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à la mi-août....
je ne sais pas vous
mais pour moi j'ai l'impression que c'est comme le point culminant de l'année.
Nous sommes montés vers des chaleurs... de plus en plus hautes ...
comme ni nous marchions vers un col élevé...
ça pourrait suffire, non ?
Alors j'imagine que la fraîcheur va revenir... tout doucement,
et que nous allons redescendre par paliers
vers les harmonies de l'automne.
Pour saluer le retour de la fraîcheur
et l'encourager à rester désormais avec nous
j'ai décidé de changer mon fond de blog.
Avec une fleur dont je n'arrive pas à mémoriser le nom.
C'est une photo prise dans le jardin de Danielle.
Mais c'est quoi à votre avis ?
Si vous ne savez pas, pas grave,
vous êtes dans le même cas que moi
et Danielle va nous le dire...
***
Une seule petite image du jardin
pour accompagner ce changement de décor.
N'ayant plus d'abeilles, il me reste des ruches vides.
J'en ai pris quelques-unes pour créer 9 jardinières carrées sur ma terrasse.
Ce soir je vous en montre 3.
Elles semblent sans intérêt
mais j'espère vous les remontrer plus tard
quand des plantes les peupleuront.
Ces 3 jardinières ne sont pas faites avec des corps de ruche
(souvent je les ai donnés)...
mais avec des hausses superposées.
Au centre j'essaie un figuier nain ( goutte d'or )
dont les fruits sont jaunes d'or.
J'espère que la chaleur du mur lui sera bénéfique.
J'ai mis dans les coins de ces jardinières des laitues feuilles de chêne à feuilles rouges
et dans le reste de la surface quelques graines de navet et de roquette.
donc...
à suivre.
***
Le jardinage est une école de patience et de rêve
avant d'être délice des papilles !
Bonne seconde moitié de l'année, mes amis.
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20 commentaires -
Bonjour !
Vous connaissez mon goût pour les plantes-poison .
L'an passé j'avais voulu garder dans la rocaille un pied de datura stramoine
et j'avais d'abord décidé de le laisser se développer à sa guise
mais comme il était sur le point d'envahir plus de la moitié de la rocaille à lui tout seul j'avais dû en réduire drastiquement le volume. Et je ne lui ai pas renouvelé son bail cette année, mais il avait pris ses précautions en laissant tomber sur le sol de très nombreuses graines, si bien qu'il en pousse des centaines dans toute la zone.
Ce qui ne me dérange pas, au contraire : je les laisse d'abord pousser puis les arrache quand les plants ont acquis un certain développement , si bien qu'ils me servent d'engrais vert.
Mais voilà, certains pieds échappent à ma vigilance. Ayant compris cependant qu'ils ne devaient pas se montrer cette année, ils se camouflent sous le feuillage d'autres plantes, par exemple des pieds de courgette. Alors je fais semblant de ne pas les voir pour leur permettre tout de même de former ici ou là leur petite fleur blanche en forme d'hélice de bateau.
Chut... je n'ai rien vu.
Cette année une autre plante toxique est apparue sans avoir d'invitation officielle :
un phytolaque d'Amérique.
Lui aussi est une plante géante.
J'en ai vu des pieds de 3 mètres de haut en Forêt de Fontainebleau et on la considère comme une peste, une plante invasive. Je ne partage pas cette médisance un peu paranoïaque.
Ces plantes ont bien le droit de vivre : il suffit d'en contrôler humainement le développement, en utilisant un peu d'huile de coude. C'est le travail de base de tout jardinier.
C'est ce que j'ai fait pour ce pied, dont je n'ai conservé qu'une branche que j'ai elle-même un peu rabattue car elle pousse au milieu d'un groupe de physalis.
On l'appelle communément " raisin d'Amérique ". Ses grappes de fleurs sont d'une grande beauté, légères, élégantes, d'un rose clair ravissant, mais.. à ne pas consommer, mâchouiller !
Puis apparaissent les fruits qui ressemblent à des câpres :
à ne pas récolter !
D'abord verts, ils vont rougir, d'un rouge violacé,
d'où son surnom de Raisin d'Amérique, son pays d'origine.
Ils deviendront finalement d'un violacé foncé presque noir.
C'est alors que je les récolte, soit pour en faire une teinture violette,
soit une teinture à usage médical : j'en parlerai à l'occasion.
Les homéopathes s'en servent aussi (" phytolacca ")
mais ça c'est Simone qui nous le dira !
La Belle de nuit poursuit sa croissance.
Parfois apparaissent des fleurs toutes blanches
ou parfois toutes rouges !
Mais là je l'ai photographiée trop tard : elle commençait à faner.
Je vous montre aussi ce pied d' Onagre bisannuelle.
Celui-ci est curieux, on croirait un petit arbre.
Sa fleur semble plus petite que les fleurs des onagres qui ont une tige simple.
Connaissez-vous la Citronnelle de Madagascar ?
C'est la première fois que je plante cette herbe si prisée des Asiatiques.
Elle a l'air de se plaire ici et se développe bien.
Mais je ne sais pas encore l'utiliser.
Quelqu'un d'entre vous en est-il familier ?
Un dernier mot à propos des pommes de terre Osiris.
Je viens d'arracher les trois derniers pieds.
3 kg 800 en tout
soit plus de 1 kg 250 par pied.
Pour des pdt cultivées sur un sol aussi léger, presque improvisé,
et sans la moindre trace d'engrais
c'est un résultat plutôt inattendu.
Bon dimanche à vous tous.
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27 commentaires -
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Ce n'est ici qu'une demi-canicule.
Un peu de vent
et des nuages, qui traversent sans arrêt le ciel,
réduisent la puissance du soleil.
C'est à nouveau le tableau que présente ce samedi 5 août
peu après le lever du soleil.
Je vais aussitôt voir au jardin
Mirabilis jalapa
depuis que j'ai compris que cette belle de nuit
est aussi une belle du soir et du matin.
En effet quelques unes de ses fleurs sont ouvertes.
Fleurs faites d'un tissu fragile,
curieusement marbré
avec parfois un pétale monocolore
Ce qui crée un effet un peu spécial ...
Ces variations sont assez étonnantes.
Ce ne sont pas les stricts zinnias qui se permettraient de telles fantaisies.
Ciel toujours chargé.
Quelques gouttes tomberont même dans la matinée.
Parfait.
Mais toutes les régions de France ne sont pas au même menu !
Bon dimanche les amis.
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16 commentaires -
Oui, simplement, comme ça,
car j'aime m'y promener avec vous !
ça y est, les haricots d'Espagne sont arrivés au sommet de leurs tuteurs.
Je ne sais pas trop pourquoi
mais ces plantes grimpantes me font rêver.
Rien qu'en les voyant, je voyage.
Je suis en Afrique !
Bon...
pour l'instant je vais attendre l'apparition des énormes gousses.
Voici la récolte de tomates pour ce premier août.
Au centre trois "noires de Crimée"
en fait plutôt violettes.
Je vais faire des tomates farcies
et de la sauce.
Pour le congélateur.
Ah... je n'ai pas mangé les deux petits artichauts.
J'ai bien fait.
Ils fleurissent là entre
à droite une bourrache en fleur,
au dessus une pomme de terre
qui est venue là toute seule
(sans doute à partir d'une épluchure dans la terre que j'ai amenée)
et à gauche une sauge (officinale).
Quelles curieuses fleurs !
Allez encore une dernière, bien différente :
voyez-vous de quelle plante il s'agit ?
Un origan.
Il a l'air de se plaire dans cette île jardin,
entre deux pieds de physalis.
L'an prochain je consacre une île entière à l'origan :
j'adore cette plante !
C'est, de plus, une plante-santé de toute première importance.
Nous en reparlerons sans doute un jour.
SDLV
...
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30 commentaires -
Bonjour à tous !
Ma première promenade en sortant le matin, c'est de faire un petit tour de rocaille, et d'examiner les nouveautés apparues durant la nuit. Et il y en a toujours. Ainsi un certain matin de cette semaine où j'ai vu qu'enfin la Belle de jour avait fleuri
Des fleurs assez discrètes il est vrai.
Hélas ..... parait qu'en fait c'est une belle de nuit.
Autrement dit elle fait la fête quand je ne suis pas là !
Une de ces nuits je vais sortir en douce à 2 H du mat avec une lampe électrique
pour la prendre sur le fait !
Cette plante a un nom latin superbe :
Mirabilis jalapa !
Elle fait le bonheur des scientifiques car elle n'obéit pas aux lois de Mendel .
Et elle possède encore d'autres particularités très étonnantes.
Chaque plante, certes, abrite de nombreux mystères,
pour mirabilis jalapa, c'est encore plus vrai.
Mais en lui tournant autour, j'ai fait une autre découverte qui m'a rempli de joie !
Il y a plus de trente ans, je connaissais en Auvergne un professeur fin connaisseur des plantes : Ernest Grenier.
Et chaque année nous faisions des expéditions dans les montagnes auvergnates.
Une fois il m'a fait découvrir une plante semi-aquatique qui, à ce moment-là, proliférait dans des ruisseaux dévalant les pentes, en se comportant un peu comme du cresson de fontaine (plus ou moins totalement immergée dans les eaux qui étaient abondantes à cette période).
Il m'avait longtemps conté son histoire en cohabitation avec les hommes, cohabitation fort ancienne. Il m'avait assuré que les montagnards italiens la consommaient régulièrement, soit dans leurs soupes, soit en salade. Riche en vitamine C, elle les protégeait contre le scorbut spécialement pendant les longs hivers.
Cette plante est une bénédiction !
On la trouve jusqu'à 2.500 mètres d'altitude.
Cette plante est une véronique, la véronique beccabongue
nommée par Linné Veronica beccabongua.
On la nomme aussi :
Véronique des ruisseaux
Cresson de cheval
Salade de chouette.
Il m'avait décrit son action bénéfique pour les intestins (on ne parlait pas encore à cette époque de microbiote !!!) en m'expliquant que son nom de " Beccabongua " était sans doute une onomatopée évoquant les bruits que font les gaz intestinaux quand ils circulent en trop grand nombre dans les boyaux ! Ces bruits que l'on appelle des borborygmes, mot curieux qui lui-même ressemble fort à une onomatopée. Mais cela indiquait que l'usage de cette plante était capable de soigner ce genre de troubles digestifs.
Cette plante, de la même famille que le plantain, que les linaires, a des particularités bien intéressantes. Elle peut se reproduire par voie sexuée, mais pas que. Elle utilise aussi la voie du clonage : elle laisse s'échapper des petits paquets de cellules qui vont flotter sur l'eau, être emportés dans le courant, pour finir leur course beaucoup plus loin.
Bien sûr, à l'époque de ces balades auvergnates, j'avais pris des boutures de cette véronique et l'avais cultivée plusieurs années dans mes minuscules pièces d'eau (là où l'eau est un peu courante). Puis sans doute l'ai-je négligée : elle a disparu.
Or voici ce que j'ai vu au pied de cette belle de nuit.
Regardez à nouveau la première photo.
Au pied de la belle de nuit, juste à côté de la rose d'Inde.....
voyez-vous ce que je vois ?
Oh mon coeur a bondi quand j'ai vu ces petites feuilles arrondies !
Car j'ai reconnu cette petite véronique perdue depuis tant d'années ...
Voyez comme elle redresse fièrement la tête !
Elle sort d'une crevasse du sol comme un nouveau-né sort de la vulve de sa mère.
Et voyez encore comme la nature nous offre mille nourritures plus douces les unes que les autres, dans le coin gauche de cette photo, deux autres plantes comestibles :
une capucine tubéreuse qui fabrique dans le sol des tubérosités de la taille de petites noix... délices d'automne et d'hiver....
et on aperçoit aussi des petites feuilles de pourpier sauvage, lequel a envahi toutes mes îles jardins, pour mon plus grand bonheur ! Ce pourpier prolifère là où je lui donne toute la place et l'arrose, voyez :
et ses petites feuilles mucilagineuses sont un délice pour notre tube digestif
et une des meilleures protections contre... bien des misères !
Oh je vais bichonner cette "véronique des ruisseaux".
Le limbe de ses feuilles est moins épais que le limbe des feuilles du pourpier, mais l'est cependant un peu, ce qui donne un peu à toutes les deux une allure de plantes grasses (c'est particulièrement évident pour le pourpier) et ce pour la même raison que je vous expliquerai peut-être un jour. La consommation de ces deux plantes (dites sauvages !) est toute aussi bénéfique, de l'une comme de l'autre... et contribue à réaliser (par exemple) une réelle prévention du cancer du côlon (ce que ne réalise évidemment pas le dépistage !).
Je vous remontrerai cette véronique quand elle aura prospéré et fleuri.
Une autre plante avait fait son apparition dans la rocaille voici une dizaine de jours : un minuscule pied de Pantoufle du Petit Jésus. Là ce n'est pas une plante disparue, car elle émaille chaque été les herbes du terrain de ces petites fleurs jaune d'or.
Mais je voulais l'introduire dans la rocaille.
Et bien elle s'est débrouillée toute seule pour y grimper. Et comme elle n'y est pas étouffée par la densité des herbes, en seulement ces quelques jours, elle s'étale voluptueusement.
Ah si je ne me freinais pas, je vous parlerais des heures de toutes nos amies les plantes.
Par exemple pour vous parler des vertus sédatives du lotus, comparables à celles de la passiflore, ce qui est bien utile dans les insomnies, et de son étonnant pouvoir anti dépressif, comparable lui à l'action du millepertuis ou de la gentiane, deux autres plantes à fleurs jaunes (très riches en flavonoïdes).
En ce moment beaucoup de tomates viennent à maturité.
L'année 2017 semble leur être particulièrement favorable.
La croissance des pieds de tomates-cerises est spectaculaire.
Comme je ne les ai pas taillés, ils forment de véritables buissons
dans les frondaisons desquels se cachent une multitude de grappes
Mais je dois bien m'arrêter.
Alors je vous souhaite une bonne semaine.
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