C'était le vendredi 26 février.

L'air était doux, calme, et travailler au jardin était un grand plaisir.

Vers 11 heures se sont faits entendre des " Grou, Grou, Grou..." très légers, mais réguliers.

C'était comme de petits grelots qui, ponctuant l'espace, semblaient en faire partie.

Mais, de seconde en seconde, ils devenaient plus forts, plus nets.

C'est alors que j'ai réalisé qu'un vol de grues s'approchait.

A partir de là, l'attente a bien duré encore 30 ou 40 secondes

puis ELLES apparurent !

 

 

 

 

Venant du Sud-Ouest (région de Bordeaux ?)

elles montaient vers le Nord-Est, vers les grands lacs de Champagne. 

 

 

 

 

 

 

Leurs formations en V se succédèrent sans interruption,

souvent branchées les unes sur les autres.

 

 

 

 

 

 

J'ai essayé de compter les oiseaux dans une des branches d'un V :    54 

Ce qui fait une centaine pour un V entier.

Or de nombreuses formations en V se sont succédées

si bien que le nombre de mille migrateurs pour ce vol entier fut certainement très largement dépassé.

 

 

 

 

 

 

 

Mais bien plus que leur nombre, c'est la régularité de leur vol qui est impressionnante !

 

 

 

 

 

 

 

Un vol ample, déterminé, joyeux,

et solidaire !

 

 

 

 

 

 

 

Elles passaient juste au-dessus de ma tête.

 

 

 

 

 

 

 

Il me semblait percevoir leur force, leur courage,

leur intelligence,

leur sagesse, 

et la profonde paix qui régnait dans ce peuple du ciel.  

 

 

 

 

 

 

 

Pendant combien de temps ont-elles ainsi défilé ?

Dix minutes  ?   Quinze minutes  ?

Peut-être un peu plus...

 

 

 

 

 

 ça y est  ...  maintenant elles s'éloignent vers le Nord.

 

 

 

 

 

 

J'aurais voulu les suivre.

 

 

 

 

Leur dire :

 

nous sommes avec vous

 

sur cette belle planète.

 

 

 

 

 Leur dire merci

 

et à bientôt,    peut-être.

 

 

***

Il y eut encore d'autres vols le lundi 29 

et d'autres encore le mardi premier mars,

les vols se succédant depuis le matin 11 heures jusqu'à 17 heures pour le dernier.

 

***

 

 

 

Un autre regard sur la santé - 12 -

L'inflammation  

 

 

Que diriez-vous d'un petit voyage dans le temps et l'espace ? 

Fermez les yeux, et c'est parti.

Nous voici en Italie il y a plus de 2000 ans, à l'époque de l'empereur Auguste.

L'observation des maladies qui touchent les humains est déjà bien avancée.

Un livre va être écrit alors par un dénommé Cornelius Celsus.

Et nous lisons dans cet ouvrage la définition de l'inflammation.

Pas un seul mot n'est à retirer de cette description !

Le livre de Celsus est toujours lu de nos jours avec grand intérêt.

 

 

 

 

 

Celsus définit l'inflammation par 4 mots : 

RUBOR    CALOR   TUMOR   DOLOR

Vous avez traduit : 

Rougeur   Chaleur   Tumeur  Douleur

 

 

C'est toujours d'actualité : notre physiologie n'a pas changé !

L'inflammation est une réaction physiologique mise en oeuvre par notre système immunitaire,

lorsque le corps est agressé, afin de lutter contre cette agression, quelle que soit sa nature.

Le système immunitaire est le maître d'oeuvre pour défendre, déblayer, nettoyer réparer, reconstruire.

 

Travaux pratiques : 

Supposons une flèche ( tirée par un vilain gaulois )  qui a pénétré dans les chairs d'un vaillant centurion.

La flèche a été retirée, mais elle a fait entrer des microbes qui n'ont rien à faire dans l'intérieur des chairs,

peut-être aussi des fragments de tissus, de la terre, bref : des corps étrangers,

et de plus des cellules ont été déchirées, détruites, sont devenues elle mêmes comme des corps étrangers.

Tous ces corps étrangers, les cadavres de cellules, les microbes, sont dangereux

et  doivent être éliminés.

 

C'est notre système de défense qui va se charger de la besogne.

La première chose qu'il fait est de dilater les vaisseaux locaux, afin d'augmenter le flux sanguin.

Il faut en effet amener plus de matériel, plus d'ouvriers, et parfois des combattants !

La quantité de sang qui parvient sur les lieux du crash augmente, mais il circule moins vite.

D'où la rougeur et la chaleur de l'endroit.

Est-ce un petit volcan de chair qui se forme ?

 

 

 

 

 

 

Voyez, c'est comme lors d'un grand chantier :

( après , disons par exemple, l'explosion d'un immeuble ... attentat ?  fuite de gaz ? )

On élargit les routes d'accès à la zone, beaucoup de camions arrivent, s'arrêtent,

certains déchargent leur contenu, d'autres vont emmener des gravats,

un grand nombre d'ouvriers s'activent, et il y a peut-être des policiers, des enquêteurs,

des ambulanciers, des journalistes, des experts, tout un monde.

Au total, grosse activité dans ce quartier habituellement si tranquille.

 

Revenons au foyer inflammatoire sur la fesse du centurion.

Les vaisseaux dilatés (ce sont des petites artères et des capillaires) laissent exsuder du plasma ( ce qui va provoquer un gonflement de la région = la formation d'un oedème).

En même temps de très nombreux globules blancs vont traverser la paroi de ces vaisseaux dilatés, et pénétrer dans les tissus lésés eux-mêmes.  Là ils vont rencontrer des microbes : ces globules blancs (qu'on appelle des leucocytes, et qui sont parfois très gros : les "macrophages") se jettent sur eux et les dévorent. Hélas pour eux : ils font de telles orgies de microbes qu'ils finissent par mourir d'indigestion ! Ce sont en fait des défenseurs kamikazes ! Les cadavres de ces vaillants guerriers qui se sont sacrifiés sont si nombreux qu'ils vont former ce qu'on appelle du pus.  Le pus va s'accumuler.

 

Mais dites-moi, qu'est-ce que tout cela va devenir ? 

Notre centurion va-t-il en mourir ?

 

Et bien... je vais vous laisser imaginer.

Et même essayer par vous-même de découvrir ce qui va se passer.

 

Oh  pardon, je ne veux pas vous abandonner à cette époque de l'empereur Auguste.

Alors imaginons une autre situation.

Vous êtes avec un ami (ou une, au choix) en train d'explorer une île déserte.

Votre ami a fait une mauvaise chute dans des buissons épineux,

et sa fesse est dans le même état que celle du centurion.

 

Votre ami a mal, devient fébrile... qu'allez-vous faire

Quoi ?

Téléphoner pour faire venir un médecin ?

Ah non, là vous trichez !

Je vous demande ce que VOUS, vous allez faire.

D'ailleurs votre portable est déchargé : vous ne pouvez appeler personne,

le petit avion qui vous amené là s'est cassé lors de votre atterrissage, et sa radio est nase :

il faut vous débrouiller par vous-même.

De plus je vous signale que votre ami geint lamentablement,

tellement qu'on  pourrait croire qu'il vient de perdre sa belle-mère.

Vous devez absolument faire quelque chose pour lui.

 

 

 

 

 

 

Alors, vous faites quoi ?

 

J'attends vos réponses.

 

 

 

***

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 - Un abattoir qui se dit Bio  ! -

 

 

 

 

Vous en savez sans doute plus que moi, car je n'ai pas de télé. 

 

 

Mais j'ai reçu ce soir  (mardi 23 février)

une vidéo avec ces images que vous avez déjà probablement vues,

concernant ce qui se passe dans les abattoirs du Vigan.

 

 

 

Je suis profondément troublé.`

J'ai signé la pétition.

 

je ne sais si les indications que je vous donne 

vous permettront d'avoir accès à cette pétition.

Mais j'espère que vous pourrez la trouver et la rejoindre.

 

 

 

 

 

Samedi je reçois des personnes et je comptais leur préparer un rôti de porc.

Je ne pourrais pas faire ce rôti

ni le manger : il me donnerait envie de vomir.

 

 

Voilà,

je voulais vous faire part de ma révolte.

 

 

Bon mercredi à vous tous.

 

 

***

 

 

 

 

 

 

  

 

Vous avez beaucoup de chance !

Vous vivez à la campagne, dans un grand terrain

où fleurissent roses, pivoines, zinnias et gazanias,

où vivent poules et canards qui pondent de bons oeufs, 

où grandissent de  nombreux arbres fruitiers si généreux...

Ce serait le paradis si ...

si la clôture de votre domaine n'était pas franchie jour et nuit par des visiteurs non invités...

Alors vous avez élu un ami : un gros chien très gentil, mais impressionnant,

qui, rien qu'en se promenant ici et là, dissuade tout franchissement de cette clôture.

 

 

 

 

Ce chien puissant, fidèle, intelligent, et redoutable

est le symbole des défenses de votre corps.

 

Comment allez-vous vous comporter avec ce gros toutou ? Bien,  je pense.

Vous allez le soigner, lui parler, le caresser, le brosser... bref l'aimer !

Il est votre ami. 

Et bien c'est comme cela que vous devez vous comporter 

avec le système qui assure la défense de votre organisme.

Cela suppose de bien le nourrir,

de ne pas mettre de poisons dans sa gamelle, 

mais aussi de ne pas lui donner de coups de pied ou de bâton,

bref, d'être gentil avec lui.

Or ce n'est pas ainsi que la majorité d'entre-nous se comporte.

 

Si vous êtes méchant avec lui, si vous lui faites peur, par exemple en criant...

vous risquez des ennuis.

 

Il peut devenir peureux, terrorisé même. Ou simplement malheureux, et donc grincheux et plaintif.

Et si un étranger entre dans le jardin à 3 heures du matin,  lui, votre toutou, au lieu de faire son travail,

il va peut-être rester caché dans sa niche, pour ne pas se faire remarquer.

D'ailleurs il n'a plus envie de se battre pour vous.

Vous n'êtes pas assez sympa pour qu'il risque sa vie en défendant vos intérêts.

Dit autrement : votre système immunitaire est devenu paresseux, craintif, déficient, non fiable, pas efficace.

Votre brutalité l'a ratatiné !

 

 

 

 

 

 

Mais me demanderez-vous, comment peut-on donner des coups de pieds à notre système immunitaire ?

De bien des façons, par exemple en multipliant à l'excès les vaccinations.

Un jour je vous parlerai des vaccinations, de leur grand intérêt.

Mais c'est comme de toutes les bonnes choses : il ne faut pas en abuser.

Or de nos jours on en abuse, et on se prépare à en abuser bien plus encore.

 

On ne se contente plus des premiers vaccins qui étaient géniaux,

mais on cherche à en inventer pour toutes les maladies infectieuses,

même pour des maladies que vous n'avez presque aucune chance d'attraper,

et ainsi, pour éviter une maladie qui va toucher une ou deux ou trois personnes sur mille,

on va vacciner 997 ou 998 ou 999 personnes qui n'auraient jamais été concernées.

C'est de la folie pure !

Ou plutôt non : ce n'est pas de la folie, c'est, pour ceux qui vont fabriquer ces vaccins,

une façon de se faire des ...choses en or.

Mais voilà, notre système immunitaire,  lui, n'aime pas ça du tout !

 

Car figurez vous que, pour essayer de rendre efficaces ces vaccins de plus en plus nombreux,

 il faut mentir au système immunitaire.

Je m'explique.

 

Pour de nombreuses maladies à virus, l'injection de virus tués... ne provoque rien :

notre système immunitaire ne réagit pas. Le toutou voit que c'est sans danger et  continue à dormir.

Alors savez-vous ce qu'on a imaginé ? C'est d'ajouter au virus tué ... un adjuvant.

Un adjuvant, c'est un poison dont notre système immunitaire a une horreur absolue.

 

Pour reprendre l'image de votre toutou, trop placide à votre gré, c'est comme si, en rentrant chez vous,  

vous lui donniez un grand coup de pied en criant très fort,

ou comme si vous lui balanciez dans les yeux une poignée de poivre moulu :

il hurlerait de douleur et aurait envie de mordre !

Et bien dans le vaccin injecté on va ajouter de l'aluminium :

un poison redoutable pour le système nerveux : ce qui va provoquer une forte réaction.

Ou on peut, comme dans les vaccins contre la grippe, à la place de l'aluminium, utiliser du squalène.

C'est un lipide appelé ainsi car très présent dans l'huile de foie de requin.

Ou encore beaucoup d'autres substances. 

 

L'important est qu'elles affolent le système immunitaire.

On espère ainsi qu'il réagira  au virus auquel il est associé, par exemple au virus grippal.

Pari incertain. L'immunité obtenue est faible, ou même nulle (exemple : le vaccin pour la grippe).

Pire : pari risqué, car " autre chose "  peut se produire ! 

Et cet " autre chose " peut être particulièrement redoutable !

Voilà.

 

Le système immunitaire, violemment réveillé, parfois rendu fou de terreur,

peut se mettre à agresser les tissus mêmes du sujet qu'il devait pourtant défendre.

Il arrive de même qu'un chien morde son maître, ou même le tue : ce n'est pas rare !!!

 

On entre là dans le domaine des maladies " auto - immunes ", terribles  et innombrables !

Ces maladies ont toujours existé, mais elles deviennent beaucoup plus fréquentes de nos jours.

Et vous pouvez en être sûrs, elles vont devenir très fréquentes.

Je ne vais pas vous en faire la liste, bien trop longue. Mais en citer quelques unes :

sclérose en plaques, d'autres syndromes neurologiques (nombreux et graves),

thyroïdites, plusieurs types d'arthrites inflammatoires ( très invalidantes), maladie de Crohn...

 

 

 

 

 

 

 

 

Toutes ces maladies sont la conséquence de l'attaque  par votre système immunitaire

de certains de vos tissus ! Une forme de folie organique.

 

Bon, pardon, j'ai été long,

et pourtant je n'ai dit que quelques mots sur cette actuelle lubie vaccinale....

mais j'avais ça sur le coeur.

 

S'il vous plaît, ne bousculez pas violemment votre système immunitaire,

ne le traitez pas comme un esclave, comme un cheval sous le fouet,

parlez lui gentiment, ne lui mentez pas,

et lui, alors, vous servira avec loyauté et courage.

 

 

 

 

 

 

 

 

à suivre !!!

 

 

*** 

 

 

 

Appendice végétal. 

 

 

 

 

 

 

 

 

C'est une euphorbe sétoise

qui a du mal à s'adapter au climat du Gâtinais.

Va-elle repartir d'un bon pied cette année ?

 

 

 

 

 

 

 

Elle est en tout cas bien jolie !

 

 

 

 

***  

 

 

voici,  au bord de l' étang de Thau,  le massif d'euphorbe

que Danielle vient de m'envoyer,

massif d'où provient le  petit pied que j'essaie de faire pousser ici. 

Ce n'est évidemment plus à la même échelle.

 

 

 

 

 

 

 

*** 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Si nous lisons  un proverbe, une sentence ...rien ne nous oblige à les prendre comme des vérités révélées !

Nous pouvons nous saisir de cette occasion pour réfléchir à ce qui est affirmé. 

Nous serons peut-être d'accord, peut-être pas.

Ainsi celle que je vous propose aujourd'hui.

 

 

 

Il n’y a pas d’erreur dans la Voie.

Ce qui arrive est supposé arriver,

c’est la volonté Divine. 

 

 

 

Cette phrase est attribuée au Dalaï Lama.

Lequel ?       je ne sais pas,

en tout cas à ne pas confondre avec un Lama des Andes. 

 

J'ai été assez étonné de voir nommée ici la volonté divine.

Ce n'est pas dans la formulation orthodoxe du bouddhisme.

Facilité de langage ? Désir de plaire à des judéo-chrétiens ?

 

En fait, peu importe.

C'est une des  idées directrices du  bouddhisme

et elles sont assez peu nombreuses en vérité.

 

Que peut signifier une telle affirmation ? 

Que tout est écrit ?

Je ne vois pas bien l'intérêt d'une telle pensée.

Si cela souligne que nous ne choisissons pas grand chose dans nos vies, c'est évident.

Ainsi ni notre sexe, ni notre date de naissance, ni notre pays,

et ce n'est pas pareil de naître ici, ou dans une banlieue surpeuplée de Mexico,

ou dans un village de papous, ou en Mongolie.

 

 

 

 

 

Est-ce que cela évoque les choix que nous avons personnellement faits dans notre vie ?

Nos choix étaient-ils libres ?

Dans une certaine mesure, oui. Nous en avons eu l'impression du moins.

Vus avec plus de recul, ces choix ont été très largement suggérés par les circonstances.

Et si, ensuite, nous regrettons certains de nos choix... nous pouvons cependant penser que durant ces périodes difficiles, nous avons appris beaucoup de choses.

 

De quoi peut-il s'agir encore  ? 

Des évènements  qui sont survenus dans nos vies,

 ont souvent été des catastrophes, nous sont tombés dessus sans préavis ?

 

Là ça devient plus difficile de penser que ce ne sont pas des "erreurs de la voie " !

Nous ressentons ces brisures comme des injustices.

Elle nous révoltent.

 

Est-ce possible de penser, comme le bouddha :

Il n’y a pas d’erreur dans la Voie.

 

 Ce soir... je ne sais plus.

Je me dis que c'est peut-être vrai.

Mais vraiment ... je ne sais pas.

 

 

***

 

Nouvelles du jardin.

 

 

Passant dans un marché (à l'ancienne)

j'ai craqué pour deux barquettes de fleurs,

l'une de pensées, l'autre de primevères de diverses couleurs...

 

Je les ai placées (en attente) dans le seul endroit disponible pour l'instant, près du petit escalier.

 

 

 

 

 

 

 

 

et deux autres (une primevère et une pensée)

dans un coin d'une ancienne rocaille.

 

 

 

 

 

 

Bon week end !

 

 

***