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- Conte des trois petits corbeaux - Réflexions -
Réfléchir à ce qui peut nous venir à l'esprit après la lecture de ce conte
peut paraître désuet après ce qui s'est passé à Paris.
Car les problèmes qu'il va nous faire évoquer, ce sont des problèmes de temps de paix.
Voulez-vous, cependant, que nous en reparlions ?
Ce conte, tel que je vous le raconte ( je l'ai peut-être modifié en essayant de le reconstituer)
nous tend deux pièges.
Le premier piège
est de nous faire croire qu'il traite du problème de la vieillesse des parents
et de l'aide éventuelle que les enfants devraient leur apporter...
si les parents se trouvent dans une situation difficile.
Et bien non.
Certes le parent-corbeau
(mâle ou femelle ? Peu importe : c'est la représentation du parent)
le parent-corbeau se pose cette question, mais c'est pour la rejeter aussitôt.
Cela ne le préoccupe pas :
il verra bien, le moment venu ( s'il vient )
et il n'a que faire de promesses selon lesquelles un de ses enfants s'engagerait à l'aider.
Ce qui le préoccupe, c'est que ses enfants deviennent des adultes responsables.
Non pas des enfants " bâtons de vieillesse " de leurs vieux parents
et pas plus des bébés vieillis qui resteraient suspendus aux mamelles parentales.
Dans le premier cas, les enfants seraient exploités comme des esclaves par les parents,
dans le second ce seraient les parents qui seraient vampirisés par des enfants-sangsues.
L'attitude juste est autre :
que les enfants se prennent en charge eux-mêmes.
Le deuxième piège
(j'en suis peut-être responsable !)
c'est de nous faire croire que ces trois petits corbeaux ne savent pas encore voler
et qu'ainsi, lâchés au-dessus du large fleuve... ils vont se noyer !
Que nenni !
Regardez bien ce petit corbinet :
Ses ailes sont déjà bien formées.
Mais il préfère se faire porter que de prendre des risques.
Et à la question, inquiétante pour lui, posée par son parent,
il se croit obligé de répondre ce qu'il suppose agréable à entendre :
" oui oui, je te porterai ! "
Je sais, je force un peu l'interprétation dans un certain sens.
C'est parce que je pense à certains enfants qui tiennent à tout prix
à conserver le plus longtemps possible,
et même, si possible, indéfiniment,
l'aide matérielle qu'ils reçoivent des parents.
C'est tellement commode de rentrer chez papa-maman,
de trouver le repas fait,
la chambre propre,
le linge de corps repassé,
et les frais d'habitation réglés par les parents.
J'ai connu (et je connais encore !) des garçons (oui, plus souvent des garçons)
qui préfèrent de beaucoup cette situation à tout autre.
Bien sûr ils ont une petite amie, mais s'engager dans une vie de couple... vous n'y pensez pas !
La contraception, devenue performante, aide beaucoup à la pérennisation de telles situations.
Et puis il y a les problèmes financiers...
si les parents assurent les fins de mois, alors c'est la belle vie !
C'est plutôt dans ce sens-là que je comprends l'image que le conte nous propose :
un parent qui décide que le moment est venu de " lâcher " son enfant,
comprenez :
de cesser de le " porter " à bout de ... serres ... ou d'une autre façon.
Un conte qui fait parler les animaux ne se comprend que si on le lit... autrement.
Tout comme les fables d'Esope ou de La Fontaine.
Voler de ses propres ailes
n'empêche pas d'être unis par l'amour.
Bien mieux même !
C'est l'indépendance , et la liberté totale de chacun, qui permet l'amour.
Pas la loi. Surtout pas la loi !!!!
Car de l'amour découle, si c'est nécessaire, une aide éventuelle,
mais dans une relation totalement différente.
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Actualité.
J'ai reçu de Danielle ce lien, selon lequel la mise en garde serait un canular.
Il est donc bien difficile de connaitre le vrai.
Peu importe : soyons toujours et partout vigilants.
***
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Commentaires
Bonjour gay pinson siphonné,
J’ai relu plusieurs fois mais n’arrive pas à commenter. C’est un long sujet… délicat et ce n'est pas à ma hauteur.
Bonne soirée et bise à toi pinson siphonné.
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Samedi 21 Novembre 2015 à 14:16
- Réponse à Mari Jo - -
Un proverbe dit :
faute avouée est à moitié pardonnée.
Je vais le modifier pour l'occasion en te disant : faute avouée est totalement pardonnée !
Tout ça est oublié, ne te fais donc pas de souci.
Bonne après-midi.
Khaz, ou gai pinson, comme tu veux !
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Samedi 21 Novembre 2015 à 12:19
Oh ! Pardon pinson. Quelle faute ! Elle est impardonnable celle-là. Toutes mes excuses, je suis vraiment désolée.
Je suis restée sur tes anciens surnoms GPS : Gai pinson siphonné et pinson déplumé que j’aime beaucoup.
En général « siphonné » veut dire fou. Mais à toi, je ne lui donne pas cette définition. Lorsque tu as écrit GPS et que tu as donné sa définition, j’ai bien aimé.
Fou avec un cerveau (cerveau que je suis loin d’avoir et que je n’aurai jamais). Certains philosophes diraient un fou intelligent.
Te concernant, je ne lui applique pas sa vraie définition. Siphonné pour toi, a un autre sens que je n’arrive pas à expliquer sur le papier. Lorsque tu as pris ces trois p’tites lettres GPS c’était à l’époque de Gazelle bondissante.
Je reconnais qu’en plus du « gay » (j’ai vraiment Honte de cette faute) j’ai fait fort dans mon commentaire. En général c’est soit gai pinson siphonné ou pinson déplumé car j’aime les deux. Là, j’ai écrit pinson siphonné alors que je voulais écrire pinson déplumé. Sur ce commentaire, je reconnais n’avoir fait que des bêtises.
Lorsque tu écris que « c’est amusant…. mais sans plus », tu sais, je n’ai pas voulu faire de plaisanterie. Pas du tout. Je ne me suis, tout simplement pas relu vu le peu que j’ai écrit. Comme je suis venue plusieurs fois lire ton article et que le prochain allait arriver, j’ai voulu mettre un p’tit mot rapide et voilà l’explication de toutes ces fautes honteuses. Je suis vraiment désolée. Excuses-moi. J’ai vraiment Honte et avec un grand H. J’espère que tu me pardonneras.
Tes lectures sont toujours passionnantes pour moi et très agréables.
Bonne journée et bise à toi pinson déplumé ou khaz, tu sais il faut me le dire car je suis un peu neuneu.
J’ai relu plusieurs fois, j’espère ne pas avoir dit de bêtises car je suis vraiment confuse (comme le corbeau de la fable de Jean de La Fontaine)
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Samedi 21 Novembre 2015 à 08:00
- Réponse à Mari Jo - -
Es-tu sûre, Mari-jo, que je sois un gay pinson ?
Si oui , tu te trompes : je suis gai (souvent) mais certainement pas gay.
Quant à savoir si je suis " siphonné " .... pourrais-tu m'expliquer ce que cela veut dire pour toi ?
C'est amusant, mais ... sans plus.
Pas grave si tu ne commentes pas le texte, l'important est que la lecture du conte ait été agréable pour toi.
Bon samedi, Mari Jo.
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les parents aident leurs enfants mais les enfants ne se préoccupent pas tjs d'eux
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Vendredi 20 Novembre 2015 à 19:35
- Réponse à Flipperine - -
Parfois l'inverse est vrai aussi, des parents défaillants, ou l'un des deux,
et pourtant des enfants qui se dévouent pour eux d'une façon extraordinaire.
Tout peut se voir, aucune généralisation ne peut être faite. Tout cas est particulier et unique.
Bonne soirée Flipperine.
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Le conte des corbeaux, je le prends au premier degré aujoued'hui
J'ai le cerveau ramolli par l'eau des thermes .
Ton corbeau est superbe et ton vieillard qui en a plein le dos aussi .
Bonne soirée Amikas
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Vendredi 20 Novembre 2015 à 10:00
- Réponse à A LN03 - -
Oh... tu m'inquiètes !
J'espère que cette cure ne t'a pas cuit le cerveau comme un oeuf à la coque,
car dans ce cas nous serions définitivement privés de la chronique de tes chères bouchures :
cette menace me fait frémir !
Essaie un peu d'eau froide, mais prudemment....
On prie pour toi.
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24L.N.Jeudi 19 Novembre 2015 à 16:31Il est très difficile d'apprivoiser l'oiseau rebelle et la loi ne sert à rien. C'est à chacun de nous d'essayer que l'Amour , tel un oiseau soit protégé, non pas mis en cage et au contraire lâché pour toucher le cœur de nombreux êtres. Utopie, rêve sans doute, mais on doit en parler.
Bonne après-midi serein.....(comme l'oiseau!= L.N.
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Jeudi 19 Novembre 2015 à 17:13
- Réponse à LN - -
Te voici, Hélène, embarqué dans un rêve pacifique et ornithologique !
Colombes et tourterelles en seraient-elles les vedettes ?
Et même les serins, en dépit de l'orthographe... ?
Pour moi tous les oiseaux.. sont beaux.
Bonne soirée.
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- Réponse à Dominique 73 - -
je voudrais répondre à ton second commentaire,dont voici le texte :
non pas du mépris mais la philosophie je ne comprends pas alors je me tais.
Cela m'a fait penser au poème de Prévert même si je n'étais pas réputé pour être un cancre :
Il dit non avec la tête
Mais il dit oui avec le coeurTu as raison : le terme de mépris est excessif. J'aurais dû dire : mise en doute de sa valeur.
Mais quand tu dis que tu ne comprends pas la philosophie...je ne puis pas te croire.
Ou bien c'est le mot même de philosophie qu'il faut éliminer.
Il ne s'agit pas d'étudier les baratins des "philosophes" : j'ai horreur de ça !
Mais d'interroger notre propre coeur, d'écouter ce qu'il dit, d'essayer de comprendre.
Notre savoir n'est pas dans les livres, croire cela est une illusion entretenue par l'idolâtrie de l'écrit.
Lire sans cesse correspond à regarder sans cesse la télé, et oublier de regarder les gens que l'on rencontre dans la rue.
Notre savoir naît dans la parole échangée.
Mais bon, tu n'aimes pas trop parler, exprimer tes pensées, tes ressentis.
Le jour où tu le feras, je serai très content, comme quand se lève un nouveau soleil !
22DanielleMercredi 18 Novembre 2015 à 18:16Ce n'est pas grave si tu n'arrives pas à mettre ton texte où tu le souhaiterais, l'essentiel c'est le contenu de ta réponse, où qu'elle se trouve et je voudrais te dire que tu as raison, si on n'exprime pas sa pensée, si on ne l'ouvre pas à la discussion, il est certain que l'on a toujours raison (ou du moins qu'on s'imagine avoir raison). Il ne faut pas craindre la contradiction, elle nous enrichit et nous permet de réfléchir et de se rendre compte que notre appréciation personnelle est parfois fausse, j'aime beaucoup ces échanges particulièrement intéressants. Non tous les adolescents n'ont pas la chance de vivre dans un cocon affectif et matériel. Parfois ils ne peuvent continuer les études dont ils rêvent et leur enfance n'a pas été tendre. Ce manque se répercute sur leur vie d'adulte mais peut-être le jeune devient-il adulte avant l'heure et responsable de ses actes plus tôt, ce n'est pas son propre choix mais celui qu'on lui impose et qu'il est contraint d'accepter, comment faire autrement ? Ces adolescents deviennent peut être des adultes plus forts face aux épreuves inévitables, ils se forgent un caractère solide (en principe) et s'assument plus tôt ! Et pourtant comme tu le dis : "voler de ses propres ailes n'empêche pas l'amour"... au contraire ! Approfondir ce conte est une très bonne idée, merci pinson ! Je te souhaite une très douce soirée. Danielle
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Mercredi 18 Novembre 2015 à 18:59
- Réponse à Danielle - -
Tu sais, ce conte n'est qu'un prétexte pour entamer une réflexion .
Le texte du conte lui-même contient des images ou des paroles très discutables, mais c'est sans importance.
Il en est de même des textes dits sacrés, sur lesquels se sont construites les grandes religions, que ce soient les écrits juifs, les textes chrétiens (qui se sont branchés sur les écrits juifs) ou, plus ancien encore que la Bible, le Mahabarata.
Si on prend ces textes comme des prétextes à réfléchir, c'est très intéressant.
Si on les prend comme des vérités révélées ( comme " parole d'évangile" !!!) alors on devient un fanatique, un intégriste,
et on perd la merveilleuse opportunité de faire marcher notre intelligence. C'est bien dommage !
Voler de ses propres ailes, mais ensemble : j'aime bien cette image !
Bonne soirée Danielle.
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21L.N.Mercredi 18 Novembre 2015 à 16:29Je ne comprends pas ce que l'amour a à faire avec la loi, à part la loi sur le mariage d'un couple qui s'aime, vraiment j'ai besoin de ton éclairage pour que je comprenne, suis-je trop naïve????
Bon rocaillage
J.N.
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Mercredi 18 Novembre 2015 à 18:45
- Réponse à LN - -
C'est bien le problème : l'amour n'a rien à faire avec la loi !
" Il n'a jamais connu de loi " dit une chanson, très justement..
Lui imposer une loi, c'est lui mettre des fers aux pieds, c'est enfermer une hirondelle dans une cage.
La loi, ce sont les hommes qui l'on inventée.
Pourquoi ? A-t-elle une utilité ? Peut-être, c'est ce que je voudrais comprendre.
Et moi, quand j'essaie de comprendre une question compliquée, j'ai besoin d'écrire !
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curieux : je n'arrive pas, Danielle, à te mettre ma réponse dans la fenêtre sous ton nom,
alors que ça marche pour les autres comm !
- Réponse à Danielle - -
Bonjour Danielle.
Tu parles d'une chance qui ne serait pas offerte à tous les adolescents. C'est vrai : certains ne trouvent pas dans leur milieu familial l'appui qui serait, semble-t-il, indispensable, que ce soit au plan affectif ou au plan matériel. Ces "malchanceux" ont cependant un avantage. Ils souffrent bien sûr de la situation, mais au moins ils ne seront pas tentés de prolonger abusivement leur séjour dans le nid ! Souvent, dans ces familles défavorisées, le jeune devient "adulte" plus vite, est capable très tôt de se prendre en charge, et c'est même parfois lui qui prend en charge les parents défaillants (renversement de situation !).
A l'opposé, l'enfant d'une famille aisée court le risque de se trouver trop bien dans ce cocon douillet et... d'y prolonger son enfance dorée, insouciante.
En fait il n'y a pas de situation idéale qui écarterait tous les risques. Chaque vécu (d'enfance) a ses bons et ses mauvais côtés. Vaut-il mieux être riche qu'être pauvre ? On a envie de dire "riche" ! Pas si sûr... Mais sujet trop vaste !
Ce qui est sûr c'est que le fait de se heurter à un NON, à un refus, et à un manque, dans l'enfance est indispensable à la transformation de l'enfant en adulte responsable de lui-même, qui donc prend sa vie en son nom propre.
Ce sevrage est-il indispensable ? Est-un "devoir"? une obligation ? une loi ? Là encore je ne crois pas. C'est seulement un choix, que l'on fait ou pas. Beaucoup d'enfants hésitent à se lancer, finalement renoncent, et deviennent des ventouses.. C'est sans doute là que le parent peut décider, sans demander avis à qui que ce soit, de "lâcher" son enfant, pour le forcer à voler de ses propres ailes. A chacun de voir et à chacun de choisir. Et de choisir le moment.
Oui, cet apm il fait un beau soleil : je vais vite retourner dehors me rassasier de cet air plein de lumière !
Profites-en bien toi aussi .
Ce mail parlant de virus n'est que la reprise d'anciennes rumeurs (hoax) ayant déjà circulé à l'époque de l'attentat de janvier.
J'ai me bien ton dessin de vieillard : mais taille lui une canne plus logue in devra moins se pencher et aura moins mal au dos.
Quant aux corbeaux je laisse les autres philosopher. Je ne suis pas doué pour cela et je dirais même que cela m'ennuie.
bonne journée
Dominique
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Mercredi 18 Novembre 2015 à 16:02
non pas du mépris mais la philosophie je ne comprends pas alors je me tais.
Cela m'a fait penser au poème de Prévert même si je n'étais pas réputé pour être un cancre :
Il dit non avec la tête
Mais il dit oui avec le coeur
Il dit oui à ce qu'il aime
Il dit non au professeur
Il est debout
On le questionne
Et tous les problèmes sont posés
Soudain le fou rire le prend
Et il efface tout
Les chiffres et les mots
Les dates et les noms
Les phrases et les pièges
Et malgré les menaces du maître
Sous les huées des enfants prodiges
Avec des craies de toutes les couleurs
Sur le tableau noir du malheur
Il dessine le visage du bonheur
Dominique -
Mercredi 18 Novembre 2015 à 15:49
- Réponse à Dominique 73 - -
Décidément ce monde du Net est plein de... comment dire... plein de dangers.
A l'image du monde social d'ailleurs.
Bonne idée pour la canne : je vais lui en faire une autre, avec du bambou !
Oh... il me semble ressentir un peu de mépris dans ta bouche avec ce mot " philosopher " !
Moi j'aime bien " philosopher " ! Disons que j'aime réfléchir aux multiples problèmes que nous pose la vie,
que j'aime bien essayer d'expliquer ce que je pense, ce que je comprends, et aussi ce que je ne comprends pas,
et que j'aime bien que les autres fassent de même, me communiquent leur façon de voir.
Cette confrontation est un choc... salutaire.
Quand on pense seul, on croit toujours avoir raison.
Quand on expose sa pensée à autrui, on se heurte à la contradiction.
Et c'est cela qui nous fait "réfléchir" , revenir sur nos convictions, et peut-être les modifier.
C'est l'intérêt du dialogue...et de " philosopher ".
Bonne fin d'apm, Dominique.
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17gazouMercredi 18 Novembre 2015 à 11:3216L.N.Mercredi 18 Novembre 2015 à 10:34Ta réflexion aboutit à ce que toujours l'Amour est en jeu , c'est, si j'ose dire, le moteur de notre vie. Chacun le vit à sa manière et chez les petits corbeaux les pensées sont différentes comme celles des humains face à l'Amour. Il y a tellement de mystères non compris dans ce sentiment, personne ne peut le définir vraiment.
Alors je me suis tournée vers mes tourterelles qui chaque matin se donnent des marques de tendresse sur ma fenêtre. Elles ne doivent pas se poser de questions...elles assument leur affection. Je les vois par petits gtoupes passer devant ma fenêtre comme un signe de paix, elles logent sur le toit de la maison! Et je les préfère aux noirs corbeaux qui me feront toujours penser aux délateurs humains.
En espérant que j'ai pas froissé ton affection pour ces volatiles, mais ce que j'écris vient du fond du cœur. Je ne puis changer.
Agréable journée dans ta chêneraie.
L.N.
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Mercredi 18 Novembre 2015 à 15:31
- Réponse à LN - -
Mais oui, ose le dire : l'amour est le moteur de notre vie, il est même le moteur de toute vie.
Encore que... l'actualité nous fait parfois en douter.
Ce qui est drôle c'est que je médite d'écrire un article sur ce sujet.
La question me passionne , mais... c'est un sujet scabreux, difficile.
Et qu'elles sont les rapports entre l'amour et la loi ?
Que de questions ..........
Bon apm, Hélène.
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15DanielleMercredi 18 Novembre 2015 à 10:10Bonjour pinson, cette réflexion sur ce joli conte est très intéressante, elle est vraie et clairvoyante ! Il en ressort que les enfants ne peuvent pas rester des éternels adolescents, il est absolument nécessaire qu'ils parcourent le chemin qui va les mener à leur vie d'adulte. A un certain âge les enfants rêvent de pouvoir acquérir une certaine indépendance, profiter du bon côté des choses mais il faut aussi accepter les contraintes qui conduisent à cette liberté car le foyer parental offre un refuge réconfortant et confortable : trouver les repas prêts, le linge entretenu, une aide financière... c'est facile (je parle d'une façon générale car cette chance n'est pas offerte à tous les adolescents...) Affronter les difficultés de la vie et leur faire face c'est aussi une prise de conscience nécessaire, c'est une responsabilité indispensable qui construira un adulte qui saura assumer, qui sera prêt à affronter la vie, à avancer et à réaliser que cette vie est pleine d'embûches et de choix à faire, nécessaires même si difficiles parfois. Certes cette avance est compliquée, elle se fera petit à petit, disons par paliers progressifs ! Bien sûr les parents pourront conseiller, donner leur avis si le jeune le sollicite, c'est loin d'être un abandon ou de l'indifférence et bien entendu il est important de partager des moments ensemble, l'amour est là mais ne doit pas gérer la vie de ces enfants adultes (je n'arrive pas à exprimer ce que je voudrais dire). Donc je résume ma pensée : l'adulte doit se prendre en charge lui-même et assumer alors ses responsabilités, il sera alors en mesure de fonder sa propre famille. J'ai encore des choses à dire mais tu sais qu'aujourd'hui c'est mercredi
et je suis pressée, je ne prends pas le temps de relire, sois indulgent pinson... Bonne journée, il fait déjà très doux et la promenade au bord de l'étang sera certainement très agréable après-midi. Pour toi aussi j'espère que ton jardin sera ensoleillé. Profites-en bien ! Danielle
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après ce sont eux les navigateurs
" qui trop embrasse mal étreint "
ton conte et ta réflexion me paraissent réalistes
Bisous Pinson
- Réponse à Nez o vent - -
et oui, on leur passe nos recettes
et parfois nos erreurs
bin voilà : on fait ce qu'on peut !
bon dimanche, A.