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- Instant santé - 4 - Apprendre à respirer, est-ce une nécessité ? -
Apprendre à respirer, est-ce une nécessité ?
Absolument pas !
Nous respirons naturellement, alors pourquoi se fatiguer à forcer la nature ?
Laissons-la faire, elle se débrouillera bien toute seule.
Oui, nous pouvons faire ce choix.
Mais une image me vient :
mon jardin.
ancienne photo des années 80
Ce n'est pas ce qui s'appelle un jardin ordonné : pieds de tomates non taillés haricots d'Espagne (j'aime beaucoup leurs graines) qui les envahissent... C'est limite, au-delà, ça deviendrait un fouillis inextricable : les ronces, les consoudes, les armoises, les orties... occuperaient la totalité du terrain et je ne pourrais même plus y rentrer.
Même chose pour le ménage, ou le rangement, dans une maison.
Si nous ne nous préoccupons pas de notre respiration, ça sera pareil : ça va marcher un certain temps, puis des petits ennuis vont survenir, et, avec un peu de malchance, ou d'imprudences, peut-être de gros ennuis.
Adam n'a pas été placé dans le jardin du paradis pour se reposer en permanence sur une chaise-longue, mais pour entretenir ce jardin. Notre corps, avec ses fonctions si bien agencées, est une partie de ce jardin : nous avons à nous en occuper.
Nous allons donc réfléchir à notre respiration.
Une remarque pour commencer : ce que je vais écrire est élémentaire, et beaucoup d'entre-vous pourrons dire : je sais tout ça depuis longtemps. Mais voilà, je commence par ces données de base comme le maçon commence par faire les fondations d'une maison avant de faire les murs, comme le laboureur commence par un premier sillon. Je vais donc dire des choses assez banales.
Le nez est l'entrée de l'appareil respiratoire.
Il humanise l'air inspiré : le réchauffe si besoin est, l'humidifie, le dépoussière, capture les microbes qu'il contient (en les collant dans du mucus, de la même façon qu'on attrapait des mouches avec du papier enduit de glu).
La bouche n'est (pour l'air) qu'une entrée de secours.
Nous respirerons donc toujours par le nez.
Le muscle respiratoire essentiel est le diaphragme, qui a la forme d'une coupole
et sépare la cavité thoracique de la cavité abdominale.
On peut décrire son rôle comme celui d'une soupape qui, quand elle s'abaisse, augmente le volume de la cavité supérieure, ce qui provoque l'aspiration de l'air extérieur (c'est l'inspiration), et lorsqu'elle remonte, réduit l'espace thoracique ce qui provoque l'expulsion de l'air (expiration).
Mais ce n'est pas une soupape qui se promènerait dans un piston, c'est une coupole musculaire et ligamentaire (très puissante) qui se déforme : quand elle accroit sa courbure, elle repousse les poumons, quand elle réduit sa courbure et tend à devenir plate (dans mon dessin j'ai volontairement exagéré !), elle leur offre un plus grand espace.
Lors de l'inspiration, le contenu de la cavité abdominale (incompressible) est donc poussé vers le bas, le ventre gonfle :
Lors de l'expiration, la pression de l'air qui est dans les poumons augmente, ce qui provoque son expulsion vers l'extérieur, inversement la pression baisse dans la cavité abdominale et le ventre s'aplatit.
Nous verrons même qu'il peut se creuser, mais... chaque chose en son temps ! Je suis allé trop vite en faisant le schéma !!!!
Ah, j'allais oublier !
Il existe aussi des muscles respiratoires secondaires,
des muscles thoraciques, principalement intercostaux
En se contractant ils modifient la disposition des côtes de telle sorte que la cage thoracique se dilate, ce qui provoque l'aspiration de l'air. Il vont permettre de compléter le remplissage des poumons par l'air.
Pourquoi les faisons-nous passer tout à fait en second par rapport au diaphragme (qui assure lui une respiration que l'on qualifie de " ventrale ") ? Parce que beaucoup d'entre-nous se contentent justement de respirer avec leur poitrine, comme s'ils ne respiraient qu'avec le haut de leur poumons ! Leur respiration est "superficielle", "thoracique", donc partielle et insuffisante.
Pourquoi cette habitude, surtout répandue parmi les occidentaux ? Peut-être parce que pour nous, tout ce qui se passe en dessous de la ceinture, c'est mal, et qu'il serait presque indécent de respirer avec le ventre !
Peut-être parce que, sous l'influence du stress, qui peu à peu tend trop souvent à devenir chronique, la respiration ventrale est inhibée, comme si on retenait son souffle...
*
Bien : assez de théorie pour aujourd'hui,
passons tout de suite à un exercice pratique.
Si vous en voulez de complets, des exercices, allez sur le NET, vous en trouverez mille, tous plus compliqués les uns que les autres, souvent excellents, mais, pour la plupart, il vous faudra des heures pour les étudier, et des années de pratique pour les assimiler.
L'exercice que je vais vous proposer (pour commencer) est ultra simple :
il consiste à respirer d'une façon complète une fois.
Il peut se pratiquer assis, notre position actuelle. Ou couché : l'idéal, car cela permettrait une détente musculaire plus complète de tous les muscles du corps. Ou en même temps qu'une autre action (par exemple marcher). Nous verrons cela plus tard. Pour l'instant, nous sommes assis, confortablement.
Nous nous détendons, autant que nous savons le faire.
Pour commencer, nous observons quelques secondes notre respiration.
Comment se déroule -t-elle ?
Peut-être est-elle courte, rapide ?
Elle est régulée par un pilote automatique.
Puis nous allons prendre le contrôle de notre respiration :
nous gonflons le ventre, ce qui veut dire que nous contractons notre diaphragme,
et nous sentons l'air qui entre dans nos narines.
C'est très important de sentir l'air qui passe dans ces deux orifices :
plus rien n'existe pour nous au monde que ce double petit courant d'air.
Nous retenons un bref instant cette nouvelle situation : nos poumons étant gonflés.
Puis nous relâchons ce gonflement volontaire du ventre,
l'air ressort de nos narines (le sentir !!!) :
nous venons de faire une respiration "abdominale"
pourtant elle n'est pas complète !
Recommençons, mais une fois les poumons à nouveau remplis d'air,
nous allons compléter leur gonflement avec nos petits muscles intercostaux :
nous allons gonfler notre poitrine.
Donc, d'abord le ventre pour commencer,
puis, comme une vague qui monte jusqu'en haut de la plage,
le gonflement se termine par la poitrine.
Une brève rétention de l'air inspiré (sans forcer du tout), puis nous relâchons tout,
et l'air s'en va tout seul : nous le sentons sortir (+++ !).
Et c'est tout (pour cette fois).
Une autre fois nous verrons à quoi ça sert de retenir plus longtemps l'air, ou de "creuser le ventre", et là encore d'arrêter la respiration. On ne s'occupe pas de ça cette fois-ci !
Nous avons fait UNE respiration complète, cela suffit.
Mais il n'est pas interdit , si cela vous plait, de recommencer plusieurs fois, ou de faire ce genre de respiration complète et volontaire de temps en temps dans la journée, en quelques circonstances que ce soit, simplement quand vous y pensez.
Voilà, c'est tout pour aujourd'hui.
L'exercice vous a peut-être paru, sinon difficile, du moins ... triste, mécanique.
C'est normal, car il demande pour commencer un effort de contrôle,
et semble donc anti naturel.
Mais en le répétant, il deviendra bien plus léger, et vous découvrirez tout le charme
de cette petite marée atmosphérique qui pénètre jusque dans l'intimité de votre corps :
elle vous entraînera bientôt d'un seul élan et sans effort dans le rêve :
un instant de liberté, un instant de légèreté,
une bouffée d'oxygène certes, mais pas seulement :
un moyen d'échapper instantanément, peut-être, à une tension insupportable.
Pour quelques secondes seulement, c'est vrai, mais cela est très important.
Nous en reparlerons.
Bonne respiration !
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Commentaires
Bonsoir pinson,
Je vois que tu as posté un autre article. Alors, j'arrête de m'acharner sur ton exercice respiratoire parce que je n'y arrive pas.
Je suis venue à plusieurs reprises et quelques fois sans être connectée. Je le fais pourtant sérieusement, sans rire, mais rien à faire. Je n'y arrive pas. Je fais bien comme tu écris, mais non, ça fonctionne pas. Alors je suppose, qu'il y a un p'tit quelque chose que je ne dois pas faire correctement ; venant de moi, rien d'étonnant.
Je poste et ensuite, je vais lire les commentaires. Je découvrirai certainement ce que je fais mal.
Je te souhaite une bonne soirée et bise à toi pinson.
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Dimanche 22 Mai 2016 à 14:54
Je comprends pourquoi je n'y arrive pas. Tu es un très bon toubib pinson. C'est vrai que je suis toujours contractée. Tellement contractée que parfois, ça m'en fait des douleurs. Jamais prêt à fuir mais à me défendre oui. Il est ainsi mon corps. C'est la vie qui m'a faite ainsi ou plutôt ceux qui m'ont détruite et qui a fait en sorte que j'en sois arrivée là et très jeune. Et la suite...
Pour te dire j'ai toujours eu entre 18 et 19 de tension. Le jour où j'ai eu la tension normale 13 et des poussières, j'étais une larve, j'étais fatiguée. Mais ce n'était pas la fatigue habituelle du travail... Et dès que j'ai retrouvé ma tension habituelle, tout allait bien.
Il arrivait à mon mari de me dire que j'étais tendue alors que pour moi non. Même lorsque je suis bien, je pense qu'en faite, comme tu l'écris, je ne m'en rends pas compte.
C'est compliqué tout ça.
Bonne journée et bise à toi pinson.
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Jeudi 19 Mai 2016 à 10:27
- Réponse à Mari jo 21 - - -
Alors... tu es peut-être une Martienne, et fonctionne autrement ...
Non, blague à part, il y a quelque chose qui bloque, et je suppose que c'est ceci :
tu es bien trop contractée, tendue (sans même t'en rendre compte)
comme si ton corps était toujours en état d'alerte maximum, près à bondir pour fuir, ou te défendre.
C'est le problème pour permettre la respiration ventrale : il faut se sentir (à ce moment là) en totale sécurité, pour pouvoir se relaxer.
Bonne journée Mari jo.
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23DanielleLundi 16 Mai 2016 à 11:03Bonjour pinson, hier au coucher j'ai essayé de pratiquer l'exercice que tu nous as indiqué, disons que j'essaie de m'entraîner en espérant le faire correctement mais ensuite il m'est venu à l'esprit quelques questions. Je me demandais combien de fois par jour on "respire" en général (j'aurais peut-être pu dire : combien de mouvements respiratoires), je précise bien généralement parce que parfois le rythme doit changer en cas d'activité physique plus ou moins importante ou bien pour d'autres raisons : émotions, énervement ou détente, stress, la fièvre peut-être (?), les efforts et je ne sais trop quoi. Cette respiration qui nous semble si naturelle peut donc dépendre de plusieurs facteurs, s'accélérer... et quand on dort elle devient plus régulière, moins rapide. Ce qu'on appelle l'apnée du sommeil, c'est quand elle s'arrête brièvement... et repart (ouf, tant mieux, mais c'est du à quoi ?). J'espère que tu comptes nous parler de ces apnées, des pneumonies par exemple, ça reste tellement mystérieux (pour moi en tout cas). Passe un bon lundi au soleil si possible, hier nous avons eu 26° et j'ai l'impression qu'aujourd'hui c'est parti pour la chaleur à nouveau... Danielle
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Lundi 16 Mai 2016 à 14:35
- Réponse à Danielle - - -
Oh qu'il est beau cet iris blanc !!!! Je ne savais pas qu'il en existait de tels.
Il est magnifique, à la fois complexe et simple, somptueux et modeste, en fait parfait.
Combien de fois on respire par jour ?
En moyenne 20 fois par minute X par 60 X par 24 = 28.800 fois, si je n'ai pas fait de fautes.
La nuit le rythme se ralentit car nos besoin en oxygène baissent. Peu à peu avec l'âge, il se ralentit plus encore par périodes (c'est cyclique) et... repart. Pour diverses raisons (nombreuses) ce ralentissement périodique (normal) peut s'accentuer jusqu'à devenir dangereux. La cause la plus fréquente est le mauvais état des voies respiratoires qui, la nuit, tendent à s'obstruer plus encore (on ne tousse plus, on ne crache plus). Mais comme la respiration automatique est réglée par une petite centrale nerveuse (un petit ordinateur qui s'occupe de ça) tout ce qui influe sur l'état nerveux peut altérer cette régulation automatique : un mauvais état de la circulation sanguine, une intoxication chronique (et prendre un grand nombre de médicaments chimiques réalise la plus fréquente des intoxications, surtout si on prend des drogues calmantes).
Les pneumonies, c'est un autre problème : infection des poumons.... à éviter absolument !!!
26° déjà ? Bigre... Tu vas devoir chercher l'ombre !
Bon apm, Danielle : mets-toi un chapeau de paille.
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Réponse au second commentaire de ALN 03 que voici :
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Une orthophoniste m'a fait pratiquer cette respiration en même temps que des exercices vocaux lorsque j'ai eu un problème à une corde vocale suite à une "beuglante" au boulot alors que j'avais une extinction de voix .
Ton dessin ayant un bateau qui s'envole est superbe .
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Ce travail sur la respiration est maintenant reconnu universellement comme un levier très puissant dont nous disposons pour agir, non seulement sur le corps, mais sur toutes les fonctions de nos organes.
Il agit même sur le psychisme, et même l'exercice minimaliste que j'ai exposé là permet, s'il est bien pratiqué, de s'envoler comme dans cette barque, et réellement d'échapper à l'étau du stress.
Les capacités dont nous disposons directement n'ont pas fini de nous surprendre.
Bonne journée Nicole.
C'est vrai, respirer, c'est la clé qui ouvre le château...
j'essaie tous les jours de faire quelques exercices, de ressentir l'air qui entre dans les narines...il y a tant de choses que nous oublions de ressentir...
J'aime bien tes dessins
Bon dimanche !
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Dimanche 15 Mai 2016 à 10:58
- Réponse à Gazou - - -
Une clé qui nous fut remise le jour de notre naissance !
La vie nous a offert tant de choses depuis que nous avons un peu oublié ce cadeau primordial,
au point que nous ne le redécouvrons que lorsque... ça ne marche plus très bien.
Revenir vers ces trésors de base n'est pas un appauvrissement
tout au contraire!
très bon dimanche Gazou.
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Bonsoir pinson,
Très intéressant comme toujours ton article. Pour l'exercice n° 2, je reviendrai. Je n'arrive pas à le faire, à me concentrer car j'imagine tous tes visiteurs, qui comme moi, sont devant leur écran à faire ou essayer de le faire et ça me fait rire. Ce qui est très gênant tu te doutes bien. Je sais bien que ce n'est pas sérieux mais, je finirai bien par ne plus rire. Je suis désolée.
J'ai vu une émission un jour, où un professeur de chant disait que pour bien chanter il fallait faire la respiration ventrale et il a expliqué tout en le faisant faire un élève. Mais depuis le temps, tu penses bien que j'aie oublié.
Ton jardin est peu comme le mien. Mais ça pousse bien quand même. Cette année, j'ai bêché tout un côté. C'était bien agréable à faire.
Je te souhaite une bonne soirée et te dis à bientôt. Bise à toi pinson.
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Dimanche 15 Mai 2016 à 10:52
- Réponse à Mari jo 21 - - -
ça fait du bien de rire, mais oui, ça va passer !
ah oui : les chanteurs sont directement concerné, dans leur profession elle-même.
Bon jardinage : qu'il est agréable de respirer au jardin !
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J'aime bien tes dessins de l'Inspir et de l'Expir .
La respiration ventrale , je la faisais pratiquer parfois à mes élèves trop excités .C'est un prof de gym ,qui lors d'un stage, nous avait donné ce "tuyau " pour calmer les troupes .Et elle calme aussi les instits
.C'est mieux que de crier pour les énerver encore plus . Mais pas une séance trop longue , cependant car la relaxation peut entraîner très loin notre pensée .Cette respiration n'est pas trop difficile .Mais, à mon avis , il ne faut pas en remettre trois louches pour l'expliquer .Et toi , tu l'expliques super bien sans mettre les trois louches
et sans faire de référence à un Maître Yogi quelconque .Bonne soirée, Amikas
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Lundi 16 Mai 2016 à 09:54
Une orthophoniste m'a fait pratiquer cette respiration en même temps que des exercices vocaux lorsque j'ai eu un problème à une corde vocale suite à une "beuglante" au boulot alors que j'avais une extinction de voix .
Ton dessin ayant un bateau qui s'envole est superbe .
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Samedi 14 Mai 2016 à 20:28
- Réponse à A L N 03 - - -
Non, pas des séances trop longues : on se rapprocherait de l'hypnose
On pourrait même provoquer de l'hyper ventilation, et ça n'est pas la but
à moins de se préparer à une plongée sous-marine en apnée, mais on entre encore là dans un autre domaine.
Le faire dans une école pour calmer les élèves, ça c'est original ! Je ne savais pas que cela pouvait se passer dans ce cadre là, mais, à la réflexion, c'est une très bonne idée !
Tu as remarqué que je n'aime pas les "références". A mon avis, ça ne sert à rien, sinon de montrer que l'on a... de la culture, ce qui est sans intérêt.
Oui bien alors on fait un exposé de l'histoire d'une idée, d'une théorie, d'une pratique, mais ce n'était pas mon intention.
Bonne soirée toi aussi, Nicole.
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... merci Kasimir, j'ai l'appris aven mon ostéophate et ensuite chez le physiothérapeute. Depuis j'essaye au moins quelque fois par jour de respirer par le ventre pour détendre mon diaphragme qui selon eux était coincé...
bonne fête de Pentecôte à toi et à tous!!!
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Samedi 14 Mai 2016 à 15:25
- Réponse à F A N - - -
Continue très régulièrement : pas seulement pour détendre ton diaphragme, mais pour desserrer tous les noeuds qui ont pu se former dans ton " corps-esprit".
La technique qu'est ce type de respiration est comme la clé d'un château : une clé semble un objet de peu d'importance, mais il ouvre les mille pièces mystérieuses qui vont être éclairées par les joyeuses flammes de l'Esprit.
Bonne Pentecôte pour toi aussi, FAN.
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17SimoneSamedi 14 Mai 2016 à 11:27Super Mr K. C' est exactement ce que j' avais appris au cours de yoga, il y a .........quelques lunes !!!
Tu l' expliques super bien et j' espère que beaucoup vont appliquer tes conseils, ils ne s' en porteront que mieux. Tu es très pédagogique !
Bises
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Samedi 14 Mai 2016 à 15:13
- Réponse à Simone - - -
Bonjour Simone, qui n'est pas tombée de la dernière lune !
Le YOGA (qui a au moins 3000 ans d'âge) est incontournable par son esprit dans toutes les techniques qui se donnent pour but de stabiliser et contrôler le corps et l'esprit. L'étymologie du mot YOGA est joug et ce mot est très fort : il souligne de caractère indissoluble du corps et de l'esprit. La respiration est la clé de ce joug : c'est prodigieux !
Super journée de printemps !
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16L.N.Samedi 14 Mai 2016 à 10:58Une Question ; Et si j'ai le nez bouché par un gros rhume...par où je respire, car il ne faut pa s respirer par la bouche???????
Je pratique souvent la respiration abdominale, pour évacuer le stress dont je suis coutumière. Tes conseils sont précis et précieux, merci pour ces explications médicales. Les dessins en jaune sont très explicites....j'ai tout compris...après réflexion évidemment et examen minutieux du croquis.
Pour tous, bonne respiration dans la nature.
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Samedi 14 Mai 2016 à 14:58
- Réponse à L N - - -
Si tu as le nez bouché, ouvre vite la bouche !
Sinon tu vas t"asphyxier !!!!!
Et arrange-toi pour guérir ton rhume le plus vite possible,
et ne plus jamais en faire un seul .
Car respirer par la bouche fait rentrer de l'air qui peut parfois être très agressif pour les muqueuses bronchiques et pour les alvéoles : c'est donc à éviter absolument.
Bravo pour ta pratique de l'évacuation de stress. Mais oui : ça marche !
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15DanielleSamedi 14 Mai 2016 à 10:03Bonjour pinson en ce jour de fort mistral ! Une belle photo que celle de ton jardin, en effet ce n'est pas un jardin que l'on peut appeler "ordonnée mais j'aime ce... désordre, d'ailleurs le mien... mais ce ne sont que des fleurs, pas la place pour les légumes alors le choix a été vite fait
La respiration : tu as raison d'expliquer progressivement, même si tu trouves que ce sont des choses banales car même si nous savons ce qu'est le diaphragme, son rôle reste parfois un peu flou, son fonctionnement nous semble tellement automatique et "normal". Prendre le contrôle de notre respiration ça n'a rien d'évident. C'est plus facile de s'entraîner "couché", on sent mieux les muscles. Bon, mais je dois avoir une anomalie : je sens moins l'air rentrer par les narines que lorsqu'il ressort ! Comme disait Fernand Raynaud : "y a comme un défaut..." Mais avec un peu d'entraînement je suppose que je vais y arriver, échapper aux tensions va me stimuler, allez, respirons !!!! Très belle journée pinson, toi dont le jardin est la respiration. Danielle-
Samedi 14 Mai 2016 à 14:44
- Réponse à Danielle - - -
Bonjour Danielle. Exact : prendre le contrôle (de temps en temps) de notre respiration n'a rien d'évident, et cela peut même être ressenti comme angoissant dans certaines circonstances : nous préférons penser que le fait de respirer, et même tout simplement de vivre, est un truc qui marche tout seul et ne peut pas se détraquer. En prenant le contrôle (volontaire, conscient) de notre respiration, nous découvrons la fragilité même de notre vie. Nous sommes un peu comme quelqu'un qui ne saurait pas conduire une automobile (ou même un avion !) et qui se retrouverait soudain au volant, ou au poste de pilotage : il y aurait plus qu'un moment de panique ! Et c'est bien pourquoi il faut se familiariser très progressivement avec ce genre d'exercice, qui semble bête comme chou, alors qu'en fait il ouvre, non seulement des possibilités incroyables d'action sur soi, mais aussi un regard sur les mystères de la vie et de la mort. Le premier acte d'un humain est d'inspirer. Son dernier acte sera " d'expirer " .
Oui, ça va jusque là ! Aussi loin que toutes les philosophies du monde.
Tu ne sens pas l'air entrer ? Respire (de temps en temps) avec plus de vigueur, de rapidité : tu sentiras la vibration de l'air (c'est à la fois tactile et sonore), tu sentiras la fraîcheur de l'air, et aussi son odeur : c'est l'odeur de la vie !!!!!!
C'est une jouissance incomparable. C'est cette jouissance que doit retrouver (d'urgence !) celui qui veut s'arrêter de fumer. Dès qu'il l'aura retrouvée, il deviendra totalement incapable de se mettre un tuyau d'échappement dans la bouche !
Bonne journée Danielle, dans un air qui, je l'espère, va un peu se calmer.
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je n'y arrive pas...
dominique
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Samedi 14 Mai 2016 à 14:16
- Réponse à LMPT 73 - - -
Ta phrase, simple et nette, est.... admirable !
Admirable de vérité.
Tu n'es pas le seul à buter contre ce mystérieux blocage qui fait de cet acte, pourtant simplissime, un acte impossible à réaliser.
Cela va me pousser à aborder ce point la prochaine fois
pour tenter d'ouvrir ce verrou.
Merci de ta franchise, et bonne journée, Dominique.
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apprendre cela est un travail long car les mauvaises habitudes sont ancrées
réitérer 5 minutes 3 fois par jour très réguliérement
Merci pour ce billet santé
Bisous Pinson
- Réponse à lenez o vent - - -
Si déjà on le fait régulièrement chaque jour une fois, c'est très bien !
Ensuite c'est plus que bien !