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    Le cancer est-il contagieux ?

     

    Dominique 73 m'a en somme posé cette question en m'envoyant ce lien ** :

    (http://www.sciencesetavenir.fr/sante/cancer/20160304.OBS5834/et-si-le-cancer-devenait-contagieux.html ) 

    Du coup je me suis rappelé quelque chose que j'ai envie de vous raconter.

    Au tout début de mes études de médecine, j'ai fait un stage de 6 mois en chirurgie générale à l'Hôtel Dieu de Paris, sur la place Notre Dame. (Puis un autre  stage en chirurgie à Marmottan, au Nord-Ouest de Paris).

     

     

     

    - Un autre regard sur la santé - 15 : cancer, coup de serpe et clous rouillés -

     

                                                      et oui, l'Hotel-Dieu est le plus vieil hôpital parisien et... il manque un peu d'espaces verts !                                                                                                                                                                               

     

     

    J'adorais travailler avec le chef de service qui m'avait pris en amitié, à tel point que j'ai pensé un moment bifurquer vers la chirurgie.

    Un jour nous avons reçu une femme qui avait un cancer secondaire du foie. Nous l'avons soignée quelque temps, en fait jusqu'à son décès. Je passe sur le choc que représente toujours la mort d'un patient.

    Surtout pour moi à cette époque.

    Mais ce n'est pas le sujet que je veux aborder.

     

    Donc après le décès de cette femme , le chirurgien m'a demandé de l'autopsier afin de pratiquer un prélèvement d'une partie du foie malade pour en faire l'étude histologique.

    Or ce foie colonisé par le cancer étant presque aussi dur qu'une pierre.  mon bistouri a ripé sur un noyau métastatique particulièrement dur, et m'a blessé la main gauche. Oh...  la coupure en elle-même n'était pas importante, mais voilà : la lame du bistouri était souillée par les sérosités de ce foie cancéreux.

    J'en ai dit un mot au chirurgien qui m'a répondu : aucune importance, lave-toi les mains, ça suffit.

    Il ne m'a pas tout à fait convaincu ! 

    Pendant des jours, et même des semaines, j'ai surveillé ma main, m'attendant à ce que quelque chose grossisse !

    Puis j'ai oublié cet incident.

    Maintenant que ce souvenir m'est revenu, je me dis que j'ai été sot

    de ne pas avoir fait immédiatement confiance à la parole de ce chirurgien.

     

    Alors... le cancer est-il contagieux ?

    Je n'ai jamais constaté de "contagion", ni n'ai jamais entendu parler d'un seul cas.

    Le cas qu'évoque cette observation** américaine est fort imprécis.

    Ma réponse est donc, sans hésitation :  non.

     

     

    Coup de serpe : occasion de tester le pansement humide.

     

     

    N'allez pas croire que je me blesse rien que pour le plaisir de me soigner.

    Quand je me blesse, je commence par pester contre ma bêtise,

    mais ensuite j'en profite pour tester les façons de faire que je ne puis proposer à personne !

     

     

    Il y a 5 ans environ, en coupant du bois sur un billot avec ma serpe...

     

     

    - Un autre regard sur la santé - 15 : cancer, coup de serpe et clous rouillés - Les avantages du pansement humide -

     

                             Mon outil préféré :

                             Cette serpe adorée 

                             Chaque jour je l'aiguise

                             Pour qu'elle coupe à ma guise

     

     j'ai raté mon coup et vlan...

    j'avais le bout d'un doigt de la main gauche qui pendouillait, heureusement pas complètement séparé,

    mais l'os avait été touché.

    Etant seul dans... mon île déserte (la voilà, l'île déserte !)  que faire ?

    C'était la belle saison : la consoude poussait au jardin,

    je suis allé vers elle comme on va vers la personne qui va pouvoir nous sauver ! 

    Pas facile de tout remettre en place avec une seule main, mais j'y suis arrivé à peu près

    puis je me suis emballé le doigt avec des feuilles de consoude

    et j'ai serré, car ça saignait beaucoup,

    puis je suis rentré à la maison pour chercher une bande de gaze ( tiens, ça c'est bien utile )

    et je me suis fait une première poupée (sur les feuilles de consoude)

    ce premier pansement s'est bien sûr rempli de sang. 

    Sur ce premier pansement j'en ai fait un second, énorme, qui m'a pris presque toute la main,

    et qui bien sûr s'est rempli de sang à son tour. 

    Jusque-là, ça faisait très mal.  J'ai choisi le meilleur antalgique qui soit, et le voici : 

    ce fut de reprendre  ma serpe et de me remettre au travail, 

    car j'avais encore un gros tas de branches à couper.

    Plusieurs heures après, pensant que l'hémorragie devait avoir pris fin, j'ai changé le deuxième pansement

    pour en réduire un peu la taille et le rendre plus présentable. Mais surtout sans toucher au premier.

     

     

    Le soir seulement, premier "pansement humide ", et pour cela rien de plus simple : 

    j'ai mis mon pansement sous le robinet d'eau  ( froide).

    Pas besoin de chaleur dans ce cas

    c'était une plaie non souillée, nette et complètement ouverte : aucun risque d'infection.

    Mais comment aller au lit avec un gros pansement totalement humide (et sanguinolent) ?

    Très facile : 2 légers sacs plastiques ont assuré une parfaite étanchéité, 

    et maintenu une humidité totale au niveau du doigt (et bien au-delà !) toute la nuit.

    Le lendemain et les jours suivants, je tenais mon pansement humide en le passant de temps en temps sous le robinet (ou avec le tuyau d'arrosage). Et pour les nuits je remettais  2 sacs plastiques. 

     

    Si vous avez eu le courage et la patience de me lire jusqu'ici,

    vous devez penser que ma façon de me soigner est horrible et digne des hommes de Néanderthal.

     

     

    - Un autre regard sur la santé - 15 : cancer, coup de serpe et clous rouillés - Les avantages du pansement humide -

    Je vous présente mes  grands-parents

    ( enfin... arrière-arrière ...  grands-parents )

    je les ai vus, car à cette époque j'étais caché dans un brin d'herbe.

    C'est fou ce qu'ils aimaient discuter de tout  !

     

     

     

    Soit, vous pouvez le penser.

    Et ça ne me vexe pas le moins du monde, tout au contraire.

    Les premiers hommes, y compris  les néanderthaliens (qui nous ont fait cadeau de quelques gènes), ont trouvé les moyens de survivre dans un monde qui se montrait souvent particulièrement hostile.

    Faire référence à eux est pour moi un honneur !

     

    Mais revenons à ma toute petite aventure.

    Dès le lendemain, toute douleur avait cessé.

    C'est un effet constant du pansement humide.

    Si persiste une douleur, c'est que quelque chose ne va pas, et là il faut examiner la blessure.

    Sinon on n'y touche pas pendant au moins 8 jours.

     

    Dix jours plus tard j'ai retiré cet horrible pansement  (c'est vrai, il était horrible à voir !)

    et je me suis lavé avec de l'eau du robinet, puis j'ai  fait un tout petit pansement sec, avec cette fois une toute petite feuille de consoude.

    Encore quelques jours, et j'enlevais ce petit pansement : tout était terminé.  *

     

    Maintenant il ne reste plus la moindre trace à ma main gauche.

    Il me semble que c'était l'index, mais il ne porte pas la plus petite cicatrice.

     

    Alors ne vous moquez pas.

    Ma cicatrisation a été plus rapide qu'avec un pansement moderne (sec, stérilisé, "propre")

    et je n'ai pas pris un seul comprimé de quoi que ce soit (je n'en avais d'ailleurs aucun chez-moi :

    j'avais tout mis à la poubelle après le décès de ma femme) ni fait la moindre piqûre.

    Mon seul remède (si l'on veut) fut la consoude (qui porte bien son nom !).

     

    Ah... depuis, je suis tout de même devenu plus prudent :

    quand je fais ce genre de travail, je porte toujours un gant épais à la main gauche.

     

     

     

    ***

    Voici un texte assez long.

    Je vais donc reporter mes deux clous rouillés à samedi prochain,

    nous parlerons alors du tétanos.

     

    ***

    *mille excuses, un détail m'est revenu : il y avait bien un petit ennui quand j'ai retiré le premier pansement qui était resté 10 jours en place, et c'était la présence d'un  "bourgeon charnu",  lequel est une excroissance  de la chair due justement à une multiplication trop rapide des cellules. ( et les pansements humides permanents favorisent beaucoup cette croissance rapide des cellules, comme la chaleur humide des serres favorise beaucoup la croissance des petites plantes ). Si on laisse ce bourgeon , la peau va le recouvrir et ça sera assez disgracieux. Durant mon temps professionnel j'avais, pour ce genre de circonstances, un crayon de nitrate d'argent  : on en applique, par simple contact sur le bourgeon, lequel noircit immédiatement,  et ça le détruit en 24 heures. Mais je n'avais plus ce crayon. Pas grave : j'ai fait une application de latex d'euphorbe, et ça a eu un effet tout aussi rapide et complet.  La nature a de très nombreuses cordes à son arc !

     

    ***

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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     - Petites niouzes de mon "jardin" - 

     

     

     

     

    Déjà le soleil se lève plus tôt.

    Il donne envie de faire comme lui.

    Ce qui permet de goûter les couleurs du jour naissant.

     

     

     

     Photo du mercredi !

     

     

     

    Mais le dépouillement des branches montre bien que l'hiver est encore là.

    On croirait que l'obscurité de la nuit cherche à se maintenir dans les ramures, si noires !

    La fraicheur aussi se maintient

    et il n'est pas rare  de voir une petite vitre de glace sur les flaques d'eau le matin.

    Pour se réchauffer, la meilleure méthode : travailler.

     

    Je poursuis donc activement le nettoyage du " petit bois derrière chez moi ",

    petit bois où les pins ont bien grandi.

     

     

     - Petites niouzes de mon "jardin" -

     

     

    Que vais-je en faire ? Les abattre pour faire des planches ?

    Des planches pour mon cercueil ? Ah oui, c'est une bonne idée...

    Bon mais ça ne presse pas. 

    Pour l'instant je me contente de ratisser l'abondante litière

    (feuilles de chêne, pommes et aiguilles de pins, branchettes, mousse)

    qui s'y est accumulée pendant de nombreuses années

     

     

     

     - Petites niouzes de mon "jardin" -

     

     

    pour en faire des tas,

     

     

     - Petites niouzes de mon "jardin" -

     

     

     

    qu'ensuite je transporte vers ma future grande rocaille.

     

     

     - Petites niouzes de mon "jardin" - 

     

     

    Et comme il faut beaucoup de "matériel" pour remplir ce grand espace

    j'ai étendu mes ratissages à de nouveaux espaces,

    par exemple à un petit bois (d'épicéas celui-là) au Nord-Est de mon île déserte.

     

     

     

     - Petites niouzes de mon "jardin" - 

     

     

     

    Si bien que les espaces nettoyés commencent à être nombreux

    puisqu'au départ  j'avais nettoyé vers le cyprès chauve et le liquidambar.

     

    On voit les tas de branchages épineux, pas encore éliminés

    mais qui commencent, lentement, à sécher.

     

     

     

     

     - Petites niouzes de mon "jardin" -

     

     

     

     

    Allez, je vous ai assez ennuyé, je m'arrête.

     

    Et vous quitte sur une petite pensée toute bleue.

     

     

     

     - Petites niouzes de mon "jardin" -

     

     

     

     

    C'est la dernière :

    toutes les autres qui étaient vers l'escalier se sont faites manger,

    probablement par des limaces,

    mais celle-ci (en fait 2 pieds) a réchappé :

    elle est ailleurs, isolée dans une petite rocaille

    et les limaces ne l'ont sans doute pas encore trouvée !

     

     

    Bonne deuxième partie de semaine...

    pente descendante de nos petites collines hebdomadaires.

     

     

    ***

    Note pour ceux que les grues intéressent.

    Lundi 14 mars, vers 16 heures 30, j'ai entendu le cri des grues, mais très faible, et d'une façon intermittente,

    et je n'en ai point vu. Mais ces cris revenant sans cesse, j'ai mieux examiné le ciel, et j'ai fini par les découvrir, très haut dans le ciel.

    Elles tournaient comme dans un manège, et se trouvaient donc probablement dans une colonne d'air chaud ascendant. Puis à un moment elles ont cessé de tourner, une immense V s'est formé : je n'en avais jamais vu de si grand. Ce vol en V a  immédiatement pris la direction de l'Est, puis s'est divisé en 3 vols en V d'une taille plus habituelle. Puis elles ont disparu. Quand j'ai enfin baissé la tête, j'étais un peu... troublé dans mon équilibre : retour sur terre difficile !

     

    ***

     

     

     

     


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    Quel aurait été le traitement dans un hôpital hexagonal ?

     

    Très différent !

    Obligatoirement très différent.

    Car tout ce que j'ai préconisé est ... répréhensible !

    Et c'est bien pourquoi j'ai imaginé cet accident dans une île déserte

    car réaliser ce traitement ici enverrait peut-être le médecin prescripteur en prison.

    Pour utiliser un tel traitement, il faut donc se trouver dans une situation où rien d'autre n'est possible. 

     

     

    - Un autre regard sur la santé - 14 :  Quel aurait été le traitement dans un hôpital hexagonal ? -

     

     

     

    Chauffer en permanence cette zone blessée... ???                Sûrement pas !

    Car c'est favoriser l'éventuelle formation d'un abcès 

    et ce serait jugé être une folie préhistorique !

    De toute façon, cela nécessiterait la présence très fréquente d'une personne soignante :

    difficile à envisager avec le manque croissant de personnel.

     

    Mettre en place un pansement humide,

    et le maintenir humide jour et nuit, et plusieurs jours de suite ?

    Là ce serait la révolte assurée des... autorités ! D'autant plus que je vais préciser quelque chose :

    quand on met un tel pansement en place sur une plaie ( qui peut être importante,

    et je pense là à une plaie bien plus importante que celle provoquée par une simple piqûre d'épine)

    on n'y touche plus pendant au moins 8 jours.

    Eventuellement on change les parties superficielles du pansement,

    mais ce qui est au contact de la plaie, on n'y touche surtout pas la première semaine !

    Et pourquoi ?

    Parce que non seulement ça ne sert à rien,

    mais ça dérange les cellules qui sont en train de pousser pour réparer la plaie.

     

     

    - Un autre regard sur la santé - 14 :  Quel aurait été le traitement dans un hôpital hexagonal ? -

     

     

    J'ajoute encore qu'on n'utilise aucun  médicament, aucun " antiseptique "

    (non seulement c'est inutile, mais c'est dangereux pour les cellules occupées au travail de cicatrisation)

    On pourrait à la rigueur imbiber les premières compresses avec une solution légère de chlorure de magnésium 

    ou avec de l'eau de mer très diluée, ou avec du miel.

    Ou mieux encore (si on en a) mettre des feuilles de consoude fraiches directement sur la plaie.

    Mais un médecin qui ferait ça dans un service hospitalier se ferait virer à grande vitesse !

     

    Il faut dire qu'au moment où l'on retire le premier pansement ( 8-10 jours) ce n'est pas vraiment joli !

    La plaie n'est pas propre du tout, et la peau autour est toute blanche (macérée).

    Aucune inquiétude : il faut seulement laver la plaie avec de l'eau simple

    (  si l'on veut avec une trace infime de savon de Marseille, mais ça ne sert à rien du tout  )

    puis mettre en place un second pansement humide avec une grande douceur : des cellules grandissent !

    Et c'est tout !

     

    - Un autre regard sur la santé - 14 :  Quel aurait été le traitement dans un hôpital hexagonal ? -

     

     

    Un traitement aussi minimaliste ne convient pas du tout à notre médecine activiste, hyper technicienne,

    qui se croit obligée d'utiliser des solutions mouillantes ZWX et des pommades antibiotiques XZY

    sorties de boites multicolores.... et bien chères ....

    Mais là n'est pas l'essentiel.

     

    L'essentiel est le but que l'on veut atteindre.

    Le but à atteindre pour la médecine moderne c'est d'éradiquer totalement l'infection

    en faisant passer le rouleau compresseur des antibiotiques.

    L'organisme n'a en somme plus rien à faire : la "Médecine" s'occupe de tout !

    Le système immunitaire est prié de rester à la niche.

    Et c'est là où les ennuis risquent de commencer !

     

    Ne soyons pas trop pessimiste : il se peut que tout se passe bien.

    Il se peut aussi que... ça traîne un peu.

    Que la zone reste douloureuse : preuve qu'il reste " quelque chose " qui n'a pas été évacué.

    Alors >>> à nouveau des antalgiques, et un autre antibiotique.

    Et si ça ne marche toujours pas, on en essaiera un troisième.

     

     

    - Un autre regard sur la santé - 14 :  Quel aurait été le traitement dans un hôpital hexagonal ? -

     

     

     

    L'inconvénient majeur des antibiotiques ?

    C'est d'abord de se substituer aux défenses naturelles. 

    Si on ne leur fait pas confiance, à nos défenses (quand c'est possible), si on les met au placard au moindre risque, allez vous étonner qu'ensuite elles finissent par ne plus savoir se battre. Elles sont alors comme des coureurs cyclistes que l'on monterait aux sommets des cols dans des camions : leur mollets deviendraient de la flanelle. Ou comme des écoliers auxquels ont donnerait la réponse aux problèmes mathématiques en même temps que l'énoncé des problèmes. Et finalement elles deviennent comme des chiens de garde qui, terrorisés par le bruit des kalachnikovs, vont se réfugier sous une table au lieu de tenir leur rôle de gardiens.

    La mise à l'écart des défenses naturelles,  leur disqualification,

    (   puisqu'on ne cesse de leur répéter " tu ne sais rien faire, laisse-moi m'occuper de tout " )

     a des répercussions dans tous les domaines de la défense,

    y compris dans la défense anticancéreuse.

     

    Un autre inconvénient majeur (découlant de leur usage autre qu'exceptionnel)

    contribue gravement  à la baisse de nos capacités immunitaires : nous verrons bientôt pourquoi.

     

    Une comparaison me vient à l'esprit. Peu à peu, l'usage fréquent des antibiotiques

    (ce qui est une solution de sécurité immédiate, mais aussi de facilité)  

    nous amène à une situation comparable à celle des agriculteurs qui peu à peu deviennent incapables de poursuivre leur métier sans recourir en permanence aux pesticides, aux engrais et aux semences bricolées qu'ils doivent acheter tous les ans, car leurs semences naturelles sont interdites ! Elles moisissent dans leurs greniers.                                                                                                              

    Ils sont devenus totalement dépendant des firmes !     

                                                                                                                                                                                                          Peu à peu nos "patients" vont devenir tout aussi incapables de résoudre le moindre problème par eux-mêmes.

    On ne discute plus !   On se plie aux règles communes à tous. Prenez ce qu'on vous dit.

    En route pour le triomphe de l'industrie.

    Et silence la volaille !

     

     

     

     

    - Un autre regard sur la santé - 14 :  Quel aurait été le traitement dans un hôpital hexagonal ? - 

     

     

    Ai-je moi-même pratiqué ces traitements  plus "naturels" durant mon activité professionnelle ?

    Peu,  on pourrait dire " à la marge ", pour des petites choses, car ils sont difficilement acceptés !

    En fait c'est surtout sur moi-même que je les ai expérimentés,

    je vous en donnerai peut-être deux exemples.

     Il faudra aussi que j'aborde le problème du tétanos.

     

     

     

    - Un autre regard sur la santé - 14 :  Quel aurait été le traitement dans un hôpital hexagonal ? -

    Pinson vous salue bien.

     

     

     

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    - La joie va revenir -

     

     

     

    L'hiver enfin s'éloigne

     

    les bourgeons vont s'ouvrir

     

    En nos coeurs éprouvés

     

    la joie va revenir.

     

     

     

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    Se trouver sur une île déserte avec un ami blessé n'est pas une situation enviable.

    Mais si cela survient, le moment n'est pas aux regrets, seulement à l'action,

    et, pour guider le choix de l'action, il faut d'abord

    observer et réfléchir. 

    Quelle est la situation ?

     

    Extérieurement, pas grand chose : une petite plaie sans importance,

    qui ne saigne plus, qui va se cicatriser sans difficulté, il suffira de la tenir propre et protégée.

    Le problème est qu'une épine, une sorte de dague végétale, a pénétré dans le muscle.

    Ne pouvant pas aller voir dans le muscle, nous allons examiner cette épine.

     

     

     

    - Un autre regard sur la santé - 13 : comment soigner une plaie profonde et infectée sur une île déserte ? -  -

     

     

    Elle a 8 cm de long.

    Elle était certainement porteuse de nombreux microbes,

    et de petits fragments de toute nature (poussières, déchets végétaux, restes d'insectes...).

    Tout cela est rentré dans les profondeurs du tissu vivant, et n'a rien à y faire.

     Que va-t-il se passer ?

     

    Dès que cette épine est entrée , le système de défense a été alerté.

    L'épine a été extraite grâce à vos soins, mais la blessure a tué beaucoup de cellules

    et laissé tout un trajet souillé et donc septique. 

    Le système immunitaire va, pour faire face à la situation, créer une "inflammation" de la zone lésée .

    Des vaisseaux dilatés du plasma va exsuder afin de diluer et tenter de noyer tous les éléments indésirables.

    Les tissus tout autour vont gonfler, durcir (oedème) ce qui a pour but de limiter toute  cette zone.

    Ce n'est pas seulement du plasma qui va sortir des vaisseaux mais aussi des cellules combattantes : 

    des macrophages et d'autres globules blancs ( des polynucléaires neutrophiles) :

    ils sortent par millions et vont tenter de dévorer tous les éléments étrangers qu'ils rencontrent.....

    Peu à peu ils nettoient en effet la zone, mais très vite devenus obèses et impotents,  ils s'accumulent sur place,

    mêlés aux déchets des cellules mortes et certainement à des microbes encore vivants :

    un liquide jaunâtre apparait, c'est le pus, un abcès s'est formé, et il a une fonction importante :

    il rassemble (comme dans une poubelle) tout ce dont l'organisme a l'intention de se débarrasser.

     

    - Un autre regard sur la santé - 13 : comment soigner une plaie profonde et infectée sur une île déserte ? -  -

     

     

     

    Reste à vider cette poubelle, cet abcès.

     

    Si la plaie était ouverte, il n'y aurait pas de problème (ou pourra en parler un autre jour !)

    mais ce n'est pas le cas cette fois, alors voyez le danger : 

    c'est que la minime plaie externe, vite cicatrisée, soit hermétiquement fermée.

    L'abcès,  isolé et profond, est limité par une zone très enflammée et douloureuse.

    Tant qu'il ne sera pas évacué, il va grossir et s'enflammer plus encore.

    Le pus va se trouver sous pression et la douleur devenir intense.

    S'il pouvait parvenir à s'ouvrir à l'extérieur, la guérison serait en bonne voie.

    Le grand danger est qu'il progresse à l'intérieur du corps :  atteinte des ganglions, progression lymphatique...

    une septicémie est possible.

     

    Et bien ne croyez pas que la situation soit sans issue heureuse parce que vous êtes loin de la civilisation !

    La nature est plus intelligente que vous le croyez,

    montrez-vous à sa hauteur  ...  en l'aidant.

     

     

    Comment ?

    Pas en s'opposant à elle !

    En allant dans le même sens qu'elle.

     

     

    Elle cherche à nettoyer la zone infectée en organisant une inflammation, facilitez lui le travail !

    La proposition a été faite, si l'on trouvait des glaçons dans l'avion, de réfrigérer la fesse.

    Mais cela serait s'opposer au projet de l'inflammation !  (dans ce cas précis de plaie profonde souillée)

    Nous n'allons pas réfrigérer cette région, nous allons au contraire la chauffer !

    Nous avons des allumettes, du bois sec à profusion sur les pentes de l'île, une casserole

    et de l'eau : vous venez de découvrir plusieurs ruisseaux, et même un petit lac.

    Faisons un feu, et faisons chauffer de l'eau.

    Sur la plage nous récoltons une sorte de choucroute faite d'algues mises en charpie par les vagues

    et comme compressées : ramassons cette matière poreuse, imbibons-la d'eau chaude...

    oh pas brûlante, surtout pas : agréablement chaude (un respect absolu de la peau s'impose)

    et appliquons cette sorte de cataplasme sur la zone enflammée.

    Cette application chaude (en renouvelant constamment l'eau chaude) nous allons la prolonger des heures,

    et dans l'idéal toute la nuit.

     

     

    - Un autre regard sur la santé - 13 : comment soigner une plaie profonde et infectée sur une île déserte ? -  -

     

     

     

    Et voyez ce qui va d'abord produire, le premier effet : c'est qu'une fois la fesse  réchauffée

    (peut-être à 41 ou 42 degrés, on ne mesure rien bien sûr !!!!)

    le premier effet est que la douleur disparait complètement !

    Pas besoin d'antalgiques (qui sont tous des poisons pour le foie et pour le système nerveux) :

    l'échauffement des tissus fait disparaitre la douleur d'une façon rapide, durable et presque magique.

    C'est un avantage important car cela va permettre au blessé de bien dormir,

    de ne pas s'épuiser durant d'interminables nuits blanches.

    Paradoxalement, cela va diminuer sa fièvre générale  

    ( En effet la fièvre est un moyen que l'organisme met en oeuvre pour diminuer la virulence des germes infectieux :

    comme il ne sait pas comment chauffer seulement un organe, il chauffe le corps tout entier,                                                                                            ce qui est fort ennuyeux car pour le cerveau, c'est plus que pénible !

    Mais si l'organe malade est chauffé à 42, c'est la température d'une forte fièvre                                                                                                                    et l'organisme n'a plus de raison de déclencher une fièvre générale)

     

     

    Le deuxième effet est d'accélérer considérablement l'évolution.

    Si nous ne faisions rien, il faudrait compter au moins 10 ou 15 jours pour que l'abcès profond soit "collecté".

    C'est bien long ! 10 ou 15 jours de douleurs, d'insomnie et de fièvre....

    Or en échauffant en permanence la zone, l'abcès sera "mûr"  en 5 à 6 jours !

     

    Le troisième effet est de préparer la voie de sortie pour ce pus. 

    Et ça c'est l'énorme avantage du "pansement humide " :

    pansement tout simple , avec de l'eau ordinaire ( du ruisseau, ou du robinet, peu importe ) 

    mais maintenu humide 24 H sur 24.

    Et je le répète sans le moindre médicament. 

    Sous cette humidité permanente la plaie d'entrée de l'épine ne sèche pas mais reste ouverte, 

    et pas seulement l'entrée : tout le trajet parcouru par l'épine reste perméable.

    Ainsi le pus qui se forme en profondeur n'est pas pris au piège :

    il va glisser de lui-même dans le chemin d'entrée qui demeure en pointillé

    et cette sorte de cheminée va devenir .... un canal de sortie !

     

    Résultat... la guérison sera rapide et totale !

    (sans piqûres, sans antibiotiques, sans incision)

    Moins d'une semaine après la blessure, le pus va sortir,

    entrainant avec lui toutes les saletés qui y sont rassemblées.

    La vidange sera totale et indolore, suivie d'un léger suintement quelques jours.

    votre ami ira avec vous plonger dans le lagon sans problème

    dès le jour de la vidange de l'abcès

    même avant s'il en a envie.. 

     

    Ah j'oubliais : pendant ces journées... un peu spéciales, il aura fallu très bien le nourrir :

    poissons grillés, langoustes, oeufs d'oiseaux marins, coquillages,

    fruits de l'arbre à pain, mangues sauvages, lait de coco... 

    miam miam !!!! 

     

    Joie, confiance dans la nature, absence de peur et rire

    étant aussi des facteurs de guérison.

     

     

    ***

    La prochaine fois je vous parlerai à nouveau de cette étonnante façon de soigner une plaie,

    de ses dangers et difficultés, de ses risques... 

    mais avant j'attends avec le plus grand intérêt vos réactions ! 

     

    ***

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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