• - Le jardin de pinson -

     

     

     

    Vous vous faites sans doute de mon jardin une idée un peu inexacte.

    Vous le voyez plein de fleurs, de rosiers, de fraisiers.....

    Ce n'est pas tout à fait ça ! Je vous explique.

    J'ai un assez grand terrain.

    Fut une époque où je l'entretenais dans sa totalité.

    Les temps ont bien changé car ...je suis devenu paresseux. 

    J'avais fait deux jardins, essentiellement potagers : un grand au sud, un petit au nord.

    Mais depuis quelques années, je les avais abandonnés.

    Ils furent vite envahis par ronces, orties, prunelliers, noisetiers, petits chênes.

    et pour celui du bas (sud) qui est très humide, aussi par des plantes subaquatiques

    diverses dont le développement racinaire est stupéfiant !

    L'an dernier j'ai défriché le petit jardin nord.

    Mais il est vraiment petit.

    Alors cette année j'ai entrepris de défricher le jardin sud.

    Mais, pour l'instant, cela ressemble plus à un chantier qu'à un jardin !

    La portion que je retourne se trouve entourée par un fossé de bêchage, lequel se remplit d'eau,

    ce qui me fait penser à un château (de la Loire !) entouré par des douves.

     

     

     - Le jardin de pinson -

     

     

     

    Sur le terrain ainsi nettoyé et retourné, j'ai accumulé  ronces et autres végétaux trop ligneux

    dont je dois me débarrasser. Ce qui commence à faire un gros tas.

    J'ai installé une sorte de rampe d'accès pour  édifier ce tas.

    Mais arrive un moment  où ça devient difficile.

     

     

     - Le jardin de pinson -

     

     

    Il devenait préférable de brûler ce tas  avant qu'il ne devienne trop énorme et trop sec.

    Mais, étant encore un peu humide, allait-il accepter de brûler ?

    Et bien oui !

     

     

     - Le jardin de pinson -

     

     

    Rapidement les flammes ont prospéré.

     

     

     - Le jardin de pinson -

     

     

     

    Est revenue en moi l'émotion des premiers hommes, quand ils ont commencé à "faire du feu".

     

     

     - Le jardin de pinson -

     

     

     

    Quelle force !

     

     

     - Le jardin de pinson -

     

     

    Quelle splendeur !

     

     

     - Le jardin de pinson -

     

     

     

    N'est-ce pas l'énergie même du soleil qui se manifeste ainsi, toute proche de nous ?

    (un temps stockée dans la cellulose par les végétaux).

    Par moments, je me prenais pour un vulcanologue.

    Bon, il y a des moments où les vulcanologues doivent se reculer, si ça chauffe trop....

     

     

     

     

     - Le jardin de pinson -

     

     

     

     

    Des flammèches sont bien retombées de ci de là, 

    mais sur un sol humide, aucun risque de contagion du feu.

     

    Un quart d'heure après, tout était terminé.

    Seulement quelques fumeroles sortant d'un tas de cendres,

    lesquelles deviendront un bon engrais potassique..

     

    J'espère cet été pouvoir vous montrer ce que ce terrain sera devenu.

    Mon intention est d'y installer des plantes à grand développement, ou à enracinement profond :

    cucurbitacées, topinambours, lyciets et physalis.

    Et vers les fossés d'eau,  barbarées précoces, poirées vertes et consoudes.

     

     

     

     - Le jardin de pinson -

     

     

    à bientôt.

     

     

     

    ***

     

     

     

     

     

     

     


  • Commentaires

    34
    Samedi 28 Février 2015 à 17:55

    - Réponse au commentaire N° 33 de Danielle - 

    ah oui, le calendrier , c'est pas mon fort !

    Le soleil a fait une toute petite apparition, mais à nouveau ciel gris et froid, glacé même .

    Alors je ne suis pas sorti. Je vais bichonner mon blog !

    33
    Danielle
    Samedi 28 Février 2015 à 10:55

    Bonjour pinson, alors j'ai bien fait de te le dire, j'avoue que j'ai un peu hésité. Quelle différence, cette couleur est gaie et rend ton blog très agréable, tout beau, vraiment plaisant. Très bon samedi à toi, j'espère que tu as du soleil sinon je t'en envoie, livraison immédiate ! Par contre tu continues à être fâché avec le calendrier clown ! Bisous du samedi, le dernier du mois de Février et demain nous sommes en Mars, déjà, le temps passe si vite... Danielle

    32
    Samedi 28 Février 2015 à 10:29

    - Réponse au commentaire  N° 29 de Danielle -

    Et non, je ne m'en étais pas rendu compte, et c'est vrai que j'avais fait une grossière erreur de manipulation.

    Je pense que c'est maintenant réparé.

    Bon di... et non, nous ne sommes que samedi, bon samedi, Danielle, bisou de pinson.

    31
    Vendredi 27 Février 2015 à 20:29

    - Réponse au commentaire  N° 28 de Danielle -

    C'est vrai ? Tes GPTS disaient cela ?

    il est vrai que c'était bien caractéristique de ces anciennes générations

    pour lesquelles il n'était pas habituel d'avoir tout tout de suite.

    Je vois que tu as mis un deuxième comm ????

    30
    Vendredi 27 Février 2015 à 20:22

    - Réponse au commentaire  N° 27 d' Esclarmonde -

    De fait la consoude craint la chaleur, et même le soleil direct, s'il est fort.

    En août, même dans mon jardin, durant les journées les plus chaudes, le soir , les feuilles  des consoudes sont toutes fanées.

    Elles ne se réhydratent que dans la nuit.

    C'est pourquoi cette plante est pratiquement absente de toute la Provence.

    Bonne fin de semaine pour toi aussi.

    Bises de pinson.

    29
    Danielle
    Vendredi 27 Février 2015 à 17:42

    Je suis un peu perturbée, j'ai oublié de te dire que tes réponses avec ce fond de couleur foncé sont illisibles, je ne sais pas si tu t'en es aperçu, s'il s'agit d'une fausse manoeuvre... ça m'étonnerait que tu l'aies mis volontairement. Allo-SOS Dominique smile ! Bonne soirée pinson, j'espère que tu es rentré du jardin. Danielle

    28
    Danielle
    Vendredi 27 Février 2015 à 17:35

    Bonsoir pinson, je viens de rentrer et pour m'aérer un peu je viens voir ton blog, je constate que tu as changé les couleurs de ton fond de blog, c'est très joli tout comme ton nouveau slogan que je préfère au précédent car il me mettait... mal à l'aise, je n'étais d'accord qu'en partie avec cette expression. Celui-ci me convient parfaitement et combien de fois j'ai pu l'entendre, prononcé par mes grands-parents ! Je te fais des gros bisous d'un vendredi... un peu difficile. Danielle

    27
    Vendredi 27 Février 2015 à 15:46

    Figure-toi que je ne savais pas ce qu'était de la consoude alors je suis allée sur le net. C'est une plante qui ne m'est pas familière car il faut dire que si elle l'aime l'humidité comme l'indique l'article que j'ai trouvé, elle n'affectionnerait pas la Provence où il peut bien pleuvoir mais la pluie est généralement suivi d'un vent très sec... Alors pas de consoude dans mon environnement, pas de rhubarbe non plus ce que je regrette. 

    Le feu est fascinant, c'est sans doute pour cela que tant de fêtes sont accompagnées de feux (St Jean, Halloween en Irlande, etc...) Dans mon village, on fait un feu pour la mi-Carême et on mange des beignets en contemplant le feu...

    Passe un beau week-end, bises

     

    26
    Jeudi 26 Février 2015 à 12:01

    - Réponse au commentaire  N° 25  de Mari JO -

    Pourquoi sommes nous contents d'avoir bien travaillé et de nous être fatigués ?

    Mais parce que nous avons des muscles pour ça.

    Nous sommes contents comme les oiseaux le sont de voler, ou les roses de répandre du parfum.

    Et en plus de ce contentement c'est une des conditions de notre santé.

    Si on se repose sans s'être d'abord fatigué, alors on est déjà foutu.

    Continue à bosser, et à en tirer ta joie : il n'y a rien au dessus !

    Bises de pinson.

     

    25
    Mari jo
    Jeudi 26 Février 2015 à 11:47

     

     

    Bonjour pinson déplumé, 

     

     

     

    Ton article me fait penser lorsque nous avons nettoyé le pré de notre moutonnière et lorsque nous entretenions nos prés. Même ‘petit tas’ de friche et pareil magnifique feu. Trop près, oui, ça chauffe bien. Mieux vaut reculer et puis, en le regardant, il vrai que l’on se pose plein de question. Ce qui a été mon cas. Car pour moi, le feu reste mystérieux. Et nous pensions aussi aux hommes lorsqu’ils l’ont découvert. Je n’ai jamais réussi à me mettre en tête leurs pensées, leur étonnement et je me suis dit qu’ils ont même pu avoir peur et… se brûler car dans certain cas, la curiosité impose à toucher.  

     

     

     

    De superbes photographies de ton feu. Elles sont magnifiques. Effectivement, ton monticule fait penser à un château entouré de douves. Mais certainement parce que tu l’as dit. Peut-être, sans cela, n’y aurai-je pas pensé ? 

     

     

     

    Un travail immense mais qui fait dépenser de l’énergie et qui de plus est bien agréable. On peine, on transpire à grosses suées qui vous piquent les yeux, un bon résultat donc bonne récompense, une bonne douche, un p’tit miam-miam et pour finir un bon gros dodo. Alors, pas de quoi s’ennuyer à la campagne ; n’est-ce pas ? Mais c’est tellement agréable. Mais surtout pour terminer une très bonne satisfaction de soi. Je me souviens que je n’arrêtais pas de dire chaque soir au repas, une fois assise devant mon assiette : Ah ! Je suis contente, j’ai bien peiné et sué. Ce qui faisait sourire mon mari. Car, il n’a jamais compris pourquoi, j’aimais peiner et suer. Et moi, je ne me l’explique pas. J’aime tout simplement. 

     

     

     

    Moi aussi, j’ai un tas de ronces à enlever qui envahissent le mur du jardin. Un an sans s’en occupé et tout est envahi. Bien du travail m’attend cet été. Et puis, comme toi, j’envisage d’agrandir ;  de jardiner un peu plus en dehors des tomates. Je verrai.  

     

     

     

    Merci pour ce bel article. On verra ce que sera devenu ce bout de terrain lorsqu’il sera terminé et cultivé. Ce sera une belle découverte. 

     

     

     

    Je te souhaite une bonne journée et bise à toi gai pinson siphonné. 

     

     

     

    24
    Jeudi 26 Février 2015 à 09:17

    - Réponse au commentaire N° 23  de Fliperrine -

    Oui, et même des travaux qui dépassent mes capacités  : je devrais limiter mes prétentions à ce que je pourrais faire

    c'est-à-dire ne plus tellement élargir  le "château " , au moins pour cette année.

    Merci de m'encourager !!!

    23
    Jeudi 26 Février 2015 à 00:08

    tu as entrepris de gros travaux et tu es plein d'espoir pour réussir, bon courage

    22
    Mercredi 25 Février 2015 à 19:13

    - Réponse au commentaire N° 21 de Danielle -

    Ah tu sais, les plantes me tiennent une merveilleuse compagnie. Elles-mêmes forment des familles, qui ont leur histoire, intriquée avec celles des humains.

    Ainsi la "bette", ou "blette", ou "poirée", ou je crois "jotte" en Suisse (il faudrait demander si c'est vrai à FAN), cette plante est à l'origine une plante sauvage qui vivait et vit encore sur le littoral de l'Europe : c'est donc une plante "alophile", ce qui signifie qu'elle ne craint pas le sel, l'eau de mer. Les hommes la consomment et la cultivent depuis au moins 4000 ans, et évidemment l'ont peu à peu modifiée, d'où l'apparition de toute une descendance de plantes d'allure assez différente, depuis les blettes à grandes feuilles (qui se mangent comme des épinards) jusqu'aux bettes à cardes, ou aux variétés où c'est la racine qui s'est développée, et qu'on appelle " bette-rave ", elle même avec ses nombreuses variétés, de la betterave à sucre jusqu'à la bette-rave rouge.

    C'est pour moi un plaisir de me représenter ces familles de plantes.            Ainsi dans cette même grande famille on trouve le chénopode Bon-Henri, appelé aussi épinard sauvage, d'où a dérivé l'épinard, mais aussi la salicorne, qui, elle, est la reine des plantes halophiles !         Un autre chénopode est très à la mode, et c'est le quinoa. La salicorne, pas très facile à consommer. Par contre le chénopode Bon-Henri, j'en ai un récent très bon souvenir. Je venais de quitter Sète, et en traversant l'Hérault sur un très grand pont métallique peint en vert, j'ai décidé de faire une petite pause, de descendre vers ce fleuve pour y trouver des galets (j'en ai trouvé de très beaux). Mais près de l'eau foisonnaient de magnifiques chénopodes Bon-Henri. J'en ai fait une fabuleuse récolte, et de retour chez moi j'en ai mangé pendant 3 jours, à toutes les sauces possibles.

    L'ecbalium, je ne lui connais aucun usage culinaire... uniquement récréatif !!!!!

    La dernière photo m'a moi-même beaucoup surpris : elle dévoile toutes les couleurs de l'arc-en-ciel !                                                              Mais toi, au bord de l'étang de Thau, tu as déjà toutes ces couleurs dans les fleurs, et ça c'est merveilleux.

    Bonne soirée Danielle. Bisous de pinson.

     

     

     

    21
    Danielle
    Mercredi 25 Février 2015 à 18:00

    Merci pinson pour toutes ces précisions qui comblent en partie mes lacunes "botaniques", les végétaux et moi... hum !!! et pourtant j'ai progressé : l'ecballium par exemple, ah ça je ne l'oublierai jamais pinson-espiègle !!!! Donc les poirées vertes ce sont les bettes ? J'en ai mangé cette semaine, un régal, j'aime  aussi les épinards. Les bettes sont de très belles plantes et leurs feuilles sont superbes, je n'aurais jamais fait le rapprochement avec les poirées oops chez nous on les appelle "blettes" et on les consomme surtout en gratin ou en omelette. Que j'aime les deux dernières photos, l'avant-dernière avec en arrière-plan les bambous est une réussite, on dirait un tableau et la dernière aussi... qu'ils sont gracieux ces bambous, même s'ils sont un peu envahissants (!). Tu as déjà d'autres projets en tête et en plus tu veux débiter ton énorme poirier, dis tu ne penses pas qu'il faudrait faire une petite pause de temps en temps ? Malgré un très fort mistral je suis allée voir les mimosas en fleurs, les amandiers... ça fait du bien ! Il est vrai que toi, lorsque tu as fait le tour de ton jardin, tu as déjà fait ta promenade !!! Bonne soirée et des bisous pour toi. Danielle

    20
    Mercredi 25 Février 2015 à 14:53

    - Réponse au commentaire  N° 18 de  FAN -

    Oh non, Fan, je n'ai pas brûlé un presque arbre. Tu parles  je crois des photos 2, 5 et 6. Il s'agit d'une illusion d'optique. L'arbre qui semble être inclus dans les flammes est un saule pleureur, actuellement sans feuilles, mais qui se trouvait à 10 ou 12 mètres du feu. De même les bambous se trouvaient à plus de 6 mètres du foyer, et n'ont donc souffert de rien.

    Danser pour la venue du printemps, autour d'un feu de joie, voilà une bonne idée,

    à réaliser en idée au moins, à défaut de danser en vrai.

    19
    Mercredi 25 Février 2015 à 14:40

    - Réponse au commentaire  N° 17 de  Hélène -

    Mais tu n'as pas à t'excuser ! Tu peux bien formuler toutes les idées qui te viennent.    C'est même l'essentiel et le plus précieux dans nos blogs : pouvoir dire librement ce que nous pensons. Pour ce qui est des buis, il me semble qu'ils s'accordent merveilleusement bien aux pierres. Regarde dans les Causses, justement (je pense surtout au Larzac, mais le Quercy doit lui ressembler comme 2 gouttes d'eau) les buis sont de toute beauté dans leur association avec les murets et éboulis.

    Pour ce qui est de la consoude, elle pourrait être remplacée, dans ses usages médicaux, par d'autres borraginacées aux vertus comparables, à savoir la Pulmonaire, qui supporte une relative sécheresse, et surtout la bourrache, qui elle aime carrément les terrains secs.

    Oui oui, je vais ménager mes vertèbres ! Bon apm.

    18
    Fan
    Mercredi 25 Février 2015 à 13:55

     … si, je me suis imaginé ton jardin ainsi, du reste de temps à autre tu nous as montrer les photos. De Neptune (poème du lac), tu t’es transformer aujourd’hui en « Dieu du feu » et tu brule même un presque arbre… ou une énorme branche c’est spectaculaire, ton prochain poème pourrait être,« Der Feuerbaum » et nous pourrions danser autour et nous rouler dans la cendre pour nous purifier de l’hiver, vive le printemps !

    17
    héléne
    Mercredi 25 Février 2015 à 13:38

    Je m'excuse d'avoir formulé une idée pour les buis, d'ailleurs je ne connais pas l'orientation de tes jardins. Tu fais ce que tu aimes, les buis me semblent décoratifs plis que les cailloux. Bon pour la consoude, j'ai tout compris, d'ailleurs je savais que notre terraon calcaire ne convenait pas!  Mais on ne peut tout savoir avec une petite cervelle.....


    Bonne journée, attention aux vertèbres!


    L.N.

    16
    Mercredi 25 Février 2015 à 12:44

    - Réponse au commentaire  N° 8 de  Hélène -

    Ah non pas de petits buis dans le jardin sud ! Par contre, oui, je vais en implanter dans le petit jardin nord, qui sera plus poétique, plus "botanique", genre jardin alpin, envahi de rocailles, et dédié à la promenade et contemplation, avec des plantes plus petites.

    La consoude... non , les Causses ne peuvent pas lui convenir, car elle aime l'argile, et les terres profondes et humides comme on en trouve le long des rivières. Pas possible non plus de la cultiver en pots , elle est bien trop gourmande :  ce serait comme mettre une vache dans un petit jardin japonais !  Bises de pinson pour toi.

    15
    Mercredi 25 Février 2015 à 12:31

    - Réponse au commentaire  N° 7 de  Danielle -

    Les barbarées précoces sont des plantes de la famille des crucifères, et leur nom commun est cresson d'hiver, ou cresson de terre. Leurs feuilles ressemblent assez à celles du cresson (qui est aussi une crucifère) mais le limbe est beaucoup plus ferme, ce qui explique que cette plante sauvage ne soit pas commercialisée, ou même cultivée. C'est vrai qu'en salade verte, avec une vinaigrette, elle est très... rustique, et je ne la prépare jamais pour d'éventuels visiteurs. Par contre en soupe, avec une pdt, et bien mixée, c'est un délice. Elle a l'énorme avantage d'être très vigoureuse, prolifique, de résister au gel, et très tôt au printemps (d'où son nom botanique "précoce") de refaire une pousse abondante de délicieuses feuilles nouvelles. Je donne ma préférence maintenant à ces plantes vivaces, si puissantes, si généreuses.          Ainsi dans un mois vont revenir les nouvelles feuilles de consoude... miam miam !

    Quant aux poirées vertes, tu les connais : elle se nomment aussi "bettes". Il s'agit plus précisément des bettes " à feuilles" (et non pas "à cardes"). Elles remplacent pour moi les plus délicats épinards, bien plus difficiles à cultiver. Les bettes à feuilles ont une croissance extraordinaire ! Les panais sont par contre des ombellifères, comme la carotte ou le fenouil. Merveille que la botanique !

    Bisous Danielle, ne t'exposes pas au vent : trop fort et trop froid, ce mistral !!!!

    14
    Mercredi 25 Février 2015 à 12:09

    - Réponse au commentaire  N° 6 de  Nicole -

    Oh que voici une bonne idée : ce nom pour une future auberge. Et si tu viens avec ta petite cuillère, on pourra faire un tunnel pour que les Chinois arrivent directement dans mon auberge, non : dans notre auberge, où tu feras la cuisine avec ma petite blonde (elle t'apprendra à cuisiner les sanglier).

    Me reposer ? Oui, dès que le "bêchage" sera fini...  remarque , j'ai déjà un autre projet : faire un deuxième  "château", toujours bien isolé par des douves en permanence en eau, pour y installer  une escargotière ! Je leur ferais, à ces adorables petits gastéropodes, un véritable château  en pierre, avec des tours de guet, des terrasses de repos et de bronzage, des jardins de promenade....  Cela serait utile pour le bon fonctionnement de l'auberge .....

    Bises pour toi, Nicole.

     

    13
    héléne
    Mercredi 25 Février 2015 à 11:56

    Que de belles flammes que tu devais contempler avec plaisir et penser : "Un tel travail ne sera pas inurile, puisqu'à la place de ces tas onformes  va se dessiner un jardin"à la Khaz", c'est-à dire avec un brin de fantaisie. Des petits buis seraient les bienvenus  en vordure des allées, ce n'est qu'une suggestion.....je ne suis pas Lenôtre, et la perspective, de ma fenêtre des 4 carrés d'herbe des  Impôts ne m'inspirent pas.


    PS !: quand la consoude sera éclose,  ru m'en gardes un morceau de cette plante étrange par ses vertus qu le Quercy ne produit pas!


    C'est le mignon dessin qui me fait penser à cela.


    Un peu de relax et bise à K


     


     


     


    Hélène


     


    Un

    12
    Mercredi 25 Février 2015 à 11:51

    - Réponse au commentaire  N° 5  de  Dominique -

    N'est-ce pas qu'elle est mignonne ma blondinette  (c'est une petite fille à Lucy !) et elle fait bien la cuisine !

    Non, je n'ai pas vérifié, mais les "douves"qui entourent le lieu du feu empêchent les hérissons d'y accéder. Ce tas est très récent (commencé il y a un mois environ). Ailleurs dans mon terrain nombreux sont les très vieux tas de branchages, encombrés de mousses et de feuilles mortes, auxquels je me garde bien de toucher :  c'est dans ces refuges sécurisés qu'ils se tiennent, en compagnie des crapauds, vipères, couleuvres, et où je crois qu'ils prolongent encore très sagement leur hibernation. Bien à toi.

    11
    Mercredi 25 Février 2015 à 11:39

    -  Réponse au commentaire  N° 4 de  Danielle  -

    Bonjour Danielle. Et oui, c'était une vraie montagne de ronces. A vrai dire une partie de ces ronces n'étaient pas sur le "jardin" que je réinvestis, mais en bordure, là où un très vieux et énorme poirier a été abattu par le vent en plein milieu d'un vieux roncier. Comme je veux débiter ce vieux poirier (pour ma cheminée), il fallait bien que je le dégage. D'où la taille du tas, qui me paraissait limite. Oui, j'ai dû faire une " passerelle  " pour ne pas tasser la terre (meuble) , car si on veut que les racines des plantes prospèrent, il faut garder la terre aérée.

    Les ronces paraissent vertes, mais dans le vieux roncier  où a chu le poirier, la proportion de bois sec était élevée. Ce bois sec en brûlant a dégagé une vive chaleur qui a séché les ronces nouvelles : le processus était lancé, mais je dois dire qu'il m'a étonné, je pensais que la combustion ne serait pas aussi vive (faut dire qu'il y avait un léger vent : conditions parfaites). Je n'ai pas encore réparti les cendres, je dois attendre que la terre sèche, il va bien falloir plusieurs semaines. Gros bisous, Danielle.

     

    10
    Mercredi 25 Février 2015 à 11:16

    - Réponse au commentaire  N° 3 de  Simone -

    Bonjour amie landaise. Je suis content de ne pas t'avoir aussi effrayée que Rafael !

    Le "contrôle" de l'incendie  se limite à la préparation du tas : l'isoler, et imaginer son extension à ne pas dépasser.

    Car une fois que le feu a démarré, il est trop tard pour faire machine arrière : il se développe d'une façon libre et manifeste sa puissance !

    Pour les deux dernières photos, j'ai eu une chance inespérée : le soleil, curieux, a glissé un oeil entre les nuages

    et éclairé le bouquet des bambous, d'où ce tableau tellement coloré qui m'a un peu étonné.

    Oui, j'ai pris un peu d'avance sur le printemps, mais quand les végétaux vont se réveiller, il sera un peu tard :

    les travaux d'hiver s'imposent donc. Bises pour toi.

    9
    Mercredi 25 Février 2015 à 11:03

    - Réponse au commentaire  N° 2 de  Gazou-

    Moi aussi, Gazou, j'ai hâte, mais les jours prennent leur temps,

    à la fois lents quand on attend, et finalement inexorablement rapides quand ils arrivent.

    J'essaie d'imaginer le changement d'aspect quand les végétaux auront pris leur envol.

    Cela me paraît presque incroyable, une sorte de magie de la vie !

    Bonne journée d'hiver : c'est le temps de l'attente, qui a son charme Yin ...

    8
    Mercredi 25 Février 2015 à 10:55

    - Réponse au commentaire  N° 1 de  Rafael -

    Ah, tu me culpabilises ! 

    Certes, pas question de faire un tel feu en plein air en période sèche. C'est d'ailleurs , très justement, interdit.

    Les forêts, ici, sont essentiellement de chênes.

    Et je le redis, les sols sont en ce moment gorgés d'eau, végétation et sous bois ressemblent à des éponges.

    Je risque est donc nul. Je ne fais jamais de tels feux en été.

    Bonne journée au pays de la résine.

    7
    Danielle
    Mercredi 25 Février 2015 à 09:58

    Bon je reviens car je suis en train de faire le ménage dans ma chambre et je pense à toi car le soleil traverse toute la maison jusque dans la salle de bain, du soleil je passe aux flammes de ton jardin, et je n'ai pas osé poser une question tout à l'heure mais je me lance, tant pis si je parais un peu sotte (ah ces gens de la ville !!!) : j'aimerais savoir ce que sont les barbarées précoces et les poirées vertes... pour la consoude, je sais yes, pour le reste je m'interroge. J'ai appris cette semaine ce qu'était le panais... je ne savais pas !  Et je n'aime pas rester sur une interrogation ! Nos plantes du Midi sont tellement différentes ou sont appelées différemment. Bisous pinson, quel vent aujourd'hui ! Danielle

     

    6
    Mercredi 25 Février 2015 à 09:43

    Bien joli ton feu de volcan ! Mais tu dois bien être KO après de tels travaux . J'aime ta comparaison avec les châteaux de la Loire et ton restau " A la bonne consoude " est super chouette .

    Si , en creusant, tu arrives chez les Chinois , surtout fais -moi signe! J'arriverai avec une cuillère happy

    N'oublie pas de te reposer un peu , quand même!

    Bizatoi

    Nicole 

    5
    Mercredi 25 Février 2015 à 09:34

    Tiens on dirait que Kasimir a trouvé une "cromignonne" à son gout? 

    as-tu vérifié si les hérissons ne s'étaient pas nichés sou le tas de détritus?

    dominique

     

    4
    Danielle
    Mercredi 25 Février 2015 à 09:25

    Bonjour pinson, tu as fait un énorme monticule en coupant les ronces et tous les végétaux ! Je vois que tu y accèdes par une passerelle qui enjambe la tranchée (pardon... les douves). Les végétaux paraissent encore verts, c'est étonnant qu'ils aient fourni ce feu de joie. Les flammes sont superbes, c'est un magnifique spectacle ! Te connaissant, j'imagine ton émerveillement, ta fascination devant la splendeur de ces flammes qui semblent monter à l'assaut du ciel, je crois pouvoir deviner tes yeux pétillants de bonheur à cette vue. Les deux dernières photos sont surprenantes de beauté, comme ce feu parait vivant, présent, ce brasier est superbe et ton imagination a du te transporter devant le spectacle d'un volcan, ta passion ! En plus la terre, recevant cet engrais, va te donner des plantes magnifiques... J'aime bien le dessin qui clôture ton article (!). Gros bisous pinson-jardinier, bonne journée dans ton îlot de bonheur. Danielle

    3
    Mercredi 25 Février 2015 à 09:15

    Bonjour Mr K.

    Je suis en admiration devant tes photos d' incendiaire contrôlé. De vrais tableaux, et je suis carrément amoureuse des deux dernières. Dis-donc Hercule, tu as engagé les grands travaux de printemps on dirait. Bon rendez-vous dans quelques semaines pour voir ce que tu en auras fait.

    Bises et bonne journée.

    2
    Mercredi 25 Février 2015 à 08:51

    Quel courage ! Tu as découvert une eau de jouvence et te voilà  tout frais, tout neuf ! Je suis curieuse de voir ce que ce jardin va devenir...J'admire ton énergie !

    1
    Mercredi 25 Février 2015 à 08:47

    Bonjour,

    De tous les temps, l'homme a été fasciné par le feu.

    Ici, dans notre village des Landes, pas question de faire de tels feux dans le jardin ! Nous sommes entourés de forêts de pins. Et le pin quand ça brûle, je ne te dis pas, ça brûle. Allume ton barbecue avec une pomme de pin et tu comprendras.

    Heureusement, j'habite à 50 m de la caserne des pompiers et ils sont vachement bien équipés.

    Bonne journée et bon courage pour la suite.

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