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Par khaz le 23 Avril 2016 à 04:37
Un petit mot d'abord.
Je n'ai pas eu raison de commencer la série d'articles que j'ai nommé " un autre regard sur la santé ".
Bien sûr c'est un sujet qui m'importe beaucoup. Je pensais qu'il devait importer tout autant à chacun de nous.
Comment ne pas porter intérêt aux causes de nos maladies et aux moyens qui pourraient les empêcher d'apparaître ?
Et de les guérir si elles sont apparues ?
Je pense spécialement aux maladies "modernes", qui sont de toujours bien entendu,
mais qui prennent de nos jours une extension extraordinaire :
cancers de tous types, dégénérescence des tissus, en particulier nerveux (Alzheimer, Parkinson),
lésions du coeur ou des vaisseaux, diabète, obésité dès l'enfance, maladies inflammatoires auto-immunes (innombrables !!!)...
intoxications volontaires, ou par des médicaments qui sont testés sur nous comme si nous étions des cobayes,
accidents et dérèglements immunitaires déclenchés par la multiplication délirante des vaccins contre tout et n'importe quoi,
avec la diabolique intention de les imposer à tous, consentants ou pas !
Plus le temps passe et plus je pense ceci :
au moins 90 % des maladies que soignent les médecins sont facilement évitables
car elles dépendent de nos modes de vie, de nos habitudes,
et sont donc intimement liées à ce que nous appelons notre " civilisation ", avec une grande fierté... bien à tort !
Je dis 90% par timidité, sinon je dirais beaucoup plus.
Ce sont tout simplement des erreurs dans le choix de nos actes.
Mais je me suis lancé dans une entreprise qui n'a pas sa place naturelle dans un blog.
Je vais poursuivre mon chemin, mais dans un autre cadre.
Je ne vais pas pour autant m'abstenir totalement de parler avec vous de santé.
Mais d'une façon plus simple, plus légère, et occasionnelle.
Aujourd'hui je vais vous citer un adage proposé par un médecin grec de l'antiquité : Hippocrate.
Il est né dans l'île de Kos en moins 460 avant notre ère .
On considère que c'est lui qui a fondé la médecine en tant qu'activité indépendante.
Elle était avant lui confondue avec la philosophie, laquelle englobait... pratiquement toutes les sciences !
Voici cette citation :
" Que vos aliments soient vos médicaments ".
C'est une remarque qui paraît banale.
Pourtant elle serait révolutionnaire si elle était mise en pratique.
Révolutionnaire pour les professions médico-pharmaceutiques (au sens très large)
qui se réduiraient de la taille d'une énorme vache à laquelle elles sont parvenues
à celle d'une toute petite et modeste grenouille.
Elle serait révolutionnaire aussi pour chacun de nous : nous serions en bien meilleure santé !
Cela supposerait que la médecine devienne beaucoup plus pédagogique
plutôt que de se consacrer essentiellement à ne soigner que les maladies déjà advenues.
Les pompiers, c'est très bien, mais que les maisons ne brûlent pas, ce serait beaucoup mieux.
Je reviens donc sur cette phrase :
" Que vos aliments soient vos médicaments ".
Hippocrate ne disposait pas du recours possible à des remèdes issus de l'industrie chimique
mais il connaissait très bien les plantes, et les utilisait souvent pour soigner ses concitoyens.
Pourtant il ne dit pas : que les plantes soient vos médicaments.
Il parle des aliments.
La différence est d'importance.
Il y a des plantes qui sont des médicaments.
Ce sont des plantes toxiques, et parfois mortellement toxiques.
Ansi la belladone.
Elle paralyse le nerf pneumogastrique, ce qui provoque la mort.
Et, comme la méchante fée des contes, elle nous offre ses fruits : des baies qui ressemblent à des cerises,
d'un goût qui n'est pas désagréable.
Ce n'est pas pour rien qu'on appelle ces baies les " cerises du diable ":
deux baies seulement peuvent tuer un enfant.
Une armée de Napoléon en a fait la terrible expérience.
En se baladant je ne sais plus pourquoi au juste dans les montagnes autrichiennes,
la troupe, affamée, a découvert dans un vallon tout un peuple de belladones. Quelle aubaine !
Quelques minutes après, il y avait sur le sol plus de cadavres qu'après une grande bataille.
Mais voilà, si cette plante a un tel pouvoir, en la prenant à une toute petite dose,
on peut freiner le parasympathique, sans le bloquer.
Le poison devient médicament.
C'est le cas aussi pour la digitale, le laurier rose, le muguet.
Ces plantes, ingérées, freinent le coeur au point de l'arrêter.
Mais si on veut ralentir un coeur trop rapide
il peut parfois être utile d'utiliser une de ces 3 plantes.
(Mais attention, à des doses extrêmement précises : pas d'auto médication dans ce cas !!!)
Il y a des plantes qui sont des aliments.
Ces plantes-là sont essentielles pour nous : elles nous nourrissent,
nous fournissent l'énergie dont notre corps à besoin, mais aussi de quoi nous construire, ou nous réparer.
Je vais vous en citer seulement une : l'artichaut.
Cette plante à la fleur géante, extraordinaire, que nous voyons bien trop rarement !
Et bien revenons sur ce que nous dit Hippocrate :
" Que vos aliments soient vos médicaments ".
Voilà je pense ce qu' il voulait dire. (J'imagine totalement !)
" Bon , d'accord, si vous arrive tel ou tel pépin, vous pourrez prendre des petites quantités de telle ou telle plante-médicament.
Ce sont des plantes dangereuses, mais elles peuvent vous rendre service dans certaines circonstances.
Pourtant le mieux serait de vous en passer, de n'avoir jamais à les utiliser.
Vous avez dans vos aliments (des plantes, et pas seulement !) tout ce qu'il faut pour être en bonne santé.
Pour rester en bonne santé, pour ne jamais tomber malade,
mais aussi, s'il vous advenait quand même un ennui, pour vous guérir !
Que vos aliments, de chaque jour, soient vos " médicaments ".
La nature vous les offre : prenez-les avec respect et gratitude.
Choisissez-les avec intelligence.
Ils sont parfaits pour vous "
C'est en tout cas ce que je crois.
Bonne santé à tous.
***
30 commentaires -
Par khaz le 20 Avril 2016 à 03:45
- Un coup d'oeil dans la véranda -
et une question :
à votre avis que sont ces plantes ?
Bonne semaine.
Khaz
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27 commentaires -
Par khaz le 16 Avril 2016 à 04:19
Bonjour mes amis.
Je vous disais samedi dernier que notre corps est une communauté vivante,
et qu'elle ne saurait être autre chose.
Ce qui va avoir des conséquences extraordinaires sur la compréhension de ce qu'est la santé,
et donc sur la façon de la conserver.
Je vous avais donné un premier exemple, celui du lichen
lichen sur un pin sylvestre
il résulte de la symbiose de deux êtres :
un champignon, et une algue que ce champignon héberge dans de petites piscines intérieures,
au sein même de chacune de ses cellules,
comme feront peut-être nos cosmonautes dans leur fusée quand ils vogueront vers la planète Mars.
Mais avouez que cette symbiose est curieuse car en résulte un être hybride nouveau :
le champignon serait désormais incapable de vivre seul, et l'algue de même : ils sont unis pour toujours.
En fait c'est un nouvel être issu de l'union de deux êtres : deux en un.
C'est comme un couple où l'amour entre les 2 êtres serait si fort que l'un ne pourrait vivre sans l'autre.
lichens sur le tronc d'un chêne
Et bien chacune des cellules de notre corps résulte aussi d'une symbiose,
un peu différente il est vrai : non avec une algue, mais avec un autre type d'être,
mais cette symbiose est tellement parfaite qu'on ne l'avait pas tout d'abord détectée.
C'est en somme une intégration (songeons aux migrations humaines) parfaitement réussie, et irréversible.
Ainsi, nos cellules, qui sont formées d'un protoplasme (une gelée un peu fluide, comme le blanc de l'oeuf)
et d'un noyau (qui serait comme le jaune de l'oeuf, et qui contient notre code génétique : c'est le cerveau de la cellule),
contiennent encore autre chose d'essentiel...
ce sera notre deuxième exemple,
en fait bien plus qu'un exemple : une pure merveille en vérité,
dont je vais maintenant vous parler.
***
Mais pardonnez-moi, je n'ai pas encore écrit la suite !
L'appel du printemps est trop fort et me tire trop souvent vers mon chantier de bûcheron.
Je l'écris sans faute ce samedi 16 avril, et vous l'adresse par mail au plus tard demain dimanche
quelques nouvelles jonquilles qui viennent d'éclore
pour me faire pardonner mon retard.
***
30 commentaires -
Par khaz le 13 Avril 2016 à 03:54
Je n'ai rien de bien neuf à vous montrer.
Nous allons simplement marcher un peu, si cela vous dit.
Pas pour philosopher (c'est chez moi un penchant que je dois freiner )
mais pour nous mettre en accord avec la nature, reprendre contact avec elle.
Peu de fleurs encore.
Les premières violettes.
Quelques muscaris, déboussolés par l'absence d'hiver.
Une petite pensée qui s'est blottie contre la corne en silex d'un rhinocéros blanc.
Ce sont toutes des fleurs dont la couleur est... disons fraiche !
En accord avec le proverbe qui, ici du moins, se justifie :
en avril, ne te découvre pas d'un fil.
car, s'il ne fait pas froid, il est bon d'être encore chaudement vêtu.
Heureusement, en travaillant dehors, je me réchauffe beaucoup
or depuis quelques semaines, ou plutôt mois, je suis pris de l'envie de " nettoyer ",
de faire du vide, de l'espace, de multiplier les zones libres pour qu'elles se remplissent de lumière,
ce qui me donne beaucoup de travail, mais une immense satisfaction,
comme par exemple ici, où une large zone a été ... reconquise !
Reconquise sur un vaste roncier qui ressemblait à un champ de barbelés.
Je dois avouer une chose : ma fille aînée m'a donné un sérieux coup de main pour parvenir à ce résultat.
J'ai eu le plaisir de retrouver un trou plein d'eau. Caché par les ronces, je l'avais oublié.
Ce trou, c'est moi qui l'avais fait car j'avais trouvé là une poche de sable presque blanc,
et cet été , quand l'eau aura été absorbée par le sol, je reprendrai mon extraction de sable
pour en étendre sur mes nouveaux chemins.
Bien sûr un tel nettoyage produit de nouveaux tas de ronces et broussailles épineuses
dont on ne peut rien faire, sinon du feu.
Du feu, il va falloir que j'en fasse dans la cheminée les hivers prochains
si je veux arriver à brûler tout ce bois que je suis en train de récolter,
car les tas de bûches de 60 cm se multiplient, en divers endroits,
ici ou là,
mais en coupant tout ce bois, j'ai trouvé des branches où déjà des bourgeons pointaient,
et là... l'envie de les aider dans leur aspiration à vivre m'a fait planter plus d'une vingtaine de boutures de saule blanc
dont le nom latin est très beau : " Salix Alba Vitellina "
( vitellina : l'écorce des jeunes pousses a la couleur jaune orangé du vitellus = du jaune d'oeuf )
un saule très précieux dont j'aurai l'occasion de vous reparler.
Tantôt je plante des boutures de petite taille, comme ci dessus,
tantôt je mets carrément la section d'une branche de taille moyenne.
Je pense que toutes ces boutures, placées dans de la terre gorgée d'eau, vont prendre.
Et oui, tout le terrain est détrempé, et de ce fait, avec le soleil qui est de jour en jour plus généreux,
le tapis de l'herbe devient, lui, somptueux, surtout à proximité de l'étang.
Toutefois, il y a tant d'eau dans cette zone que j'attends un peu avant de reprendre mon travail
pour débiter le gros saule pleureur que j'ai abattu.
En provenance de ce saule , là aussi il y a déjà un tas de branchages à tronçonner.
Et j'ai repéré des boutures qui donneront à cet arbre une belle descendance !
Encore un peu de vert ?
Voici le bouquet de bambou qui se trouve le long du pignon Ouest de la maison.
Il est entouré d'un gros grillage qui était destiné à le protéger des moutons,
lesquels étaient très friands des pousses au printemps.
Je pourrai retirer ce grillage ... si j'en trouve le temps.
Nous allons nous quitter sur une devinette :
reconnaissez-vous de quoi il s'agit ?
Non ce ne sont pas des nodules polymétalliques comme on en trouve au fond des océans.
Ce sont les pneumatophores du cyprès chauve,
lequel est toujours chauve .
Je vous le montrerai quand il aura revêtu sa délicate parure de printemps.
Je vous souhaite une bonne semaine.
***
27 commentaires -
Par khaz le 9 Avril 2016 à 03:52
Dans cette grande bagarre pour la vie,
bagarre contre les microbes et virus de toutes sortes,
qui eux-mêmes, cherchant à vivre, ne se gêneraient pas de le faire à nos dépens,
bagarre contre les cancers et toutes les autres formes de détérioration de nos cellules, tissus, organes,
dans cette grande bagarre, sommes-nous seuls ?
Ce serait assez terrible !
D'autant que nos ennemis potentiels sont multiples et agissent dans l'ombre, dans l'invisibilité.
Il y a de quoi paniquer !
Allons-nous devoir nous abandonner à tous les prétendus sauveurs étatisés qui font mine de tout savoir
et cherchent à s'imposer (par la publicité, ou la loi, ou la ruse, ou le mensonge) comme notre seul recours ?
Nous risquerions alors de devenir comme du bétail : de perdre notre liberté,
nous soumettant passivement à toutes les folies vaccinales ou chimiothérapiques,
à des examens à n'en plus finir, nous laissant imprégner par la peur,
avalant tout ce qu'on voudra nous persuader d'avaler, idées, croyances, ou drogues,
pour, finalement, comme tous les êtres captifs et manipulés, totalement dépendants, perdre la joie de vivre.
Et, comble d'ironie, perdre notre santé elle même, pour laquelle nous ne pourrions plus rien.
Et bien non !
Nous devons aussi nous battre contre cet asservissement
pour devenir les propres gestionnaires de notre santé.
Mais pour cela il nous faut des amis pour nous épauler.
Des amis puissants, capables de nous protéger.
Et bien ces amis existent, ils sont de vrais amis, ils sont nombreux et ils ne sont pas loin du tout.
Nous ne sommes jamais seuls !
Il nous faut seulement les découvrir et oeuvrer non pas contre eux mais avec eux.
Ce qui va nous aider à préserver notre santé ne se trouve pas dans les pharmacies,
pas plus que dans les éprouvettes magiques de nos chercheurs-apprentis sorciers.
Ce qui va nous aider à préserver notre santé est tout près de nous.
C'est ce que nous allons maintenant découvrir.
Cependant j'ai pris une décision concernant mon blog.
Je ne publierai plus sur mon blog (sauf exception) la totalité de mes articles concernant la santé.
Je la réserverai uniquement à ceux qui me font le plaisir et le grand honneur de me laisser des commentaires.
Pour ce faire, j'adresserai à ces seules personnes le texte entier de mes articles/santé par messagerie.
Je l'adresserai aussi à quelques autres personnes.
Mais cela ne doit pas supprimer la publication de vos commentaires,
et donc la possibilité des échanges qui se faisaient entre vous, entre nous tous.
Pour cette raison je continuerai de publier sur mon blog un bref article , tel que celui-ci : introductif, le début probablement,
afin que vous puissiez , si vous le désirez, y laisser votre commentaire que chacun pourra continuer à lire comme d'habitude.
Je ne sais si mon idée est bonne, mais je vais essayer.
Comme je ne puis pas programmer ma messagerie,
je vous enverrai, à vous mes amis, le texte de mon article complet le matin, à mon lever,
ou un peu après !
Surveillez donc votre boîte Mail pour lire la suite !
Bonne journée à tous.
Et bon week-end.
***
30 commentaires
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