• - Un autre regard sur la santé - 14 : Quel aurait été le traitement dans un hôpital hexagonal ? -

     

     

    Quel aurait été le traitement dans un hôpital hexagonal ?

     

    Très différent !

    Obligatoirement très différent.

    Car tout ce que j'ai préconisé est ... répréhensible !

    Et c'est bien pourquoi j'ai imaginé cet accident dans une île déserte

    car réaliser ce traitement ici enverrait peut-être le médecin prescripteur en prison.

    Pour utiliser un tel traitement, il faut donc se trouver dans une situation où rien d'autre n'est possible. 

     

     

    - Un autre regard sur la santé - 14 :  Quel aurait été le traitement dans un hôpital hexagonal ? -

     

     

     

    Chauffer en permanence cette zone blessée... ???                Sûrement pas !

    Car c'est favoriser l'éventuelle formation d'un abcès 

    et ce serait jugé être une folie préhistorique !

    De toute façon, cela nécessiterait la présence très fréquente d'une personne soignante :

    difficile à envisager avec le manque croissant de personnel.

     

    Mettre en place un pansement humide,

    et le maintenir humide jour et nuit, et plusieurs jours de suite ?

    Là ce serait la révolte assurée des... autorités ! D'autant plus que je vais préciser quelque chose :

    quand on met un tel pansement en place sur une plaie ( qui peut être importante,

    et je pense là à une plaie bien plus importante que celle provoquée par une simple piqûre d'épine)

    on n'y touche plus pendant au moins 8 jours.

    Eventuellement on change les parties superficielles du pansement,

    mais ce qui est au contact de la plaie, on n'y touche surtout pas la première semaine !

    Et pourquoi ?

    Parce que non seulement ça ne sert à rien,

    mais ça dérange les cellules qui sont en train de pousser pour réparer la plaie.

     

     

    - Un autre regard sur la santé - 14 :  Quel aurait été le traitement dans un hôpital hexagonal ? -

     

     

    J'ajoute encore qu'on n'utilise aucun  médicament, aucun " antiseptique "

    (non seulement c'est inutile, mais c'est dangereux pour les cellules occupées au travail de cicatrisation)

    On pourrait à la rigueur imbiber les premières compresses avec une solution légère de chlorure de magnésium 

    ou avec de l'eau de mer très diluée, ou avec du miel.

    Ou mieux encore (si on en a) mettre des feuilles de consoude fraiches directement sur la plaie.

    Mais un médecin qui ferait ça dans un service hospitalier se ferait virer à grande vitesse !

     

    Il faut dire qu'au moment où l'on retire le premier pansement ( 8-10 jours) ce n'est pas vraiment joli !

    La plaie n'est pas propre du tout, et la peau autour est toute blanche (macérée).

    Aucune inquiétude : il faut seulement laver la plaie avec de l'eau simple

    (  si l'on veut avec une trace infime de savon de Marseille, mais ça ne sert à rien du tout  )

    puis mettre en place un second pansement humide avec une grande douceur : des cellules grandissent !

    Et c'est tout !

     

    - Un autre regard sur la santé - 14 :  Quel aurait été le traitement dans un hôpital hexagonal ? -

     

     

    Un traitement aussi minimaliste ne convient pas du tout à notre médecine activiste, hyper technicienne,

    qui se croit obligée d'utiliser des solutions mouillantes ZWX et des pommades antibiotiques XZY

    sorties de boites multicolores.... et bien chères ....

    Mais là n'est pas l'essentiel.

     

    L'essentiel est le but que l'on veut atteindre.

    Le but à atteindre pour la médecine moderne c'est d'éradiquer totalement l'infection

    en faisant passer le rouleau compresseur des antibiotiques.

    L'organisme n'a en somme plus rien à faire : la "Médecine" s'occupe de tout !

    Le système immunitaire est prié de rester à la niche.

    Et c'est là où les ennuis risquent de commencer !

     

    Ne soyons pas trop pessimiste : il se peut que tout se passe bien.

    Il se peut aussi que... ça traîne un peu.

    Que la zone reste douloureuse : preuve qu'il reste " quelque chose " qui n'a pas été évacué.

    Alors >>> à nouveau des antalgiques, et un autre antibiotique.

    Et si ça ne marche toujours pas, on en essaiera un troisième.

     

     

    - Un autre regard sur la santé - 14 :  Quel aurait été le traitement dans un hôpital hexagonal ? -

     

     

     

    L'inconvénient majeur des antibiotiques ?

    C'est d'abord de se substituer aux défenses naturelles. 

    Si on ne leur fait pas confiance, à nos défenses (quand c'est possible), si on les met au placard au moindre risque, allez vous étonner qu'ensuite elles finissent par ne plus savoir se battre. Elles sont alors comme des coureurs cyclistes que l'on monterait aux sommets des cols dans des camions : leur mollets deviendraient de la flanelle. Ou comme des écoliers auxquels ont donnerait la réponse aux problèmes mathématiques en même temps que l'énoncé des problèmes. Et finalement elles deviennent comme des chiens de garde qui, terrorisés par le bruit des kalachnikovs, vont se réfugier sous une table au lieu de tenir leur rôle de gardiens.

    La mise à l'écart des défenses naturelles,  leur disqualification,

    (   puisqu'on ne cesse de leur répéter " tu ne sais rien faire, laisse-moi m'occuper de tout " )

     a des répercussions dans tous les domaines de la défense,

    y compris dans la défense anticancéreuse.

     

    Un autre inconvénient majeur (découlant de leur usage autre qu'exceptionnel)

    contribue gravement  à la baisse de nos capacités immunitaires : nous verrons bientôt pourquoi.

     

    Une comparaison me vient à l'esprit. Peu à peu, l'usage fréquent des antibiotiques

    (ce qui est une solution de sécurité immédiate, mais aussi de facilité)  

    nous amène à une situation comparable à celle des agriculteurs qui peu à peu deviennent incapables de poursuivre leur métier sans recourir en permanence aux pesticides, aux engrais et aux semences bricolées qu'ils doivent acheter tous les ans, car leurs semences naturelles sont interdites ! Elles moisissent dans leurs greniers.                                                                                                              

    Ils sont devenus totalement dépendant des firmes !     

                                                                                                                                                                                                          Peu à peu nos "patients" vont devenir tout aussi incapables de résoudre le moindre problème par eux-mêmes.

    On ne discute plus !   On se plie aux règles communes à tous. Prenez ce qu'on vous dit.

    En route pour le triomphe de l'industrie.

    Et silence la volaille !

     

     

     

     

    - Un autre regard sur la santé - 14 :  Quel aurait été le traitement dans un hôpital hexagonal ? - 

     

     

    Ai-je moi-même pratiqué ces traitements  plus "naturels" durant mon activité professionnelle ?

    Peu,  on pourrait dire " à la marge ", pour des petites choses, car ils sont difficilement acceptés !

    En fait c'est surtout sur moi-même que je les ai expérimentés,

    je vous en donnerai peut-être deux exemples.

     Il faudra aussi que j'aborde le problème du tétanos.

     

     

     

    - Un autre regard sur la santé - 14 :  Quel aurait été le traitement dans un hôpital hexagonal ? -

    Pinson vous salue bien.

     

     

     

    ***

     

     

     

     

     


  • Commentaires

    24
    H2O-
    Mercredi 16 Mars 2016 à 21:53

    Je partage ton point de vue mais le retour aux méthodes favorisant les défenses naturelles ne sont pas encore d'actualité. Les résistances aux antibiotiques de plus en plus courantes et les finances en baisse devraient pourtant inciter au changement des pratiques... mais qui vivra verra...

    Mon médecin traitant veut encore me vacciner contre le tétanos mais je lui ai dit que j'avais eu largement ma dose de vaccins en raison de ma profession. Il me semble qu'il y a aussi des abus de ce coté là.

    Merci pour ces explications et ces conseils pratiques que je découvre grâce à toi.

      • Jeudi 17 Mars 2016 à 07:48
        khaz

         Éditer

        Réponse        à              H2O                         -   -  -

        Reviendront -elles d'actualité ?

        Pas tant que les rapaces domineront la vie de la cité.

        Il est à craindre que ce soit la réalité des faits qui imposent ce retour, mais cela suppose peut-être de grandes catastrophes... hélas.

        Notre immunité personnelle vis à vis du tétanos ? 

        Oui, je pense qu'elle peut être très bonne, si... nous en reparlerons bientôt.

        Mais il est certain que les médecins sont dans une position difficile :  Ils évaluent très mal ce "si", et d'autre part ils sont sous une sorte de menace juridique, et de plus en plus ils songent d'abord à ... se protéger eux-mêmes, et pour cela à suivre les injonctions qui viennent de haut....  

        Danger d'une burka administrative.

        Bonne journée .

    23
    Mardi 15 Mars 2016 à 22:06

    Bonsoir pinson,

    Ton article me fait penser que je ne me suis toujours pas fait vacciner contre le tétanos. Ce qui n'est pas sérieux car j'œuvre beaucoup dehors etc. Je le dis mais j'oublie. Si tu fais un article sur le tétanos, je suis certaine qu'il va me pousser à appeler le doc pour l'ordonnance.

    Ton article est très intéressant et explicite. Mais je ne saurai le commenter. Quel dommage que je ne retienne plus grand chose. Mais bon, j'ai bien tout compris. C'est déjà ça.

    Je te souhaite une bonne soirée et bise à toi pinson.  

      • Mercredi 16 Mars 2016 à 14:50

        Réponse        à               Mari Jo 21                         -   -  -

        j'essaierai d'être clair.

        Merci de ton intérêt.

    22
    Mardi 15 Mars 2016 à 11:22

    Ton Robinson est magnifique ! L'histoire ne dit pas si Vendredi a dû le soigner .

    Je n'ai jamais eu de médecins qui prescrivaient beaucoup d'antibios . j'ai dû en prendre 3 ou 4 fois dans la vie .

    Mais , avec cette blessure , c'est vraiment le tétanos qui m'aurait effrayé.

    Il y a encore des médecins qui prescrivent peu d'antibios surtout quand ils sont sûrs que c'est viral .

    Je voulais te dire que les poules que je connaîs sont plus heureuses que celles de la photo car plus libres .

    Merci pour ce passionnant article .

    Belle journée

    Nicole

     

     

      • Mercredi 16 Mars 2016 à 14:48

        Réponse        à               Nicole                         -   -  -

        félicitations pour ton petit fils

        ses 4 poules vont être heureuses

        et lui aussi.  Bravo à lui.

      • Mardi 15 Mars 2016 à 21:53

        Je conseillerai " Au bonheur des poules " à mon petit-fils de 14 ans qui a voulu 4 poules en cadeau de noël.Elles ont un poulailler en bois digne d'une maisonnette pour nains et environ 100m² de terrain 

      • Mardi 15 Mars 2016 à 13:44

        Réponse        à               Nicole                         -   -  -

        Merci Nicole.

        Le problème du tétanos est sérieux : j'en parlerai sûrement le 26 mars.

        Si tu fais un jour un élevage de poules, tu pourrais inscrire au-dessus de la porte :

        " AU BONHEUR DES POULES "

    21
    Lundi 14 Mars 2016 à 14:41

    J'aime bien la façon dont tu nous présentes la médecine et je suis tes articles avec intérêt...bonne soirée pinson !

      • Lundi 14 Mars 2016 à 17:50

        Réponse        à               Gazou                         -   -  -

        Merci Gazou , c'est pour moi un encouragement, car je me demande parfois :

        mais qu'es-tu allé faire dans cette galère ?

        n'étais-tu pas mieux dans ton jardin ?

        Bonne semaine, drômoise.

    20
    Danielle
    Lundi 14 Mars 2016 à 10:41

    Bonjour pinson, je relis ton article et ton premier dessin me fait réfléchir ! Oh non nous ne pouvons pas mépriser tout ce qui a précédé. Ce dessin est... profond ! Quand on pense que les premiers hommes n'ont survécu que grâce au feu au tout début, il leur servait à se chauffer bien sûr, à s'éclairer aussi, à faire cuire leurs aliments et à se protéger des dangers (les animaux notamment), finalement ils n'avaient pas grand chose d'autre et toute leur vie dépendait de ce feu chaque jour. Quand même ils devaient être drôlement résistants nos ancêtres et déjà ce fort instinct de survie. Je me demande si les poteries ont existé longtemps après ? Est-ce que tu le sais ? Et quand on réalise au fil du temps cette incroyable évolution, ces découvertes successives grâce à la réflexion de l'homme, son intelligence... cette maîtrise de la nature est tout simplement prodigieuse ! Mais trop de découvertes, trop d'ambition va certainement amener l'homme vers la catastrophe, la destruction... c'est un autre problème ! Très belle journée pinson, doucement avec les broussailles... Danielle

      • Lundi 14 Mars 2016 à 11:39

        Réponse        à               Danielle                        -   -  -

        Mais absolument Danielle ! Cette suffisance de l'homme actuel qui juge stupides ses ancêtres n'est que la preuve de son  absurde orgueil !

        Nos ancêtres étaient géniaux. Ils  vivaient dans une incroyable situation de danger, et ils s'en sortaient ... souvent.    Ils observaient, et inventaient les moyens de survivre. Avant de les mépriser, il faudrait se demander comment ils ont survécu, et se sont développés. Nous n'arrivons pas à leurs chevilles. Nous savons conduire une voiture, ou nous servir d'une télécommande. Mais savons-nous encore comment tailler un simple morceau de bois ? 

        Si l'homme n'est capable de se tirer d'un mauvais pas qu'en se précipitant dans une pharmacie, à mon avis, il n'est pas loin de disparaître, car au prochain choc, il ne résistera pas. 

        Les premières poteries ?

        Elles sont récentes relativement : la plus ancienne est actuellement un récipient découvert en Chine.                                 Son âge ? 20.000 ans.

        Alors que la domestication du feu est bien plus ancienne  et ne cesse de reculer du fait de nouvelles découvertes.  On la fixait à 40.000 ans (près de Nice) puis on a reculé à 790.000 ans (au bord du Jourdain)  et maintenant on a des éléments qui permettent de remonter bien plus loin.

        Si on fait du feu sur de l'argile, il durcit, et souvent se casse. Le chemin était long avant de modeler la terre et de comprendre comment la cuire sans qu'elle se casse. Les premières poteries devaient être très fragiles et de ce fait il est peu probable qu'on puisse les retrouver. Là encore, quelle passionnante aventure !

        Bon lundi, Danielle.

        Et au travail : soyons dignes de nos grands parents !

    19
    L.N.
    Dimanche 13 Mars 2016 à 11:19

    J'ai surtout retenu que la priorité était de renforcer le système immunitaire grâce à la nature. Ton exposé très simple, mais minitieux nous apporte beaucoup, entre autre, que lesfromages à odeur forte sont des remèdes à certains ennuis digestifs. Faut-il pouvoir avaler du Munster, ton palais est plus renforcé que le celui des femmes. Je me contente du Comté et des yaourts et cabécous. Après ce cours alimentaire diététique, je te souhaite une bonne journée parmi tes ronces que tu aimes tant.

    Les dessins sont très appropriés et le premier me fait pitié!  Il a vraiment l'air de s'ennuyer cet homme....

    Bise   L.N.

      • Dimanche 13 Mars 2016 à 11:37

        Réponse        à               L N                        -   -  -

        Oh... un petit Munster au cumin, c'est la douceur même !

        l'une des choses les plus douces au monde !!!!

        Oh non l'homme ne s'ennuie pas : il invente une technique, il est plein d'espoir, d'énergie, et tellement heureux de vivre en ce monde extraordinaire, dont il essaie de percer les mystères.

        Bon dimanche L N.

    18
    lenez o vent
    Samedi 12 Mars 2016 à 19:35

    que ce billet est intéressant, je reviendrai après murissement

    de mes idées

    Merci Bisous Pinson

      • Dimanche 13 Mars 2016 à 11:32

        Réponse        à               Lenez o vent                        -   -  -

        bon murissement !

        et bon dimanche

    17
    Fan
    Samedi 12 Mars 2016 à 17:57

    ... merci ô Kasimir, j'adore tous les fromages français et le yoghourt comme disent  les Suisses, aussi! J'y vais lundi pour artichauts de suite

    merci encore!!! et bon dimanche à toi aussi!

      • Dimanche 13 Mars 2016 à 11:30

        Réponse        à               F A N                        -   -  -

        alors si tu aimes les fromages, tu sera bientôt guérie !

        les artichauts, je ne sais si tu vas en trouver, car ici, ils ne sont pas encore arrivés, sniff !

        alors essaie les fenouils

        bon dimanche

    16
    Fan
    Samedi 12 Mars 2016 à 14:22

    ... bonjour Kasimir, oui les antibiotiques sont des véritables poisons! J'ai encore des séquelles du ceforuxim 500 prise 2 fois par jours pendant 7 jours, pour une sinusite il y a 4 semaines, ... effets indésirables: intestins et estomac en souffrance et une sorte de sensations de grippe dans le corps. Une jeune médecin m'a dit: oui, ce médic attaque un peut les tendons aussi..." Je dois soigné maintenant mon système digestive avec des plantes tibétaines prescrite par mon gastroentérologue, depuis hier!

    Alors merci pour ton article et bon week-end!

      • Samedi 12 Mars 2016 à 17:47

        Réponse        à               F A N                        -   -  -

        Bonjour FAN. Bien sûr les anti biotiques sont des poisons , et c'est d'ailleurs indiqué dans leur nom même :

        " Anti Biotique "  signifie mot pour mot " opposé à la vie " 

        Ce sont des poisons inventés par certains champignons  (ou des plantes, ou des bactéries) pour lutter contre leurs ennemis. Alors ayant découvert ces molécules (naturelles) on a eu l'idée de les récolter pour lutter nous mêmes contre nos ennemis (qui grosso modo sont les mêmes !) et ce n'est pas une mauvaise idée. Beaucoup de vies ont été sauvées par ce recours.

        Toutefois dans des cas où cette aide s'impose absolument.

        Car ces molécules peuvent avoir aussi leur danger pour nous : ainsi la streptomycine, issue d'un microbe, et qui peut soigner la tuberculose, attaque aussi le nerf auditif, et ... peut rendre sourd.

        Quand on s'est aperçu de ça , on l'a retirée du marché.

        Et puis, il y a autre chose  ... que nous allons bientôt voir.

        Pour l'instant et dans ta situation, je te suggère deux choses : 

        pour tes ennuis digestifs (qui étaient une quasi certitude !) je ne doute pas des vertus des plantes tibétaines, mais je ne les connais pas ! Par contre nos plantes européennes peuvent aussi t'aider, et aussi certains fromages, le yaourt bien sûr, mais aussi des fromages français très fermentés comme le munster, le maroilles, et quelques autres, mais évidemment il faut aimer !

        La deuxième suggestion serait de voir si ton marchand de légumes a des artichauts. Si oui fais-en une orgie plusieurs jours de suite , cela aidera ton foie à éliminer les toxines qui te font souffrir en ce moment.

        Tu pourrais même boire l'eau de cuisson de tes artichauts, car elle est pleine de substances très utiles. La meilleure façon de procéder étant de préparer ta soupe avec, ce qui permettra d'atténuer un peu l'amertume de cette eau !

        Courage !

        et bon dimanche.

    15
    Danielle
    Samedi 12 Mars 2016 à 10:17

    Bonjour pinson, voilà l'explication de cet accident survenu sur une île déserte, c'est-à-dire dans le cas où nous n'avons pas d'autre choix que de se débrouiller avec les moyens du bord pour faire face à une situation... délicate. Finalement tu nous expliques que le traitement préconisé n'est pas envisageable en milieu hospitalier et tu "démontes" une à une tes affirmations, disons tes conseils à appliquer dans un milieu hostile, que l'on appellera "différent". C'est vrai qu'actuellement : plaie = antibiotiques et si ça ne marche pas rapidement on passe à un autre, on ne sollicite pas les défenses naturelles, on veut une solution immédiate en ayant recours à une foule de médicaments. Quant aux traitement naturels expérimentés sur toi-même, parfois c'est... hum... on se comprend !!! Oui, tu as raison, aborde le problème du tétanos car c'est une maladie très grave, extrêmement dangereuse et devant certaines plaies provoquées par des objets très souillés (!) est-ce bien le moment de faire des expérimentations pinson-intrépide (téméraire ?). Si cet essai, cette expérience ne marche pas alors qu'est-ce qu'on fait ? Casse-cou va !!! J'aime bien le choix de tes photos, elles sont très explicites ! Bonne journée pinson, j'espère que tu nous feras voir le résultat de tes travaux de débroussaillage yes... au fait : attention aux épines !!!! Danielle

      • Samedi 12 Mars 2016 à 11:36

        Réponse        à               Danielle                        -   -  -

        Mais oui Danielle, la fiction de l'île déserte nous permet de nous replacer dans une situation de nudité face à la réalité des forces biologiques.

        Car il faut bien réaliser quelque chose : l'être humain vit sur terre depuis un million d'années (environ !!!), alors posons -nous la question : comment cette espèce d'être vivant doté de si peu de force, qui ressemble plus à un foetus immature qu'à un être capable de lutter contre le froid, ou les tigres, comment les premiers hommes ont-il fait pour survivre ?

        Les merveilleuses découvertes que nous avons faites depuis quelques dizaines d'années nous donnent cette illusion que  nous pouvons mépriser tout ce qui a précédé. C'est une grosse erreur, presque ridicule.

        Une illusion qui pourrait fort bien nous envoyer dans le mur, et même faire disparaître notre espèce !

        Je reparlerai sans doute des antibiotiques (très précieux !) et du tétanos... 

        Bon week-end, Danielle, dans ton île ensoleillée.

    14
    Simone
    Samedi 12 Mars 2016 à 08:59

    Eh bien on est d' accord..........une fois de plus. Apanage des médecins de l' ancienne école, celle où la clinique et le bon sens étaient prépondérants. Je ne sais si ce sont les traitements " fantaisistes " que j' ai reçus de ma mère, ou ceux que j' appliquais sur mes bobos qui m' ont donné un système immunitaire aussi costaud, sans doute, plus les gènes que mes parents m' ont transmis. Mais je n' ai jamais été polluée par quelque antibiotique que se soit ou autre cochonnerie chimique. Pourvou qué ça doure ! Je me souviens du temps pas si lointain, où nous, les homéopathes, disions " attention, les antibiotiques ne doivent pas être utilisés à tout bout de champ " et on se faisait traiter de charlatans. Et puis il y a eu " les antibiotiques c' est pas automatique " de la Sécu, qui ne voulait plus trop payer. Cela nous a fait bien rigoler. Mais, il m' est arrivé d' en prescrire bien sûr, mais jamais contre les virus pour lesquels ils ne font rien et pas déguisés en chars d' assaut comme tu le montres si bien. Je suis contente d' avoir eu la chance d' avoir pour profs à la fac, les derniers grands cliniciens. Ils étaient au bord de la retraite, mais ils avaient l' oeil magique et de l' or dans le bout des doigts. Les côtoyer était un grand privilège dont je me suis rendue compte plus tard....évidemment. Ils étaient intransigeants et on les traitait de peau de vache, mais comme ils étaient grands et humains au chevet des patients. Merci à eux. Je vous parle d' un temps....où la médecine n' était pas asservie à la technique, où les médecins étaient des artisans et non des techniciens. Allez je sens que je vais récriminer. Je m' arrête. Mais j' ai peur du jour où forcément je tomberai entre leurs mains.

    Bisous Mr K.

      • Samedi 12 Mars 2016 à 11:13

        Réponse        à                Simone                        -   -  -

        Préserver ou restaurer un système immunitaire costaud : c'est bien cela qui devrait être notre but essentiel.

        Mais cela suppose une attitude plus humble, qui accepte de considérer que l'essentiel du travail, c'est la nature qui le fait, et pas nous.

        Alors nous, on fait quoi ? 

        Nous sommes des serviteurs et des protecteurs de la nature, au moins la plupart du temps. Il arrive qu'on doive prendre des décisions plus radicales, car parfois la nature se heurte à une impossibilité. 

        Oui, nous avons eu de grands maîtres, qui nous ont appris à observer, écouter, nous interroger, mettre constamment en question nos certitudes, car la nature est bien plus riche et intelligente que nous.

        Bon week-end Simone. 

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