• - Poème : Je voudrais la revoir -


    Voici un autre poème sur la mer.

     

    Je l'ai écrit il y a une douzaine d'années,

    à une époque qui me paraît très lointaine,

    alors que je pensais ne jamais la revoir.

    Remarque : étant enfant , je n'ai jamais vécu au bord de la mer !

    Je l'imaginais seulement, dans ce poème.

     

     

     

     

    Je voudrais la revoir

     

    Je voudrais la revoir, notre vieille maison,

    Perchée sur le rocher, tout au bout de la terre, 

    Je voudrais y revivre la ronde des saisons,

    Quand j'habitais encore chez mon père et ma mère.

     

     

    Je voudrais retrouver l'odeur du feu de bois,

    Qui imprégnait nos mains, nos lèvres et nos cheveux,

    Et tous nos vêtements de ces temps d'autrefois,

    De l'époque bénie où vivaient nos aïeux.

     

     

    Je voudrais la revoir, cette mer immensurable,

    Qui parfois se lamente dans les cornes de brume,

    Et les jours de tempête qui charrie sur le sable

    Avec des bois flottés, des paquets d'algues brunes.

     

     

    Le sentirai-je encore, ce vent qui vient du large,

    Chargé d'iode et de sel, et d'un goût d'infini,

    Qui balaye les dunes et fouette les visages,

    Bousculant les cheveux, les herbes, les tamaris ? 

     

     

    Pourrai-je entendre encore l'espace résonner

    Du cri puissant des mouettes sur les ailes du vent,

    Jusqu'à ce que la nuit et le ciel étoilé

    Leur imposent silence devant le firmament ?

     

     

     

     

    - Encore la mer, notre mère à tous -

     

     

     

     

    ***

     

     

     

     

     

     

     


  • Commentaires

    22
    Mardi 10 Mars 2015 à 14:38

    - Réponse au commentaire N° 21 de Marmotte voyageuse  -

    Tu vas accomplir cette migration ?

    Je te tire mon chapeau à plumes, car ce rêve je l'ai aussi, finir mes jours en contemplant la mer

    mais je recule devant l'énormité du chambardement matériel que cela supposerait.

    Aussi je vais faire autrement : je vais me creuser une mer intérieure, juste dans mon jardin.

    Problème : comment faire la marée ? Par une conduite souterraine ?

    Bizatoi.

    21
    Mardi 10 Mars 2015 à 14:19

    Sans la mer... il me manque quelque chose... mes projets m'en rapprocher le plus possible c'est à dire passer d'Est en Ouest très bientôt

     

    20
    Samedi 7 Mars 2015 à 18:22

     

    - Réponse au commentaire N° 19  de Gazou- 

    Tu as raison : c'est la seule façon de vivre plusieurs vies.

    Etant môme, j'ai raconté à un petit voisin ce que j'avais ressenti en faisant un baptême de l'air en hydravion

    sauf que je n'en avais jamais fait : nos mères respectives ayant été mises au courant, ça c'est terminé...très mal

    je n'ai plus jamais recommencé

    (sauf en prévenant que c'est "pour de faux" !)

    19
    Samedi 7 Mars 2015 à 16:23

    Tu me fais penser à Blaise Cendrars qui écrit sur le transsibérien  et qui imagine si bien ce voyage que l'on croit que c'est une expérience vécue...Ah ! Le pouvoir  de l'imagination !

    c'est bon de pouvoir s'inventer un passé qui corresponde à nos rêves..on a l'impression ainsi de vivre plusieurs vies!

    18
    Vendredi 6 Mars 2015 à 10:12

    - Réponse au commentaire N° 15  de Mari JO - 

    Bonjour Mari JO.

    Ah, l'odeur de la brioche, l'odeur des tomates aillées, l'odeur du vent (selon les saisons)....

    Comme c'est bon d'entrer dans ce monde des odeurs et donc des souvenirs (en écartant les mauvais !)

    Quelle tristesse cette pensée des gens de la ville qui viennent s'installer à la campagne et veulent interdire aux brebis de faire leur crottes sur la route.  C'est d'une sottise incroyable. Ils préfèrent les gaz d'échappements de leurs bagnoles : ils auront le cancer du poumon qui va avec !

    Mais moi je suis ravi que tu te sois promenée dans mon poème.

    Bises de pinson.

    17
    Vendredi 6 Mars 2015 à 09:55

    - Réponse au commentaire N° 14  de Luciole 83 - 

    Mais oui : notre vécu quotidien est souvent fort éloigné de ce que nous désirons, de ce que nous avons si fort désiré                                            et des images que notre imagination  nous propose toujours comme le bonheur lui même.

    Est-ce un échec de notre vie ? (de n'avoir pu réaliser notre rêve)... je l'ai pensé, mais je n'en suis plus aussi sûr.

    Cet écart (considérable) entre notre vie rêvée et notre vie concrète est peut-être indispensable à notre vie psychique.                                       Cet écart crée une tension qui stimule notre pensée, nos émotions. Notre "bonheur" n'est pas un état dans lequel on peut s'installer (comme on s'installe dans un fauteuil).  Notre bonheur réside justement dans cette tension, cette non possession. Alors ne regrettons pas cette non réalisation de nos rêves fous : ils sont notre vitalité même. Aimons nos rêves !

    Bises pour toi.

    16
    Vendredi 6 Mars 2015 à 09:34

    - Réponse au commentaire N° 13 de Flipperine -  

    nous y sommes réellement , réellement en pensée : c'est le pouvoir de l'esprit.

    15
    Mari jo
    Jeudi 5 Mars 2015 à 23:47

    Bonsoir gai pinson siphonné, Un très joli poème remplit de nostalgie. Et il parle de la mer ; moi qui l’aime tant mais ne l’aie jamais vu en réelle. Et puis, ce que j’aime c’est ton dessin en noir et blanc. J’aime le noir et blanc en dessin et photographie. Je trouve que l’on distingue mieux que ce qui est sur la toile ou photographie, que l’on ne voit pas et ne ressent pas de la même façon ce qui est en noir et blanc. Moi en ce moment c’est l’odeur du café au lait et de la brioche que la grand-mère faisait le dimanche lorsque nous allions la voir. Ça sentait bien bon, mais je n’ai pas eu le goût puisque tout le monde en avait sauf... moi. Et puis de temps à autre, ce sont les bonnes tomates vinaigrette persillées aillées (mince, je ne sais plus comment ça s’écrit aillée). Parfois, il y a aussi l’odeur de vent qui me ramène en arrière. Et je suis comme toi, je me dis : est-ce qu’un jour reverrai-je ça et ça. J’aime la nostalgie. Et puis, c’est un très joli mot. Enfin pour moi. Ça me permet de vivre car il est dur de vivre aujourd’hui dans ce monde ou tout le monde court, il y a trop de bruit, violence et de monde. La vraie campagne me manque. Aujourd’hui, ce sont les gens de la ville qui viennent à la campagne mais il faut que ça bouge, qu’il y ait toujours quelque chose. Quand je pense que notre moutonnière installée ici depuis des décennies puisqu’elle a repris le flambeau de ses parents se trouve avec une pétition aux fesses parce que ses moutons font sur la route. On croit rêver. Et j’aime l’odeur des moutons lorsqu’ils passent sur la route et du coup, nous dans notre campagne c’était des vaches et je repense aux belles bouses que l’on ramassait à la brouette afin qu’elles servent d’engrais pour le jardin. Bon j’arrête car j’écris pour ne rien dire. Donc, un très joli poème avec une superbe illustration. Je me suis promenée au fil de tes mots. Bonne soirée à toi gai pinson siphonné et bise à toi.

    14
    Jeudi 5 Mars 2015 à 22:07

    Coucou Khaz

    Rêve de notre projet : la petite maison couleur d'ocre proche de la mer, festonnée de fleurs, de buissons odorants comme on en trouve sur la Côte d'Azur, avec des matins limpides devant une mer vivante, un peu mouvementée blanche d'écume... maison brillant comme un phare dans ma ptite cervelle de piaf rêveur, avec un ciel plus bleu que bleu....

    Rêve qui emballait mon cœur, emprisonnait mon âme et me laissait assoiffée sous l'éternel brouillard crasse et la neige des Vosges....

    Ah petit pinson déplumé... ce rêve ! voilà que tu me le remets tout entier dans ma cervelle de moineau tout aussi déplumé que toi ! pfffff

    Je ne regrette pas vraiment notre maison cube noyée dans un lotissement de maisons cubes loin de la mer... Pas eu le choix ! Pas les moyens du rêve... Ciel bleu pas toujours aussi bleu, voir même cet hiver plus noir que bleu... mais ciel plus bleu qu'ailleurs quand même !!! Hiver plus clément ! Petit village mignon ! Paysages souvent grandioses !  alors, qu'importe le rêve !

    Mais la mer, ah la mer !

    Quel beau poème évocateur ! Vois-tu à quel point, puisque le rêve est revenu en force !

    Bises Khaz

    13
    Mercredi 4 Mars 2015 à 11:56

    un très joli poème et on se croit sur ce lieu

    12
    Mardi 3 Mars 2015 à 15:56

    - réponse au commentaire N° 11 de Danielle -

    La mer nous transmet-elle de la force ?

    Oui, dans la mesure où nous la percevons comme admirable.

    Il en est de même de tout ce que nous admirons, dans la nature (un coucher de soleil grandiose, un arbre, un ciel étoilé)

    mais aussi dans les oeuvres humaines.

    Ainsi j'ai découvert assez tard le Pont de Millau, mais ça a été pour moi un choc tonifiant.

    Et rien que de penser à lui, à plus forte raison si j'en vois une photo, je reprends courage dans l'humain.

    De même la beauté de la mer, sous tous ses aspects, est un merveilleux starter pour nous mêmes.

    Nous sommes les enfants de la mer : soyons dignes d'elle !

    Bisous de pinson, et courage pour demain.

    11
    Danielle
    Mardi 3 Mars 2015 à 11:15

    Bonjour pinson, je reviens lire ce superbe poème et regarder ton beau dessin, l'utilisation du noir et blanc met en valeur la force du vent dans les arbres et les herbes, elle donne de la vie, du mouvement, et cette petite maison solitaire face à la mer... on a l'impression d'entendre le bruit des vagues, d'en percevoir les embruns "chargé d'iode et de sel, et d'un goût d'infini, qui balaye les dunes...". Il est si beau ce poème que j'essaie d'y puiser un peu d'énergie pour les jours à venir, j'ai souvent eu l'impression que la mer me transmettait sa force. Un temps  printanier aujourd'hui, j'espère qu'il en est de même chez toi. Gros bisous pinson, très belle journée ! Danielle

    10
    Dimanche 1er Mars 2015 à 15:48

    - Réponse au commentaire N° 5  de FAN -

    Bonjour FAN.

    Ta réflexion me trouble. Alors je suis reparti voir ce dessin et me suis interrogé. Pourquoi l'ai-je fait ainsi ? C'est un lavis fait avec de l'encre noire ordinaire : traits à la plume, et encre étalée avec un pinceau mouillé. Mais pourquoi ce choix plutôt que de la gouache que je manipulais sans arrêt ? C'est une question que je ne m'étais jamais posée. Une explication vient à mon esprit.  J'ai fait ce dessin comme si je me sentais réellement en deuil de la mer, d'où le choix du seul noir pour la représenter. Et en plus la violence du vent. J'étais réellement persuadé à cette époque que je ne la reverrais jamais, je me sentais incapable de voyager. Moi même quand je vois ce dessin, j'éprouve un sentiment d'isolement face à une nature un peu hostile, il faut l'avouer. Tu me donnes envie de commencer (enfin) un tableau maritime qui exprimerait le joie sans limite qu'elle m'inspire aussi.

    Bisous de pinson.

    9
    Dimanche 1er Mars 2015 à 15:32

    - Réponse au commentaire N° 4  de Hélène -

    Je te comprends 5 sur 5. Tu évoques très bien son caractère sans cesse changeant, les mouvements qui l'animent, violents ou apaisés, les couleurs dont elle se revêt, les odeurs  même, qui doivent aussi varier même si c'est plus secrètement. Si tu la revoyais, ça ne changerait rien, tu serais toujours aussi addict ! Mais c'est vrai qu'il y a une jouissance très particulière à vérifier son existence même.

    Il nous reste la possibilité de la rejoindre dans notre imagination. Désir fou ??? Oui, sans doute, alors soyons fous !                                      Bisous de pinson.

    8
    Dimanche 1er Mars 2015 à 15:20

    - Réponse au commentaire N° 3  de Danielle -

    Bonjour Danielle.                                                                                                                                                                                                          Effectivement, toi tu es quasiment née dans la mer, et il n'a pas été nécessaire de te baptiser puisque tu es née dans l'eau salée. Ton attirance pour la mer est donc logique. Elle l'est moins pour moi, et pourtant je la ressens comme si elle était aussi ma "terre" natale. Un souvenir me revient, et j'en ressens une sorte de honte : je n'ai vu, et touché, et goûté la mer qu'à l'âge de 21 ans, j'étais alors en seconde année de médecine. C'était en 1948, à St Brieuc, avec une bande de copains  (nous avions décidé de faire le tour de la Bretagne en vélo, et nous étions pour cela venus en train jusqu'à St Brieuc). Or la première chose que j'ai fait c'est d'en boire, d'en boire, d'en boire. J'aimais tant l'eau salée. Enfant je n'ouvrais pas en cachette le buffet de la cuisine pour voler des confitures, mais pour voler du sel ! Et quand mes copains m'ont vu, ils ont ri comme des bossus ! J'ai eu l'impression que j'allais tout boire. Mais je me suis vite aperçu que je n'y arriverais pas, j'ai donc renoncé à ma tentative. Heureusement : tous les océans seraient vides aujourd'hui.

    C'est vrai, depuis ce moment où j'ai écrit ces lignes, je l'ai revue plusieurs fois. Mais de fait cela n'éteint pas le désir qu'on a d'elle : ce désir ne peut être satisfait : il demeure pour toujours, comme une donnée de base de notre être. Quelle chance tu as de la voir chaque jour ! Et devant ta fenêtre ! Cela paraît presque incroyable aux terriens de l'intérieur dont je suis. Gros bisous de pinson.

     

    7
    Dimanche 1er Mars 2015 à 14:58

    - Réponse au commentaire N° 2 de Dominique -

    Je viens de voir et de voir ton diaporama et de me laisser bercer par lui.

    Miracle de lu Web : j'ai l'impression que grâce à toi se trouve ainsi introduit dans mon blog à la fois images mobiles et musique, chose qu'évidemment je ne sais pas faire. Manifestement nous n'avons pas fini de chanter notre planète bleue !

    Bon dimanche Dominique. 

     

    6
    Dimanche 1er Mars 2015 à 14:45

    - Réponse au commentaire N° 1 de Simone -

    Bonjour Simone.

    " ces odeurs qui nous emportent sur les ailes du rêve... "

    Des expériences nous ont récemment appris que l'odeur (ou la saveur ?) particulière du liquide amniotique de sa mère dans lequel l'embryon puis le foetus a vécu 270 jours est gravé dans la mémoire du petit, qui va trouver ou non bonne telle ou telle saveur, en liaison avec ce souvenir. Le liquide amniotique de la mère sent-il la mer ? Pas impossible. En tout cas notre psychisme et notre sensibilité ont là leurs racines. Il n'y a pas bien sûr que les odeurs, mais tout un ensemble de traces mnésiques qui composent ce qu'il y a de plus profond en nous.

    Merci de ton mot, bises de pinson.

    5
    Fan
    Dimanche 1er Mars 2015 à 14:26

    ... bonjour Kasimir, ton dessin m'angoisse, mais vouloir revoir un instant le passé, je tente...bon fin de dimanche, ici sous la pluie, toutefois, une lueur dans ce gris, me donne l'espoir! Un bisou du lac...

    4
    héléne
    Dimanche 1er Mars 2015 à 12:12

    Il était Oh28 lorsque je t'ai répondu...Envolé le com...je recommence!


    Ton poème m'a beaucoup ému, car il parlait de ce que je ressens vraiment : "revoir la mer" je ne sais si je retrouverai cette sensation de vibrer devant la mer démontée, sejule en face d'elle, le grand vent qui soufle comme pourme faire perdre l'équilibre!


    Et puis, un autre jour, cette sérénité, cet apaisement devant tellement de beauré infnie des vaguelettes qui s'allongent sur le sable.


    La petite maison sur le bout du rocher, cela représente mon désir le plus fou...contempler silencieusement et se sentir heureuse.


    Voila ce que m'inspirent tes mots,je n'alyse pas, je ressens, c'est tout.


    Merci et prends soin de toi.


    Je t'embrasse


    L.N.

    3
    Danielle
    Dimanche 1er Mars 2015 à 10:29

    Bonjour pinson, quelle superbe poésie ! Contrairement à toi je n'ai jamais vécu ailleurs qu'au bord de la mer, elle a toujours été mon horizon, elle fait partie intégrante de ma vie, je ne pourrais jamais la quitter (volontairement). L'infini devant, l'étang dont elle est séparée par un cordon littoral, immense aussi, différent mais si beau... je sens son coeur qui palpite, la danse de ses vagues, je la connais bien et pourtant elle me surprend toujours et m'attire irrésistiblement, j'adore son murmure lorsqu'elle est calme, son bruit assourdissant lorsqu'elle est agitée et qu'elle se jette à l'assaut de la plage, puissante... Depuis quelques années tu l'as revue bien des fois, tu as senti le vent du large si particulier, doux ou plus puissant yes, tu as entendu le cri des mouettes, nagé dans son eau fraîche parfois et rempli tes yeux (sourires) de toute cette beauté dont tu ne te lasses pas. Tes mots sont beaux... merci de les partager avec vous. Bonne journée pinson, aujourd'hui elle est calme la mer, le ciel gris (et oui, ça arrive) la rend moins lumineuse mais elle semble plus douce, différente mais toujours aussi belle, aussi vivante ! Gros bisous pour toi. Danielle

    2
    Dimanche 1er Mars 2015 à 10:04

    ce poème plein de sensations et d'odeurs me fait penser instantanément à la chanson "je voudrais voir la mer" que j'avais utilisée dans l'un de mes diaporamas 

    une des versions ICI

     

    dominique

     

    1
    Dimanche 1er Mars 2015 à 06:50

    Bonjour Mr K.

    J' aime énormément ce poème, la mer, la nostalgie des jours anciens, j' entends le bruit des vagues et sens les odeurs bien connues qui nous emportent sur les ailes du rêve. J' aime aussi ton dessin et la puissance évocatrice du noir et blanc.

    Merci pour ce petit moment de bonheur

    Bizzz

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