveilles se sont regroupées dans le sommet de cette petite montagne, dans sa " caldeira " (!) mais je ne vous parlerai  que de l'une d'entre elle, que j'ai acquise dimanche dernier, qui dresse une tige florale unique et inclinée, avec à son sommet  cette petite oeuvre d'art :

     

    C'est une agapanthe !

     

     

    - Le bonheur est dans le jardin -

     

     

    Oh que j'aime cette fleur !

    Elle me transporte sur l'île de Madère, ce massif volcanique qui jaillit de l'océan Atlantique, massif volcanique actuellement effondré, qui se présente un peu comme celui de l'île de la Réunion, avec des cirques sauvages dans sa caldeira, et où prospèrent justement  de somptueuses agapanthes.

     

     

     

    - Le bonheur est dans le jardin -

     

     

     

    Sur l'image de cette petite île de Madère apparue dans la rocaille, vous pouvez  apercevoir une fleur que j'aime beaucoup aussi : c'est celle d'une plante sauvage banale, plante des fossés humides, que j'ai donc réussi à convaincre de prendre place chez moi :

     

    une  Salicaire :

     

     

    - Le bonheur est dans le jardin - 

     

     

     

    D'elle je pourrais vous parler  bien longtemps.

    Pas d'usage alimentaire (bien trop ligneuse) mais usage médical certain.

    Comment ces trésors de santé peuvent-ils être ignorés ?

    Oubliés pour la plupart, à découvrir pour d'autres. 

    Comme elle est orgueilleuse la médecine moderne, toute éblouie par les succès ponctuels de ses merveilleuses techniques. Mais quelle indigence dans la prévention des maladies, c'est-à-dire dans la préservation réelle de la santé. Il est vrai que soigner des maladies, graves si possible, rapporte beaucoup plus d'euros que des gens en bonne santé qui n'ont besoin ni de soins ni de se rendre dans les pharmacies. 

    Mais il ne faut pas que je dérive !

     

    Tiens : le pied de Rue se porte bien, et fleurit.

     

     

    - Le bonheur est dans le jardin -

     

     

     

    Ce midi, pour marquer le dimanche, je vais en mettre une branchette dans la tasse de café, et découvrir ainsi sa saveur.

     

    Un dernière fleur pour cette fois.

     

     

    - Le bonheur est dans le jardin -

     

     

    Le pied de Phlox que j'avais mis en place l'an passé

    est reparti cette année avec une vigueur nouvelle. 

    Il enchante mon regard, et mes narines par ses effluves si étranges.

    Cette fleur est pour moi une madeleine de Proust :

    elle me transporte  dans le temps et me replace dans le jardin de ma grand-mère !

    si bien que me revient le souvenir d'un texte que j'avais écrit pour la fête d'une AMAPP , c'était le  28 juin 2008 , dans un village voisin, texte que j'avais lu en public (et je n'en menais pas large !).

    Je ne fais plus partie de cette AMAPP, mais il me reste ce texte !

     

     

     

     

    

Et oui, je m'étais inscrit à une AMAPP  pour y acheter nos légumes, et pour voir comment marchait cette sympathique initiative. C'est justement en me rendant à cette fête où l'on m'avait demandé de lire mon poème que j'ai rencontré le chevreuil qui fut fatal à mon ancienne et aimée voiture. En moins de deux secondes c'était réglé !

Depuis je me suis retiré de cette AMAPP car on m'y vendait les mêmes légumes que ceux qui peuplaient mon jardin. Nous avons beau aimer les légumes, il y en avait trop ! Mais le jour où je ne voudrai plus jardiner, j'y retournerai. 

     

     

     

    Les jardins de mon  enfance 

     

     

     

     

                          Je me souviens de vous, jardins de mon enfance ! 

    Pour vous j'éprouve encore une grande attirance. 

    J'aimerais vous revoir, respirer vos parfums, 

    Parcourir à nouveau vos tout petits chemins. 

    Vous étiez comme des îles, toujours à explorer, 

    Comme des labyrinthes, devenus familiers. 

     

     

    Le tout premier jardin fut celui de grand-mère. 

    Il jouxtait sa maison toute vêtue de lierre. 

    Son mari, le Clovis, charron et paysan, 

    Etait mort à la guerre. Pour elle restaient les champs. 

    Le plus proche fournissant légumes en suffisance, 

    Le jardin du logis était pour sa plaisance. 

    Il était le repaire des fleurs les plus étranges,

    Sans doute, du Paradis, apportées par des anges :

    En chacune s'ouvrait une porte vers le rêve,

    Comme si un grand mystère circulait dans leur sève. 

     

     

    Les mufliers joufflus étaient des gueules de loup, 

    Les hauts volubilis, qui s'accrochaient partout, 

    Ouvraient leurs grands yeux bleus en des lieux insolites, 

    D'un bleu profond étaient les fleurs de l'aconit, 

    Redoutable poison déjà connu d'Ovide. 

    Confirmant la présence de dangers homicides 

    Les adonis rouges se nommaient « gouttes de sang » : 

    Elles semblaient me donner un avertissement. 

     

     

    D'opulentes pivoines rendaient jalouses les roses. 

    Des anémones blanches semblaient prendre la pose 

    Sur l'autel de l'été. Les lys immaculés, 

    Qu'encerclait une troupe d'odorantes giroflées, 

    Me maculaient le nez de leur pollen jaune.

     Les vélars tortelles soignaient les gens aphones,

     Les saxifrages roses désespéraient les peintres :

    Leurs fleurs étaient trop fines, trop subtiles leurs teintes.

    Les phlox répandaient leur étrange parfum,

    Les abeilles visitaient les petites fleurs du thym,

    Sans dédaigner toutefois celles de la ciboulette,

    Mais pas celles des œillets que l'on disait poètes.

     

     

    Moi, je les observais toutes, dans leur diversité,

      Étonné

       Ébloui

          Et ravi.

     

     

     

    Le second des jardins fut celui de mon père. 

    De grands arbres entouraient une immense clairière 

    Qu'il consacra toute aux cultures légumières. 

    En faire seulement la liste ferait un dictionnaire ! 

    J'y fis la connaissance des plantes potagères 

    Mais la plus importante fut celle de la terre,

    Cette substance brune, changeante, mais familière : 

    Dans le sec ou le froid, dure comme une pierre, 

    Toute collante d'argile quand coulaient les gouttières,

     S'effritant sous la main comme une sablière 

    Dès que, sous le soleil, l'eau, reprise par l'air, 

    En libérait les grains, révélant le calcaire.

     

     

    Une très ancienne mer nous avait fait ce don, 

    Déposant dans son lit d'énormes alluvions : 

    Sable, argile, mica, oxydes métalliques, 

    D'immenses quantités de matières organiques, 

    Pour former cette substance que nous appelons la « terre », 

    Bien à tort méprisée, car elle est notre mère. 

    Une secrète vie fermente à l'intérieur, 

    La tuer par la chimie serait un grand malheur !

     Nous devrions l'aimer, la choyer, la nourrir,

    Ne pas la piétiner, mais plutôt la bénir,

    Et remercier le ciel de nous l'avoir donnée,

    En protéger les fruits, et nous les partager. 

     

     

     

    - Petites nouvelles du jardin -

     

     

     

     

    Bon dimanche mes amis

    et bonne semaine.

     

     

     

    ***

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

      

      


  • Commentaires

    30
    Samedi 1er Juillet 2017 à 10:43

    belle de jour, je ne peux m'empêcher de penser à Deneuve

      • Samedi 1er Juillet 2017 à 10:57

        - Réponse   à   - les Caphys -  -

        Ma culture est hélas à l'état embryonnaire, et je suis incapable de savoir à quelle production artistique fait écho votre réflexion. Pouvez-vous m'instruire ? Merci d'avance.

    29
    Danielle
    Samedi 1er Juillet 2017 à 09:42

    Bonjour pinson, vite, je passe en coup de vent en ce premier jour de Juillet. Est-ce qu'il y a d'autres fleurs à ton lilas d'Espagne et l'agapanthe doit être éclose maintenant ? Tu as raison, les fleurs et la gentillesse mettent un peu de joie au coeur, de réconfort. Je voudrais dire un grand merci à Fan... elle comprendra ! "Une fleur ne sèche jamais sans laisser sur le sol un bouquet de semences"... tu te souviens pinson ? Très belle journée. Danielle

      • Samedi 1er Juillet 2017 à 10:50

        - Réponse   à   - Danielle -  -

        Bonjour mouette. J'ai fait 3 petits pieds de lilas d'Espagne et même le troisième a maintenant une petite boule de fleurs, mais tout cela est encore trop petit ! Il faut leur donner le temps de se fortifier. L'agapanthe n'a toujours qu'une fleur unique : elle aussi fortifie sa souche. Si tout va bien je diviserai cette souche à l'automne. 

        J'aime bien ce proverbe, je le reprendrai sans doute bientôt. 

        Bon samedi Danielle, même si difficile !

    28
    Danielle
    Jeudi 29 Juin 2017 à 09:40

    Bonjour pinson, qu'elle est jolie la dernière photo qui termine ton article, si tu veux bien je me permets de te la prendre pour l'ajouter à mon écran de veille (si j'y arrive), elle me met un peu de joie dans le coeur, ce n'est pas du superflu en ces jours pénibles. Merci pinson et bonne journée. Danielle

      • Jeudi 29 Juin 2017 à 09:53

        - Réponse   à   - Danielle -  -

        Que les fleurs mettent un peu de joie dans nos coeurs, c'est certain, et cela est en effet utile quand les événements qui surviennent dans nos vies peuvent nous faire douter de la beauté et bonté du monde. 

        Elles sont, les fleurs, l'affirmation humble et silencieuse que l'amour existe toujours, qu'il est l'axe du monde.

        Bonne journée.

    27
    FAN
    Mercredi 28 Juin 2017 à 11:02

    ... bonjour Kasimir, après des orages et pluies très  violents cette nuit, il souffle un air de fraîcheur, ici.Il y a quelques jours je t'ai parler d'une guêpe maçonne qui avait construit 3 cocons dans un de mes pantalons,or elle est revenue le même soir, et tous les soirs pour construire d'autres dans un grand livre au salon. Alors, on lui as interdit l'accès, puis on a ouvert ces cocons. Avant de fermer son travail, elle dépose un oeuf, et ajoute des petits araignées et referme le tout. La nourriture reste vivant et sa larve peut se nourrit avec de la viande fraîche smile

    C'était un reportage, pour ton sicle " on ne fais pas ses oeufs n'importe où, au risque qu'on te les casses"... yes

     

      • Mercredi 28 Juin 2017 à 17:18

        - Réponse   à   - FAN -  -

        Bonjour FAN.

        Merci les orages ! Ils sont le climatiseur qui  fait redescendre vers se sol le froid qui règne à 10.000 mètres d'altitude !  Prodigieuse machine thermique !!!

        Quant à pondre ses oeufs n'importe où, c'est risqué, ainsi pour le coucou, et ça finit toujours mal ou pour l'un ou pour l'autre. 

        Bonne fin de journée FAN. 

    26
    Mardi 27 Juin 2017 à 21:12

    Un joli poème pour célébrer ton jardin

      • Mardi 27 Juin 2017 à 21:17

        - Réponse   à   - Gazou -  -

        smile

    25
    Lundi 26 Juin 2017 à 18:36

    Bonjour pinson,

    Un p'tit paradis ton jardin. J'aime les forme que tu fais : le volcan, les p'tites iles jardins. C'est chouette, un jardin extraordinaire, à part. L'Agapanthe est une fleur magnifique que je ne connais pas ; je la découvre. Il y a bien longtemps que je n'avais pas vu de Salicaire et je l'avais oubliée. Un plaisir de la retrouver. J'aime lorsque tu nous fais visiter ton jardin.

    Un émerveillement et beaucoup d'émotion en lisant les jardins de ton enfance. Tu nous les décris si bien, que j'aie l'impression de me promener dans ces jardins, je me les représente très bien.

    Beaucoup n'ont pas conscience que la terre et tout ce qu'elle nous apporte est un bien précieux. Mais on ne peut pas en vouloir aux jeunes car on ne leur apprend pas, les entre deux âges ont bien d'autres choses à faire à penser et les anciens dont je pense que je fais partie, on la connaît, on nous l'a appris, on l'a vécu on l'aime on lui en est reconnaissant de tout ce qu'elle peut nous apporter et il y a ceux qui ne voit qu'en elle, l'argent qu'elle peut rapporter et la tue petit à petit.

    J'aime la terre et chaque fois que je la travaille j'aime la toucher la sentir et j'ai toujours ces remarques comme quoi, je ne mets pas de gants. Récemment des personnes sont venus me voir et le gamin a voulu faire comme moi toucher la terre, les parents lui ont défendu en lui disant que c'était sale. J'ai tourné la tête et fermé les yeux et je me suis dis "heureusement qu'ils n'ont pas vu que l'engrais que l'on mettait dans ma jeunesse était le crottin de cheval et bouses de vache que l'on ramassait quand les troupeaux étaient passés et qui nous donnaient de si bons légumes". Mais à force des réflexions etc. je crois que je vais vraiment finir par devenir ermite à 100% car parfois, je n'ai plus envie de voir qui que ce soit car j'en entends crois-moi et dire que je suis en campagne de 483 âmes et c'est moi que l'on dit pas normale....

    Bref, un bonheur ton jardin et te lire.

    Bonne journée et bise à toi pinson.

      • Lundi 26 Juin 2017 à 20:03

        - Réponse   à   - Mari jo 21 -  -

        Bonsoir Mari jo.

        Bien sûr que non nous ne pouvons en vouloir aux jeunes ! On leur a appris que la terre s'était sale, alors ils ne veulent plus y toucher. Le problème  est que la vie de la terre est le point de départ de notre vie même, son équilibre, sa richesse, la source de ses forces. Nous pouvons craindre pour eux des lendemains qui déchantent. On pense que dans un futur assez proche, plus de la moitié des personnes âgées seront atteintes par la maladie d'Alzheimer. Se demande-t-on pourquoi ? 

        Quand j'étais gamin, chaque matin le laitier arrêtait sa charrette devant la maison. Il remplissait le bidon que lui apportait ma mère.

        Pendant ce temps là, le cheval  faisait ses petits tas.

        Et dès le laitier parti, ma mère revenait avec seau, pelle et petit balais et ramassait la précieuse matière, dont une partie était émiettée sur la terre des pots de géranium. 

        La terre, à cette époque, n'était pas sale !!!

        Et les fleurs resplendissaient !

        Bonne semaine.

    24
    FAN
    Lundi 26 Juin 2017 à 12:27

    ... le jardin de ton enfance,... on avait déjà parler il y a long temps, une merveille! La peintre Jackie F. avait parler du sien, je me souviens pas des paroles, mais j'ai des images pleins dans ma tête, sublime...

    Hier j'ai passé une journée, dans un jardin magique sous un immense chêne (dont j'ignore l'âge) ou il y avait lieu la cérémonie de mariage de ma nièce. Une chanoine en habit rouge, pieds nu interpellait les éléments de la nature pour bénir le couple. Dans ce parc-jardin, le restaurant de la méthode Rudolf Steiner, où on mange bio, cultive les légumes selon la pleine lune où broutait les moutons ... où la bourrache courtisait d'autres fleurs sauvages, tous en harmonie. Comme une éponge, je me suis remplit l'esprit et d'images. Un hymne à la nature, merci Kasimir, de nous la rappeler tous les jours! Ce qui concerne l'iburofène, auquel Dr Simone fais allusion... j'ai vécu un cauchemar. Sur ordonnance j'ai pris un comprimé, j'étais alors comme droguée toute la journée. Le soir en me reveillant par des tremblements et une haute tension, ambulance, 6 heures au urgence, Quand j'ai dit que je soupçonné ce médicament tous m'ont rit au nez, plus jamais je toucherais à ce poison¨

     

      • Lundi 26 Juin 2017 à 14:47
        khaz

         Éditer

        - Réponse   à   - FAN -  -

        oui, il me semble que je l'avais déjà publié !

        mais c'est vrai, une fois que l'on a goûté l'harmonie qui règne dans la nature (entre les sons, les couleurs, les formes...) on a toujours envie d'y revenir, de s'y baigner, de s'y abreuver.

         

        En ce qui concerne l'ibuprofène (et on pourrait dire la même chose d'un nombre considérable d'autres médicaments) il est étonnant de voir avec quelle lenteur les dossiers avancent pour leur interdiction.

        Faudra-t-il des dizaines d'années ? Et des milliers de morts ? Cela parait incroyable.

        Tenons nous le plus possible à distance de ces folies !

        Bonne semaine FAN. 

         

    23
    Lundi 26 Juin 2017 à 09:36

    comment se sont comportées les graines que je t'avais envoyées l'an dernier?

    Épilobe et ...????

    dominique

      • Lundi 26 Juin 2017 à 12:12

        - Réponse   à   - LMPT 73 -  -

        Snifff !

        Les semences d'absinthe n'ont pas levé, pas une seule !

        Quant à celle d'épilobe, honte à moi, je viens d'aller vérifier : j'ai oublié de les semer !!!

        Je vais en semer la moitié cette apm.

        Et te tiens au courant.

        Bonne semaine Dominique. 

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    22
    héléne
    Lundi 26 Juin 2017 à 09:25

    mERVEILLEUX JARDINS !!!!!que tu nous faiqs parcourir... Les photos traduisent bien ta tendesse pour ce lieu où tu as trouvé le bonheur et la sérénité.......

     

    Tu communiques  avec leur langage, vous vous comptenez comme de vieux époux.

    J"aime particulièrement ton dessin  dépouillé mais si poétique.

    Ton poeme révele un peu de nostalgue des jours passés!!!

     

    Merci de nous distraire  et bises.

      • Lundi 26 Juin 2017 à 12:06

        - Réponse   à   - hélène -  --

        Oh certes oui, il y a dans ce texte de la nostalgie

        mais je ne veux pas me laisser aller à ce mouvement vers le passé.

        Mieux vaut valoriser le présent.

        En fait il faut les deux : le passé forme le fond du tableau que nous peignons aujourd'hui dans le grand soleil du présent.

        Bon lundi et bonne semaine Hélène.

    21
    Simone
    Lundi 26 Juin 2017 à 08:35

    Tu as raison, je vais aller vendre des cacahuettes sur les plages. Il n' empêche que j' ai la traquette en pensant qu' un jour, à moins de claquer brutalement, je vais tomber entre les pattes des chers confrères. Bof ! ils me liquideront vite fait bien fait.

    Mais quand la loi est stupide, faut'il vraiment s'y conformer ? On a mis en vente libre le doliprane qui esquinte le foie, l'ibuprofène ( advil etc...), dont la télé nous saoule de pub, qui entraîne insuffisance cardiaque et risque d' infarctus dès une semaine de prise. Des études sérieuses faites dans plusieurs pays le prouvent, et eux ont pris les mesures qui protègent la santé et la vie de leurs citoyens, mais Madame Touraine a préfèré favoriser l' industrie pharmaceutique plutôt que les remèdes naturels ayant les mêmes effets thérapeutiques sans les secondaires néfastes. Et la nouvelle ministre de la santé, Mme Buszin (et non Brigitte Macron comme le croyait lors de son interview une de nos jeunes nouvelles députés), est partie sur la même voie. Mais elle aussi fut liée à Big Pharma!

    Bon j' arrête.Bonne journée Mr K

      • Lundi 26 Juin 2017 à 11:56

        - Réponse   à   - Simone -  --

        Mourir n'est pas un acte médical.

        Pas plus que naître, ou accoucher.

        Mourir n'est pas une maladie.

        La mort peut certes survenir par une maladie, mais c'est un accident, et donc une mort prématurée..

        Il nous appartient donc de rester en bonne santé, et ce jusqu'au dernier jour. Ce jour venu nous cesserons de vivre comme s'éteint une bougie. Pas besoin pour cela de nos chers confrères et de toutes leurs conneries. 

        Mais aujourd'hui, si tu vas à la plage, n'oublie pas ton chapeau de paille !

    20
    Dimanche 25 Juin 2017 à 18:34

    Que c'est beau chez toi .J'ignorais que la valériane rouge pouvait se consommer ainsi.Je ne connaissais pas la Rue ( ou du moins son nom ).

    Vous devriez vous installer naturopathes avec la miss du Médoc .

    Bravo pour ton texte écrit pour l'AMMAP.

    Merci pour tes merveilleuses photos .Bonne semaine Amikas 

    Nicole 

      • Lundi 26 Juin 2017 à 15:47

        J'ai tapé sur mon téléphone et bien sûr , lire "doucette"

      • Aln03
        Lundi 26 Juin 2017 à 12:51
        La d'où cette j en mangé.Mais j,ignorais que c'était une valériane.Merci Kas
      • Lundi 26 Juin 2017 à 11:44

        - Réponse   à   - ALN 03 -  --

        La valériane rouge est... une valériane, c'est-à-dire une grande cousine de la valérianelle potagère, que nous appelons aussi "mâche ", ou " doucette ". Nous pouvons donc tout aussi bien manger les feuilles du lilas d'Espagne. En fait elles sont trop coriaces habituellement : on ne peut les consommer agréablement (en salade) qu'en choisissant  des feuilles très jeunes. La doucette est cependant préférable (bien plus tendre !).  Rien n'empêche d'en mettre dans une soupe mixée.

        Bonne semaine Nicole.

    19
    lenez o vent
    Dimanche 25 Juin 2017 à 17:35

    Quelle belle poésie que celle de tes jardins

     

    Quelle richesse offre Dame Nature, alimentation, soins, et plaisir des sens

    l'agapanthe  si éthérée au bleu  si doux

     

    longue vie au lilas d' Espagne

    Bravo à Toi pour ton courage et tes partages

    Merci

    Bisous Pinson

    ps - oui la médecine a perdu une part d'humanisme, hélas

      • Lundi 26 Juin 2017 à 11:33

        - Réponse   à   -  lenez o vent  -  --

        Bonjour A 

        Les plantes (et la Nature dans sa totalité) nous offrent aussi un plaisir pour l'âme, par le spectacle de leur beauté, et nous enseignent de bien des façons. 

        Bonne journée.

    18
    Danielle
    Dimanche 25 Juin 2017 à 17:29

    Bonjour pinson, de biens agréables nouvelles du jardin, oui le bonheur s'y est installé t'apportant chaque jour des petites joies colorées. En changeant une seule parole, une chanson de Jean Ferrat me vient à l'esprit : "Pourtant, que la "rocaille" est belle - Comment peut-on s'imaginer - en voyant un vol d'hirondelle..." Bon mais je déraille un peu mais je te sens si heureux, si admiratif... Tes Phlox sont vraiment magnifiques, ils rayonnent de beauté cette année, et ce lilas d'Espagne qui fleurit tellement chez nous qu'on en aperçoit à peine le feuillage... Je vois que tu as acheté une Agapanthe, plante qui prolifère chez nous, fleurie depuis environ deux mois il y en a partout et particulièrement cette année mais leurs fleurs sont en fin d'épanouissement et pourtant encore si belles ! Cette évocation des jardins de ton enfance est très émouvante, ton amour de la terre n'a jamais diminué, au contraire... et la porte vers le rêve est toujours grande ouverte, un peu comme un ciel étoilé t'emporte dans la rêverie (!), des songes où la terre et le ciel se rejoignent et se mêlent... Ne change rien pinson, continue de t'émerveiller ! Bonne fin de journée. Danielle

      • Lundi 26 Juin 2017 à 08:18

        - Réponse   à   - Danielle -  --

        "pourtant, que la rocaille est belle ... "

        Oh cette idée que tu as eu est géniale, Danielle !

        Ce chant me convient parfaitement, et me berce avec une force inouïe. Chaque plante, chaque fleur, quand je la contemple, me semble la plus belle du monde. Elles sont toutes des merveilles, touchent à la perfection. Ainsi le phlox, qui construit des montagnes de lumière, comme les nuages dans le soleil d'été. Mais tout aussi parfaitement les fleurs légères  des ancolies. 

        Nos jardins sont nos lieux de repos.

        Bonne journée !

         

    17
    Simone
    Dimanche 25 Juin 2017 à 14:12

    Au cours de cette promenade en ce jardin, voilà que je te rencontre sur un chemin dissident, en une dérive familière; On ne dira jamais assez combien la médecine, en perdant son humanisme, est devenue si arrogante qu' elle a aussi oublié ce que les " simples " sont capables d' apporter.

    Et si je me réinstallais naturopathe ! J' y ai pensé, raturer la plaque et faire de la naturopathie. J' aurais voulu, mais............. ce sont les fonds qui manquent le plus. 60 trimestres de cotisations...ça ne rapporte pas beaucoup. Oui mais.....j' ai bien vadrouillé, couru le monde, rencontré bien des gens intéressants (et d' autres moins), alors tant pis, mais je suis contente d' avoir vu certains pays où l' on ne peut plus aller aujourd'hui car nous n' y sommes plus les bienvenus.La vie est belle, il fait beau, il fait chaud, les oiseaux chantent et les arbres racontent des histoires. Que demander de plus, sinon que ça dure encore longtemps (?) enfin je veux dire, le plus longtemps possible. 

    Bon dimanche Mr K.

      • Lundi 26 Juin 2017 à 08:10

        - Réponse   à   - Simone -  --

        C'est un problème aussi compliqué que grave.  Les progrès techniques sont certains, mais ils ont pour conséquence une fascination qui dévie nos jugements. Mais voilà : une flèche un fois lancée, ne revient jamais sur ses pas. Nous ne reprendrons pas de service, Simone, même avec une plaque de naturopathe. Car prendre en charge les soins d'une personne, c'est aussi ... se conformer à la loi. Quand les onze vaccins seront obligatoires, ne pas obéir à la loi nous conduirait en prison. Dans ce cas, changeons de métier. Et cultivons notre jardin.

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