Honneur aux champignons.

Certains poussent peut-être dans votre jardin

comme le Laccaria Laccata

 

 

 

Il pousse ici chez mon fils aîné, sous un mélèze  (souvent sous des résineux).

Il a une saveur de gibier, comme la fameuse trompette des morts.

Sa variété la plus fréquente est " fulva " ( fauve )

Mais sa variété " amethysta " (améthyste )  est excellente aussi. 

 

 

Mijoté dans une sauce de viande, il est parfait.

Jeune, il croque sous la dent et peut être mangé cru, comme on le ferait d'une noisette.

 

 

Il y a quelques jours j'ai trouvé à 10 mètres de ma maison des " clitocybes nébuleux ".

Cette fois sous des pins sylvestres.

Comme tous les clitocybes ce sont des champignons charnus

et quand ils sont jeunes c'est un délice, simplement poêlés, avec un oignon.

 

 

 

 

Mais j'ai mis les plus jeunes (les plus fermes) dans ma salade,

comme on le fait avec les champignons de Paris.

On l'appelle " nébuleux " car il est souvent gris comme les nuages

mais ceux-ci étaient d'un beau beige clair.

 

 

La véranda a accueilli ses hôtes gélifs pour la saison froide.

 

 

 

 

Les agaves et aloès  se sont regroupés près de la verveine odorante.

Ce sont des plantes languedociennes :

pas question  de leur infliger le gel et l'humidité constante ! 

 

 

 

 

 

Tiens,  à la façon de Papydom,

je vais vous proposer une devinette : 

c'est quoi, ça ? 

 

 

 

 

Vous devriez savoir !

Par contre, ça, vous savez ce que c'est :

 

 

 

 

Mais je vais terminer par une fleur

 

 

 

 

pour vous souhaiter un bon automne.

 

 

***

 

 

 

 

 

 

Il y a une toute petite poignée de jours

c'était encore l'été !

Le vert se maintenait envers et contre tout.

 

 

 

 

Puis

soudain

 par surprise

le froid est arrivé, 

a brutalement changé la palette des couleurs.

 

Au ciel uniformément gris

ont fait écho des couleurs souvent sombres.

 

 

 

 

 

 Parfois

Ô divine surprise !

un flot de lumière est descendu du ciel

 

flot de lumière dorée

aussi joyeuse qu'un miel de printemps

aussi chaude, aussi douce ... qu'un alizé de Martinique

aussi légère qu'un parfum de jasmin

 

 

 

 

Puis

un jour...

sans aucun préavis

une averse de neige est tombée :

un commando d'énormes flocons qui ont tenté de créer un épais tapis blanc.

 

Ce fut une réussite...

pour quelques heures seulement.

 

 

 

 

Bref

 

les jours se suivent et ne se ressemblent pas, 

le temps d'aujourd'hui ne présume pas de celui de demain, 

celui du matin n'annonce pas celui de l'après-midi,

la nuit s'infiltre chaque jour un peu plus tôt.

 

Tout est détraqué.

 

Et pourtant

...   ...

jour après jour

...   ...

émerge une impression étrange 

...   ...

 

 

 

La douceur infinie de l'automne.

 

 

Ah que j'aime de l'automne la douceur infinie

Qui est celle d'une oeuvre complètement achevée

Comme peut l'être le final d'une vaste symphonie

Qui de sa mélodie a su nous rassasier.

 

 

L'heure n'est plus aux espoirs, aux projets, aux hardiesses,

L'heure n'est plus à l'action, la tension vers un but,

Mais celle de la récolte, celle de l'accomplissement,

De la contemplation, celle de l'apaisement.

 

 

Oh certes mille ratages blessèrent nos entreprises

C'est le lot de chacun : nous échouons souvent

Mais nous avons vécu, de méprises en surprises

Mais nous avons vécu, c'est cela l'important.

 

 

 

***

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bonjour à tous. 

 

La promesse d'Orange a été tenue :

ma live box a repris du service le 17 novembre.

Et donc mon téléphone.

Ce qui est appréciable quand on vit au fin fond d'une campagne.

Surtout qu'au même moment j'ai été privé de voiture pendant presque 72 heures ! 

 

Je devrais en profiter pour reprendre aussitôt la parution des articles sur mon blog,

mais je découvre que mon rythme a été comme brisé

et j'ai du mal à me remettre en route.

Ce qui me fait penser aux hauts fourneaux :

si on les arrête, il parait que leur remise en route est difficile.

Ce qui me fait penser aussi à certains animaux qui, privés de leurs maîtres adorés pour quelques jours, pour cause de vacances, et ce malgré leur supplication, ont un curieux comportement : au retour de leurs maîtres ils font mine d'être indifférents, ne montrent aucun signe de joie à leur retour.

Et bien je crois que je suis un peu dans ce cas : j'ai envie de bouder mon ordinateur.

 

Ah tu m'as laissé tomber ?

Et bien ça m'est égal (ce qui n'est pas vrai du tout ...) 

et bien moi, maintenant, je vais me passer de toi ! 

 

Bon, ça ne va pas durer.

Mais voilà, j'en suis encore un peu là. 

 

Durant cette période, j'ai trouvé un refuge (informatique entre autre)

chez mon fils aîné

aussi je vous montre ses deux ginkgos  qui avaient revêtu leur costume d'automne.

Ils proviennent tous les deux de fruits qu'il avait ramassés à Paris

sous les ginkgos du Jardin des Plantes, il y a une trentaine d'années.

 

 

 

 

 

 

En fait je me sens comme en convalescence.

 

Mais de quelle maladie ? 

 

Est-ce grave Docteur ?

 

On va bien voir.

 

à bientôt.

 

**

 

 

 

 

 

Petites nouvelles de ma mini aventure. 

 

 

 

 

Je passe une grande partie de mes journées (depuis que j'ai récupéré la twingo) sur les routes, en particulier pour me rendre " à la ville ", chez Orange, ce qui n'est pas si facile (Stationnement pratiquement impossible, donc longues marches à pied). Et dans la boutique Orange une foule pas possible de demandeurs , donc attentes prolongées.

Et là j'en ai appris une bien belle. Pour retrouver mon identifiant de connexion et mon mot de passe, on me demande à chaque fois mon numéro de téléphone... et, après recherches, la réponse est toujours la même : ce numéro n'existe pas !

Avec des  suppositions du genre : vous avez dû résilier votre contrat.. car on ne retrouve aucune trace de votre abonnement, vous n'êtes donc pas chez Orange. 

Une jolie femme avec un très beau sourire a même eu cette formule choc, pour me faire réaliser ma situation, elle m'a dit  : " Vous n'existez pas  " .

Je me suis dit qu'alors ma situation devenait vraiment sérieuse.

Enfin hier soir un technicien a eu une autre intuition et m'a déclaré : vous avez été victime d'un dégroupage  (je crois que c'est ce mot qu'il a employé) ce qui signifie qu'un intervenant extérieur et inconnu (un concurrent ??? ), en tout cas anonyme, a réussi à résilier tous mes abonnements, internet, mais aussi téléphone : je n'ai donc même plus de téléphone, mon numéro  " n'existe  " plus !

J'ai donc découvert que notre abonnement peut-être résilié en un clic par un pirate qui s'amuse, ce qui est tout de même étrange. Au point de ne laisser aucune trace dans les fichiers d'Orange. Pas de préavis, pas de demande de confirmation de mon désir de résilier mon abonnement (qui dure depuis plus de 10 années...).

Ainsi ma live box n'était même pas en panne : elle ne faisait qu'apparaître le fait que je n'étais plus abonné à rien du tout.

Devant mon air dépité, il a ajouté , rassurez-vous, nous allons restaurer votre abonnement.

Mais cela va demander du temps.

Je dois recevoir dans quelques jours par la poste mes nouveaux identifiants, et alors je pourrai être à nouveau connecté : cela ne doit pas prendre plus de 8 jours ...   !

Je me demande si je vais récupérer mon ancien N° de téléphone...

 

Bref, ce n'est pas encore terminé, mais une sorte de logique semble trouvée dans cette histoire, ce qui est tout de même rassurant.

Si bien que j'existe encore.

 

Je vous envoie à tous un sourire.

 

 

 

Gai pinson.

 

 

 

 

 

       Oui bien sûr ce texte n'était pas destiné à paraître tel que 

***

il ne s'agit que de quelques éléments que je me proposais de mettre en forme.

Une panne d'internet ne me permet pas d'aboutir actuellement.

Je reprendrai dès que possible.

Mon intention était de supprimer cet embryon d'article (programmé) avant qu'il ne paraisse mais à une panne de téléphone et d'accès à internet s'est ajouté une absence de voiture pendant presque 72 heures et je me suis trouvé pendant ce temps incapable d'annuler quoi que ce soit ni de prévenir qui que ce soit. Je vais  laisser ce texte qui suit puisque plusieurs d'entre vous ont déjà laissé un commentaire. Je vais répondre aux commentaires sur cet embryon d'article mais ne répondrai à ceux concernant des articles plus anciens que plus tard.

Portez-vous bien durant ce week-end.

A bientôt  (j'espère).

 

*** 

 

 

La dernière fois je vous ai présenté  cette grande faille qu'est le rift ouest-européen, qui descend de la mer du Nord jusqu'à la côte languedocienne, Sète se trouvant, à l'extrémité Sud de cette grande faille,  en plein milieu d'une zone d'à peine 40 kilomètres de large, où le volcanisme se manifeste de diverses façons.

 

Nous allons d'abord voir ce qui s'est passé à une quinzaine de KM à l'Est de Sète.

C'est la plus ancienne manifestation volcanique dans cette région :

au moins deux violentes explosions.

La première a eu lieu il y a 5 millions d'années,

la seconde il y a environ 4 millions d'années (entre 4,2 et 3,8 MA).

Mais les explosions qui se sont produites là sont d'un type très particulier,

aussi je vais avoir le plaisir de vous apprendre 2 mots nouveaux, 2 adjectifs.

Le premier est surtseyen.

N'ayez pas peur, ce n'est pas un gros mot ! Je vous explique.

Et pour cela, je vous emmène en Islande.

 

 

 

Le 14 novembre 1963 à 07h15, le cuisinier du Isleifur II, un chalutier croisant au Sud de l'Islande au large de l'archipel des îles Vestmann, remarque une colonne de fumée sombre en direction du sud-ouest. Le navire s'approche de celle-ci car le capitaine pense en premier lieu qu'il s'agit d'un bateau en feu. Au lieu de cela, l'équipage découvre des explosions générant des colonnes de cendres, signes d'une éruption sous-marine10. À 11h00, le panache volcanique atteint six kilomètres d'altitude10. Ce panache est le résultat de la fusion de trois panaches plus petits qui sortent de la mer en trois endroits différents alignés selon un axe orienté nord-est-sud-ouest. Ces panaches qui fusionnent dans l'après-midi sont générés par la sortie sous-marine de lave le long d'une fissure volcanique. 

 

 

Il est probable que l'éruption ait commencé quelques jours avant le 14 novembre, vraisemblablement aux alentours du 10 du même mois57. L'éruption se déroule alors sur le fond océanique situé à 130 mètres sous le niveau de la mer58 et les explosions sont étouffées par la pression de l'eau à cette profondeur. Comme l'éruption construit peu à peu un volcan s'approchant du niveau de la mer, les explosions apparaissent à la surface59. De plus, certains indices pouvaient laisser penser qu'une activité volcanique était imminente. Une semaine auparavant, un sismographe à Reykjavik enregistre de faibles secousses mais leur position n'a pas été déterminée. Deux jours avant le début de l'éruption, un navire de recherche marine note que la mer dans cette zone est plus chaude que la normale et les habitants de la ville côtière de Vík í Mýrdal située sur l'île principale de l'Islande à quatre-vingts kilomètres à vol d'oiseau de Surtsey avaient remarqué une odeur de sulfure d'hydrogène10.