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     - Ah, Madame, je vous fais une ordonnance pour une mammographie.

     

    - Un autre regard sur le cancer - 7 : le grand danger des mammographies systématiques -

     

     

    -  Ah bon, pourquoi ? Vous avez trouvé quelque chose de suspect ? 

    _  Non non, pas du tout, mais vous avez 50 ans, alors c'est pour savoir si vous ne risquez rien.

    - Mais je suis venue l'an passé et vous ne m'avez rien dit... ? Je ne risquais rien à 49  ans ?

    - Non, l'an dernier à 49 ans, vous ne risquiez rien du tout, le risque commence  pile à 50 ans et cesse à 74 ans.

    -  Vous êtes sûr ?  Pile à 50 ans ?  Et je vais être en danger pendant pile 24 années ?

    - Oui, pile 24 années, mais on vous fera une mammographie tous les 2 ans, pour être tranquilles.

    - Alors avec une mammographie, je suis tranquille pendant 2 ans ?

    - Heu... non, mais on ne peut pas vous faire une mammographie tous les 15 jours,

     car là on serait sûr que vous auriez un cancer avant la fin de l'année !

     

    ***

     

    J'imagine ce dialogue...

    et je m'interroge.

    Si la médecine consiste maintenant à appliquer impérativement, sur ordre d'un(e) ministre

    des calendriers officiels par tranches d'âge et à tout le monde :

    calendriers vaccinaux pour les enfants... à tel âge, tel âge, tel âge....

    et pour les vieux à partir de ... c'est gratos ( mon oeil ....  la grippe, quelle aubaine !  )

    calendriers d'examens, de dosages , de dépistages systématiques (en tous genres),

    je me demande si d'aussi longues études sont bien nécessaires.

    Un robot lecteur de carte vitale devrait suffire.

     

    Qu'en est-il de la mammographie ?

     

    En deux mots elle est trompeuse et dangereuse.

    Elle est trompeuse. 

    Elle peut ne pas permettre de voir un cancer débutant déjà là

    qui se révèlera ( cliniquement ) 15 jours plus tard : résultat faussement négatif

    ce qui fait qu'elle n'aura servi à rien.

    Plus grave et très fréquent : elle est dangereuse car elle va trouver des cancers là où il n'y en a pas !

    Résultats faussement positifs, qui vont créer un stress pas possible ! 

     

    Car je vous l'ai dit, il est très banal que se constituent, au cours des ans, des petits amas de cellules plus ou moins récalcitrantes, formant des masses souvent perceptibles au palper.

    Que sont ces "choses" ? Dangereuses ou pas ?

    Faut-il se jeter dessus où les laisser tranquilles ? 

    C'est au flair clinique du praticien de l'apprécier : pesée délicate et de grande importance,

    pesée qui va grandement dépendre de la connaissance de la personne par le médecin.

    Cette connaissance demande du temps (des années si possible).

    Connaissez-vous cet aphorisme :  " Vite et bien ... ne vont pas ensemble "

    Nous sommes dans l'impératif du vite.

    Et le danger c'est que, sur la foi d'une image radiographique douteuse,

    et pour obéir mécaniquement  à un principe de sécurité 

    l'on décide ablation/ rayons/chimio... 3 catastrophes qui, une fois enclenchées, seront irréversibles.

    On ne sera jamais capable, ensuite, de savoir si cela était nécessaire ou pas

    et la plupart du temps... ça ne l'était pas !

    C'est là le pire des dangers de ces politiques de "dépistage"  :

    faire tomber dans la catégorie des "cancéreux" des gens qui ne demandaient rien à personne, 

    et qui auraient vécu tranquillement si....

    mais par une décision rapide ces gens deviennent des "cancéreux",

    des amputés, irradiés, dévastés jusqu'au plus profond de leurs tissus par des poisons anti-cellules...

     

    Vous souvenez-vous de cette fable de La Fontaine où un ours, ami d'un jardinier, 

    observant une mouche sur le visage de l'homme qui est en train de faire sa sieste,

    décide d'écraser cette mouche avec un rocher  ? 

     

     

     

       - Un autre regard sur le cancer -3 : le grand danger des mammographies systématiques -

           

     

    Oh l'ours avait les meilleures intentions du monde ! 

    Nous pouvons aussi penser que les promoteurs de ces campagnes de dépistage sont de très braves gens....

    mais nous ne pouvons pas non plus nous empêcher de penser à autre chose.

    Ce créneau "cancer" est source de grands profits à de nombreux niveaux

    (plus de 3 milliards de femmes sur terre...

    si on pouvait faire une douzaine de mammo à chacune, vous voyez le pactole !)

    ce qui fait qu'existe maintenant ce qu'on a appelé  le lobby du cancer, 

     on a même pu parler " d'industrie ", et même  de "connexion", comme pour la drogue.

    Je ne sais jusqu'à quel point ces mots sont justifiés.

    Mais il est certain que les appareils modernes (pour réaliser des examens sophistiqués)

    coûtent des sommes colossales et doivent fonctionner beaucoup pour être rentables.

    Dans la perspective d'un fonctionnement intensif et donc permanent,

    la mise en route de campagnes annuelles régulières de "dépistage" est une bonne chose, 

    et même une vraie nécessité financière : elle garantit un flux important et régulier de nouveaux cas. 

     

    On voit bien la possibilité d'une dérive .........

     

     

     

    Alors que faut-il faire devant la proposition de pratiquer une mammographie ?

    Il n'y a pas une réponse unique à cette question.

    Je dirais volontiers (pour paraphraser un autre slogan) : " les mammographies, c'est pas automatique ".

    C'est un examen qui peut, parfois, être utile.

    En faire un examen de routine , et d'une façon répétée, est une folie.

    Car c'est un examen dangereux par lui-même :

    il soumet le sujet à une dose importante de rayonnements

    et représente donc une prise de risques (si un employé dans une centrale atomique recevait par accident une dose équivalente, cela serait noté dans son suivi de santé,  pour savoir si, en une année, il n'a pas dépassé le seuil tolérable d'exposition à la radio-activité).

    De plus c'est un examen douloureux , surtout si le sein est tant soit peu volumineux, du fait de la compression nécessaire pour rendre l'image plus lisible. Et il ne s'agit pas là seulement de sensibilité à la douleur, car la compression peut parfois entraîner des micro-lésions traumatiques, pas vraiment recommandées.

     

    Alors... la faire ou ne pas la faire ?

     

    C'est à votre médecin de le décider avec vous.

    Car je persiste à penser qu'un médecin ça sert encore à quelque chose

    pour peu qu'il vous prenne vous en considération, personne unique avec une histoire unique,

    et ne se contente pas de se conformer à des prescriptions officielles et impersonnelles.

    Peut-être est-ce utile. Ou un autre examen complémentaire.

    Peut-être est-ce totalement inutile, et dans ce cas à proscrire ! 

     

    Tant pis pour les recommandations, incompétentes mais intéressées, venues d'en haut.

     

     

     

     

    ***

     

     

    Garden party

     

     

    Le nettoyage se poursuit.

     

     

    - Un autre regard sur le cancer - 7 : le grand danger des mammographies systématiques -

     

     

     J'ai découvert l'usage d'une corde pour diriger la chute d'un arbre.

     

     

    - Un autre regard sur le cancer - 7 : le grand danger des mammographies systématiques -

     

     

    Mais l'abondance des branchages me stupéfie,

    un véritable fouillis végétal. 

     

     

    - Un autre regard sur le cancer - 7 : le grand danger des mammographies systématiques -

     

     

     

    J'ai commencé à en extraire les plus beaux morceaux,

    que je retrouve ici  dans la lumière du soleil levant....

     

     

     

    - Un autre regard sur le cancer - 7 : le grand danger des mammographies systématiques -

     

     

     

     

     

    il ne restera plus qu'à tronçonner tout ça 

    (pour  le mettre en tas)

     

     

     

    - Un autre regard sur le cancer - 7 : le grand danger des mammographies systématiques -

     

     

     

     

    grâce à mon petit joujou magique !

     

     

     

    - Un autre regard sur le cancer - 7 : le grand danger des mammographies systématiques -

     

     

     

    Et pendant ce temps

    le premier coucou vient de s'ouvrir : 

    il veille sur la future rocaille

    mais comme il a souffert, sa tige n'est pas très vigoureuse,

    alors je lui ai mis un petit tuteur !

     

     

     

    - Un autre regard sur le cancer - 7 : le grand danger des mammographies systématiques -

     

     

     

     

     

     

     

    Bon week-end. 

     

     

     

    *** 

     

     

     

     

     


    34 commentaires
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    L'idée qui s'impose maintenant à moi est celle-ci :

    nous donnons beaucoup trop d'importance à la cellule cancéreuse.

    Nous la supposons agressive, méchante, cruelle, perverse, dévoreuse,

    douée d'une puissance invincible, démoniaque, renversant tout sur son passage.

    Et cela engendre en nous une terreur panique.

     

    Ou nous imaginons qu'elle obéit à des ordres venus d'un être surnaturel malveillant,

    peut-être même d'un dieu punisseur, sadique, impitoyable.

    Et cela engendre en nous une révolte monstrueuse qui détruit définitivement toute joie de vivre.

     

    Fariboles que tout ceci !

    Nous nous faisons peur avec des tigres en papier que notre esprit fabrique lui-même,

    ou avec un dragon que l'on promène au-dessus de nos têtes ... pour nous tenir prisonniers de la peur .

     

     

    - Un autre regard sur le cancer - 6 : la cellule cancéreuse n'est pas la cause du cancer -

     

     

     

    Car rien n'est plus faible, plus fragile, plus stupide qu'une cellule cancéreuse.

    Et les dieux punisseurs, ça n'existe pas.

    D'où proviennent  alors les immenses délabrements que sa multiplication provoque dans notre organisme ?

     

    Nous faisons fausse route si nous considérons la cellule cancéreuse comme la cause du mal.

    La cause est ailleurs :

    elle est dans la défaillance de notre système de défense.

     

    Je vous ai dit que le rôle de l'apoptose était de modeler notre corps lors de sa formation,

    puis d'assurer le rajeunissement continu de notre corps

    en éliminant les cellules fatiguées, plus assez performantes

     

    ( Elle élimine aussi toutes les cellules devenues inutiles : ne sont conservées que celles qui sont utilisées, qui travaillent , ce qui doit nous faire réfléchir. C'est vrai pour les muscles :  si vous n'en faites rien, ils vont disparaître. C'est vrai pour nos os : si vous ne marchez pas, il vont se transformer en bâton de guimauve. C'est vrai aussi pour les cellules de votre cerveau. Si vous les laissez au repos, votre organisme va les supprimer. )

     

    Mais l'apoptose a encore un autre rôle :

    celui de supprimer toutes les cellules mal foutues, détériorées,

    ayant perdu leur aptitude à suivre les lois qui règnent dans notre corps.

    Car ces cellules représentent un danger potentiel du fait même de leur présence,

    et de leur capacité à se multiplier qui parfois demeure.

    Notre système de défense (système immunitaire) les reconnait comme devenues étrangères, et les détruit.

    Il utilise pour cela diverses catégories de cellules spécialisées (ce sont des leucocytes)

    qui patrouillent en permanence dans la totalité du corps,

    et examinent régulièrement toutes les cellules pour vérifier leur bon état de fonctionnement. 

     

     

     

    - Un autre regard sur le cancer - 6 : la cellule cancéreuse n'est pas la cause du cancer -

     

     

     

    Revenons encore une fois aux seins ( c'est pareil dans tous les organes "sensibles" mais les seins sont exemplaires).

    Les seins ont gonflé, ce qui veut dire que les cellules se sont multipliées, sous l'influence d'une poussée hormonale,

    puis, le taux  hormonal s'étant effondré, toutes ces jeunes cellules vont être apoptosées.

    Les cellules bien constituées "obéissent" et disparaissent : le sein se dégonfle. 

    Si certaines cellules ( défectueuses) répondent mal aux signaux qui leurs sont donnés,

    nos leucocytes vont utiliser des incitations plus fortes et si besoin coercitives :

    ils auront le dernier mot. Les cellules récalcitrantes finiront par obéir,

    ou elles seront, soit  détruites, soit isolées et réduites à l'impuissance,

    et dans ce cas il peut se faire qu'une petite masse demeure, perceptible ou non.

     

    C'est ça le boulot normal de notre système de défense :

    il nettoie en permanence notre corps, et notre corps reste sain.

    Mais pour cela notre système immunitaire doit être en bon état de marche.

    L'est-il ?

    C'est cela la bonne question à se poser.

    Que se passe-t-il s'il ne l'est pas ? S'il est démotivé, démoralisé, déboussolé, épuisé, intoxiqué, en grève  ?

    Et bien il ne fait plus régner la loi : il laisse faire.

    Le "cancer", envahisseur mortel, est son oeuvre : le résultat de sa démission, de son inaction.

    Si le système de défense est actif, les cellules cancéreuses ou disparaissent, poussière qu'on balaie,

    ou restent en place, mais seulement pour ce quelles sont :

    des cellules ratées, isolées, inoffensives, car sous surveillance.

    Si, au contraire, le système de défense est H S, les cellules déglinguées et stupides, n'étant soumises à aucun plan d'urbanisme physiologique, n'obéissant plus à aucun ordre, n'étant plus "sous surveillance", n'étant retenue par aucun interdit, sont laissées libres de faire ce que bon leur semble : elles peuvent alors se multiplier sans aucun frein et, comme des idiotes, elles ne construisent rien, elles s'entassent seulement les unes sur les autres, et ce n'importe où, au milieu d'une artère, d'un bronche, d'un canal nerveux, absolument n'importe où, interrompant ainsi la circulation, la respiration, le passage de l'influx nerveux.... bref, la vie de ce corps qui n'est plus défendu va bientôt devenir impossible.

    Si la démission du système de défense est totale, le cancer va pouvoir se développer à une vitesse phénoménale.

     

     

     

    Vous vous demandez peut-être quelle importance ça peut bien avoir de considérer

    que la maladie (et sa gravité) dépend

    soit des caractères de la cellule cancéreuse,

    soit de la carence, de la défaillance plus ou moins profonde du système de défense.

    Elle est considérable !

    Dans le premier cas, nous allons attaquer d'emblée le cancer avec une violence inouïe  :  avec des rayons

    destructeurs dignes de la guerre des étoiles, avec des poisons chimiques tueurs de cellules.

    Ce qui ressemble à nos guerres modernes : bombes au phosphore, missiles, bazookas, napalm,  zyklon B....

    C'est l'option de la médecine moderne occidentale.

    Le résultat est que nous tuerons pas mal de cellules cancéreuses, mais que nous ferons beaucoup de dégâts "collatéraux", et que nous écraserons encore plus le système de défense ( autant du fait des rayons que de la chimiothérapie qui agit comme une dose massive de pesticide dans un jardin potager ).

    Dans le second, on va se demander comment va le système de défense de la personne, et comment elle va elle-même en tant que personne humaine. On va se demander si on ne pourrait pas réveiller son système de défense, car il ferait le travail beaucoup mieux que nous, avec notre grosse artillerie.

    Je ne dis pas que le problème est simple, mais seulement qu'il mérite d'être posé.

    Rencontrer la personne, s'occuper de son bien-être global, et du bon état de ses défenses immunitaires, c'est l'option, par exemple, de la médecine ayurvédique qui doit avoir 3000 ans d'expérience.

    Mais ça demande beaucoup de temps.

     

     

    - Un autre regard sur le cancer - 6 : la cellule cancéreuse n'est pas la cause du cancer -

     

     

     

    Ce n'est manifestement pas le souci de nos soins de santé actuels !

    On est bien trop pressés !

    Alors on ne traite pas la cause du mal, mais seulement ses conséquences.

    Cela équivaut à lutter contre les flammes d'un incendie sans arrêter la fuite de gaz qui en est la cause.

    Qu'on ne s'étonne pas alors de n'avoir que des résultats ponctuels,

    alors que le mal lui-même progresse.

     

    La prochaine fois je vous parle  ( enfin ! ) des mammographies.

     

     

     

     ***

     

     

    Gling gling gling....  

    c'est la récréation ! 

     

    Voyez le muret de la nouvelle "rocaille" : un demi cercle

    qui délimite un bassin que je vais remplir de terre,  et où je mettrai des fleurs (en 2017).

     

     

     

    - Un autre regard sur le cancer - 5 : Ce qu'est une cellule cancéreuse -

     

     

    Je n'avais plus assez de grosses pierres, alors le soubassement du muret est fait de parpaings.

    Je n'ai pas fini de construire l'habillage de la partie basse.

     

    Sur la gauche, un petit escalier (6 marches) en cours de construction

    pour pouvoir monter sur la toute première rocaille  (haute) 

    qui est, elle, en pierres massives (et a plus de 30 ans).

    C'est celle qui avait été envahie par les bambous...

    attention, ils vont revenir en force au printemps !!!

     

    Entre ce petit escalier et le muret, un espace

    que je vais remplir de terre pour former une sorte d'escalier végétal à 4 marches.

     

     

     

    - Un autre regard sur le cancer - 5 : Ce qu'est une cellule cancéreuse -

     

     

     

    Vue depuis la rocaille première (des bambous).

    Regardez  à gauche le début du muret.

    Le cercle brun, avec un carré noir central...

     

    devinez-vous ce que c'est ?

    ...

     

     

    - Un autre regard sur le cancer - 5 : Ce qu'est une cellule cancéreuse -

     

     

    C'est une vieille roue en grès qu'utilisait mon GPP

    (qui était paysan cultivateur et forgeron) 

    pour aiguiser ses instruments coupants.

    Le carré noir est un vide où venait prendre place l'axe métallique entrainant la roue.

     

     

    Et maintenant je vous montre le plat de chaque marche.

     

     

     

     

    - Un autre regard sur le cancer - 5 : Ce qu'est une cellule cancéreuse -

     

     

     

    Vous voyez les branchettes vertes.

    Elles sont de thuya.

    Je les ai appliquées sur le ciment pour qu'elles y laissent leur empreinte.

    Les tiges s'élimineront d'elles-mêmes quand elles vont sécher.

     

     

    à bientôt 

     

     

    ***

     

     

     

     

     

     


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    Nous  disions donc que le mécanisme de l'apoptose était utilisé pour éliminer les cellules soit trop vieilles, soit surnuméraires. En fait il est d'un usage bien plus large est bien plus fondamental.

    L'apoptose est un outil indispensable pour façonner le corps de tout être multicellulaire                                                               et ensuite pour le maintenir dans sa forme, ses limites, son plan !

    Il est comme l'outil du sculpteur qui enlève de la matière.

    Il agit en permanence en équilibre avec la multiplication incessante du nombre des cellules.

    Il est à l'oeuvre dès le stade de l'embryon !

    Regardons la main d'un jeune embryon :

    elle n'est d'abord qu'un renflement au bout d'une sorte de prolongement (le futur membre supérieur)

     comme un renflement au bout de la corne d'un escargot

    puis le bout des cinq doigts se laisse deviner.

    Peu à peu (assez rapidement !) les doigts vont apparaitre (à droite).

    Comment cela se produit-il ? 

     

     

     

    - Un autre regard sur le cancer - 4 : C'est quoi , une cellule cancéreuse ? -

     

     

     

      Par apoptose !

     Les cellules qui soudent les futurs doigts vont disparaître.

    Les petites merveilles que sont les doigts vont se former,

     

    et les divines mains apparaitre,

    les mains des futurs pianistes,

    les mains des futurs horlogers,

    les mains des futures ménagères !

     

     

     

     

    - Un autre regard sur le cancer - 4 : C'est quoi , une cellule cancéreuse ? -

     

     

    Oh... nous pourrions parler ainsi des heures

    mais j'abuserais de vous.

    Alors revenons aux seins.

     

    Les seins, de la puberté jusqu'à la ménopause, n'arrêtent pas de changer de taille !

    Parfois c'est peu apparent, comme une douce houle de la mer,

    parfois c'est plus évident, gonflements prémenstruels, montées laiteuses...

    mais à chaque fois cela veut dire

    prolifération cellulaire dans les phases de croissance,

    apoptose très active dans les phases suivantes de déflation.

    En fait c'est une sur activité permanente !

    Ainsi les chances d'erreur (dans les incessantes "copies" des molécules d'ADN) sont élevées,

    et, le temps passant, vont apparaître des cellules cancéreuses.

    Ne vous affolez pas : c'est d'une grande banalité,

    et l'organisme est parfaitement à même de régler ce problème (nous verrons comment).

     

    C'est quoi, une cellule cancéreuse ?

    C'est une cellule qui, quand elle reçoit le signal d'entrer en apoptose,

    refuse d'obéir !

    Elle va donc rester là, alors qu'elle devrait disparaître,

    et même continuer à se multiplier avec plus ou moins de vélocité.

    Ainsi va se constituer une masse de cellules, une tuméfaction stupide, une "chose" incongrue.

     

    Faut-il, comme je viens de le faire, parler de "perversité", ou de "refus d'obéir". 

    C'est sans doute une manière excessive de parler d'une cellule devenue "cancéreuse".

    Cette cellule a peut-être tout simplement perdu, par accident,

    lors de la multiplication qui lui a donné naissance,

    la  capacité de répondre à l'incitation lui demandant d'entrer en apoptose.

    Ce ne serait alors qu'une cellule handicapée, devenue  sourde, un peu folle, détraquée.

     

     

    Il parait que les automobiles du futur seront automatiques.                                                                                       Alors supposons qu'une telle voiture, lancée à pleine vitesse, casse son système de freinage. Le chauffeur humain voudrait reprendre la main, mais n'y parviendrait pas. Alors imaginez ce bolide incontrôlé fonçant dans le coeur d'une ville, à proximité d'une école, d'un marché, ou franchissant à vive allure un passage clouté sur lequel s'est engagé une colonie de vacances du troisième âge en vadrouille...bref, un carnage !

    Pardon de cet exemple imaginaire ...et en partie farfelu.

     

    Alors il me vient une idée.

     

    Mais comme j'ai déjà beaucoup abusé de votre attention, ce sera pour la prochaine fois. 

     

     

     

    ***

     

     Oui, je sais ,  si vous m'avez lu complètement, je vous ai fait souffrir ...

    Si vous le voulez, un petit tour au jardin va vous détendre.

     

    Ah, le matin, il y fait frisquet.

    Vous allez penser que mon "jardin" est bizarre, qu'il ressemble plutôt à une jungle.

     

     

     

     

    - Un autre regard sur le cancer - 5 : Ce qu'est une cellule cancéreuse -

     

     

     

    Mais moi aussi je suis bizarre,

    il est donc à mon image.

    Un jardin décrit l'âme de son jardinier

    comme les vêtements d'une femme nous disent qui elle est.

     

     

     

     

    - Un autre regard sur le cancer - 5 : Ce qu'est une cellule cancéreuse -

     

     

     

     

     

     

    Je me plais à contempler les jeux de la lumière sur la surface gelée de l'étang,

    les discrètes touches de couleurs de quelques herbes semi-aquatiques,

    les filigranes géométriques des étoiles de glace qui les relient ... 

     

     

     

     

    - Un autre regard sur le cancer - 5 : Ce qu'est une cellule cancéreuse -

     

     

     

     

    La cour Nord est nettoyée, et à nouveau libre,

    le bois coupé rangé en un tas entre deux chênes.

     

     

     

     - Un autre regard sur le cancer - 5 : Ce qu'est une cellule cancéreuse -

     

     

    En bas, la section claire de deux pins sylvestres

    (le troisième était mort et sec, il va aller directement dans la cheminée) 

    Au dessus, les sections  d'un bois plus dur et parfumé : un laurier cerise.

    Au dessus c'est un arbre de Judée, bicolore, comme les pièces d'un euro !

    Ce bois va sécher 2 ans à l'air libre, pour perdre l'humidité de sa sève,

    puis un an à l'abri, pour perdre  l'humidité apportée par la pluie.

    Il sera bon à brûler l'hiver 2017-2018.

     

    Ce jour  (vendredi)  je vais donc travailler au sud de ma maison.

    Je vais y couper beaucoup de petits arbres, 

    plusieurs merisiers qui sont venus tout seuls, et se sont tellement développés qu'ils étouffent des cognassiers que j'ai plantés et qui de ce fait ne forment pratiquement plus aucun fruit. Je vais couper aussi les noisetiers .

    Ils vont repartir par leurs souches : ça va les rajeunir !

    Tout ce bois, il faudra que je le tronçonne.

     

     

     

    - Un autre regard sur le cancer - 5 : Ce qu'est une cellule cancéreuse -

     

     

     

     

    Je coupe aussi un saule blanc 

    (salix alba vitellina : ses tiges de l'année sont couleur jaune d'oeuf)

     

     

     

    - Un autre regard sur le cancer - 5 : Ce qu'est une cellule cancéreuse -

     

     

    Rassurez-vous, il ne va pas en mourir , au contraire !

    Je vais lui garder un tronc d'un mètre 50 environ, pour qu'il pousse " en têtard"

    et me donne de l'osier.

    Et j'ai prélevé une douzaine de boutures : il va avoir de la descendance.

     

    Quant à ses branchettes, je vais les couper menu : 

    leur décoction vaut les meilleurs thés du monde !

     

     

    - Un autre regard sur le cancer - 5 : Ce qu'est une cellule cancéreuse -

     

     

     

     

    Oh rassurez vous, je ne vais pas tout couper :

    ça pousse plus vite que je ne coupe et l'aspect sauvage du terrain s'accroit d'année en année.

    Ce qui n'est pas pour me déplaire., mais dans certaines limites.

    J'aime voir ces arbres blessés qui luttent avec le vent, 

    qui sont attaqués par les champignons , étêtés par les tempêtes, creusés par les piverts, envahis par le gui,

    et qui résistent, qui grandissent quand même, qui fleurissent,

    qui s'habillent de lierre où s'abritent des petits oiseaux,

    qui nourrissent de nombreux êtres, et qui parviennent à se reproduire...

    Quelle merveilleuse Odyssée que la vie ! 

     

     

    Par contre, vers la maison, je nettoie !

    La serpe est un merveilleux outil pour couper les branches d'un petit calibre.

     

     

     

     

    - Un autre regard sur le cancer - 5 : Ce qu'est une cellule cancéreuse -

     

     

    Mais voyez :  dès que je commence à travailler, un rouge gorge arrive.

    Il se perche non loin de moi, et me fait la conversation.

    Je vous dirai ce qu'il m'a raconté.

    Son perchoir préféré, c'est le manche de ma serpe.

    Alors je lui ai dit : ne bouge pas, je vais chercher mon appareil photo !

    Ce que j'ai fait.

    Mais à mon retour il était parti.

     

     

     

    Pour terminer notre petite promenade

    essayez de deviner ce que représente cette dernière photo.

    Je l'ai prise sans le vouloir ni le savoir : un clic incontrôlé sans doute.

    Mais je l'ai gardée rien que pour le plaisir de vous faire chercher.

     

     

     

     

    - Un autre regard sur le cancer - 5 : Ce qu'est une cellule cancéreuse -

     

     

     

    et bien...

    c'est...

    le bout de mon index gauche  !

    Il devait se trouver devant l'objectif.

    Enfin non, ce n'est pas le bout de mon doigt lui-même,

    mais du gant que je mets pour travailler.

    Et en voyant cette photo, je me suis dit :

    heureusement que je mets des gants !

     

     

     

     

    ***

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    J'ai donc osé vous dire que le fait qu'au cours de notre vie

    certaines cellules de notre corps deviennent cancéreuses est normal.

    C'est un accident de parcours banal, obligé,

    de même qu'il est banal qu'en écrivant nous fassions quelques fautes d'orthographe,

    ou qu'en faisant la vaisselle nous cassions parfois un verre ou une assiette.

     

    Je vous explique.

     

    Le développement de notre corps nécessite la multiplication des cellules, c'est évident,

    puisque nous partons d'une cellule unique, l'oeuf fécondé,

    mais son entretien nécessite le remplacement de ces mêmes cellules :

    en effet ce remplacement constant permet à notre corps de se rajeunir en permanence

    et donc de vivre plus longtemps.

    Certaines cellules vivent quelques années ( 10 ou 15 ans maximum )

     d'autres seulement 6 mois ( ex : les cellules du foie ).

    En certains lieux du corps, les cellules se renouvellent même entièrement en 3 ou 4 jours !

     

     

    Ainsi le corps que nous avons aujourd'hui n'est plus celui que nous avions 10 ou 15 années en arrière :

    toutes les cellules ont été remplacées par des neuves !

    à une exception : nos neurones sont ceux que nous avions à la naissance... encore que...)

    Un chanteur disait avoir 10 ans. Il était dans le vrai : notre corps a en moyenne cet âge là !!!

    Et voici une chose merveilleuse :

    après une bonne nuit de sommeil (laquelle vaut de l'or... et en fait beaucoup plus !)

    vous vous réveillez avec un corps plus jeune que la veille au soir en vous couchant.

     

     

    Oui mais voilà... ce n'est qu'en partie vrai ! 

    Sinon nous resterions éternellement jeunes ...

    Lors de la formation des nouvelles cellules, des erreurs de "copie" peuvent se produire.

    Certaines de ces erreurs sont peut-être une des causes de ce que nous appelons le vieillissement,

    une de ces erreurs est particulière : elle aboutit à la création d'une cellule "cancéreuse".

     

    Pour expliquer ce qu'est une cellule cancéreuse... il faut encore mieux regarder ce qui se passe.

     

    Quand nous disons qu'une cellule est remplacée par une neuve, cela implique quelque-chose :

    à savoir que la " vieille " cellule disparaisse. Autrement dit ... meure.

    Et oui, si nos vieilles cellules ne disparaissaient pas, notre corps deviendrait énorme,

    et nous ne passerions plus dans les portes

    La SNCF serait obligée d'installer des portiques de sécurité aussi grands que l'Arc de Triomphe !

     

    Mais comment " meurent " les cellules qui vont être remplacées ?

     

    Là je suis obligé de vous livrer un mot que vous n'avez peut-être jamais entendu :

     

    apoptose.

     

    ce mot vient du grec PTOSIS qui veut dire chute,

    une chute comme celle des feuilles en automne.

     

     

    - Un autre regard sur le cancer - 4 : C'est quoi , une cellule cancéreuse ? - L'apoptose : première partie -

     

     

     

    L'apoptose, c'est la mort naturelle,  physiologique, des cellules.

    Elle va faire disparaître les cellules trop vieilles et en somme hors d'usage,

    aussi des cellules encore valides mais surnuméraires, qui ne servent plus.

     Un exemple  : en cas d'infection le nombre des globules blancs augmente considérablement,

    mais une fois l'infection jugulée, les voici bien trop nombreux.  Que vont-ils devenir ?

    Et bien la plupart vont disparaître par "apoptose". 

     

    Il est donc temps que je vous explique comment ça se passe.

    Cette  " mort cellulaire  " est très particulière.

     

     Elle est très différente de la mort brutale d'une cellule qui peut survenir par accident

    et que nous appelons  Nécrose .

    Dans le cas de mort brutale, accidentelle (nécrose), la membrane de la cellule se déchire, ou elle éclate, et ce qu'elle contenait se répand dans l'organisme : ces produits répandus se comportent comme des poisons  ( parce qu'ils ne sont pas là où ils doivent être)  ce qui va provoquer une violente réaction de la région où cela survient :                                              nous appelons cette violente réaction une inflammation.                                                                                                                     Exemple, si vous vous donnez un coup violent, non seulement des cellules vont être écrasées, mais du sang va sortir des vaisseaux, ne plus circuler, et les cellules de ce sang (globules rouges et beaucoup d'autres) vont mourir. Vous avez un hématome (un "bleu"), une zone gonflée, chaude et douloureuse : autrement dit qui est le lieu d'une inflammation, laquelle va peu à peu effacer les déchets laissés sur place par le désastre.

    Mais ça demande 3 à 5 semaines.

     

    Dans le cas de l'apoptose, ça se passe tout autrement.

    La cellule qui doit mourir reçoit un signal qui lui demande de mettre fin à sa vie.

    Et bien elle obéit sans difficulté, car elle est programmée pour cela.

    Elle met d'elle-même en route tous les processus nécessaires : 

    elle se met à fabriquer dans ses petites usines chimiques des enzymes particuliers (protéolytiques)

    qui vont se mettre à digérer son propre noyau : le noyau se divise alors en plusieurs fragments.

    Ensuite c'est la cellule elle-même qui se divise en plusieurs morceaux plus petits

    avec dans chacun d'eux un petit fragment du noyau.

    Durant tout ce processus jamais la membrane ne se rompt, tout continue à vivre, à fonctionner,

    si bien que jamais les contenus de la cellule ne se répandent dans les tissus

    et de ce fait aucune inflammation n'apparait.

    Puis le plus étonnant se produit : cette cellule qui met fin à sa propre vie émet des signaux

    qui avertissent qu'elle est prête à la phase ultime qui va la faire disparaître !

    Alors s'approchent des " macrophages "  : ce sont de très gros globules blancs  

    qui vont "phagocyter" les petits fragments de la cellule fragmentée, 

    et somme toute les avaler... pour les recycler !

    Rien n'est perdu, tout continue, tout va très vite, et sans aucune inflammation !

     

    On a souvent décrit ce phénomène en parlant de suicide cellulaire,

    en disant que la cellule se faisait hara-kiri... mais ces image sont fausses.

    Et quand le macrophage arrive, il ne ressemble pas aux lions qui entraient dans l'arène pour manger les premiers chrétiens, mais plutôt aux hélicoptères venant sauver l'équipage d'un navire en détresse.

     

    Voci un petit dessin pour résumer les différences entre nécrose et apoptose.

     

     

    - Un autre regard sur le cancer - 4 : C'est quoi , une cellule cancéreuse ? - L'apoptose : première partie -

     

     

    La prochaine fois nous verrons que la cellule cancéreuse choisit un autre chemin. 

     

     

     

        ***  

     

    Tiens, pour vous reposer un peu les méninges, je vous emmène au  " jardin ".

     

    La neige est partie, mais comme l'étang est gelé, il a , lui, gardé une fine couche de neige.

     

     

     

    - Un autre regard sur le cancer - 4 :  L'apoptose  -

     

     

     

    Ce n'est pas encore le moment de patiner,

    la glace ne vient même pas jusqu'au bord !

     

     

     

    - Un autre regard sur le cancer - 4 :  L'apoptose  -

     

     

     

     

    Comme j'ai envie de changer un peu de décor,

    j'ai coupé quelques vieux épicéas, et autres bricoles.

     

     

     

     

    - Un autre regard sur le cancer - 4 :  L'apoptose  -

     

     

     

    Il ne suffit pas de couper,

    ensuite il faut débiter.

     

     

     

    - Un autre regard sur le cancer - 4 :  L'apoptose  -

     

     

     

     

    L'ébranchage est plus difficile qu'on ne pourrait croire.

    L'épicéa a un bois "cagneux",  comme disait ma grand-mère.

     

    Et moi je suis devenu paresseux.

     

     

     

     

    - Un autre regard sur le cancer - 4 :  L'apoptose  -

     

     

    alors je continuerai demain.

     

    On a tout notre temps, pas vrai ?

     

     

     

    ***

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Rêvons un peu.

    Nous sommes vers la fin de l'été et la nuit vient de tomber.

    Nous sommes allongés dans l'herbe encore chaude et nous contemplons le ciel étoilé,

    il expose devant nous ses immenses provinces.

    Quelques étoiles filantes zèbrent l'espace.

     

    Et soudain...

     

    soudain l'incroyable survient !

    Un objet étrange, brillant, en rotation lente, apparaît devant nos yeux ébahis, 

    traverse le ciel sans bruit, majestueusement, 

    puis s'éloigne, comme à regret, et disparait.

     

    Vous ne me croyez pas car vous n'avez rien vu ?

    Bien sûr vous dormiez !

    Mais moi j'ai eu le temps de prendre une photo. Regardez :

     

     

    - Un autre regard sur le cancer -3 : c'est quoi, une cellule cancéreuse ? -

     

    Cet objet était une galaxie spirale ...  oui , une vraie, et j'ai même eu le temps de compter ses étoiles :

    300 milliards : pile comme notre propre galaxie !

    Etonnant n'est-ce pas ....

     

    Et maintenant imaginez-vous être le capitaine de ce grand vaisseau cosmique qu'est une galaxie.

    Sauriez-vous gérer ces 300 milliards d'étoiles, les mettre chacune à leur place, 

    et leur indiquer le mouvement qu'elles doivent suivre ?

    Non bien sûr, c'est trop demander !

     

    Sauriez-vous seulement être le maître de la Chine

    et organiser dans la paix et la satisfaction générale la vie de plus d'un milliard d'humains ?

     

    Moi, je ne saurais pas faire.

     

    Et bien, voyez où je veux en venir : 

    vous, moi, chacun de nous, nous avons un corps, et ce corps est une chose si prodigieuse

    (  nous n'en avons pas la moindre idée )

    qu'elle dépasse en complexité non seulement un peuple comme la Chine ( 1 milliards d'âmes) 

    mais même une galaxie (300 milliards d'étoiles).

     

    Notre corps est en effet constitué d'êtres vivants associés en une communauté : 

    nous appelons ces êtres " des cellules ", et elles sont au nombre de, asseyez-vous bien,

    au nombre de  dix mille milliards ......... 

    soit un suivi de 13 zéros.....

    Nous sommes loin des simples 300 milliards d'étoiles de cette pauvre petite galaxie de rien du tout

    qui a traversé notre ciel.

     

    Et figurez-vous  que cette immense communauté de cellules qui constitue ce que nous appelons notre corps,

    figurez-vous  que cette immense communauté de cellules est dirigée par...

    heu, nous ne savons pas s'il faut dire un capitaine ou autrement,

    mais il est certain q'il y a des ordres qui viennent on ne sait d'où

    et qui organisent la vie commune de toutes ces cellules

    comme un chef génial mène un orchestre.

     

    Ce n'est pas " nous ", vous le comprenez bien

    (avec notre petite intelligence et notre minuscule mémoire)

    qui allons diriger cet immense peuple des cellules de notre corps.

     

    Pourtant, il nous faut bien comprendre un peu comment les choses se passent

    si nous voulons tenter de comprendre ce qu'est le cancer.

     

    Ce qui est prodigieux, c'est que nous commençons à comprendre comment ça marche.

     Voulez-vous que nous tentions de l'expliquer ici  ?

    Si nous parvenons à comprendre, au moins un peu,

    comment nos dix mille milliards de cellules peuvent vivre ensemble,

    nous comprendrons facilement ce qu'est une cellule " cancéreuse ",

    nous saurons quoi faire pour éviter l'apparition de cette maladie,

    et sans doute aussi comment la guérir si elle a commencé.

     

    C'est peut-être plus facile qu'on ne pouvait le croire.

     

    Quand on sait, on peut.

     

    Il nous faut d'abord savoir.

     

    D'accord ?

     

     

     

     

    ***

    J'ajoute en annexe la surprise de ce matin      (vendredi 15 janvier)       :

     

    La neige a fait son apparition

     

     

    - Un autre regard sur le cancer -  3 : le prodige de notre corps -

     

     

      les bambous, aussi intelligents que souples, s'inclinent humblement

     

     

    - Un autre regard sur le cancer -  3 : le prodige de notre corps -

     

     

      ceux-ci de même

    mais le laurier d'Apollon,  fier comme le dieu dont il porte le nom, maintient sa rectitude !

     

     

    - Un autre regard sur le cancer -  3 : le prodige de notre corps -

     

     

     

      Heureusement j'avais mis son chapeau à la cheminée du four à pain,

    il aurait pu prendre froid

    ( je rêve de le transformer en four à Raku ...et à grès,

    mais il ne faut pas encore le lui dire, car au lieu de chauffer jusqu'à 260°

    il devra monter jusqu'à 1.300 ! AÏE !! )

     

    - Un autre regard sur le cancer -  3 : le prodige de notre corps -

     

     

     

     

      et si je mets mon nez sur la route... bon, vers l'Ouest, ce n'est pas encore la Sibérie

    mais ça a l'air bien glissant

     

     

     

    - Un autre regard sur le cancer -  3 : le prodige de notre corps -

     

      

    vers l'Est, ce n'est pas mieux:

     

     

    - Un autre regard sur le cancer -  3 : le prodige de notre corps -

     

     

     

     et pourtant... quelle tentation, de se lancer vers l'aventure.

     

     

     

    - Un autre regard sur le cancer -  3 : le prodige de notre corps -

     

     

     

     

     

    ***


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