• - Sète 5 - Le tour de l'étang de Thau , suite -

     

     

    Quoi qu'il en soit des vicissitudes qui peuvent survenir, tempêtes, surpopulation estivale,  la plage demeure une réalité étrange et captivante, mystérieuse, une réalité qui traverse les siècles et les millénaires ...                un lieu miraculeux où les continents sortent de l'immensité liquide  (immensité liquide un peu inquiétante, il faut bien l'avouer)                                   pour offrir...une assise à nos vies.

     

     

    *** 

     

          C'était en septembre...la foule était partie,

    disparue, volatilisée, comme disparait une bruyante volée de moineaux ! 

    La plage était restée, immense, comme abandonnée, mais enfin tranquille.

     

      

           Tranquille et riche, comme toutes les plages, de mille petits trésors.

     Il suffisait de les chercher.

     

     

     

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    Si nous avions de très bons yeux...

    voici ce que nous verrions :

    un incroyable amoncellement de pierres précieuses !

     

     

     

     

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    Avec nos yeux ordinaires,

    elle réserve tout de même de bien belles découvertes !

     

    Jugez plutôt...

     

     

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    Pourquoi ces coquillages s'étaient-ils ainsi rassemblés ?

     

    En s'approchant, la raison devenait évidente :

     

     

     

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    Tous admiraient la nouvelle perle formée par une petite huître.

     

    Cette perle devait valoir une fortune !

    J'ai voulu la saisir.

    Hélas...une vague a déferlé

    et quand elle s'est retirée, l'huître était vide !

     

    J'ai cherché, cherché... 

     

     

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    mais je n'ai pas pu retrouver la perle.

     

     

     

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    Qu'importe.

     

    La mer était là, pailletée de lumière.

     

    Et le temps passait, passait,

    comme l'eau et le sable s'échappent de nos mains....

     

    On ne voyait pas s'écouler les heures.

     

     

     

    Oui, la mer, près de nous, demeure ... 

    infinie...

    mystérieuse... 

     

    En se promenant près d'elle,

    on côtoie non seulement une immensité spatiale 

    mais aussi une immensité temporelle.

     

    Comme si la première ouvrait sur la seconde,

    comme si l'espace était un portail qui donne accès au temps.

     

    Le temps, celui que l'on compte en heures,

    semble alors s'abolir,

    pour laisser place à une autre durée,

    une autre réalité,

    qui n'a plus aucune limite,

    qui ne peut être fractionnée. 

     

    La mer nous emporte comme au-delà du présent,

    hors du temps.

     

     

     

     

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    C'est bien le présent ( je veux dire quand on se trouve sur une plage)

    mais le temps semble se diluer dans l'espace,

    comme le ciel qui, à l'horizon, se confond avec la mer,

    comme le sel qui se dissout dans l'eau, y disparait.

     

    Le présent est si intensément ressenti qu'il se confond  avec l'éternité !

     

    D'où cette impression curieuse

    de se sentir transporté dans un monde ... atemporel.

     

    Je ne sais si vous ressentez cette même impression.

     

    Vous allez peut-être me trouver... bizarre !

     

     

    ***

     

     

     

     


  • Commentaires

    20
    Mercredi 28 Septembre 2016 à 22:03

    Bonsoir pinson,

    Il est bien agréable ton article. De très belles photographie surtout les cinq et six. Là où on te voit très absorbé à chercher tes petits cailloux et coquillages. Elles sont tellement belles et si vivantes que j'aie l'impression d'y être tant que ces photographies dégagent tellement de choses ; d'entendre le bruit de la mer, sentir sa bonne odeur. Notre petite planète est vraiment pleine de trésors et très belle.

    Bonne soirée et bise à toi pinson.

      • Jeudi 29 Septembre 2016 à 08:57

        Réponse        à     Mari jo 21 --

        oh oui elle est belle notre planète !

        soignons-la, ne l'abimons pas.

    19
    lenez o vent
    Mardi 27 Septembre 2016 à 18:41

    le Roi de la plage tu es  là avec tous tes trésors e

    tu es naturel et sain, sur la plage abandonnée

    Merci Bisous Pinson

      • Mardi 27 Septembre 2016 à 19:31

        Réponse        à     lenez o vent --

        Sur la plage abandonnée

        Nous nous sommes bien promenés

        Les pieds nus dans l'eau salée

        Le coeur tout ensoleillé.

    18
    Danielle
    Lundi 26 Septembre 2016 à 15:59

    La technique n'a pas failli, le comm de LN est tout simplement à sa place dans l'article précédent, le numéro 4. Bon après-midi pinson. Danielle

      • Lundi 26 Septembre 2016 à 19:59

        Réponse        à     Danielle --

        ah... je m'y perds, dans tous ces chiffres !

        Bonne soirée Danielle.

    17
    L.N.
    Lundi 26 Septembre 2016 à 11:03

     OU EST PASSE MON COM D'HIER??????????????????????????????????? OUBLIE?

      • Lundi 26 Septembre 2016 à 14:18
        khaz

         Éditer

        Réponse        à     L N           --

        Ton com d'hier m'est bien parvenu, mais malgré des tentatives répétées hier, et à nouveau tout de suite, il se refuse à s'afficher. Je vais donc le reproduire ici : 

        Un petit bonjour pour savoir si tu as terminé le tour de l'étang et si tu nous emmènes, par la suite à la pêche sur un bateau. Cela doit être  poissoneux cet étang, et puis, on peut aussi ramasser des huitres  et se régaler après avoir dégusté l'apéro du coin... Un beau programme. Quand à moi, je reviens des marais salants de Ré, belle journée....pour ta forêt, les couleurs autonales arrivent de tous côtés, un régal pour les yeux du peintre... A bientôt la suite.

        Et bien non, le tour de l'étang de Thau n'est pas terminé ! 

        Ah bientôt, si Dieu me donne vie et si la technique veut bien ne pas faillir.

         

         

    16
    Fan
    Samedi 24 Septembre 2016 à 18:07

    ... oui Kasimir, la mer c'est magique, née au bord de la merBaltique, il y avait aussi de l'ambre...quel sensation quand nos pieds, nos orteils s'enfoncent dans le sable et la mer se retire. Et les coquillages si brillent le bruit des vagues... 

    belle soirée, et dimanche!

      • Samedi 24 Septembre 2016 à 19:19

        Réponse        à     F A N           --

        Nous sommes nombreux, FAN, à ressentir la puissance que son charme exerce sur nous. Et selon l'endroit où nous nous trouvons, nous lui donnons des noms divers : Atlantique, Baltique, Méditerranée... mais en fait  c'est toujours la même, l'unique, présente depuis toujours.

        Bonne fin de semaine, FAN.

    15
    sittelle
    Samedi 24 Septembre 2016 à 13:35

    Quelle beauté et quelle lumière... tu te souviens de cette chanson Kasimir ?

    http://r.search.yahoo.com/_ylt=A9mSs3V7ZOZX12YA3vpjAQx.;_ylu=X3oDMTEyazQzNXE1BGNvbG8DaXIyBHBvcwMxBHZ0aWQDQjI2NTRfMQRzZWMDc2M-/RV=2/RE=1474745595/RO=10/RU=http%3a%2f%2fwww.dailymotion.com%2fvideo%2fxdkqyv_raconte-moi-la-mer-jean-ferrat_music/RK=0/RS=_PfD0VWYX2.in7saOtzFezBgrwU-

      • Samedi 24 Septembre 2016 à 14:33

        Réponse        à     sittelle --

        Hé non, pas le moindre souvenir d'avoir entendu cette chanson.

        Je sais, je suis nul dans ce domaine !

    14
    Samedi 24 Septembre 2016 à 11:43

    Coucou, me revoilà ! J'ai récupéré internet sur  l'ordi et peux voir ton blog .

    Cet étang de Thau est un lieu de rêve . Et pour toi, les coquillages ont fait une ronde .

    Tu sembles être devenu le Maître de l'étang de Thau .

    L'impression d'être dans un monde atemporel , je la ressens très bien sur la plage déserte de Vias, par exemple ( hors saison évidemment )

    Je vais lire et regarder tout ce que je n'ai pu voir pendant 3 semaines.

    Bon week-end , Amikas

      • Samedi 24 Septembre 2016 à 12:03

        Réponse        à     A L N 0 3 --

        Oh je ne suis le maître de rien du tout !

        Seulement une petite feuille encore accrochée à une branche de la vie, je me contente de frémir sous les caresses de la brise du jour.

        Bon retour dans notre blogosphère, Nicole.

    13
    L.N.
    Samedi 24 Septembre 2016 à 11:10

    Ce matin , je suis  tout à fait  dans ton ressenti en face de la mer, que de pensées  riches d'émotion elle nous suggère, oui, il nous semble être en harmonie avec ces espaces infinis en quête de recherche de sérénité , les perles  sont rares , mais les mots qui traduisent les sentiments tu les écris avec délicatesse et même un peu de passion. Pour moi, Océane, elle me manque souvent, et c'est pourquoi je la recrée souvent dans ma peinture...

    et je puis rêver. Que ta journée jardinière te donne l'occasion de découvrir des perles rares en légumes et fleurs.

    Bise au pinson maritime.

      • Samedi 24 Septembre 2016 à 11:27

        Réponse        à     L N          --

        Cette sérénité ( ce silence, cet espace ) nous la portons au fond de nous, mais nous ne la percevons pas toujours car les incidents de nos vies tiennent trop souvent le devant de la scène. Le contact physique avec la mer nous fait retrouver cette réalité de base, mais nous pouvons heureusement la retrouver dans nos vies ordinaires, par exemple en peignant, en chantant, en percevant notre respiration, et dans toutes nos actions en apparence banales. 

        Bonne journée dans ta ville au milieu des Causses (qui furent le fond d'une mer !).

    12
    Danielle
    Samedi 24 Septembre 2016 à 10:29

    Ah la plage retrouvant sa beauté tranquille, enfin désertée, vidée et magnifique... hors de la période touristique! Quelle impression de paix, il fait si doux encore et les vagues murmurent sur le sable, apportant doucement des coquillages, nacres et mille merveilles qu'il faut savoir découvrir ! Que j'aime l'immensité de la mer et ses reflets superbes, argentés, vivants et sans cesse en mouvement, paisibles et mystérieux à la fois. C'est vrai qu'on perd la notion du temps, on est transportés "ailleurs" et c'est très juste lorsque tu dis "le temps semble se diluer dans l'espace" car on est dans l'infini, le temps et l'espace n'ont plus de limites, c'est une impression intense et très douce à la fois et là tu as eu de jolies paroles : "un instant d'éternité", oui c'est un peu ça... être transportés hors du temps, n'avoir plus la notion des heures. Ce jour-là la mer était d'un joli vert clair légèrement bleuté, on l'a vue turquoise comme sur la dernière photo, parfois elle est si bleue qu'elle se confond avec le ciel, on l'a vue d'un gris transparent, parfois pailletée d'argent le matin, ou bien avec des reflets d'or le soir mais toujours si belle... Non tu n'es pas bizarre pinson, tu es simplement "vrai". Bonne journée dans ta région si différente. Danielle

      • Samedi 24 Septembre 2016 à 11:14

        Réponse        à     Danielle --

        Ah oui, en revoyant ces photographies, je suis, rétrospectivement, complètement étonné d'y découvrir, redécouvrir, cette plage immense et totalement déserte sur des kilomètres ! C'est presque incroyable. Et là, c'est non seulement une sorte de contact avec l'infini, mais aussi avec le silence, seulement souligné par le cri d'un oiseau qui passe, ou du fin bruissement des vagues venant jouer avec le sable, et avec tous ces petits bijoux sans cesse lavés, retournés, polis, brassés dans une danse sans fin.

        Comment n'être pas marqué profondément par ce spectacle vivant et jamais terminé ? 

        Ici, dans ma campagne très boisée, l'horizon lointain me manque.

        J'aime bien les arbres, mais l'espace... nous en avons besoin aussi.

        Bon weekend Danielle. 

         

    11
    Samedi 24 Septembre 2016 à 09:12

    la perle, le Graal que nous cherchons deviennent une idée fixe et le temps ne compte plus.
    Tu l'écris très bien.

    dominique

      • Samedi 24 Septembre 2016 à 10:55

        Réponse        à     LMPT 73 --

        Tu as raison d'élargir cette notion de " la perle " que nous recherchons dans nos vies. Elle sera autre pour un aviateur, un alpiniste, mais aussi pour un menuisier, un peintre, un violoniste, en fait pour toute personne passionnée par ce qu'elle fait. 

        Bonne fin de semaine Dominique.

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