• - Les Grues cendrées remontent vers le Nord : Paix , Force et Beauté -

     

     

     

     

     

    C'était le vendredi 26 février.

    L'air était doux, calme, et travailler au jardin était un grand plaisir.

    Vers 11 heures se sont faits entendre des " Grou, Grou, Grou..." très légers, mais réguliers.

    C'était comme de petits grelots qui, ponctuant l'espace, semblaient en faire partie.

    Mais, de seconde en seconde, ils devenaient plus forts, plus nets.

    C'est alors que j'ai réalisé qu'un vol de grues s'approchait.

    A partir de là, l'attente a bien duré encore 30 ou 40 secondes

    puis ELLES apparurent !

     

     

    - Les Grues cendrées  remontent vers le Nord  : Paix , Force et Beauté -

     

     

    Venant du Sud-Ouest (région de Bordeaux ?)

    elles montaient vers le Nord-Est, vers les grands lacs de Champagne. 

     

     

     

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    Leurs formations en V se succédèrent sans interruption,

    souvent branchées les unes sur les autres.

     

     

     

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    J'ai essayé de compter les oiseaux dans une des branches d'un V :    54 

    Ce qui fait une centaine pour un V entier.

    Or de nombreuses formations en V se sont succédées

    si bien que le nombre de mille migrateurs pour ce vol entier fut certainement très largement dépassé.

     

     

     

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    Mais bien plus que leur nombre, c'est la régularité de leur vol qui est impressionnante !

     

     

     

     

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    Un vol ample, déterminé, joyeux,

    et solidaire !

     

     

     

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    Elles passaient juste au-dessus de ma tête.

     

     

     

     

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    Il me semblait percevoir leur force, leur courage,

    leur intelligence,

    leur sagesse, 

    et la profonde paix qui régnait dans ce peuple du ciel.  

     

     

     

     

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    Pendant combien de temps ont-elles ainsi défilé ?

    Dix minutes  ?   Quinze minutes  ?

    Peut-être un peu plus...

     

     

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     ça y est  ...  maintenant elles s'éloignent vers le Nord.

     

     

     

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    J'aurais voulu les suivre.

     

     

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    Leur dire :

     

    nous sommes avec vous

     

    sur cette belle planète.

     

     

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     Leur dire merci

     

    et à bientôt,    peut-être.

     

     

    ***

    Il y eut encore d'autres vols le lundi 29 

    et d'autres encore le mardi premier mars,

    les vols se succédant depuis le matin 11 heures jusqu'à 17 heures pour le dernier.

     

    ***

     

     


  • Commentaires

    25
    lenez o vent
    Samedi 5 Mars 2016 à 19:58

    s'envoler avec elles un rêve....

    Bisous Pinson+

    24
    Ramon
    Vendredi 4 Mars 2016 à 21:34

    Bravo et merci pour ce remarquable article. J'habite tout près de la Camargue, mais je ne me trouve pas sur l'une des routes des grues cendrées. Je vois des flamants roses, mais pas des grues. Génial, ce regard limpide sur le ciel. A bientôt, l'ami.

      • Samedi 5 Mars 2016 à 14:40

        Réponse        à               Ramon                        -   -  -

        Les flamants roses sont une autre merveille de la nature.

        J'ai eu quelques occasions de voir leur vol : il est au moins aussi spectaculaire que celui des grues.

        Et toi, habitant aux portes de la Camargue, tu es drôlement bien placé... petit veinard !

    23
    Danielle
    Jeudi 3 Mars 2016 à 13:58

    Bien sûr que je me souviens du lac du Der où tu étais parti sans jumelles (!!!) même si ce n'était pas la période favorable, ce sont des lieux où il ne faut jamais oublier de se munir de cette aide précieuse. Si je sais cette particularité de la grue cendrée, c'est en la tenant dans mes mains que je m'en suis aperçue, j'avais toujours pensé que c'était des plumes colorées. Et tu me fais souvenir tout à coup d'une cigogne noire qui a fait un petit stage chez nous, avec une issue fatale malheureusement. Elle était magnifique, ses ailes noires avaient de jolis reflets qu'on pourrait appeler violets, un long bec bien rouge tout comme ses pattes dont l'une avait été brisée par des plombs, bien entendu !!!! C'est un oiseau très farouche, en ajoutant les souffrances, ce n'était pas facile de la soigner et on lui avait confectionné une sorte de harnais, suspendue à une branche afin qu'elle puisse poser à terre sa patte valide mais ce genre de blessure sur un échassier ne pardonne pas. On la nourrissait de petits poissons et pendant un mois nous avons lutté pour la sortir de là, mais... nos soins attentifs n'ont pas suffi, hélas ! Il y a bientôt 30 ans de ça... et j'ai toujours la rage contre ce chasseur ! Voilà, juste une petite histoire mais de celles qui marquent longtemps, la preuve !!! Bon après-midi pinson, d'une mouette face à un vent très violent, pas le moment d'aller au bord de l'étang sans risquer la chute directe dans la flotte... et la congestion immédiate. Danielle

      • Jeudi 3 Mars 2016 à 14:33

        Réponse        à               Danielle                        -   -  -

        Quand je suis allé au Der, une seule fois j'ai regardé dans une longue vue (?) qu'avait installé un ornithologue et qui m'a permis de l'utiliser : c'était magique : j'avais l'impression de presque toucher les oiseaux !

        Mais c'est du matériel de pointe, pour spécialistes avertis.

        Quelle triste histoire que celle de la cigogne noire que vous avez soignée !

        Certains chasseurs ne valent pas mieux que Daech.

        Ici soleil, ciel calme, air presque doux : je file dehors.

        Chez toi, la prudence s'impose !!!!

    22
    Danielle
    Jeudi 3 Mars 2016 à 10:38

    Bonjour pinson, tu as bien de la chance d'habiter dans un endroit qui est sur l'axe principal de migration, ce même couloir emprunté régulièrement. Le vol des grues est bruyant et tellement beau, c'est un véritable festival visuel et... sonore à la fois, même si leurs cris ne sont pas particulièrement mélodieux, ressemblant même à un genre de croassement. Par contre j'avais toujours cru que la grue portait sur la tête une calotte de plumes rouges mais surprise : ce ne sont pas des plumes mais  au contraire une zone déplumée (!) c'est de la peau uniquement ! Tu as raison lorsque tu dis que ce sont des chefs-d'oeuvre de la nature, une véritable magie... Bonne journée dans ton Gâtinais, peut-être qu'un jour tu auras la surprise d'en trouver dans ton jardin, ces beaux oiseaux aiment les marécages bien sûr mais aussi les chênaies yes et comme des grues aiment les graines, les herbes et les glands aussi... sait-on jamais ! Danielle

      • Jeudi 3 Mars 2016 à 11:21

        Réponse        à               Danielle                        -   -  -

        Bonjour mouette , oui, c'est une chance, mais c'est par hasard tout simplement.

        Par contre je ne les vois qu'en vol et serais bien incapable de te dire comment sont leurs têtes. Bien sûr je les ai vues en images, mais cela ne compte pas. Tu sais que je suis allé une fois aux lacs de Champagne ( lac d'Orient et lac du Der) mais ce n'était pas la bonne période : j'ai là aussi vu des vols, assez bas, majestueux, mais cela ne donne pas une vue précise sur le plumage. J'en ai vu aussi à terre, mais sur des îles, loin du rivage où je me trouvais, et sans téléobjectif ni jumelles, ça ne donne toujours pas de renseignement pour ce que tu décris.

        Il est arrivé une fois que descende chez moi (sur le tout petit étang) une cigogne... qui m'a bien surpris car c'était une cigogne noire, et j'ignorais que ça existait. Elle est restée là une semaine, sans doute pour se reposer. Je n'ai jamais réussi à la prendre en photo (bien trop craintive pour que je puisse l'approcher). Par contre j'ai souvent des hérons cendrés (eux aussi très farouches) mais ce sont des oiseaux solitaires, quelque fois en couple, mais pas plus.

        Bonne journée Danielle.

        J'ai vu sur la carte que le mistral souffle toujours très fort ... il se précipite en Méditerranée, aspiré par une dépression qui est en ce moment centrée sur l'Albanie. C'est impressionnant ...  AÏE !!!!

    21
    Mercredi 2 Mars 2016 à 21:32

    Bonsoir pinson,

    Elles passent au-dessus de chez nous. Mais je n'ai jamais l'appareil photo. Je les entends au loin. Mais je me dis que le temps que j'aille chercher l'appareil je vais les rater. Je les regarde aussi, jusqu'à ce qu'il n'y en ait plus. C'est superbe à voir. Je ne m'en lasse pas.

    Tu as fait de magnifiques photographies et le ciel s'y prêtait. C'est superbe.

    Bonne soirée et bise à toi pinson.

      • Jeudi 3 Mars 2016 à 09:54

        Réponse        à               Mari Jo 21                        -   -  -

        C'est vrai , on ne peut se lasser d'un tel spectacle

        et ça fait un petit repos dans le travail... durant lequel on voyage avec elles.

        Il est rare de les voir passer dans un ciel aussi nuageux !

        Bonne journée Mari Jo.

    20
    Mercredi 2 Mars 2016 à 15:40

    Un merveilleux spectacle .Ces grues-actrices aiment  faire leur spectacle pour Pinson .Très jolies, tes photos ! Tu les attendais ces grues!

    Bonne fin d'après -midi !

      • Jeudi 3 Mars 2016 à 09:50

        Réponse        à               ALN 03                        -   -  -

        Je ne les attendais pas si tôt ! Cette année elles battent tous les records ! Cela est dû à la météo, et tu comprendras pourquoi si tu lis ce que je viens de  répondre à Simone. Elles attendent, pour réaliser une nouvelle étape dans leur migration, que des thermiques se forment là où elles sont. Alors elles décident que c'est le bon jour : l'air va les porter , les soulever !!!! Et les thermiques se forment quant le soleil réchauffe violemment la terre. Ensuite, une fois parties, si les thermiques se font rares, le vol peu à peu descend ! C'est pourquoi ce jour là elles étaient si basses.

        Bonne journée Nicole.

    19
    Simone
    Mercredi 2 Mars 2016 à 14:58

    Elles tournaient en rond et quand 2 ou 3 autres sont arrivées, elles sont reparties. On en avait déduit qu' elles attendaient ces retardataires, mais peut-être as-tu raison et il y a une autre explication. Je ne la connais pas, alors si tu veux bien m' éclairer ?????

      • Jeudi 3 Mars 2016 à 09:41

        Réponse        à               Simone                        -   -  -

        Après tout, ton explication est peut-être valable.

        Mais voici que j'ai observé plusieurs années de suite avec les grues et ce que l'ai cru pouvoir en conclure. Elles ne volent pas toujours à la même altitude, et souvent, quand il fait très beau, elles volent très haut : peut-être mille mètres, peut-être beaucoup plus. Dans ce cas elles sont toutes petites, parfois presque difficiles à repérer si l'air est violemment ensoleillé. Mais comment montent-elles si haut ? Par la force de leurs ailes ? Elles seraient épuisées. Non : elles prennent tout simplement un ascenseur. Quel ascenseur ? Celui des courants thermiques. Mais ces courants, invisibles à nos yeux, forment conne des colonnes ici ou là (ce sont eux qui forment les cumulus : les nuages de beau temps, l'été spécialement). Durant leur vol, il doit arriver qu'elles perdent de l'altitude, puis à un moment, le V s'engage dans un courant ascendant. Je suppose que la première, celle qui dirige le V, perçoit cette poussée ascendante qui la soulève dans le ciel : à ce moment là, au lieu de continuer tout droit son vol, elle va décrire un cercle, et les autres la suivent. Ainsi tout le groupe va rester dans la colonne d'air ascendant. Au début on se demande ce qui leur prend de voler ainsi en rond, mais peu à peu elles montent : on le sait car elles deviennent plus petites. Parfois elles tournent très longtemps et ainsi montent très haut.Puis elle reprennent leur direction prévue.

        Les aviateurs ont compris cela et les pilotes de planeur utilisent le même procédé : ils recherchent  ces colonnes d'air ascendant, qu'ils appellent des " thermiques ", et dès qu'ils en trouvent une, ils se mettent à tourner pour rester dans la thermique. Arrivés à une bien plus grande altitude, ils reprennent eux aussi le chemin qu'ils désirent. Je pense que tous les oiseaux qui montent haut dans le ciel (aigles, vautours, et tous les grands rapaces) utilisent cette façon de faire.

        Il ne te reste plus qu'à te construire un petit planeur, et tu vas faire pareil !

         

    18
    Simone
    Mercredi 2 Mars 2016 à 14:19

    Pourquoi ces guerres entre les hommes ? Parce que cela leur est consubstantiel. On a découvert, au Kénya, les restes de 27 individus, hommes, femmes et enfants, vieux de 10000 ans, portant toutes les traces d' un meurtre de masse. En 1965, au Soudan, on avait exhumé sur la rive droite du Nil les restes de 61 individus datant de 13000 ans, qui avaient été massacrés. Certains étaient décapités, d' autres avaient encore des flèches de silex plantées dans le squelette.... La violence existe depuis que l' homme existe. On en trouve des traces dès le paléolithique ancien, -3 millions à - 300000 ans, cannibalisme, sacrifices humains. Les combats cependant semblent n' être intervenus qu' à partir du paléolithique supérieur de - 30000 à - 12000 ans. Depuis, ils ne se sont guère arrêtés. Et quand s' arrêteront-ils ? On commence à parler maintenant de 3ème guerre mondiale, plus proche qu' on ne le croit. Tous les ingrédients se mettent en place et si on veut regarder l' Histoire récente, on est en train de réunir les mêmes conditions qu' en 1914 et 1939. Mise en place de coalitions qui sont toujours porteuses de déflagration. Bravo les humains ! Cette race a de la chance que je ne sois pas D. Je les balaierais tous. Mais à mon avis, il ne s' est pas trop appliqué lors de la création des hommes. Il avait la tête où ? C' est du boulot bâclé ça.

      • Mercredi 2 Mars 2016 à 14:28

        Réponse        à               Simone                        -   -  -

        Le tableau que tu fais là est... terrifiant, et pas irréaliste.

        Oh, Grues cendrées, Oies dites sauvages, et vous tous les oiseaux du ciel........

        apprenez-nous à vivre en paix !

    17
    Simone
    Mercredi 2 Mars 2016 à 13:59

    Eh oui, elles ont quitté la réserve du Teich, à une cinquantaine de Kms de chez moi, au bassin d' Arcachon, et je les ai vu passer il y a quelques jours, mais d'assez loin, j' ai quand même fait une photo. Les cigognes viennent aussi dans cette même réserve pour hiberner et ne vont plus à Volubilis au Maroc où je les voyais avant. J' avais fait un petit article sur cette réserve naturelle je ne sais plus quand. 2 ans ? 3 ans ?.......Je me souviens d' une année, il y a bien 30 ans au moins, même un peu plus, mon père était encore avec nous, où les oies sauvages qui remontaient vers le nord s' étaient arrêtées pour attendre des retardataires juste au dessus de notre rond-point. Elles tournaient en rond et c' était un prodigieux spectacle dans une cacophonie très....sonore. Je venais déjeuner chez mes parents, et n' avais pas emporté d' appareil photos. Je l' avais amèrement regretté.

    Les tiennes me consolent.

    Bisous Mr K.

      • Mercredi 2 Mars 2016 à 14:21

        Réponse        à              Simone                         -   -  -

        Ah je voudrais te poser une question : cette réserve de Teich, est-ce de l'eau douce ou de l'eau salée ?

        Car je ne sais pas du tout si les grues fréquentent les eaux salées. 

        Le vol des oies est peut-être encore plus spectaculaire, et plus bruyant que ceux des grues.

        Je me souviens comme si c'était aujourd'hui d'un vol spectaculaire de grands oiseaux au-dessus de Jérusalem, c'était  grandiose, dans un soleil éblouissant, et extraordinairement bruyant ! Mais c'étaient peut-être des cigognes

        Es-tu sûre que ces oies, il t a plus de trente ans, tournaient en rond pour attendre les retardataires ?

        Il y a une autre explication. La connais-tu ?

        Bon après-midi.

         

    16
    L.N.
    Mercredi 2 Mars 2016 à 13:26

    Quel ballet impressionnant, ces volutes pleins de grâce  sont un bonheur pour nous ..les pieds sur terre. Ah quel chant mélodieux emportent-ils avec eux  ces superbes volants? Une musique d'anges qu'eux seules elles connaissent.

    Belle journée de contemplation. L.N.

      • Mercredi 2 Mars 2016 à 13:50

        Réponse        à              L N                         -   -  -

        On ne peut pas dire que ce soit un chant mélodieux (comme peut l'être le babil inspiré et puissant des merles)

        C'est un cri presque unique répété avec un certain rythme (une légère irrégularité : ce n'est donc pas une ritournelle mécanique) et sur des notes plus ou moins hautes. N'étant pas versé en musique, je ne sais pas analyser.

        Mais c'est un cri plein de tendresse : parfois j'ai eu l'impression que c'était plutôt " Glou " que " Grou ".

        On dit que ce sont des cris d'encouragement mutuel.

        Bonne journée Hélène.

    15
    Mercredi 2 Mars 2016 à 10:00

    décidément tu as la chance de les voir souvent

    tu en avais déjà parlé sur l'autre blog et tu avais dit que leur cri "grou grou" était leur nom : grue

    dominique

      • Mercredi 2 Mars 2016 à 10:32

        Réponse        à              LMPT 73                         -   -  -

        Oui, il se trouve que je suis en plein milieu du couloir qui traverse la France en oblique,

        selon le trajet Pays basque >>>> Champagne.

        Mais il arrive souvent que j'entende passer des vols et que je ne voie rien : elles passent souvent assez loin d'où je suis.

        Tiens, j'avais oublié cette  similitude entre  Grou  et  Grue.

        Bonne journée Dominique.

    14
    Danielle
    Mercredi 2 Mars 2016 à 09:22

    Bonjour pinson, quel spectacle somptueux, tu as de la chance ! La migration des grues cendrées est un magnifique spectacle, en fonction du temps si les conditions météorologiques sont favorables, certains mouvements peuvent en compter par milliers arrivant par vols successifs. Ces grands oiseaux sont superbes avec leur envergure dépassant 2 mètres et pourtant elles sont élégantes, souples, tout en finesse, leur vol est une merveille avec le cou et les pattes tendus, on le voit parfaitement sur tes photos et on aperçoit même l'extrémité des rémiges (les grandes plumes des ailes). Ce puissant "grou-grou" nous permet de les deviner de loin, annonçant leur arrivée et alors... quel spectacle extraordinaire, un véritable ballet aérien. L'intelligence de ces oiseaux, leur vol en V qui leur permet d'économiser leur énergie, leur entraide et leur solidarité... c'est tout simplement merveilleux. Tes photos sont belles et ces branchages en premier plan prouvent qu'elles devaient voler relativement bas mais on voit aussi que ton ciel est très nuageux. Un beau reportage sur la migration des grues cendrées, vraiment. Merci à toi ! Bonne journée. Danielle

      • Mercredi 2 Mars 2016 à 10:24

        Réponse        à              Danielle                         -   -  -

        Ah oui, j'étais comme fasciné, subjugué, presque inexistant : sorti de mon corps, 

        devenu seulement vision.

        Après leur départ, j'ai repris mes outils de terrien, pesant bipède qui gratte le sol.

        Mais surtout je sentais cet autre décalage : pourquoi entre les hommes ces guerres, ces meurtres, cette compétition effrénée, cette envie d'être toujours le premier et d'écraser les autres, au lieu de les aider. Pas même de les aider, car nous sommes tous faibles, fragiles, mais c'est nous aider les uns les autres  (l'un aide, l'autre est aidé) mais cela peut s'inverser d'un instant à l'autre. Celui qui est devant peut reconnaître sa fatigue et se remettre à la place du dernier, ce n'est pas un problème : un autre reprendra la tête de la marche.

        Ces oiseaux sont des êtres parfaitement réussis : des chefs-d'oeuvre de la nature

        et tous selon leurs espèces : oies, flamants..

        chacune est au sommet de la perfection.

        Bonne journée.

    13
    Mercredi 2 Mars 2016 à 08:34

    Oh oui ! Moi aussi, j'aimerais les suivre !

      • Mercredi 2 Mars 2016 à 10:06

        Réponse        à              Gazou                         -   -  -

        C'est comme instinctif : voir ces êtres vivants voler donne envie de voler !

        Que notre corps est lourd !

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