• - Sète 10 - Un grand port de pêche -

     

    Sète ( le saviez-vous ? )

    est le premier port de pêche français en Méditerranée.

     

     

    Il n'est dépassé, en France, que par deux ports sur l'Atlantique :

    sur la Manche : Boulogne sur Mer (le premier) 

    et en Bretagne : Lorient (le second) .

     

     

    Les chalutiers pénètrent au port de Sète par son entrée Ouest.

     

     

     

    - Sète 10 -  Un grand port de pêche  -

     

     

     

     

    Vous reconnaissez ici l'extrémité Ouest du brise-lames,

    (avec son petit phare) renforcée par d'énormes blocs de béton. 

     

     

    Ces chalutiers parcourent avec élégance, et vélocité,

    les avenues d'eau, 

    s'approchant ainsi du coeur de la ville.

     

     

     

    - Sète 10 -  Un grand port de pêche  -

     

     

     

     

          C'est un ballet coloré. 

     

        Leur retour est ô combien attendu !  

    Attendu et fêté par les oiseaux.

     

     

     

    - Sète 10 -  Un grand port de pêche  -

     

     

     
     

    Une joyeuse troupe de mouettes  escorte le bateau.

    Les oiseaux, en les encourageant de leurs cris, leur font fête !

    C'est un spectacle extraordinaire,

    même s'il est quotidien.

    Il porte en lui une telle ferveur, une telle joie de vivre,

    qu'on ne peut s'en lasser.

     

    Ainsi la mort des poissons est liée à la vie des oiseaux.

    L'équilibre de la nature n'est pas rompu.

    La vie exulte de joie !

      

    Ces bateaux chargés de poissons se dirigent vers le vieux port,

    là où se trouve la criée.

     

     

     

    - Sète 10 -  Un grand port de pêche  -

     

     

      

    Certains chalutiers sont énormes. 

    Mais je m'y perds un peu. 

    Car il y a aussi les thoniers,

    qui sont des bateaux plus importants, plus puissants.

    Ils transportent, accrochés à l'arrière, un ou deux "petits" bateaux.

     

     

     

    - Sète 10 -  Un grand port de pêche  -

     

     

     

    Ils ne font pas le même travail.

    Les chalutiers sortent le matin et rentrent le soir : pêche journalière.  

    Les thoniers partent plusieurs semaines

    et vont jusqu'au devant des côtes libyennes.

     

    Avant que les quotas ne soient imposés

    pour limiter la quantité de poissons capturés

    ils partaient jusqu'à trois mois.

    Ils reviennent maintenant plus vite,

    ayant rapidement atteint le plafond autorisé.

     

     

    Cette flottille de pêche génère une importante activité d'entretien.

    Il faut parfois sortir les bateaux,

    les mettre en carénage.

    Et ce n'est pas une petite affaire !

     

       

    Cette pêche en mer, avec des bateaux ultra modernes,

    ne doit pas faire oublier la pêche dans l'étang

    qui, elle, continue à utiliser des moyens plus traditionnels.

     

    En témoignent ces clichés pris le 31 octobre 2013,

    quasiment sous ses fenêtres, par Danielle. 

    Les pêcheurs  immergent des filets (les capéchades) 

    lesquels se signalent par des bouées.

     

     

    - Sète 10 -  Un grand port de pêche  -

     

     

            Quelque temps après ils viennent remonter ces capéchades.

     

     

     

    - Sète 10 -  Un grand port de pêche  -

     

     

      

    La récolte est abondante 

    car l'étang est très poissonneux. 

      

    Qu'ils soient pêchés en mer ou dans l'étang,

    tous ces poissons se retrouvent sur l'étalage des commerces.

     

    La mer, corne d'abondance, est  encore  une réalité.

     

     
     

     Si les poissons sont toujours les mêmes,

    si les techniques de pêche n'ont pas tellement changé,,

    le matériel, lui, s'est totalement renouvelé.

     

     

     

    - Sète 10 -  Un grand port de pêche  -

     

     

     

     

     

     

    Regardez ce bateau sur une carte de  ... 1907 !!!

     

     

    - Sète 10 -  Un grand port de pêche  -

     

     

     

    Il est en train d'entrer dans le port en contournant le Môle. 

    Ou cette autre carte :

     

     

     

    - Sète 10 -  Un grand port de pêche  -

     

     

     

     

    Ce type de bateau était omniprésent dans le port.  

     

     

     

    - Sète 10 -  Un grand port de pêche  -

     

     

     

      On appelait les bateaux de ce type des "bateaux-boeufs". 

    Pour quelle raison ?

     A cause de leur façon de pêcher. 

    Ils travaillaient à deux, 

    chacun tirant un des bouts du filet.

    Ils tractaient donc le filet (le chalut)

    comme un couple de boeufs tirait une charrue.  

     

     

     

    - Sète 10 -  Un grand port de pêche  -

     

     

     

    Une fois rentrés , les bateaux-boeufs se dirigeaient vers le vieux port qui, lui, est toujours à la même place. Leur retour devait avoir un petit air de régates.

     

     

     

    - Sète 10 -  Un grand port de pêche  -

     

     

     

     

     

    Mais que ce métier devait être dur, et dangereux....

     

    Ce monde n'est pas encore si loin de nous.

    Regardez,  en 1956 :  

    des pêcheurs étendaient encore leurs filets sur le Môle pour les faire sécher.

     

     

    - Sète 10 -  Un grand port de pêche  -

     

      

     

    Et, assis par terre, ils les ravaudaient .

     

     

     

    - Sète 10 -  Un grand port de pêche  - 

     

      Ce spectacle là est terminé.

     

     

    Les immenses filets que tirent maintenant des bateaux surpuissants

    ne sont même plus réparés.

     

     

     Mais restons sur cette image :

     

     

     

     

    - Sète 10 -  Un grand port de pêche  -

     

     

    Les oiseaux nous le disent :

    la pêche continue.

     

     

     

    ***

     

     

     


  • Commentaires

    28
    Jeudi 20 Octobre 2016 à 12:55

    Bonjour pinson,

    De si loin on n'imagine pas  les énormes blocs de béton qui renforce le brise-lame. C'est bien que tu nous les aies montrés de près. J'ai appris ce qu'étaient le thoniers bien qu'n fait,  je ne connaissais pas même le nom. J'espère m'en rappeler.

    Bien agréables ces vieilles cartes postales. J'ai toujours un grand plaisir à retourner dans les temps anciens.

    Mais si les filets ne sont pas réparés, que deviennent-ils ? Ils ne sont quand même pas jetés ?

    Bonne journée et bise à toi pinson. Moi, la journée n'est pas bonne ; rien en va aujourd'hui, je jette l'éponge.

     

      • Samedi 22 Octobre 2016 à 08:01

        - Troisième réponse        à     Mari jo 21  

        Ah c'est de la mécanique !!! Pas grave, tu vas trouver !

        Ce n'est qu'un petit caprice sans doute : il aime que tu t'occupes de lui. Ah ces tracteurs !

      • Vendredi 21 Octobre 2016 à 21:53

        Ah je ne te l'ai pas dit. Mon p'tit tracteur qui est en panne. Et je ne trouve pas la panne. Pourtant, ce moteur n'est pas compliqué. Mais je vais y arriver.

         

      • Vendredi 21 Octobre 2016 à 19:24
        khaz

         Éditer

        - Seconde réponse        à     Mari jo 21     --

        hum... je ne comprends toujours pas ce qui t'ennuie à ce point... mais ce qui compte c'est que toi tu le saches, et que tu trouve la solution ! Bon courage Mari jo. 

      • Vendredi 21 Octobre 2016 à 15:40

        Ca c'est moi. Je jette l'éponge et j'y retourne peu de temps après.

        C'est ce que j'aie fait peu de temps après. J'y suis retournée, j'ai cherché ce qui n'allait pas, comment faire pour trouver ce qui ne marche pas ; rien. Hier soir, je me suis couchée en y pensant, réfléchissant. Même cette nuit j'y suis retournée et je peux te dire que ça ne faisait pas chaud mais j'étais bien.  Il fallait que je voie, que je cherche encore car ça me turlupinait que je trouve pourquoi ça ne fonctionne pas. Mais rien à faire. J'y suis retournée encore ce matin Grrr, toujours  rien. Mais je vais finir par trouver et réparer. J'en suis sûre.

        Bon après-midi et bise à toi pinson.

         

      • Jeudi 20 Octobre 2016 à 14:34

        Réponse        à     Mari jo 21     --

        Merci Mari jo de porter autant d'intérêt à tous les points que j'aborde. Que deviennent les filets ? J'espère qu'ils ne sont pas brûlés, mais recyclés.

        Comment ça , la journée n'est pas bonne ? Tu veux dire que tu rencontres beaucoup de freins à ton action et connais plusieurs échecs ?  Mais les échecs font aussi partie de notre bilan, et de la vie. 

        Pas de quoi se démoraliser ! Ne jette pas l'éponge, et reprend en main les choses. Bon courage.

         

    27
    Mardi 18 Octobre 2016 à 14:30

    Encore un bel article sur Sète et ses bateaux...Merci Khaz !

      • Mardi 18 Octobre 2016 à 18:36

        Réponse        à     Gazou     --

        Merci à toi    smile

    26
    Danielle
    Mardi 18 Octobre 2016 à 10:19

    Ne surtout pas confondre jol et civelle, le jol est un tout petit poisson et la civelle c'est le bébé-anguille, l'alevin de l'anguille qui grandit tout doucement, très lentement avant de devenir l'anguille que nous connaissons si les pêcheurs lui prêtent vie car il parait que c'est un met très raffiné et recherché... mais hélas c'est la survie de l'espèce qui est en jeu !!! Tu peux frire tes jols à la poêle mais il faut procéder avec délicatesse sinon ils vont se briser, c'est que je fais (disons que je faisais). Et en général lorsque je préparais des jols, je prévoyais toujours l'achat d'un autre poisson à frire pour réutiliser l'huile afin d'en jeter le moins possible, il faut toutefois après la friture  passer (filtrer) l'huile et  s'en servir rapidement, disons dans les deux ou trois jours qui suivent. Bon appétit !!! Danielle

      • Mardi 18 Octobre 2016 à 13:52

        Réponse        à     Danielle     --

        Ah merci Danielle de mettre ainsi les points sur les i !

        Pauvres bébés anguilles ...  c'est vrai que ces petites fritures doivent être délicieuses. Mais il faut aussi limiter notre gourmandise si nous voulons préserver les espèces, donc nos ressources.

        Pour mes petits  jols, c'est bien ce qui s'est passé : presque tous se sont cassés (je n'osais pas le dire !).

        Bon apm, Danielle.

    25
    Danielle
    Dimanche 16 Octobre 2016 à 19:58

    L'éperlan est pour nous "le jol". Bien sûr qu'on en pêche chez nous, en général il reste près du bord à l'abri des courants. Ici on les pêche au filet à petites mailles car c'est un poisson tout petit, tout mignon, qui se déplace en bandes avec vivacité. Il y en a plus dans l'étang qu'à la mer car je crois que ce sont des poissons qui aiment bien l'eau "chaude" si on peut dire. Ici on les mange en friture, bien souvent à l'apéritif ou alors en plat accompagné en général d'une salade. On les appelle aussi des "mange-tout" car on n'enlève rien, même pas la tête. Tu rinces tes poissons, les essuies un peu et tu les passes dans la farine puis dans l'huile bouillante. Et voilà, tu dégustes car c'est vraiment délicieux. Une petite astuce pour gagner du temps : tu prends un sac plastique, un peu de farine à l'intérieur et tu y mets tes poissons en secouant tout doucement pour les imprégner de farine, c'est prêt à cuire (!) Certaines régions du littoral (dans sa partie Est) les appellent parfois des Joëls, pourquoi ? je n'en sais rien mais nous... ça nous fait frémir !!! Quand on remonte les filets il y a souvent des petites crevettes mélangées aux jols, c'est encore meilleur. Quand j'étais enfant chez mon grand-père on allait les pêcher à quelques mètres de la maison, dans les salines et on rentrait fièrement avec notre pêche miraculeuse (!) Hum, il y a longtemps que je n'en ai pas mangé ! Bonne soirée pinson. Danielle

      • Lundi 17 Octobre 2016 à 21:33

        Réponse        à     Danielle     --

        Quelle excellente mise au point sur les éperlans ! 

        Je suis heureux que ma naïve question ait réveillé en toi des souvenirs aussi joyeux et savoureux. Quant à moi je dois avouer que je ne connaissais pas ce poisson, mais le confondait avec les ... civelles (  ?  ), je réalise maintenant que ça n'a rien à voir ! 

        La prochaine fois que j'en trouve à acheter je suivrais les conseils que tu donnes. Une seule chose m'ennuie un peu : faire chauffer une grande quantité d'huile pour frire une toute petite quantité de poissons... Aussi j'ai essayé de les frire simplement à la poêle. A ton avis, est-ce possible ? 

        Merci en tout cas pour tout ce que tu nous apprends ici.

        Bonne soirée Danielle. 

    24
    Simone
    Dimanche 16 Octobre 2016 à 18:49

    Ce bateau sur la carte de 1907 a quelque chose d' une felouque égyptienne. J' aime beaucoup ces vieilles cartes postales. La vie d' autrefois avait beaucoup de charme même si elle demandait des améliorations. Avons-nous su les apporter sans perdre un peu de notre âme ?

    Quoi qu' il en soit, tes reportages sur Cette/ Sète sont passionnants. Merci Mr K.

      • Dimanche 16 Octobre 2016 à 19:34

        Réponse        à     Simone     --

        Savoir si l'art de faire un bateau à voile (d'une certaine façon plutôt que d'une autre) ne s'est pas transmis dans l'ensemble du bassin méditerranéen ? Cela ne serait pas étonnant.

        Perdre des morceaux de notre âme ??? Mais alors notre âme serait elle-même composée, construite... ???  Tu m'inquiètes. Là aussi il va falloir que nous cogitions. 

        Bonne soirée.

    23
    Danielle
    Dimanche 16 Octobre 2016 à 17:31

    Et oui tu as raison pinson, la pêche continue. Etre pêcheur n'est pas un métier facile ni sans danger, parfois un coup de vent violent et imprévu peut survenir et le bateau se retrouver en danger : risque de naufrage même si la météo actuellement a fait des progrès spectaculaires. Avant le métier se transmettait traditionnellement de père en fils, tout naturellement mais actuellement les plus jeunes semblent se désintéresser et suivent moins systématiquement cette profession difficile et soumise à des obligations de formation et l'obtention de diplômes et le métier ne s'apprend plus "sur le tas" comme avant, c'était tellement naturel pour eux, les mousses étaient des apprentis avec d'être des pêcheurs avec la pratique, ils avaient acquis des gestes précis, une dextérité remarquable... qui valaient bien tous les diplômes qu'on leur impose à présent et qui les décourage pour une grande majorité d'entre eux. Bref, je ne dirai pas ce que je pense de cette évolution, ça pourrait choquer certains de tes lecteurs. Mais la pêche ce sont les thoniers qui font en général trois campagnes de pêche chaque année traquant le thon jusqu'aux Baléares, la Libye, Malte etc... ce sont ces bateaux puissants que nous avons admirés le long des quais, aux cales immenses. Puis il y a les chalutiers bien plus nombreux (anchois, sardines, maquereaux, daurades, rougets etc...) et puis toute la flottille de ce que l'on appelle "les petits métiers", ce nom est donné aux bateaux de moins de 20 mètres, leur nombre est très important : ils pêchent le loup (je crois que vous l'appelez "le Bar"), la sole, la baudroie (connue dans le Nord sous le nom de Lotte), le rouget, le poulpe etc...  Notre mer Méditerranée est une immense richesse qu'il faut préserver, quant à l'étang de Thau, c'est le premier bassin conchylicole du Golfe du Lion, tu as pu voir comment les naissains d'huîtres sont installés sur leur support qui sont accrochés aux tables d'élevage, et puis bien entendu les moules, palourdes, oursins et  la pêche à la daurade, anguille, muge, sole, seiche... Oh mais, quelle bavarde... bonne soirée pinson et toi qui aime tant le poisson j'espère que ça va t'ouvrir l'appétit smile Danielle

      • Dimanche 16 Octobre 2016 à 18:13

        Réponse        à     Danielle     --

        Bonsoir Danielle. Mais non, tu n'es pas trop bavarde, mais comme tu es éprise de cette vie que tu as côtoyé depuis toujours, tu en fais une description vivante et très intéressante que toi seule peux faire. Elle donne à mon article une saveur toute particulière.

        Oui j'aime le poisson, et jeudi dernier j'ai trouvé, proposés à l'achat, des éperlans, et j'en ai acheté ... puis ai été un peu embarrassé pour les préparer. Je crois que je ne m'en suis pas trop mal tiré. Y a-t-il des éperlans en Méditerranée ? 

        Quant à l'évolution des métiers, de beaucoup de métiers, elle est considérable, et souvent déroutante. Tu parles de celle que tu connais bien : la pêche. Mais on peut se demander ce que les "petits" paysans vont devenir. Disparaître peut-être. Et les médecins, tels que j'ai connu cette profession, n'est-elle pas en train de ... je ne sais pas trop. Je n'ose dire disparaître, mais je pense que c'est très possible. A la place va se développer une sorte de suivi administratif des citoyens, contrôlé par l'informatique, et j'en suis assez effrayé. 

         

        Mais voilà que je suis aussi bavard que toi !

        Bonne soirée.

    22
    Fan
    Samedi 15 Octobre 2016 à 18:41

    ... belles cartes de postales, j'aime beaucoup les timbres collés sur les images. Ici le lac est translucide au couché du soleil, ciel bleu et un seul petit voilier. En-bas à Ouchy, à 5 minutes à pieds, les politiques, américaines et russes palabres sur la Syrie, même pas d'hélicoptère en vue, tout est calme.

    Belle soirée, kasimir! 

      • Samedi 15 Octobre 2016 à 19:59

        Réponse        à     F A N     --

        Un seul petit voilier sur ton grand lac ??? 

        Peut-être à son bord des agents de sécurité pour la réunion à Ouchy ... ou alors des pêcheurs de palourdes !!!! 

        Bonne soirée FAN. 

    21
    L.N.
    Samedi 15 Octobre 2016 à 15:29
    Je regrette beaucoup ton exposé sur la palourde......car c'est le coquillage que je préfère....et on n'en trouve plus chez les poissonniers!!!!!je me contenterai d'admirer les coquilles vides.
      • Samedi 15 Octobre 2016 à 19:54

        Réponse        à     L N     --

        Et oui, la palourde tend à disparaitre des fonds marins,

         c'est donc très logique qu'elle disparaisse aussi chez les poissonniers

        car, lorsqu'un pêcheur va pêcher des palourdes...

        sa récolte n'est pas lourde ! 

    20
    L.N.
    Samedi 15 Octobre 2016 à 13:11

    Un exposé très complet sur la pêche  et les superbes bateaux anciens. Je connaissais surtout les cargos marchands qui mouillaient à La Pallice et dont j'aimais l'animation, le va et vient des marins, le tout ) bicyclette évidemment...5kms de La Rochelle.... un exploit sportif que je renouvellais souvent. Bonne journée entre les  feuilles de salade et les citrouilles....La mer, les bateaux......c'est le rêve....

      • Samedi 15 Octobre 2016 à 13:32

        Réponse        à     L N     --

        Pas tout à fait complet, car pour éviter d'être trop long je n' ai pas parlé des coquillages, comme par exemple de la palourde, qui se pêchent toujours mais dont les populations ont chuté considérablement ( pêchées à l'excès ).

        Bon après mdi , Hélène. 

    19
    Samedi 15 Octobre 2016 à 10:17

    Séte est un port important et passionnant .Les petites barques de l'étang de Thau sont bien jolies et semblent dire :" Nous sommes toujours là "par rapport aux grands bateaux du port ..

    Les cartes postales anciennes sont un vrai trésor.

    Merci à toi et à Danièle pour ce reportage sétois. Bon week-end 



      • Samedi 15 Octobre 2016 à 11:00

        Réponse        à     ALN 03     --

        La pêche en barques (même si elles sont maintenant à moteur) semble se poursuivre d'une façon très active dans l'étang et ceci est dû, je suppose au caractère étonnamment poissonneux de cet étang  dont les eaux, très salées certes, sont protégées de la pollution industrielle, et qui ont le grand avantage sur la mer de n'être pas sans cesse bouleversées par des courants trop violents ce qui permet l'accumulation en ses fonds d'une sédimentation qui nourrit une vie variée et intense. La pêche des daurades est une vraie corne d'abondance, sans parler des huitres et des moules. C'est vraiment un site exceptionnel. 

        Bon week end à toi aussi, fille d'Allier.

    18
    Danielle
    Samedi 15 Octobre 2016 à 09:56

    Bonjour pinson, de bien jolies images qui retracent la vie quotidienne de notre ville avec ce ballet de  chalutiers rentrant et sortant du port. Ces photos des bateaux rentrant d'une journée de labeur et accompagnés de centaines d'oiseaux est un émerveillement continu, c'est la vie, c'est une joie intense qui s'exprime... La pêche est l'une des plus anciennes activités de Sète et elle est restée certainement la plus importante entre celle qui se pratique en mer et celle de l'étang et si le nombre de chalutiers, de thoniers et barques de pêche a diminué depuis ces jolies images anciennes, il reste toutefois très important et fait vivre des centaines de familles. Les thoniers sont les plus puissants des bateaux de pêche car ils affrontent la haute mer pendant plusieurs semaines, parfois des mois. Toute cette vie est baignée et bercée par la mer et ses caprices. Depuis trois jours elle était déchaînée, furieuse, une tempête extrêmement violente qui nous a valu bien des soucis, aujourd'hui elle est apaisée, superbe sous le soleil et les pêcheurs reprennent leur labeur, ainsi va la vie... Merci de ce joli reportage et bonne journée pinson, je sens que tu vas être très occupé yes   Danielle

      • Samedi 15 Octobre 2016 à 10:47

        Réponse        à     Danielle     --

        Bonjour Danielle. J'ai l'impression qu'à l'origine , ce lieu n'avait pas la possibilité naturelle de devenir un grand port : une côte rocheuse certes, et avec des fonds impressionnants tout de suite, à cause sans doute de ces rochers (la Corniche ?), ce qui a empêché le sable de s'accumuler  sur des plages immenses comme il le fait de Marseille  (?) jusqu'à la frontière espagnole. Mais une côte rocheuse dégagée du sable ne constituait pas pour autant un abri contre les violentes tempêtes telle que celle que vous venez de subir. Où donc protéger des bateaux dans de telles conditions ?  C'est la surprenante réussite de la construction du Môle puis du brise-lames qui a retourné cette situation scabreuse en un avantage en créant un port profond et sûr. Mais comme tu le dis cela engendre une sorte de symbiose entre cette ville et la mer ( une vie baignée et bercée par la mer et ses caprices) 

        Et pourvu que ces constructions tiennent le coup.

        Merci à toi de m'avoir transmis ces superbes cartes !

        Bonne journée, sous le soleil revenu. 

    17
    Samedi 15 Octobre 2016 à 07:47

    Réponse        à     LMPT 73     --

    Ces cartes anciennes sont, je crois, un vrai trésor !

    Je n'ai vu aucun de ces bateaux et j'ignore s'il en existe encore. Mais j'ai vu une barque de pêche de cette époque, avec un petit mât et des cordages, oh qu'elle était belle ! Je vous la montrerai peut-être un jour.

    Salut à toi , Dominique.

    16
    Samedi 15 Octobre 2016 à 07:33

    bien jolies toutes ces cartes postales d'un temps révolu

    tous ces pauvres bateaux qui ont dû pourrir depuis...

    dominique

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