• - Un de mes rêves de la nuit : une marchande de fleur bien étrange -

     

     

    Un de mes rêves de la nuit du 25 au 26 juillet :

        une marchande de fleur bien étrange . 

     

     

    J'exerce encore la profession de médecin (dans ce rêve !).

    Ma journée de travail est finie et je prends mon vélo pour me rendre à une rencontre de travail avec des collègues. Je ne me souviens plus du sujet, mais seulement que j'étais passionné par le thème dont nous allions débattre. J'arrive au lieu de la rencontre, et curieusement elle a lieu dans une grand bâtiment qui ressemble à une sorte de salle de spectacle.

    Je réalise que j'ai oublié de prendre la chaîne et le cadenas pour attacher mon vélo.

    Par grave, je le démonte  et il se trouve réduit à une poignée de tiges de fer. Même les deux roues sont démontées. J'entre dans le hall de la salle de conférence. Trois femmes sont là pour filtrer les entrées.

    Je leur demande où je pourrais déposer en sécurité mon vélo, mais elles refusent que je le leur confie, avec une telle hauteur de ton et un tel mépris que je vois que cela va être impossible.

    Le laisser dehors ainsi ?  C'est la certitude de ne pas le retrouver. Comment faire, car je veux participer à cette rencontre. Je ressors et me dis que je vais demander à un commerçant de me le garder, en lui achetant une bricole. Les rues sont étranges, incertaines.

    J'arrive en un endroit où se vendent diverses choses. A qui vais-je m'adresser ? Cela ressemble à un marché. Dans l'élargissement d'une rue, presque une petite place, j'avise trois femmes derrière des tréteaux : elles vendent des fleurs. En fait, je sais qu'elles vendent des fleurs, bien que je n'en vois aucune. Leur commerce s'appelle "La Cerise", mais c'est peut-être le nom de cette sorte de petite place.

    Je m'approche. Deux de ces femmes sont les vendeuses. La troisième est certainement la patronne. Elle est assise en retrait. Je viens vers elle et lui demande si je pourrais mettre mon vélo sous ses tables, en lui expliquant pourquoi.

    Elle ne me répond pas mais me regarde aimablement. Elle me paraît une honnête femme en qui je puis avoir confiance.  Je lui demande quand elle va s'en aller, car si elle démonte son installation avant mon retour, ça ne sera pas possible. Elle ne me répond toujours pas, mais  je remarque combien cette femme est étrange. Son visage est tout fripé ce qui fait qu'elle semble très vieille, et pourtant elle semble encore jeune.  Et voilà que je me trouve assis près d'elle sur une chaise.

    J'ai totalement oublié et la conférence et mon vélo.

    Je voudrais seulement savoir qui est cette femme. Je la regarde. Elle ne semble nullement choquée par mon évidente curiosité, par l'intérêt que je lui porte. En précisant qu'il n'y a pas la moindre coloration sexuelle dans cet intérêt. C'est sa personne qui est pour moi une énigme. Je remarque ses vêtements élimés. Mais aussi son imperceptible sourire, porteur de tristesse mais aussi d'une sorte de sagesse, d'une philosophie tranquille. Douceur et résignation. Il me semble impossible de lui poser la moindre question. Pourtant j'aimerais savoir comment la vie l'a conduite là. Son commerce a l'air très misérable, presque inexistant. 

    Je remarque ses avant-bras et ses mains. Sa peau est couverte d'écailles, ou plutôt d'une sorte d'écorce semblable à des pommes d'épicéa, mais avec une matière sèche qui paraît très fragile, un peu comme l'écorce du tronc d'un arbre contre lequel aucune biche, aucun chevreuil ou sanglier ne se serait jamais frotté.

    Je prends une de ses mains pour l'examiner. Elle se laisse faire comme si un médecin s'occupait d'elle. Je frotte légèrement son avant-bras et les foliations écailleuses s'effritent facilement. De toute évidence il serait facile de redonner à cette peau un aspect probablement normal. Mais je réalise soudain l'incongruité de la situation et j'arrête mon action. Elle ne m'a rien demandé, ni moi non plus ! Mais je vais rester là....

    Arrive un homme, d'allure arrogante, menaçante. Non contre moi (il ne semble même pas me voir) mais contre cette femme. C'est peut-être le maître de ces lieux. Il semble vouloir chasser cette femme, détruire son commerce, l'expulser. Il a l'air très méchant, intraitable... une sorte de macho assez brutal.

    Puis arrive un autre homme, bien différent. Peut-être un défenseur des pauvres, des opprimés. D'emblée le premier, le macho, s'en prend à lui, se jette carrément sur lui, sort un poignard et va le tuer. Mais contrairement à toute attente, c'est le second qui sort une sorte de fourchette et la plonge dans le ventre du premier qui s'effondre, mort. Sur quoi ce second homme s'en va tranquillement. Personne n'a rien vu, sauf moi, mais qui ne joue plus aucun rôle dans la scène.

    Sans aucune transition je me retrouve passer par là plusieurs années après.

    Je veux voir si cette femme tient toujours son commerce. Mais la rue a bien changé. Des commerces chics, de beaux magasins,  se pressent les uns contre les autres, et dans l'élargissement de la rue, un des magasins porte le nom de "La Cerise". Est-il possible que ce soit elle !

    Je rentre pour le savoir. Trois femmes sont là : on croirait les trois femmes qui étaient à l'entrée de la conférence. Elles me regardent avec le même mépris hautain, et je comprends tout de suite que je n'apprendrai rien de ces trois harpies.

    Mais à ce moment là rentre un homme,  je le reconnais : c'est le macho que j'avais cru mort. Lui aussi me reconnait et me dit : encore vous ? Il parait cependant avoir changé, être plus "humain". Est-ce le fait d'avoir échappé à la mort ? Je me dis que je vais peut-être, grâce à lui, en apprendre un peu plus sur cette fleuriste de "La Cerise". Cette femme qui ne m'a jamais dit un seul mot ! 

    Mais là, je me réveille.

     

     

    ***

     

     - Un de mes rêves de la nuit : une marchande de fleur bien étrange -

     

     

    Je ne sais pourquoi je vous raconte ce rêve qui, pour une fois, me paraît tout à fait opaque.

    Et loufoque. Et de peu d'intérêt.

    A quoi me fait-il penser ?

    Seulement à ceci : à l'étrangeté de chaque destin humain.

    Pas un comparable à un autre.

    Et au fait que ma curiosité me pousse irrésistiblement à comprendre le pourquoi de chacun d'eux.

    Enfin, de ceux dont il m'est donné de m'approcher.

    Mais presque tous demeurent pour moi des énigmes insondables.

    Sans doute resterai-je pour toujours sur ma faim de savoir.

     

     

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    ***

     

    Un rêve peut fort bien rester fermé à toute compréhension.

    En fait c'est son premier but : échapper à la compréhension. Je vous dirai un jour pourquoi.

    Son cryptage a  justement été inventé par notre psychisme pour qu'il ne soit pas décodé !

    Et pourtant notre volonté consciente est de le décoder.

    L'une des façons la plus efficace d'y parvenir n'est pas de se creuser la tête, comme le penseur de Rodin.

    Elle consiste à raconter ce rêve à un tiers, à le soumettre à un jugement extérieur.

    C'est ce que je viens de faire en vous le racontant 

    mais avant même que mon article ne soit publié, donc lu, ma seule intention de le proposer à votre lecture...

    avait changé la donne.

    Le lendemain même où j'ai écrit ce texte, j'ai soudain compris  qui était cette femme, 

    cette sorte de bohémienne, fleuriste, souriante ...  et mutique.

    Cette femme que j'ai soudain désiré connaître, au point d'en oublier tout le reste !

     

     - Un de mes rêves de la nuit : une marchande de fleur bien étrange -

     

     

     

    La découverte par moi de son identité s'est réalisée comme soudainement,

    comme pourrait se déchirer d'un seul coup le rideau d'une scène de théâtre.

    Et d'une façon si violente et si inattendue...

    alors que je faisais griller des rondelles de courgettes sur un feu extérieur,

    que mon coeur s'est serré et qu'un flot de larmes de désespoir a rempli mes yeux.

     

    Car cette femme...

    c'était ma mère !

     

    Ma mère blessée par la vie depuis sa toute petite enfance.

    Privée d'instruction : elle devait garder les vaches pendant que les autres enfants allaient à l'école.

    Les meilleures conditions pour que s'installe à jamais une situation d'humiliation sociale définitive.

    Sa vie ultérieure lui a apporté des satisfactions, bien sûr, mais combien plus de frustrations !

     

     

     

     - Un de mes rêves de la nuit : une marchande de fleur bien étrange -                                                

    Courgettes directement grillées sur la plaque d'acier. Délicieuses, même sans sel ni épices !

     

    Ce rêve m'a replacé face à elle.

    Et je réalise que jamais je n'ai pris une chaise pour m'asseoir près d'elle,

    pour simplement la regarder, et l'écouter.

    Rester là près d'elle, pour lui dire que je l'aimais.

    Peut-être pas avec des mots, mais simplement en la regardant.

     

    Peut-être ne m'aurait-elle jamais rien dit, comme cette "fleuriste",

    par pudeur, ou par incapacité à exprimer ses ressentis,

    cette montagne de non-dits (depuis toujours) en elle.

     

    Mais non.

    Petit, je courais les bois, explorais les rivières, les anciennes carrières de gypses abandonnées.

    Plus tard je courais les conférences, et mes si importantes réunions où je croyais explorer le monde....

    en découvrir tous les secrets....

    Je n'avais pas le temps de regarder ma mère, cette femme sans importance.

     

    Quelle illusion !

    Quelle irréparable négligence !

     

    Ma mère, dans sa sagesse profonde, fruit de ses souffrances et de son amour,

    ma mère a-t-elle compris cela, mon apparente indifférence à elle ?

    Le sourire un peu triste mais tranquille de cette femme me le laisse espérer.

     

     

     

     - Un de mes rêves de la nuit : une marchande de fleur bien étrange -

     

                                                    des pavots à maturité... je vais bientôt me délecter de leurs graines !

     

    Voilà.

    Ce rêve quelconque, j'ai pensé à nouveau le supprimer,

    mais cette fois parce qu'il m'est apparu comme beaucoup trop intime.

    Et puis quoi ?

    Vous n'allez pas me manger ! 

     

     

    ***

     

     - Un de mes rêves de la nuit : une marchande de fleur bien étrange -

     

    derrière un pied de fraisier... un pied de ciboulette qui reprend !

     

     

    J'ajoute que ma mère a toujours eu une vie ... rustique

    (et mon père aussi, bien sûr, la même vie, simple et proche de la nature).

    Elle était experte en cuisine sur feu de bois, à l'extérieur, à la bohémienne.

    C'était pour nous un mode de vie tout à fait naturel, allant de soi.

    Elle entretenait avec amour un minuscule jardin de fleurs, sans prétention, avec seulement de la fantaisie...

    alors que mon père utilisait la presque totalité du terrain pour un jardin utilitaire, légumes légumes !!!! 

    Ici, j'ai commencé par faire un jardin comme mon père, comme si notre survie alimentaire en dépendait !

    Depuis très peu d'années, j'ai changé, et je fais un "jardin" bien plus... fantaisiste.

     Et depuis une dizaine de jours je fais ma cuisine dehors, à la bohémienne, et prends mes repas dehors.

    Cela a-t-il joué dans mon rêve ???

     

     

     

    ***

    Mais l'interprétation d'un rêve personnel ne se limite pas 

    à deux ou trois conclusions de ce genre.

    Elle n'est qu'un pas dans l'incessante et jamais terminée démarche

    qui consiste à essayer de comprendre la totalité de sa vie.

    Aussi le lendemain de cette découverte que cette femme du rêve était ma mère,

    j'ai fait une autre découverte.

    Vais-je vous la dire ?

    Oui. 

     

    On m'a souvent demandé pourquoi j'avais voulu devenir médecin
    Je me suis posé à moi-même cette question.

    J'ai trouvé diverses explications, toutes justes sans doute.

     

    Mais voilà qu'une autre se présente à moi,

    avec l'éclat éblouissant de la vérité.

    C'était pour soigner ma mère !

     

    Mieux valait sans doute que je ne  le comprenne pas trop tôt.

     

    Oh mon dieu, que la vie est énigmatique !

     

     

    *** 

     

     

     

     

     

     

     

     


  • Commentaires

    29
    lenez o vent
    Dimanche 9 Août 2015 à 17:42

    la perception des émotions, de la sensibilité est selon chacun

    Merci pour ce billet intime et chaleureux

    bisous

    28
    Samedi 8 Août 2015 à 18:55

    - Réponse au commentaire  N°  -    27    -  de    -   Gazou   -   -

    On peut dire cela : une amputation d'une partie de toi-même.

    C'est de toute façon toujours le cas : nous sommes tous des amputés,

    évidemment sur le plan physiologique de ce que notre organisme sait, et sait faire,

     alors que nous, êtres conscients, n'en savons rien, et pourtant c'est nous !

    mais aussi sur le plan psychique : notre psychisme inconscient est en permanence actif, nuit et jour.

    Et la nuit, il trie, il classe, il réécrit en permanence notre vie, notre histoire, nos projets, efface certains thèmes obsolètes, change les priorités dans ce qu'il conserve,

    essaie de trouver des solutions à nos problèmes affectifs les plus aigus, ou terriblement chroniques. Les rêves ne sont qu'un reflet de ce travail inconscient permanent.

    Les bribes qui t'en viennent, valorise-les ! Il en viendra d'autres : le chemin frayé s'élargira.

    Comme un puits : si l'on tire son eau régulièrement, son débit augmente

    car dans les profondeurs des nappes phréatiques, des chemins se nettoient !

    Détourne-toi un peu des livres : ils sont remplis de la pensée des autres !

    Y donner trop d'intérêt, c'est fuir ta vie personnelle profonde, te protéger d'elle !

    Merveilleuse aventure que notre vie !!!!

    27
    Samedi 8 Août 2015 à 18:33

    C'est un beau rêve et tu l'interprêtes bien, je crois

    Je me rappelle rarement de mes rêves et, pourtant,à plusieurs reprises, j'ai essayé  de les noter,  d'y penser le soir , avant de m'endormir...mais je n'ai jamais pu recueillir que quelques bribes...et je me sens amputée d'une partie de ma vie

    26
    Samedi 8 Août 2015 à 15:17

    - Réponse au commentaire  N°  -    25    -  de    -   FAN   -   -

    Déjà repartis ?                   oops

    Ce n'est quand même pas le froid ...

    snifff !

                                            

    25
    Fan
    Samedi 8 Août 2015 à 15:07

    oui, Buchfink der Buchfinke, ils était revenu, mais depuis ils sont tous parti...erf

    24
    Samedi 8 Août 2015 à 14:34

    - Réponse au commentaire  N°  -    23    -  de    -   FAN   -   -

    Bonjour FAN. Tu réponds indirectement à l'interrogation que se faisait par Danielle 

    concernant l'usage des graines de pavot qu'elle avait vu sur des pains !

    En effet, il me semble que l'usage de ces graines est surtout développé dans l'Est de l'Europe

    en boulangerie et pâtisserie.

    Durant la guerre, mon père avait semé assez de pavots pour que nous puissions en récolter les graines , les conduire je ne sais trop où, où elles ont été écrasées et pressées, et il est revenu , tellement heureux, avec toute une ribambelle de bouteilles d'une huile excellente  au léger goût d'huile de noix, ce qui, à cette époque, était un inestimable trésor !

    Au début que j'étais ici, j'ai essayé de faire des "roulés" au pavot, mais on ne s'improvise pas pâtissier comme ça, et j'ai abandonné.

    Pour la chaleur, courage : la dépression va arriver et nous soulager de ce carcan !

    Bon week end.

    PS : tes martinets ont-ils réapparu ? 

    23
    Fan
    Samedi 8 Août 2015 à 13:59

    ... merci pour ton rêve, que j'ai lu plusieurs fois! Je rêve très souvent de ma mère, ma grand-mère, même ma tante... Mon grand-père (suisse) cultivé le pavot en Prusse-Orientale, il vendait sa récolte à des boulangers  à Königsberg (ancien capitale). Pour Noël, grand-mère et plus tard ma mère, confectionner des tourtes aux pavot, glacé avec du sucre en poudre, parfumé à l'eau de rose et de l'huile d'amandes. Mais elles moulait les grains avant et les cuisait dans du lait pour faire une masse plus homogènes, un délice!!!

    Vive le pavot et toi!

    Bon dimanche, ici il fait lourd et chaud, insupportable...

    22
    Samedi 8 Août 2015 à 12:21

    - Réponse au commentaire  N°  -    19    -  de    -   Danielle   -   -

    Bonjour Danielle.

    Que m'apportent les graines de pavots ?

    Le plaisir de les manger ! Leur goût ? Celui des noisettes.

    Leur valeur alimentaire : la même que les noix, noisettes, pistaches, amandes, graines de sésame,

    bref : de toutes les graines oléagineuses comestibles : toutes ne le sont pas,

    ainsi les graines du ricin sont un poison très violent, le plus puissant du monde même.

    Bien sûr Danielle, tout ne doit pas être consommé !

    Exemple : les haricots poussent spontanément en Afrique équatoriale et il y en a 1000 espèces.

    La plupart sont des poisons mortels.

    On a sélectionné certaines espèces comestibles (et excellentes) : ne touchons pas aux autres .

    Et le pavot  ? Ses graines contiennent un peu d'opium, et chacun connaît les effets de l'opium.

    Alors les scribouillards qui prétendent vanter les pouvoir des plantes, mais qui ne les connaissent pas plus que je ne connais les étoiles, remplissent des articles entiers ( ou des PPS ! ) pour nous dire que si l'on prend un peu de pavot (ou une infusion de coquelicot, lequel est un pavot) on va pouvoir dormir comme un bébé.

    C'est une ânerie.      

    Il n'y a, dans les graines de pavot, que des quantités infimes d'opium

    et si tu veux te droguer à l'opium en mangeant des graines de pavot, il faudra que tu en manges chaque fois au moins 100 kilos.

    Même chose pour le cacao qui contient les mêmes molécules actives que le cannabis

    mais pour obtenir les effets d'un pétard, il faudrait te gonfler le ventre d'une façon déraisonnable.

    Alors les graines de pavot sont un délicieux comestible

    qui contient de plus des acides gras d'une très haute qualité  diététique.

    Pour les récolter, il ne faut pas ouvrir les capsules !

    Quand elles sont biens mûres et donc sèches, il faut en cueillir une avec précaution en coupant la tige sans la pencher, et la mettre tête en bas  dans le creux de sa main (bien sèche elle-même) et là tu as dans le creux de ta main un petit trésor ! Ta langue va le récupérer.

    Si on veut en récolter plus, il faut prendre un récipient bien propre et sec, (un saladier par exemple) et on cueille avec précaution les têtes, avec 20 cm de queue, et on ne les incline que dans le récipient : les graines sortent toutes seules mais ou peut les aider en secouant un peu les têtes une à une pour que toutes les graines soient bien sorties.

    Voilà : bon appétit !

    La chaleur actuelle va laisser des traces : j'ai un sapin pectiné (qui vient d'Auvergne, je l'ai planté il y a 40 ans)  il est mort, je vais devoir le couper. J'ai onze sapins Douglas, d'une taille impressionnante, 30 mètres peut-être, je me demande si eux aussi ne vont pas mourir, en tout cas, ils n'en sont pas loin. 

    Bof, on fera avec : c'est la loi de la nature, il nous faut l'accepter.

    Bon week end Danielle.

     

    21
    Samedi 8 Août 2015 à 11:27

    - Réponse au commentaire  N°  -    18    -  de    -   Mari Jo 21   -   -

    C'est ça la vie !

    Elle nous plaît, nous amuse, nous fait rire, et après elle nous fait pleurer.

    Comment échapper à cela ? C'est impossible. Ou alors il faut devenir idiot.

    Pas de parents ?

    Mais qui sont nos parents ?

    Ceux que nous avons connus, qui nous ont beaucoup donné,

    et parfois pas beaucoup, et parfois rien du tout, et qui même nous ont jeté au fossé.

    Nos parents, se sont tous ceux qui nous ont aidé à vivre, à grandir,

    à éveiller nos intelligences et à faire battre nos coeurs.

    Nous sommes tous parents les uns pour les autres.

    Les détails de nos vies ont finalement très peu d'importance

    sauf celle qu'on leur donne pour se rassurer.

    Entreprise vaine.

    Vivons seulement nos vies dans la joie de vivre !

    Bon week end, Mari JO.

     

     

    20
    Samedi 8 Août 2015 à 11:12

    - Réponse au commentaire  N°  -    17    -  de    -   ALN 03   -   -

    Pour s'en souvenir, il faut s'exercer, et la meilleure méthode que j'ai trouvé, ce fut, pendant une période très particulière de ma vie, de les noter, si besoin en pleine nuit. J'ai dû remplir des milliers de feuilles, compostées depuis longtemps !

    De toute façon, au bout d'un certain temps, la surabondance remplace la pénurie, et pour ne pas se laisser envahir par la vie onirique, il faut laisser tomber !

    Bien sûr le puzzle de ta vie est très loin d'être complet dans ta conscience, la majorité des pièces qui le composent ne sont pas à ta disposition.

    On peut gagner un peu sur ce domaine  qui nous échappe, grignoter un peu d'informations... c'est peu mais déjà très précieux !!!

    L'essentiel nous échappera toujours, de même que le fond de la mer échappe à la connaissance du marin, fut-il un vieux barbu !

    L'important c'est d'aller un peu plus loin ...

    "Mehr licht" dit Goethe avant de fermer pour la dernière fois ses yeux.

    19
    Danielle
    Samedi 8 Août 2015 à 09:36

    Bonjour pinson, puisque ton article est encore là aujourd'hui, je ne peux m'empêcher de te poser une question qui m'a interpellée dès la première lecture. Voilà, sous une jolie photo qui nous présente des pavots à maturité, tu dis que tu vas te délecter de leurs graines (normal pour un pinson cette nourriture sarcastic) mais je m'interroge quand même : que t'apportent les graines de pavots ? Ont-elles des propriétés particulières, un goût spécial ? Quand j'étais jeune (!) j'ouvrais ces espèces de capsules restées sur leurs tiges, à l'intérieur ça formait des cloisons qui ressemblaient un peu à l'intérieur des ruches et il y avait plein de minuscules graines brunes. Alors il me semble en avoir vu sur des pains de petit format mais je ne pourrais affirmer que cela en était, mais toi tu vas les manger comment ? Et surtout j'aimerais bien savoir pourquoi, ce n'est pas dangereux ? Je sais bien que tu goûtes souvent les plantes avec délectation et souvent imprudemment il me semble !!! Mais ces graines m'intriguent... et ma curiosité est en éveil !!! Bonne journée pinson, soigne bien ton petit jardin, le mien a bien soif et il fait déjà 30°, on parle de 38 pour après-midi, on ne s'en sortira pas de cette chaleur... vive la pluie, les orages, le rafraîchissement tant espéré ! Danielle  

    18
    Vendredi 7 Août 2015 à 18:35

     

    Bonsoir gai pinson siphonné,

     

    Au début ton rêve me faisait rire. Et la façon dont tu racontes, c’est comme si la scène était réelle. Je te voyais avec ton vélo courir à droite à gauche. Les détails, les personnages, je les voit très bien. Je suis dans la scène tant ton récit est très bien interprété.

     

    Par-contre, la suite est pleine d’émotion et m’a tiré les larmes des yeux.

     

    J’entends pas mal de personnes dire, qu’ils n’ont jamais pris le temps de regarder leur maman, de passer du temps avec et de lui dire combien il l’aimait.

     

    De ce côté, je ne peux en parler, je n’ai pas eu de parents (du moins de ce que l’on appelle parents).

     

    Les rêves pour moi, sont très significatifs mais parfois, je n’arrive pas à les interpréter et analyser.

     

    J’ai beaucoup aimé ton analyse. Tu racontes très bien et c’est très agréable et un grand plaisir de te lire.  

     

    Tes photographies de courgettes sont superbes et je dois avouer que ça me met l’eau à la bouche. Et j’aime beaucoup ta façon barbecue car je n’aime pas ce qui ressemble à ce que tout le monde possède. De très belles photographies.

     

    Je te souhaite une bonne soirée et bise à toi gai pinson siphonné.

     

     

     

     

     

     

     

    17
    Jeudi 6 Août 2015 à 20:18

    Je ne me souviens que rarement de mes rêves .J'aime celui que tu viens de raconter et son interprétation .Je pose des quantités de questions à mon père depuis que ma mère a disparu ,il y a quelques mois .Je me rends compte qu'à mon âge, il me manque encore des bouts du puzzle de ma vie , même si depuis quelques années maman me donnait les renseignements que je demandais .

    Je me rends compte que je m'étais détachée d'eux depuis mon départ en pension .Donc , ça fait un bail :-) En realité , je me pose des tas de questions sur leur vie pas toujours facile .Et il m'arrive de comprendre , au vol , le pourquoi de certains traits de caractère de mon père qui m'ont toujours agacé.Il a 96 ans passés .C'est temps d'arriver à comprendre un peu mieux ses parents !

    Ton récit est sublime.Bonne soirée 

    16
    Jeudi 6 Août 2015 à 17:51

    - Réponse au commentaire  N°  -    15    -  de    -   Flipp   -   -

    réaction inspirée par la peur

    mais la peur est très mauvaise conseillère.

    Les rêves qui te font souffrir naissent en toi à partir d'éléments qui sont au plus profond de toi.

    " Oublier ", à supposer que tu arrives, est une catastrophe : c'est comme si tu t'amputais d'une partie de toi-même , par exemple un bras, ou la moitié de ton cerveau.

    et si tu n'y arrives pas , alors il y a encore de l'espoir : mais tu peux être assurée que ce que tu as chassé loin de toi (crois-tu) va revenir indéfiniment.

    N'oublie rien, essaie plutôt de comprendre : c'est la seule voie qui vaille.

    15
    Jeudi 6 Août 2015 à 17:12

    je préfère oublier certains rêves ils me font souffrir

    14
    Jeudi 6 Août 2015 à 14:13

    - Réponse au commentaire  N°  -    12    -  de    -   Laurence   -   -

    Bonjour Laurence.

    Mon jardin change beaucoup : d'une année sur l'autre, je ne le reconnais pas ! 

    Cette année une très belle année à tomates commence (pas vraiment en avance quand même)

    Bonne semaine Laurence.

    13
    Jeudi 6 Août 2015 à 14:07

    - Réponse au commentaire  N°  -    11    -  de    -   Danielle   -   -

    Bonjour Danielle. Et bien ici aussi il fait encore particulièrement chaud, et à nouveau les pointes extrêmes de 2 peupliers d'Italie ne bougent pas d'un petit poil.

    C'est à croire que l'anticyclone fait pour l'instant beaucoup mieux que résister.

    C'est une très dure période !

    Ah, à midi ce fut merguez et bien sûr courgettes grillées : j'en fais une cure !!!!

    Essaie, toi, de trouver un peu d'ombre... pas facile.

    Et pense que cet hiver, nous aurons froid... essaie de mettre un peu de chaleur de côté !

    Moi c'est ce que fais en rentrant du bois.

    Bonne apm.

     

    12
    Jeudi 6 Août 2015 à 13:26

    coucou Pinson, tu as une facilité à 1) retenir tes rêves, 2) savoir si bien les décrire et 3) savoir les analyser qui me laisse perplexe ! bravo ! Ah ! quand les rêves nous parlent, nous mettent les "choses en face" ! Un rêve très profond. Ton jardin s'il est le même que celui que j'ai vu, est superbe, c'est la nature, la fantaisie oui, la variété, la beauté

    Bisous Pinson

    11
    Danielle
    Jeudi 6 Août 2015 à 10:26

    Bonjour pinson, qu'il fait chaud aujourd'hui encore, cette chaleur persistante devient particulièrement pénible à supporter. Je suis toujours étonnée de cette capacité que tu as à analyser tes rêves, à creuser pour chercher à comprendre leur signification, je sais même qu'il t'arrive de prendre des notes lorsque tu te réveilles afin de ne pas en oublier les détails yes. C'est un sujet qui te passionne et ta curiosité est toujours en éveil, c'est un besoin d'essayer d'en résoudre l'énigme, l'interprétation ! Dans les rêves mais aussi dans la vie... ce que nous regardons toi tu le vois mais tu cherches aussi à savoir le passé, la formation, les raisons (je pense notamment à ces paysages du Sud que tu aimes et tu penses immédiatement à la géologie, comment ce paysage a pu naître et se transformer, évoluer). Je pense à ton enthousiasme devant ces plantes qui te sont inconnues... et bien sûr aux humains (!). Incroyable vivacité d'esprit... et de cœur, cette sensibilité que tu possèdes, cet émerveillement permanent, incessante source de joie ! Tu as raison... c'est ça la vie ! Je te souhaite une très bonne journée et une bonne cuisine au feu de bois, il me semble te voir jubiler en ramassant tes courgettes pour les mettre à griller "à la bohémienne". Danielle

    10
    Jeudi 6 Août 2015 à 08:29

    - Réponse au commentaire  N°  -    9    -  de    -   L N   -   -

    Notre émotivité (notre capacité de ressentir des joies et des peines) est le cheval qui tire notre char en avant. Serions-nous encore vivant si nous perdions cette sensibilité ?

    Bonne journée Hélène.

    9
    L.N.
    Jeudi 6 Août 2015 à 00:21

    Oui, notre émotovoté nous joue des tours tout au long de la vie...et on recommence un nouvel épisode avec courage, sans oublier les  êtres qui vous ont donné tant d'amour. Il est bon de les retrouver en rêve, l'absence parait moins dure à supporter.


    Je te souhaite de beaux rêves dans le petit jardin fleuri de ta maman, pour moi; il est trop tôt, un petit vent souffle et la journée a été accablante.Et si je contemplais les étoiles, au 4e elles paraissent plus proches.


    Je t'embrasse


    L.N. de minuit.

    8
    Mercredi 5 Août 2015 à 19:36

    - Réponse au commentaire  N°  -    7    -  de    -   LMPT 73  -   -

    Ce rêve m'avait frappé par sa clarté, comme si j'avais lu un conte.

    Mais ce n'est que bien après l'avoir écrit que ces associations de pensées me sont venues.

    On ne se dépouille jamais de son passé : il est notre substance.

    Par contre on le réécrit sans cesse, on le réaménage, un peu comme un appartement qu'on ne quitterait jamais, mais on déplacerait les meubles, on réorganiserait chaque pièce, on mettrait à la déchetterie certaines vieilleries, et à la place d'honneur un vieux tableau qui avait disparu dans la poussière....

    Passionnant de faire revivre sa maison !

    Bonne soirée Dominique.

    7
    Mercredi 5 Août 2015 à 16:55

    Tu as bien fait de présenter ton rêve

    Que de détails!!!

    Et les explications, qui est la dame, pourquoi Kasimir est devenu médecin

    Dominique

    6
    Mercredi 5 Août 2015 à 15:20

    - Réponse au commentaire  N°  -    3    -  de    -   Simone   -   -

    Exact, Simone : nous pensons que cette présence de nos parents est naturelle, que ce qu'ils nous donnent va de soi, et plutôt que d'en apprécier le bienfait, nous remarquons ce qui manque, et nous nous en plaignons amèrement !

    Ce n'est que bien plus tard que nous rassemblons le puzzle de notre vie.

    Et là, quelle surprise !

    Jamais le train de notre vie ne s'arrête, jamais nous ne pouvons planter notre tente sur une douce plage de sable où nous pourrions enfin jouir de tout. A peine arrêté, il faut repartir.

    Nous sommes en réalité des SDF du coeur.

    Bonne soirée, Simone.

    5
    Mercredi 5 Août 2015 à 15:07

    - Réponse au commentaire  N°  -    2    -  de    -   Danielle   -   -

     Bonjour Danielle. Tu me replaces par tes premières lignes devant le sourire si spécial de cette femme. Sans doute avait-elle bien entendu ma demande, mais son sourire semblait me dire : tu as l'air de te faire beaucoup de soucis pour des choses qui n'en valent pas du tout la peine. Ainsi ta conférence où tu t'imagines que tu vas disserter des affaires humaines, avec des raisonnements savants... si tu savais comme c'est vain ! 

    Oui, il est sans doute inévitable que l'enfant puis le jeune détache son intérêt  de sa mère. Dans les toutes premières années ce peut être différent : l'enfant peut se trouver alors comme fasciné par sa mère, éperdument fixé à elle !

    Mais que se passerait-il si cet amour total (fusionnel) demeurait ?

    Une catastrophe, une incapacité  d'établir de nouveaux liens.

    Cela peut prendre l'aspect d'un brutal rejet de la mère, d'une ingratitude sans justification. Qui sera infiniment douloureux pour le mère.

    Qu'il est long le travail que chacun a à effectuer pour saisir toutes ces évolutions, soit en tant qu'enfant, quand devenu adulte il découvre qu'il a montré bien trop peu d'affection pour ses parents qui lui ont pourtant tout donné (enfin tout ce qu'ils pouvaient donner), soit en tant que parent à son tour, blessé du manque d'affection manifesté par tel ou tel de ses enfants.

    Nous avons du pain sur la planche, Danielle.

    Bonne fin de journée. Vivement que la fraîcheur revienne chez toi !

    4
    Mercredi 5 Août 2015 à 14:34

    - Réponse au commentaire  N°  -    1    -  de    -   L N   -   -

    il m'apparaît avec évidence que mon amour pour le jardin, je l'ai directement hérité de ma mère et de mon père. Et je comprends maintenant que son petit jardin de fleurs discrètes était pour ma mère une source de joie secrète, et de consolation. Peut-être même le lieu d'expression et de satisfaction de sa foi en la vie, en la beauté, en l'amour, bien au-delà de toutes les blessures que le monde commun pouvait lui infliger.

    En tout cas le lieu où elle pouvait recevoir une réponse positive à ses actions, puisque le monde autour d'elle ne semblait pas toujours lui répondre.

    Profondeurs abyssales de nos vies émotives !

    Bonne journée Hélène.

    3
    Mercredi 5 Août 2015 à 09:21

    Vois-tu Mr K. je crois que nous vivons auprès de nos parents en considérant leur présence si naturelle que nous ne réfléchissons pas combien tous les instants sont précieux. Et puis, un jour, ils ne sont plus là, et un autre jour arrive où nous réalisons que nous n' avons peut-être pas su leur dire combien nous les aimons, où nous pensons que nous aurions pu faire mieux encore, ou que nous n' avons pas été tout à fait à la hauteur. Je crois que nous passons tous par cette étape, et sans doute nos parents avant nous. C' est irrationnel et humain.

    Ton rêve va te permettre de " liquider " ce sentiment de responsabilité vague qui traine dans notre inconscient, quand à ta mère, comme toutes les mères elle savait que ses enfants ne lui appartiennent pas mais appartiennent à leur vie à eux. Elles ont cette compréhension instinctive et c' est pour ça qu' elles savent si bien pardonner parce qu' elles savent aussi que leurs enfants les aiment même si ils ne savent pas le dire.

    Bises 

    2
    Danielle
    Mercredi 5 Août 2015 à 09:21

    Bonjour pinson, que d'émotion dans ce texte, que de sensibilité dévoilée avec pudeur et délicatesse. C'est l'impression que je ressens dès la première lecture. La rencontre avec cette femme si étrange, si mystérieuse pour laquelle tu t'interroges, cette rencontre curieuse, énigmatique... L'étrange comportement de cette personne autant par son mutisme que par son aspect "opaque", tant de secrets qui semblent inexplicables comme ce silence persistant pourtant teinté de bienveillance et cet imperceptible sourire triste résigné, porteur de sagesse et de tranquillité... Et cette peau si particulière couverte d'une sorte de carapace fragile dont tu dis qu'il aurait suffi de la gratter doucement pour qu'elle devienne normale. Ces mots sont pleins de sens ! Cette femme semble avoir la sagesse, celle qu'on acquiert avec le temps qui passe, la tranquillité des gens humbles malmenés par la vie, ceux qui se réfugient dans le silence mais dont il faut deviner le coeur plein de tendresse... comme les destins humains peuvent être différents ! Tu as partagé ton rêve avec nous et ça t'a aidé dans ton inconscient à comprendre soudain avec le recul du temps, avec... la sagesse ! Cette femme représentait ta mère avec ses frustrations, ses peines, son humilité, ta mère courageuse, pudique, fragilisée mais solide à la fois. Ton enfance n'était pas indifférente mais celle de presque tous les enfants, l'insouciance de la jeunesse, la découverte de la vie... Nous aimons notre mère mais disons que nous ne réfléchissons pas  à ce qu'elle peut ressentir, nous n'envisageons même pas qu'elle puisse être malheureuse, c'est un manque de maturité bien naturel. Ne te reproche pas ta négligence, ne culpabilise pas, c'est le déroulement de la vie. Il faut atteindre la sagesse pour réfléchir et elle ne vient... qu'avec l'âge, quand nous sortons du tourbillon de la vie active où nous sommes aspirés par la vie. Et cette vie rustique que tu aimes tant, elle te l'a léguée, et je suis certaine qu'à travers tes grillades au feu de bois (très jolies photos bien appétissantes) elle t'a fait un clin d'oeil complice ! Oh mais pardon pour la longueur de ce comm, je termine vite sans relire mais en te souhaitant une très douce journée. Danielle

    1
    L.N.
    Mercredi 5 Août 2015 à 00:33

    Qu'il est bon de rêver, qu'importe qui on rencontre, quant à moi ma fille chérie paraot toujours dans mes rêves, je sens qu'elle me protége, t le réveil est parfois brutal....

    J'aime  infiniment ton texte, avec une sensibilité àfleur de peau...

    Zt ton jardin, amour de ta vie est aussi présent, merci pour les photos, surtout de la fraise.

    Je t'embrasse

    L.N. de minuit....

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