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    Aujourd'hui nous n'allons pas poursuivre sur le thème de la respiration. 

    Une question m'ayant été posée par l'un d'entre vous,  

    je vais y répondre aussi sur mon blog car je pense que ça peut intéresser d'autres personnes, et parce que ça va me permettre de préciser  certains points,

     ... en plus de changer un peu de sujet !

    Voici cette question : 

    Pratiquer le jeûne peut-il aider à maigrir ? 

    Avec des questions secondaires : jeuner peut-il être dangereux ?

    Ou à l'inverse : utile pour se purifier le corps ?

     

    Voici ce que je pense.

    La question du jeûne est complexe.

    Si c'est dans le but d'une ascèse, d'une discipline spirituelle, c'est un autre problème.

    Mais si la pratique du jeûne se donne pour but de  maigrir,

    de se défaire d'un surpoids, alors ma réponse est catégorique : c'est non !

    Jeûner est même la pire des choses à envisager,

    c'est exactement le contraire de ce qu'il convient de faire !

    Jeûner ne peut conduire qu'à une catastrophe. 

     

    Il suffit de penser à la raison la plus fréquente qui a conduit à cet excès de poids.  

    C'est pratiquement toujours une situation de stress qui s'installe et s'éternise.

    Ce stress peut-être causé par un grand drame soudain, et irréparable...

    ou bien au contraire par une situation d'insatisfaction qui s'installe au jour le jour.

    Ce sont deux situations bien différentes, mais le résultat va être le même.

    Dans le premier cas, la situation de stress aigu est évidente,                                                     et la  prise de poids peut être très rapide.

    Dans le second cas la situation de stress peut être masquée, ou niée,                  et la prise de poids  peut se faire d'une façon plus progressive, presque insidieuse.

    Mais dans les deux cas le mécanisme est le même :

    le corps se met à fonctionner en mode "survie".

    C'est pratiquement automatique dès qu'une situation de stress s'éternise.

     

    Dans un lointain passé l'un des plus grands risques était de mourir de faim. 

     

    -  Instant santé 7 - Faut-il jeuner pour maigrir ? -

     

     

     

     

    Nos corps s'en souviennent et continuent de réagir comme dans ces temps anciens où cela représentait une chance réelle de ne pas mourir. Le corps devait absolument stocker la moindre des calories qu'il pouvait avoir la chance de rencontrer, et limiter autant que faire se peut toutes les dépenses superflues (chanter, danser, courir ...).

    Et bien si un stress chronique s'installe en nous, notre corps va avoir la même réponse : il va se mettre en mode survie !

    C'est évidemment complètement irrationnel, la famine ne menace pas maintenant ! 

    Notre corps ne le sait pas :

    au lieu de fonctionner sur un mode dépensier, joyeux, insouciant, il va devenir avide de stocker les moindres parcelles alimentaires sous forme de graisse. Il change de logiciel.      Et le résultat va être spectaculaire !

     

    Imaginons que cette personne en état de stress profond, stress si profond qu'il a même complètement changé le mode de fonctionnement des cellules, imaginons qu'elle s'impose, ou qu'on lui impose un jeûne, c'est-à-dire une situation réelle de famine......

    Vous pensez que ça va arranger la situation ? 

    Bien sûr que non, ça va l'aggraver.

    Même chose si on instaure un régime restrictif sévère,

    lequel est en somme un jeûne déguisé.

    Supposons encore que ce douloureux régime de famine soit suivi et provoque un chute rapide de poids, disons de 10 ou 15 kg. Que va-t-il se passer ensuite ?

    Ceci : l'organisme, plus stressé que jamais, affamé, va reconstituer ses réserves à une vitesse foudroyante ! Et même souvent, et c'est bien logique, le poids final va dépasser le poids antérieur.

    La situation est encore plus grave que ce que les seuls chiffres semblent dire, car la perte de poids s'est opérée plus par perte de tissus musculaires (du fait du régime restrictif) que par fonte graisseuse, par contre la remontée rapide se fait, elle, par un stockage rapide de graisses nouvelles.

     Ce qui revient à dire que la situation, après cette cruelle période de restrictions caloriques, est bien pire que la situation de départ

     

    C'est absurde n'est-ce pas ?

    Et bien oui, c'est absurde, et c'est une vraie catastrophe !

    Remarquons que ces personnes qui, ayant pris du poids en excès (à la suite de la perte d'un amour, que ce soit par exemple  du fait de la perte d'une personne très aimée, ou du fait du manque permanent d'affection de la part d'un conjoint) que ces personnes, si elles suivent mal le "régime" stupide qu'on leur a "prescrit", si elles trichent avec les interdictions ...   elles ont bien raison : elles préservent leur santé du pire qui les menace.

     

     Mais alors, s'il ne faut ni régime restrictif ni jeûne, que faut-il faire ? 

    Rien ?

    Rester comme l'on est, en surpoids ?

     

    Cela aussi est une solution catastrophique à moyen et long terme.

    Être en surpoids augmente tous les risques de tomber gravement malade.

    C'est la porte grande ouverte à tous les em... ennuis possibles, et inévitables.

    Pourquoi ? 

    C'est beaucoup plus que la fatigue que représente le fait de porter en continu  ce poids.

    Cela crée une inflammation chronique permanente et généralisée,

    qui favorise l'altération de tous les tissus dans le corps :

    des vaisseaux : risques cardio-vasculaires (mortels) considérablement accrus,

    c'est toute la circulation sanguine qui est entravée,

    des os et articulations : ostéoporose, rhumatismes, douleurs et déformations,

    des glandes : atteintes du foie, des reins, du pancréas,

    du système digestif, du fonctionnement de l'intestin ( si important !)

    des cellules  elles-mêmes : risque majeur de cancérisation,

    du système immunitaire (danger d'infections difficiles à maîtriser)

    des tissus nerveux ( dégénérescences  et dysfonctions de tous types)

    et accélération de tout ce qui constitue le "vieillissement".

     

    Pardon pour cette interminable liste, mais... c'est la vérité.

     

    Alors que faire ?

    Vous avez une idée ?

    S'il vous plaît, dites-la nous, au moins dans les grandes lignes.

    Je vous donnerai la mienne, si vous le désirez.

     

    Bon appétit, et à bientôt.

     

     

    ***

     

     

     

     

     

     


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     Bonjour !

    Connaissez-vous les Classiques Larousse ? 

    Existent-ils encore dans les librairies actuelles ?

    Ma femme en avait un certain nombre et en prenait grand soin.

    Ma fille qui aime explorer ces petits et discrets trésors,

    a voulu me lire un passage de celui-ci, et je fus ému.

     

     

    - Quand un des " Classiques Larousse " joue les  " Madeleines de Proust" -

     

    D'où vient ce petit livre ?

    Aucune date n'y est visible.

    Son prix me laisse rêveur et indécis : 1,85 (noté au crayon).

    Mais 1,85 quoi ? Euros, me dit ma fille, moi je pense francs, mais lesquels ?

    Laissons ce petit problème financier, pourtant intéressant,

    car si c'est 1,85 francs (anciens), cela veut dire ...

    bref : je ne comprends rien à ces problèmes et aux évolutions économiques.

      

     

    - Quand un des " Classiques Larousse " joue les  " Madeleines de Proust" -

     

     

    Même ce petit et modeste livret possède  de très belles gravures

    tout à fait aptes à nous préparer à écouter Lamartine.

    La poésie que m'a lue ma fille fut inspirée à Lamartine par un voyage qu'il fit en Italie, entre Gènes et la Spezia, ce que nous apprend ce petit livret.

     

    " C'était pendant une magnifique nuit d'été. Une lune splendide éclairait la mer.

    Les pins parasols, les oliviers, les châtaigniers, les rochers de la côte                 obscurcissaient la terre...

    le vertige de la course des chevaux s'ajoutait au vertige de l'admiration                           pour ce sublime et  mystérieux spectacle ;

    les parfums qui s'exhalaient des champs de fleurs, cultivées pour ces bouquets dont les Génois ont fait un art, une tapisserie végétale, achevaient de m'enivrer.

    Ce fut une ivresse de la terre, de la mer et de la nuit,                                                               une fièvre d'enthousiasme pour ce beau pays.

    ... quelques mois après... je me souvins de cette nuit sur la Corniche et j'essayai de la reproduire ici. "

     

    Ces commentaires sont de Lamartine lui-même pour présenter sa poésie qu'il a appelée : 

    " Poésie ou paysage dans le Golfe de Gênes ".

    Il en parle à nouveau à une autre occasion, toujours ému par ce voyage :

    " ... ce sont des descriptions splendides  de ces beaux lieux

    par lesquels mon âme finit par s'élever à Dieu. "

     

    Je ne vais pas vous reproduire ici cette poésie, que je trouve un peu longue,

    mais seulement 4 de ses vers (à la page 27) que voici :

     

    La lune est dans le ciel, et le ciel est sans voiles :

    Comme un phare avancé sur un rivage obscur,

    Elle éclaire de loin la route des étoiles

    Et leur sillage blanc dans l'océan d'azur.

     

    Ces quatre vers, à eux seuls, m'ont fait une profonde impression.

    Où m'ont-ils emporté ? 

    Sur les routes du Golfe de Gênes, en cette magnifique nuit ?

     

     

    - Quand un des " Classiques Larousse " joue les  " Madeleines de Proust" -

     

     

     

    Pas seulement.

    Ils m'ont emmené surtout dans mes chemins internes,

    chemins anciens, eux aussi chargés d'émotion, et en apparence oubliés.

    Relisant ce livret moi-même, j'ai alors découvert quelque chose.

    Regardez : 

     

    - Quand un des " Classiques Larousse " joue les  " Madeleines de Proust" -

     

    J'ai vu ce petit trait et mon coeur s'est serré.

    Qui l'a tracé au crayon de graphite  ? Ma femme peut-être,  peut-être encore bien jeune, et bien avant que je ne la rencontre... Si oui, avait-elle été émue par cette image poétique, évoquant cette vision qui avait si fort ému Lamartine ?                                                  Emotion qui me gagnait à mon tour ....

     

    Il n'y a pas que les madeleines pour éveiller.... l'insondable richesse du passé. 

    Un petit Classique Larousse, ou la trace d'un crayon, peut le faire aussi.

     

     

    *

     

    Ma fille m'avait préparé aussi une autre surprise.

    Elle m'a demandé :

    " Te souviens-tu que tu m'avais écrit une poésie en 1984 ?

    - ma foi non,

    et que tu m'avais dessiné des bambous ?

    - pas davantage. "

    Elle m'a donc montré un carton, d'environ 20 X 16

    avec d'un côté les bambous

     

     

     

    - Quand un des " Classiques Larousse " joue les  " Madeleines de Proust" -

     

     

    de l'autre la poésie.

     

    - Quand un des " Classiques Larousse " joue les  " Madeleines de Proust" -

    et comme à cette époque je tentais de m'exercer à la calligraphie chinoise 

    (dessin et calligraphie proprement dit), je m'étais confectionné  un tampon en terre cuite pour imprimer ma signature reproduisant mon nom en caractère chinois.

     

    Souvenirs souvenirs ...

     

    Les averses, fréquentes et violentes, nous ont obligés à rentrer assez tôt dans la véranda.

    C'est là que je tente de multiplier mes pieds de basilic... à l'abri des limaces !

    C'est là aussi où a atterri le champignon qui était si beau 48 H avant.

    Dès le lendemain il s'était grand ouvert, large comme une assiette,                                         

     

     

     

    - Quand un des " Classiques Larousse " joue les  " Madeleines de Proust" -

     

     

     et ce jour (dimanche 12 juin) il avait encore changé : il était concave vers le haut, 

     

      

    - Quand un des " Classiques Larousse " joue les  " Madeleines de Proust" -

     

     

    Il était tombé à terre, et j'en ai compris la raison :

    son pied était entièrement rongé par les vers.

    Son anneau membraneux, qui faisait plus de 2 cm de haut, s'est désagrégé dès que j'y ai touché.  

    Ainsi donc en moins de 48 heures, il était arrivé au terme de sa vie, non sans avoir libéré des centaines de milliers de spores de couleur brun-chocolat.

    Une vie encore plus courte que celle d'une rose......

     

     

    - Quand un des " Classiques Larousse " joue les  " Madeleines de Proust" -

     

     

    Et bien sûr nous avons lu.

    Pour Domi ce fut le livre de notre amie FAN :

    " Terre où je suis née - Terre où je vis "

    superbement illustré par elle-même :   

     

     

     

    - Quand un des " Classiques Larousse " joue les  " Madeleines de Proust" -

     

     

     

    A un moment, à la lecture des errances de FAN à travers l'Europe,

    Domi a dit : " Oh quelle vie ! "

     

    Lire ouvre l'appétit : 

    je m'en fus quérir quelques fraises agrémentées de crème de coco,

    et pourquoi pas d'un peu de peanut butter.

    Mais l'appétit venant en mangeant, cette petite collation est devenue repas,

    repas léger et improvisé, parfait pour le soir :

    j'ai été chercher des asperges,

    pour terminer par un bol de soupe aux herbes sauvages !

     

    Bref, tout à l'envers de ce qui se fait " normalement " !

     

     

    - Quand un des " Classiques Larousse " joue les  " Madeleines de Proust" -

     

     

     

    C'est pas beau, la liberté ?

     

    à bientôt.

     

     

     

    ***

     

     

     


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    Je viens seulement de réaliser que demain c'est samedi

    et que je devais vous présenter un article  "santé".

    Pour ne pas vous ennuyer en reprenant la suite de " la respiration "

    je pensais vous parler d'idées assez délirantes qui m'étaient venues

    à propos du " pavot à opium " : plante pas encore interdite de culture...

    Avec leur manie de tout réglementer, j'ai peur qu'ils pondent une nouvelle interdiction ! 

    Au fait, le nombre des fleurs de pavot qui s'ouvrent se multiplie à vitesse grand V

    et ce vendredi matin une fleur presque  rouge s'est ouverte,

    aussitôt pillée par les insectes butineurs.

     

     

    - Mise en oeuvre du plan vigie-bambou -

     

     

     

     

    Mais comme je ne veux pas non plus vous décevoir en ne postant rien,

    je vous propose de retourner au jardin.

    Où je subis une attaque en règle.

    Depuis quelques semaines, des pousses de bambou sortaient ici et là,

    progressivement plus nombreuses et plus grosses pour certaines.

    Mais ce n'était qu'une avant-garde, pour tester mes défenses probablement. 

    Là, l'offensive générale est déclenchée !

    Des sortes d'épieux jaillissent partout, dans des touffes d'oxalis par exemple.

     

     

     

    - Mise en oeuvre du plan vigie-bambou -

     

     

     

    D'autres, on dirait de courts poignards, trapus, dodus,

    (ce sont les plus intéressants à manger ! Miam miam !)

     

     

    - Mise en oeuvre du plan vigie-bambou -

     

     

    Vous vous souvenez de  la première rocaille, 

    dont j'avais repris le contrôle après des combats acharnés !

    Et je dormais sur mes deux oreilles.

    Et bien voyez l'état des lieux :

     

     

    - Mise en oeuvre du plan vigie-bambou -

     

     

    Alors j'ai contre-attaqué.

    J'ai même retiré (à la hachette) les 7 grands bambous que j'avais gardés. 

    Et j'ai à nouveau pu ratisser mon jardin ZEN.

     

    - Mise en oeuvre du plan vigie-bambou -

     

     

    Mais je n'en avais pas fini pour autant.

    Au bout de ce jardin Zen descendait un petit escalier d'une marche ou deux.

     

     

    - Mise en oeuvre du plan vigie-bambou -

     

     

    Mais là... on ne passe plus !

     

    - Mise en oeuvre du plan vigie-bambou -

     

     

    Encore du travail pour le sécateur.

     

    Et ça passe à nouveau.

     

    - Mise en oeuvre du plan vigie-bambou -

     

     

    La suppression des 7 bambous conservés jusque là

    a dégagé la vue depuis la véranda.

     

     

    - Mise en oeuvre du plan vigie-bambou -

     

     

     

    Et pour mieux profiter de ce dégagement...

    un siège m'attend :

     

     

    - Mise en oeuvre du plan vigie-bambou -

     

     

     

    Petit essai d'installation de fleurs à la place des bambous sacrifiés. 

    Simple essai... à améliorer ! 

     

     

    Avant de nous quitter, si on descendait pour une toute petite balade ?

     

    Tiens, un beau champignon sort du sol.

    Lépiote ou agaric ? 

     

     

    - Mise en oeuvre du plan vigie-bambou -

     

     

    J'allais le couper pour mieux le déterminer, et le mettre à mon menu,

    puis je me suis dit que je n'étais pas affamé

    et que mon plaisir serait plus grand de le voir se développer.

    Le sien aussi sans doute. 

    Je vous ferai suivre son évolution.

     

    Un peu plus loin, sur un curieux substrat, voici  un pied de courge

    qui ouvre ses deux premières fleurs.

     

     

    - Mise en oeuvre du plan vigie-bambou -

     

     

     

    Fleurs géantes et divinement parfumées ! 

     

     

     

    La première fleur de mes gazanias, elle,  a eu bien du mal à s'ouvrir.

     

     

    - Mise en oeuvre du plan vigie-bambou -

     

     

     

    La période d'acclimatation de cette fleur languedocienne dans la terre gâtinaise 

    n'est pas encore terminée.

    Courage petite fleur  !

     

     

    Et à vous tous, bon week end.

    N'oubliez pas de bien respirer. 

     

     

    ***

     

     

     


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    Certes nous sommes solidaires de nos contemporains, 

    mais il nous faut vivre aussi,

    donc respirer, manger , dormir, travailler,

    et continuer à voir les beautés du monde, pour nous en nourrir, 

    rester en harmonie avec la vie, sous tous ses aspects.

    C'est pourquoi, malgré ces inondations dramatiques, et très proches de chez moi,

    j'ose vous convier à cette petite promenade heureuse.

     

    Le chaleur est venue

    et avec ce haut degré d'humidité

    la nature se réveille le matin comme nimbée de douceur.

    Image de paix et d'équilibre. 

    Profond mystère.

     

     

     

     - Petite promenade méditative dans le jardin -

     

     

    Quand je sors de la maison, le matin,

    mon regard est d'abord attiré par les zones fleuries de "la rocaille".

    Il y en a encore peu,  je vais donc vous montrer toujours les mêmes ! 

     

     

     - Petite promenade méditative dans le jardin -

     

     

     Et ce sont bien-sûr les nombreuses fleurs de l'oxalis qui m'attirent !

     

     

     - Petite promenade méditative dans le jardin -

     

     

    Cette touffe là  est peut-être dans une zone trop humide

    car ses feuilles jaunissent un peu :

     

     

     - Petite promenade méditative dans le jardin -

     

     

    J'ai regroupé dans cette rocaille quelques pieds de fraisiers pour mieux les surveiller.

    Ils sont dans des pots car il n'y a pas encore assez de terre.

    Je vais laisser cette première fraise bien rougir avant de la gouter. 

    C'est une " Ostara " : assez grosse, et pourtant très parfumée.

    Je ne sais pas si on la trouve dans le commerce.

     

     

     - Petite promenade méditative dans le jardin -

     

     

    Je surveille aussi les gazanias.

    Une toute première fleur se prépare.

     

     

     - Petite promenade méditative dans le jardin -

     

     

     Je la scrute  plusieurs fois par jour pour être sûr de ne pas rater son éclosion.

    Comme sa fragilité est touchante

    dans ce cadre de roches, silex, calcaires, pierres volcaniques...

     

     

     - Petite promenade méditative dans le jardin -

     

     

     Les pavots , eux, sont depuis longtemps chez eux ici :

    ils poussent où ils veulent : par exemple dans l'île-jardin, 

    derrière lui, un goji,

    à sa gauche : les petites étoiles bleues d'une bourrache.

     

     

     - Petite promenade méditative dans le jardin -

     

     

     Voici donc la floraison commencée de ces grandes plantes

    qui connaissent le secret de la fabrication ... de la morphine.

     

     

     - Petite promenade méditative dans le jardin -

     

     

     Leurs grandes fleurs si délicates m'attirent, comme elles attirent les insectes butineurs.

    Je récolterai les précieuses et délicieuses graines noires

    qu'elles produisent en abondance :

    comme cette plante est généreuse !

     

     

     

     - Petite promenade méditative dans le jardin -

     

     

    Dans la "prairie" inondée, les boutures de saule commencent à bien se développer

     

     

     

     - Petite promenade méditative dans le jardin -

     

     

    mais mieux vaut avoir des bottes pour circuler ici en ce moment !

     

     

     - Petite promenade méditative dans le jardin -

     

     

     

    Regardez ce feston

    si léger,

    si simple...

     

    c'est une plante dont je ne connais pas le nom.

     

     

     

     - Petite promenade méditative dans le jardin -

     

     

     

    ...   image de paix  ...

     

    Que cette paix demeure en vos coeurs.

     

     

     

    ***

     

     

     


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    Pour comprendre à quoi ça sert de respirer "avec le ventre",

    il faut réfléchir à ce qui s'y trouve : beaucoup d'organes essentiels, que l'on connait.

    Mais on oublie facilement que dans notre ventre nous avons aussi un soleil !

    Ou si vous préférez : un cerveau.

    On pourrait dire que nous avons deux cerveaux : un dans notre tête,

    et un deuxième dans notre ventre.

    Il ne ressemble pas du tout au cerveau cérébral : il est formé par tout un groupe de ganglions nerveux, reliés entre eux par une multitude de nerfs, qui sont des câbles de jonction, et comme tous ces nerfs semblent irradier à partir de son centre, l'image qu'il donne est celui d'un soleil entouré de ses rayons et de ses planètes.

    C'est pourquoi on l'a appelé : le plexus solaire.

     

    - Instant santé 6 - Respiration : nous avons un soleil dans notre ventre -

     

     

     

    Ne cherchez pas dans mon dessin une quelconque exactitude anatomique ! 

    Ce plexus solaire est donc notre cerveau abdominal.

    Il est une sorte de super ordinateur qui gère le fonctionnement automatique, et constamment régulé, de tous les organes vitaux qui l'entourent : 

    Poumons, Coeur, Diaphragme,

    Estomac, Intestins,

    Foie, Rate, Pancréas,

    Reins, Glandes surrénales,

    Organes génitaux,

    Aorte, Veines caves, Canaux lymphatiques...

    Et regardez bien dans cette liste, nous ne pouvons intervenir directement,  par notre volonté, que sur un seul organe : le diaphragme ! 

    Cette exception est remarquable, et significative.

    Elle va nous permettre d'agir sur le plexus solaire

    et, par son intermédiaire, sur tous les organes qu'il contrôle. 

    Comment cela ?

     

    Ce plexus solaire, en plein centre du corps (au dessus du nombril, au niveau de ce que l'on appelle  " le creux de l'estomac ") est un centre énergétique extraordinaire qui ne s'occupe pas seulement de la mécanique et de la chimie de nos organes digestifs,respiratoires, métaboliques et de quelques autres, mais il est impliqué également dans nos émotions, notre humeur, notre vie affective, sentimentale.`

    C'est notre cerveau émotif !

    A l'évidence il est impliqué dans nos angoisses : la "boule au ventre", le  "noeud à l'estomac", sensations qui peuvent être éprouvées lors d'un stress important, allant parfois jusqu'au blocage douloureux de la respiration, à une oppression : sensation  d'étouffer, d'avoir le coeur serré (et ce n'est pas qu'une sensation).  

    Il est impliqué, à l'opposé, dans la confiance que nous nous accordons, dans notre courage, notre force, notre dynamisme, dans ce sentiment d'être calme, détendu, en paix avec nous-mêmes, plein d'énergie. D'où l'expression : avoir du coeur au ventre.

    Ce plexus solaire est le lieu où se rassemblent toutes nos énergies vitales.

     

     

     

    - Instant santé 6 - Respiration : nous avons un soleil dans notre ventre -

     

     

    Pouvons nous agir sur lui ? 

    Oui, mais avec une humilité extrême ! Une très grande prudence.

    Nous sommes là devant un organe hypersensible, formé par un réseau très dense, un entrecroisement  incroyablement complexe de fibres nerveuses.

    Il est très sensible , par exemple aux massages, mais tellement sensible qu'il vaut mieux ne jamais le masser ! On ne masse pas un cerveau, même abdominal, comme on masserait un muscle !

    Tout au plus pouvons-nous pratiquer nous-mêmes un très léger massage avec nos propres mains : on les réchauffe d'abord en les frottant paume contre paume, on peut alors les poser sur " le creux de l'estomac " et masser très doucement, mieux encore après avoir déposé 3 ou 4 gouttes d'huile camphrée, ou d'une huile contenant quelques gouttes d'essence d'eucalyptus.

    Plus simple, et plus sage, pourrait être de placer une serviette chaude en ce lieu.

    Mais tout cela est bien compliqué !

    Il est bien plus simple de pratiquer ce dont nous avons déjà parlé : 

    la respiration ventrale : car en tous lieux et en tous temps, elle est possible !

    Et merveilleusement efficace pour apaiser un noeud d'angoisse dès qu'il survient.

     

    Peuvent cependant se produire des situations où un sujet se trouve dans une si grande détresse qu'il n'est pas possible de commencer par lui apprendre la respiration ventrale !

    On pourra alors calmer son plexus solaire  en le massant légèrement avec des mains chaudes et quelques gouttes d'une huile aromatique.

    Et en lui parlant bien entendu !

     

    Attention : si on pratique cela pour un petit enfant, on n'utilise jamais d'huile aromatique. On peut utiliser quelques gouttes d'huile (d'olive par exemple) mais sans aucune essence végétale. C'est très important, car ces essences sont très actives et le système nerveux d'un tout jeune enfant pourrait ne pas le supporter.

     

    Nous voici donc revenu à cette merveilleuse "respiration ventrale",

    si apte à ramener la paix interne quand un ouragan vient de la détruire.

     

     

    - Instant santé 6 - Respiration : nous avons un soleil dans notre ventre -

     

     

     

     

    Mais il serait trop long cette fois-ci de poursuivre.

    La prochaine fois je vous expliquerai que non seulement la respiration ventrale peut calmer le plexus solaire, et ainsi agir (indirectement) sur nos organes qu'il contrôle, mais qu'elle agit aussi directement sur ces mêmes organes, ce qui rend doublement bénéfique son usage régulier, habituel.                                        

    Et peut-être aussi pourquoi, dans certains cas, on peut y adjoindre la pratique de l'expiration forcée, de l'inspiration forcée, et des temps de rétention, avec des buts bien précis.

     

     

    Bonne respiration

    et à bientôt. 

     

     

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    Un mot supplémentaire ( pour les plus curieux ) concernant ce blocage douloureux de la respiration qui peut soudain se produire : que faire ? Je reste persuadé que le contrôle de la respiration est le moyen parfait, et le plus simple, pour chasser cette boule de stress qui se localise au niveau du plexus solaire. Cela ressemble assez à un danger dont on parlait encore il y a un demi-siècle : l'emballement d'un cheval. Il fallait absolument calmer ce cheval, le reprendre en main. Un cheval "emballé" représentait un danger de mort pour les personnes qui étaient près de lui. Le blocage douloureux et angoissant de la respiration correspond à une sorte d'emballement du plexus solaire, qui est comme affolé ! On peut sans doute calmer un cheval en caressant son cou ... je ne sais pas trop ... ça ne doit pas être facile. Pour calmer un plexus solaire, je vous ai dit qu'on pourrait faire un très doux massage de ce creux ventral, mais je vous ai dit aussi ma réticence à le faire, en raison de l'extrême sensibilité de cette région. Voici que cela me fait penser à la pratique du Shiatsu, qui est une technique japonaise, d'où dérive le Do In. En Shiatsu, on ne touche pas non plus à cette zone du plexus solaire, mais on exerce des pressions un peu plus haut, au niveau de l'extrémité basse de sternum. Et bien c'est une pratique sage qui pourrait être utilisée par la personne elle-même : avec le bout des doigts (une main ou les deux) ou bien avec le poing fermé (pouce tenu sous les autres doigts) frotter cette zone basse du sternum de haut en bas ou bien par des mouvements circulaires. Ce simple auto-massage ( prudent, car excentré par rapport à l'emplacement anatomique du plexus solaire ) peut suffire pour dénouer une crispation angoissante.

     

     

     

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