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    Un roi nommé Zémir

     

     

    roi-Zemir.jpg

      


     

     

     

    Dans la Perse ancienne vivait un roi nommé Zémir.

     

     

    Il était encore très jeune quand il devint roi.

      

      

    Il rassembla autour de lui de nombreux savants provenant de tous les pays.

     

    Désirant connaître toute l’histoire de l’humanité,

    il leur demanda d’en écrire le récit.

     

    Tous les savants se mirent aussitôt au travail.

    Ils prirent grand soin de rapporter tous les détails connus.


    Cela leur prit trente ans.

     

     

     

      

     

    Les savants revinrent au palais avec 500 volumes

    portés par 10 chameaux.

     

     

    Le roi Zémir, qui avait alors dépassé la cinquantaine, leur dit : 

     

    « Je n’aurai pas le temps de lire tout ça avant ma mort !

    Faites-en, je vous prie,

    une édition abrégée ».

     

    Les savants repartirent et se mirent à nouveau au travail.


    Cela leur prit dix ans.

     

     

     

      

     

    Ils revinrent au palais avec 100 volumes seulement,

    portés par 2 chameaux.

     

    Le roi avait beaucoup vieilli pendant ces 10 années.
    Il ne se sentait pas le courage d’étudier autant de livres !

     

    Il dit aux savants  :
    « Il me faut une version plus abrégée encore ! »


    Les savants se remirent une nouvelle fois au travail.


    Cela leur prit encore dix ans.

     

     

     

      

     

    Ils revinrent au palais, avec seulement 10 volumes,

    portés par un  éléphant.

     

     

    Le roi avait alors 70 ans.


    Il était à demi aveugle et ne pouvait presque plus lire.

     

     

      

    Il demanda aux savants de tout résumer dans un seul livre.

     

    Les savants, eux aussi, avaient vieilli.
    Aussi il leur fallut cinq ans

    pour achever leur ouvrage.

     

     

     

     

    Quand ils retournèrent au palais avec leur unique volume…….

    le roi était au plus bas

    et leur dit : 

     

    « Dois-je donc mourir

    sans rien connaître de l’histoire de l’homme ? ».

     

     

    À son chevet le plus âgé des savants

    lui souffla dans l’oreille :

     

     

     Je vais vous expliquer en trois mots

     

    l’histoire de l’homme : 

     


    l’être humain

    naît,

    souffre

    et meurt.

     


    Au même instant le roi expira.

     

      

    ***

     

      


                 Relisant ce conte perse,

    je réalise soudain que Zémir... c'est très proche de Kasimir !

       


                   Et je me retrouve un peu en cet homme présomptueux,

    qui s'était mis dans la tête de tout savoir !

    Il se pourrait que ce soit le cas de plusieurs d'entre nous.

    Certes nous ne sommes pas rois ou reines, mais d'une certaine façon nous le sommes :

    nous sommes les rois de notre propre vie.

    Du moins nous le croyons.

    Il arrive même que nous nous prenions réellement pour des rois, ou des reines, de ceci ou de cela !

    Et dans ce cas, l'illusion se développe "grave" !

     


                   Pendant longtemps, j'ai acheté une quantité incroyable de livres,

    m'imaginant que j'allais arriver à tout savoir.

    Tout savoir sur le monde,

    tout savoir sur les hommes,

    tout savoir sur dieu !

     

     

    -  Kazimir ou Kazémir ? -

     

     


                   Je suis maintenant parvenu à une attitude presque inverse,

    et je me demande souvent :

    de quel livre pourrais-je bien me  défaire ?


                   Mes prétentions diminuent... !                Mon avidité de lire décroît.

    Cela veut-il dire que je n'ai plus envie de savoir ?   Pas du tout.

    Mais je ne m'attends plus à trouver la vérité dans des livres, quand bien même ils auraient la tranche dorée.

    La vérité, c'est dans notre vie que nous pouvons la trouver, en écartant les illusions qui la masquaient.

    Quelle a été ma vie ?

    J'y vois des joies, des succès, mais aussi des souffrances et des échecs.

     

    Mes succès... il est arrivé que je m'en glorifie, au moins secrètement, comme si le mérite m'en revenait.

    Quelle erreur !

    Ils furent dus aux circonstances favorables : le vent soufflait dans le bon sens.

    On pourrait dire qu'ils étaient des dons de dieu.

    La modestie s'impose donc comme une évidence !

     

    Mes échecs, mes ratages,  mes fautes même... il est arrivé que je m'en accable, 

    que je me sente écrasé par la culpabilité et la honte, et désespéré de ne pouvoir y changer quoi que ce soit !

    C'était aussi une erreur.

    Ces choix, ces attitudes, que je regrette maintenant, découlaient de ce que j'étais alors.

    " Ce qui est arrivé devait arriver ! "

    La liberté dans nos choix est plus que limitée.

    La mansuétude pour soi-même s'impose comme une autre évidence.

    On ne peut pas reprocher à un cul de jatte de ne pas courir le 100 mètres en moins de douze secondes.

     

    Le mal qu'on m'a fait, ou que j'ai cru qu'on m'a fait, est lui aussi remis en question.

    Je croyais ne jamais pouvoir "pardonner" à Pierre ou à Paul.

    Et maintenant je me dis que Pierre et que Paul n'étaient pas plus libres que moi !

    Ils agissaient dans la logique de la situation qui était la leur à l'époque.

    " Ce qui est arrivé devait arriver ! "

    Je découvre que je n'ai donc rien à leur " pardonner ", j'ai seulement à comprendre, à les comprendre, 

    et je puis les aimer (j'aurais pu déjà les aimer, mais je n'en étais pas capable).

    La mansuétude pour les autres est une troisième évidence !

     

    Alors qu'irais-je donc chercher aujourd'hui dans des livres que je glorifiais hier ?           

    J'ai de plus en plus une seule envie :

     aller me promener,

     regarder  ma vie, qui est la vie, tout simplement,

    et les nuages,

    les herbes,

     et les oiseaux. 

     

    -  Kazimir ou Kazémir ? -

     

    Un mot encore :

     

    je ne suis pas d'accord avec la conclusion du conte " Un roi nommé Zémir "  

    l’être humain 

    naît,

    souffre

    et meurt.

     

    Elle est beaucoup trop pessimiste.

    J'essaierai de vous dire pourquoi la prochaine fois.

    ***

     

     

     


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    Le bonheur 

     

    En ce moment je fais du ménage... à tous les niveaux, entre autre dans mon blog. Je veux dire dans mon ancien blog dont je veux, à terme, me débarrasser, mais cela ne veut pas dire de tout balancer d'un seul coup à la poubelle, ce qui serait jeter le bébé avec l'eau du bain. Ce faisant je retrouve un ancien article où je m'étais contenté (oh le paresseux !) de reprendre (en gros) les mots d'un PPS sur le bonheur. Récemment LN m'a demandé  (par défi !) si le bonheur était une illusion, et j'ai eu l'imprudence de promettre de faire un article entier sur le sujet.         C'était bien présomptueux de ma part, alors pour me tirer d'affaire sans me noyer dans un pompeux laïus "philosophique", je reprends le texte de ce PPS. Le voici, un peu modifié par moi, comme à mon habitude..

     

    **  *  * *  

     

    On se persuade souvent soi-même que la vie sera meilleure

    après s'être marié,

    après avoir eu un enfant,

    et ensuite après en avoir eu un autre.

    Plus tard on se sent frustré parce que nos enfants ne sont pas encore assez grands,

    on pense que l'on sera mieux quand ils le seront.

     

      

    On se dit que notre vie sera complète quand les choses iront mieux pour notre conjoint,

    quand on possédera une plus belle voiture, ou une plus grande maison,

    quand on pourra aller en vacances,

    quand on sera à la retraite....

      

     

    La vérité est qu'il n'y a pas de meilleur moment pour être heureux que le moment présent.

    Si ce n'est pas maintenant, ce sera quand ?

      

    Pendant longtemps j'ai pensé que ma vie allait enfin commencer,

    la vraie vie !

    Mais il y avait toujours un obstacle sur le chemin, un problème qu'il fallait résoudre en premier,

    un aménagement non terminé,

    un temps à passer,

    une dette à payer.

    Et alors la vie allait commencer. 

      

    Jusqu'à ce que je me rende compte que ces obstacles.... étaient justement ma vie. 

    J'ai alors compris que le bonheur n'est pas une destination,

    et qu'il n'y a pas un chemin qui mène au bonheur,

    à un bonheur qui serait  " au bout du chemin " :

    le bonheur, c'est le chemin. 

      

      

      

    - Le bonheur -

     

        

    Le bonheur est le chemin quand on partage ce moment avec quelqu'un de spécial,

    suffisamment spécial pour partager notre temps, marchant avec nous sur ce chemin.

     

    Le temps n'attend pas. 

    Alors il faut, nous aussi, nous arrêter d'attendre...  

    d'attendre de terminer ses études,

    d'augmenter son salaire,

    de se marier,

    d'avoir des enfants,

    que ses enfants partent de la maison, 

     

    ou simplement d'attendre le vendredi soir,

    le dimanche matin...

    le printemps,

    l'été,

    l'automne

    ou l'hiver. 

     

    Il faut arrêter d'attendre 

    et décider qu'il n'y a pas de meilleur moment que maintenant pour être heureux.

     

     

    **   *  *  

     

    Bon, ces paroles, nous les avons lues cent fois.

    Il n'est pas inutile de les relire, même si en pratique ce n'est pas évident de suivre ce conseil !

    Je voudrais cependant tenter une réponse plus précise à la question de LN.

    Bien sûr que le bonheur n'est pas une illusion : on l'éprouve au dedans de soi.

    Une idée peut-être une illusion, pas une émotion, pas ce qu'on éprouve.

    Si je suis transporté par la beauté d'un coucher de soleil,

    si je suis bouleversé par le sourire d'un enfant,

    je le suis : c'est une réalité.

     

    La question est de savoir si des illusions (des idées) peuvent me rendre heureux.

    Elles le peuvent, hélas.

    Momentanément.

    Et aussi des drogues.

    Mais là, on marche vers l'abîme.

     

    Le socle solide du bonheur est la vérité, il n'y en a pas d'autre.

     

     

     

    **  *  *  

     

     

    Reste une question bien difficile.

    Quand est arrivé un grand malheur, comment fait-on ?

    Il n'y a pas de recette : on fait comme on peut.

    Mais dans ce cas encore c'est la vérité qui doit être notre guide, notre boussole,

    et notre chemin , alors, de fait, passe par la souffrance, par la souffrance extrême.

    Fuir cette souffrance, la masquer (par exemple par des drogues) est la pire des solutions.

    Il faut voir la vérité en face,  vivre cette souffrance sans détourner son regard.

    Fuir ne délivre jamais.

    Mais plus que jamais il faut vivre cela en la présence d'une autre personne.

    Alors sera traversée cette "vallée à l'ombre de la mort" ce "ravin des ténèbres"

     dont parle si bien le psaume 22     (  23 dans la bible hébraïque ).

     

     

    - Le bonheur -

     

     

    Alors se lèvera peut-être un nouveau soleil.

     

    Le bonheur n'est pas une illusion

    mais il faut passer, forcément, un jour, par cette vallée des ténèbres.

    On croit souvent que la souffrance, le malheur, c'est le contraire du bonheur.

    Pas si sûr.

    Le contraire du bonheur, c'est d'avoir le coeur sec.

    Mais là, on touche au mystère de chacun.

     

     

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    Bientôt  " Noël " 

     

     

    -  Bientôt  " Noël " -

     

     

     

    Cette fête de fin d'année n'est pas ressentie par tous avec joie.

    Ceux qui sont accablés par les difficultés de leur vie, ou par le malheur, peuvent même ressentir de l'irritation à voir toutes ces joies bruyantes prêtes à éclater, toutes ces dépenses inconsidérées qui vont se faire et sont comme des insultes pour eux.

    Et pourtant, cette " fête " est porteuse de tendresse à laquelle nous demeurons sensibles, très sensibles, que nous soyons ou non croyants.

    Cela touche à quelque chose de très profond en nous.

     

    Je m'en suis rendu compte en visionnant cette vidéo qui m'a été envoyée.

     

    Par la même occasion, alors que je ne vous ai pas caché mon opposition résolue aux prétentions moralisatrices, et autres..., de l'église catholique, je voudrais préciser que je me ressens cependant comme issu du courant de pensée judéo-chrétien, et qu'à ce titre je considère que nos traditions populaires, nos " fêtes ", font partie de notre être, et que les nouveaux arrivants dans nos pays devront le comprendre, et les respecter. Nous respecter.

     

    Je vous laisse regarder cette vidéo.

     

     

     :https://www.youtube-nocookie.com/embed/v8O15DogWgg?rel=0

     

     

    Bonne fin de semaine.

     

     

     

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    - Nous irons toi et moi - Promenade d'automne -

     

     

     

     

    - Nous irons toi et moi -

    Promenade d'automne  

     

     

     

    Nous irons toi et moi

    Par les prés, par les bois

    Dans la douce lumière

    D'un jour finissant.

     

     

    Nous ne parlerons pas

    Mais nous écouterons

    Le seul bruit de nos pas

    Les murmures du vent.

     

     

    Les couleurs du ciel

    L'or et le feu des feuilles

    Le réseau des branchages

    Nous émerveilleront.

     

     

    Et nous savourerons

    La joie de nous revoir

    Allant jusqu'à l'ivresse

    Dans la splendeur du soir.

     

     

     

     

    KHAZ  le 30 novembre 2015

     

    ***

     

     

     


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     Le présent... est-ce une illusion ? 

     

     

    Mais non bien sûr ! 

    Nous allons tous répondre cela.

    D'accord, d'accord... Mais alors, c'est quoi, le présent ? Comment le définir ?

    Derrière le présent, il  y a le passé,

    devant lui l'avenir.

     

    Passé et avenir forment comme le cadre du présent

    ou comme les deux parties d'un presse-livres.

     

     

    - Le présent... est-ce une illusion ? -

     

     

     

    L'ennui est que ce cadre est inexistant,

    et qu'aucun presse-livres ne soutient l'unique livre du présent où tout s'écrit,  

    car le passé n'existe plus, et l'avenir, pas encore.

     

     

     

    - Le présent... est-ce une illusion ? -

     

     

     

     

    Le premier n'existe que dans le souvenir que j'en ai :

    simples notes sur l'agenda de ma mémoire,

    le second n'est qu'imagination : projets, espoirs

    ou craintes d'événements " à venir ".

     

    Si donc passé et avenir n'existent dans aucun lieu ou temps

    mais seulement dans le présent, qu'est donc le présent ?

     

    Nous sommes jeudi.

    La journée d'hier, mercredi, n'est-ce pas déjà du passé ?

    Demain, qui sera vendredi... n'est encore qu'un projet.

    Devons-nous donc limiter notre " présent " à cette présente journée ?

    Ce serait déjà quelque chose.

     

    Mais je regarde l'heure : il  est 8 heures 43 minutes.

    Ce que je faisais  à 7 heures 15  ( j'hésitais à me lever ) n'est-ce pas déjà le passé ?

    Ce que je vais faire à 11 heures ( cuire un chou-fleur ) et ensuite, n'est encore que dans l'utérus de ma pensée.

    Il me faut donc le ranger dans ce qui est " à venir ".

    Si je n'ai pas d'accident d'ici-là, je le vivrai peut-être.

    Tiens... il est 8 heures 50 minutes, 7 minutes se sont écoulées.

    Le curseur de mon présent s'est déjà déplacé.

     

    Nous voici donc obligés de conclure ceci (car je pense que vous me suivrez)  :

    notre présent ne s'étend pas sur une journée entière,

    écartelée qu'elle est elle-même entre un passé proche mais qui s'éloigne déjà dans le néant

    et un avenir  presque là, que nous sommes sur le point d'atteindre .....

    Notre présent se rétrécit donc comme une peau de chagrin.

    Bref, il est un espace de temps de plus en plus mince, quand nous l'observons,

    espace virtuel qui sépare passé et avenir,

    lesquels ne sont que de simples concepts, nous l'avons vu, sans existence propre !

     

     

    Alors le présent, c'est quoi ?

    Un espace de temps sans épaisseur !

    Simple  glissement d'une réalité insaisissable que je ne parviens ni à fixer

    ni même seulement  à définir.

     

    N'est-ce pas étrange ?

     

    Mais si je ne parviens pas à définir ce qu'est mon présent,

    cela signifie que je ne sais pas non plus ce que je suis moi-même,

    sinon l'extrême bout de la pointe d'une flèche

    qui se déplace à toute vitesse dans l'espace-temps.

     

     

     

    - Le présent... est-ce une illusion ? -

     

     

     

    Le monde est cela lui-même : une flèche en mouvement !

    Pas un seul instant il ne demeure immobile, inchangé.

    Le présent (un présent qui durerait) n'est donc qu'un concept, qu'une illusion.

    Le présent... n'existe pas comme une chose : il n'est qu'un point en mouvement.

     

    Alors quoi ? 

    Cela veut-il dire que nous n'existons pas ?

    Mais si, nous existons.

    Nous existons au même titre que les étoiles filantes qui traversent nos ciels d'été.

     

     

     

     

    - Le présent... est-ce une illusion ? -

     

     

     

     

    Notre fin,

    qui nous fait peur parce que nous l'appelons " mort ",

    est une certitude aussi "réelle" que notre vie elle-même.

     

    Est-elle proche, est-elle lointaine ?

    Nous n'en savons rien.

    Que nous nous promenions dans un jardin

    ou que nous entrions au Bataclan pour passer un bon moment ... ...

    nous n'en savons rien. 

    Peu importe : étant certaine, elle fait déjà partie de chacun de nos instants qui passent.

     

     

     

     

    - Le présent... est-ce une illusion ? -

     

     

     

    Je me souviens d'une phrase que j'ai lue, c'était une question :

    " Es-tu sûr de pouvoir finir la phrase que tu viens de commencer ? "

    En toute rigueur, à cette question, je dois répondre non.

     

     

    Voilà, c'est cela notre réalité, c'est cela notre nature.

    Nous allons contre notre nature en essayant de croire que notre présent va durer ... indéfiniment !

    Ô temps, suspends ton vol !

    Mais c'est impossible : la vie est changement incessant, comme une oeuvre musicale : 

    si on arrêtait la succession des notes, la musique cesserait aussitôt.

    De même un oiseau qui ne se déplacerait plus dans l'espace tomberait comme un poulet rôti.

     

     

    C'est seulement quand nous aurons accepté de comprendre que nous changeons sans cesse,

    que l'instant que nous vivons est unique et ne se poursuivra pas,

    en ne cherchant pas à le retenir,

    que nous serons dans la paix,

    pourrons être heureux.

     

    Que la joie de vivre soit avec vous tous,  en chacun de vos jours.

     

     

    ***

     

     

     

     

     

     

     

     


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