Cette fois, l'année est bien finie... enfin presque.

 

Alors ...  ne nous fatiguons pas. 

Et puisque je vous ai montré le coucher de soleil raté (le jaune de l'or solaire avait disparu)...

en route : restituons-le dans un petit tableau.

 

 Un petit coup de bleu pour commencer :

 

 

 

 

 

 

un peu de pastis...

 

 

 

 

 

 

 

un peu de gelée de groseille... 

La recette est vraiment facile.

 

 

 

 

 

 

 

Avec cette fois un petit pinceau,  l'arrière-fond buissonnant :

 

 

 

 

 

 

 

Quelques troncs en premier plan,

quelques branchettes plus finement indiquées

 

et c'est bouclé !

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais soudain mon coeur se serre

 

car le rouge de ce tableau me fait penser au 13 novembre 2015

qui restera à tout jamais gravé dans nos mémoires, 

en union étroite avec ceux qui ont péri ce jour là,

et avec ceux qui ont perdu un être cher.

 

J'écrirai à ce sujet un article le 13 janvier 2016.

 

Mais pour nous qui sommes encore là...

 

bonne toute fin d'année.

 

 

***

 

 

 

 

 

 

 

 

 En ces jours, je ne vais pas vous ennuyer avec des sujets polémiques (que j'aime tant !)

mais seulement, si vous le voulez, me promener en votre compagnie dans ce que j'appelle mon jardin,

à défaut d'un autre mot plus adapté.

 

Voyez ici :

 

 

 

 

 

 Le bambou n'a pas changé.

Il est un symbole de pérennité, de permanence, de résistance,

de souplesse aussi...

C'est, je crois, un arbre sacré pour les Japonais, ce peuple tellement mystique.

 

Tout à fait à gauche, le cyprès chauve a perdu toutes ses fines feuilles 

qui étaient, il y a peu, vous vous souvenez,  aussi rousses et flamboyantes que la queue des écureuils.

Il ressemble maintenant à l'arête d'un grand poisson que les crabes auraient totalement nettoyée !

 

Au centre le liquidambar, qui s'était lui aussi paré de toutes les couleurs d'un somptueux coucher de soleil,

est en  train de se  dégarnir de ses grandes feuilles (qui ont un peu la forme de celles de l'érable).

 

Derrière lui, un monstre végétal.

C'est un cyprès hybride qui pousse à une vitesse stupéfiante !

Je vous montrerai un jour son énorme tronc.

Je l'ai planté il y a une trentaine d'années.

Bérénice choisit souvent de passer ses nuits sous l'abri de ses branches, moi, pas encore. 

Il me fait presque peur, par sa masse, car il est bien un peu près de la maison.

 

Ah, changeons de dimensions !

Les feuilles des cyclamens ont atteint leur plein développement.

A quoi font-elles penser ?

à du marbre ? à des pierres précieuses ? 

Leur modestie me ravit.

 

 

 

 

 

 

 

 

Là, ce sont des feuilles de narcisse qui sortent avec deux mois d'avance !

 

 

 

 

 

 

J'ai mis des pierres autour pour être sûr de ne pas marcher dessus.

Si un froid cruel venait à sévir, je protégerai ce pied avec un pot de fleur retourné.

 

 

 

Et voici un pied d' arméria maritime.  

 

 

 

 

 

 

 Il devrait normalement être en sommeil !

Or si vous regardez bien, en son centre une fleur tente de se former....

 

Nos plantes sont déboussolées !

 

C'est le cas aussi de ces petites plantes aquatiques... elles se croient en été....

 

 

 

 

 

 

Bon , à part ça je continue ma "rocaille" 

pour laquelle j'essaie de faire de petites mosaïques ...

 

Je mets à contribution tout ce que je trouve, comme des assiettes cassées,

 

 

 

 

 

 

 ou une vieille cruche jaune ...

 

 

 

 

 

 

  Là , au centre, c'est une petite terre cuite

que j'avais décorée en bleu (pour essai), voici une vingtaine d'années, avec de l'oxyde de cobalt. 

L'émail, si on ne casse pas l'objet, est pratiquement éternel !

 

 

 

 

 

 

   Là ... 

j'ai cassé volontairement une orgueilleuse potiche, surchargée de décorations,

pour en récupérer les morceaux !

 

 

 

 

Tout cela est en  cours.

Je vous le remontrerai quand ce sera fini.

 

Ce qui se termine rapidement, ce sont les journées : 

parfois, je vois le soleil se coucher, et il faut bien que j'arrête mon travail..

Ce soir là...

le ciel est soudain devenu d'or, de cuivre et de rubis.

Je me suis précipité pour aller chercher l'appareil photo.

Hélas quand je suis revenu, les ruisseaux d'or en fusion avaient disparu, 

et le rouge lui-même commençait à s'assombrir.

J'ai tout de même pris ce cliché.

 

 

 

 

 

Une minute après, tous les petits nuages étaient devenus gris !

 

Du coup j'ai décidé de faire un tableau de ce coucher de soleil : 

une façon d'immortaliser l'instant fugace !

Je vous montrerai ce tableau la prochaine fois.

Il est minuscule (27 X 19). 

 

 

Bonne fin d'année.

 

 

***

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'année 2015...

 

avait mal commencé

 

 

 

 

s'est mal poursuivie

 

 

 

 

et s'est très mal terminée !

 

 

 

 

 

 

 Puisse l'enfant de la crèche

 

dont on nous dit qu'il est le fils de Dieu

 

et cela est bien vrai : tout enfant est un enfant de Dieu,

ou si vous préférez : de cette puissance infinie

qui nous dépasse totalement

que nous appelons La Vie,

 

 

 

 

 

 

 

puisse l'enfant de la crèche, que nous allons fêter,

inspirer nos coeurs et nos intelligences de telle sorte que,

durant l'année à venir, la vie ne soit plus outragée ainsi.

 

 

 

Soyons des adorateurs de la vie,

 

des protecteurs de la vie,

 

des serviteurs de la vie.

 

 

 

 

Bon Noël pour chacun de nous.

 

 

***

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un de vos commentaires  sur mon précédent article,

qui présentait un étang perdu dans le brouillard, fut celui-ci :

 

   douceur et sérénité ...

 

ces deux mots ont éveillé en moi trois autres mots 

 

"  Luxe, calme et volupté  "

 

Ces deux états d'être semblent diamétralement opposés

mais ils s'appellent l'un l'autre

comme le jour appelle la nuit

comme la nuit appelle le jour

comme l'homme désire la femme

comme la femme désire l'homme.

 

"  Luxe, calme et volupté  "

est le titre que Matisse a donné à un de ses tableaux en 1904,

 alors qu'il expérimentait le pointillisme :

 

 

 

 

 

Ce titre, il l'avait lui même emprunté à une poésie que Charles Baudelaire

avait publiée en 1857 dans " les fleurs du mal ".

 

Ce poème était intitulé  " L'invitation au voyage ".

Je vous en rappelle le début : 

 

 

Songe à la douceur
D’aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble !
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes.

Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

 

 

Voilà.

Je voulais seulement équilibrer cet étang dans le brouillard

par cette mer dans le soleil,

dans la somptuosité des couleurs,

dans la joie des relations humaines.

 

L'un appelle l'autre :

dans le Yin se cache le Yang,

dans la douleur se blottit, toute tremblante, la joie,

  dans la solitude s'élève un appel à la présence.

 

Bonnes fêtes de fin d'année à tous

dans le calme et la sérénité.

 

 

 

***

 

 

 

 

 

 

Ce jour là, le brouillard… 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce jour là, le brouillard recouvrait tout l’étang

D’un dôme de silence pour Belle au bois dormant

Pas un seul souffle d’air, aucun filet de vent

Tout semblait arrêté, même l’horloge du temps.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rien ne venait troubler le miroir de l’eau

Si une oie de Guinée y traçait un sillage

Avec empressement l’effaçait aussitôt

Afin que tous les arbres dessinent leur image.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La paix de la nature pénétra en nos coeurs

Dénouant les tensions, effaçant toutes peurs

Un point d'éternité, loin du souci de l'heure,

Un moment délicieux, un instant de bonheur.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

Khaz

Le 13 12 2015