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    Ce jour 

    tel un duvet

    le vent m'a soulevé,

    m'a emporté sur ses ailes de velours.  

     

    L'air était gorgé de lumière, 

    d'une lumière tendre et douce

    au parfum de jasmin.

     

    Où m'a-t-il emporté ?

     

    Vers les Pays du Sud

    où grandissent les figuiers,

    fleurissent les amandiers.

     

    Etait-ce en Italie ?

    Ou bien était-ce en Grèce,

    là où vivaient les Dieux

    sur les flancs de l'Olympe  ?

     

    il me déposa

    en ce lieu si tranquille,

    en ce lieu de repos.

     

     

     

    - Le vent m'a emporté ... -

     

     

     

     

     

    ***

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Hello bonjour !

     

     

    Il faut que je vous raconte quelque chose.

    En fait un petit morceau de ma vie.

     

    Vous savez que j'ai passé une assez difficile période à l'hôpital au début de l'année 2020.   J'avais fait un infarctus du myocarde, mais le plus grave allait survenir comme la cerise sur un gâteau : c'était à l'époque où commençait l'épidémie de covid et où les premiers "covidés" (et non pas "corvidés") arrivaient en grand nombre. Là j'ai dû récupérer pour moi-même ce petit virus et la suite a été beaucoup plus grave que l'infarctus lui-même. Et j'ai bien failli vous quitter pour de bon. J'en était venu à respirer si mal que l'intubation a été décidée. L'autorisation de me la faire me fut demandée par deux fois, mais je l'ai fermement refusée. 

    Et ........ je suis tout de même encore là.

    Peut-être d'ailleurs grâce à ce refus.

    Passons.

     Mais voilà, je n'arrivais presque plus à m'alimenter. Les aliments, à coup sûr très bons, qui m'étaient proposés, je ne parvenais pas à  les faire entrer en moi. Je me suis efforcé à ingurgiter des suppléments protidiques, mais un autre élément a sans doute joué un rôle, non officiel celui-là, du moins je me l'imagine, c'est que des infirmières m'ont demandé, de nuit, si je voulais un yaourt. J'ai accepté, si bien qu'alors elles m'en ont apporté régulièrement et plusieurs fois chaque nuit. C'était le seul moment où je prenais plaisir à ingurgiter quelque chose. Facile à avaler, avec une légère acidité très rafraichissante. D'où sortaient-elles tout ces yaourts ? Je n'ai jamais su, mais cela était je pense de leur initiative personnelle, si bien que je suis toujours ému chaque fois que j'y pense. Je recevais ce don comme la très douce manifestation d'un amour maternel. Et je m'imagine que cet apport m'a beaucoup aidé à me sortir de là. Il était matériel (le lait, aliment unique de la toute petite enfance) mais aussi affectif.

     

    Alors maintenant j'ai pris peu à peu l'habitude de prendre des yaourts chaque nuit, et plusieurs fois par nuit, et non seulement je m'en régale, mais c'est comme une vague de tendresse et de reconnaissance qui vient vers moi, et monte en moi.

    Imagination ou réalité ? 

    Je ne sais, mais c'est ainsi.

     

    Et mon choix s'est porté sur le fromage de chèvre

     

    Tout cela pour vous dire que m'est venu l'idée de faire le tableau d'une chèvre (le tableau promis) et le voici :

     

     

    - la chèvre -

     

     

    Je me l'imagine vivante dans une forêt,

    un peu sauvage donc.

     

     

     

     

    - la chèvre -

     

     

     

     

     

    Et pour suivre la remarque de Frédéric,

    je lui ai fait un cadrage doré.

     

     

     

    - la chèvre -

     

     

     

    Voilà, c'est tout.

    Passez-tous un bon dimanche.

    Je vous embrasse.   

     

     

     

     

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    Bonjour bonjour !

     

    Je ne sais pas vous, mais moi j'ai envie de me promener,

    ce qui veut dire d'échapper, au moins pour quelques instants,

    à mes pesanteurs, à mes limites,

    à mes problèmes insolubles.

     

     Et voici qu'émerge dans mes souvenirs  ( souvenirs visuels, mais qui sont secrètement chargés d'émotions, de saveurs exotiques, et d'une sorte d'élargissement de moi-même ) celui des îles Onirikou, et tout particulièrement celui de la baie des Rochers bleus. 

    Ni une ni deux, je prends mon pinceau,

    et me voici bientôt arrivé dans cette baie si tranquille :

     

     

    - Un petit voyage dans les îles Onirikou : dans la baie des rochers bleus --

     

     

    Ces îles ( vous vous en souvenez n'est-ce pas )

    ne sont pas habitées

    et pas même connues des cartographes

    ce qui leur assure une grande tranquillité. 

    Evidemment il faut pour les apprécier

    aimer le silence enchanté de la Nature.

     

    Silence lourd de mystères

    et d'énigmes inviolées.

     

    Et c'est bien le cas, dans ces îles,

    de la baie aux rochers bleux.

     

     

     

    - Un petit voyage dans les îles Onirikou : dans la baie des rochers bleus --

     

     

    D'où viennent-ils ?

    Depuis quand s'accumulent-ils ainsi au bas des falaises ? 

     

    Je ne sais

    mais je termine mon tableau ( 60 x 40).

     

     

    - Un petit voyage dans les îles Onirikou : dans la baie des rochers bleus --

     

    Je ne sais pas non plus si le cadre sert à quelque chose

    mais voilà, c'est ma nouvelle marrotte !

       

    Pourtant, pour moi le plus important est de me perdre dans l'image,

    de m'y laisser porter dans l'espace

    comme la plume de l'oiseau.

     

     

    - Un petit voyage dans les îles Onirikou : dans la baie des rochers bleus --

     

     

    Puis de revenir

    pour aller un peu travailler au jardin,

    au nouveau mini-mini jardin

    que je tente d'organiser avec l'aide de Marc,

    ( que je remercie encore )

     

    Bizatous.

     

     

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    Voici encore un tableau

    ... 

    et non ce n'est pas  celui promis

    mais voilà, un ami, qui n'habite pas très loin de chez moi m'ayant invité, j'ai été surpris par le paysage.. presque paradisiaque des lieux où il vit, car s'y promènent en toute liberté et tranquillité divers animaux, sauvages pour la plupart, dont des oies ( " Bernache"  je crois) et des ragondins, animaux d'allure fort pacifique, assez voisins des castors, et qui semblent ne pas craindre notre proximité !

     

    Alors j'en ai fait un petit tableau. 

    Pour ce faire j'ai pris un tableau en cours, mais qui ne me plaisait plus et que je n'avais donc pas envie de poursuivre

     

     

    - Un petit coin de paradis terrestre ! -

     

     

    quelques coups de pinceau avec une peinture blanche ont rapidement réglé le problème. 

     

     

    - Un petit coin de paradis terrestre ! -

     

     

    Et voici le nouveau tableau  :

     

     

    - Un petit coin de paradis terrestre ! -

     

     

    Ah je n'arrive pas à obtenir une image plus claire...

     

     

    - Un petit coin de paradis terrestre ! -

     

     

    Un grand merci

    à tous ceux qui me font le plaisir de me laisser un petit mot,

    spécialement cette fois ci

    pour me dire ce qu'ils pensent de ce lieu étrange.

     

     

    Bon dimanche et bonne semaine pour vous tous.

     

     

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    Frédéric vient de m'envoyer les photos d'un tableau qu'il vient de faire (qui lui a été commandé) et qui est celui d'un toutou.

     

    Nommé Chiquitina.

     

    Il me montre à son tour la progression de son tableau.

    Je ne résiste pas au plaisir de vous montrer cette progression.

     

    - Chiquitina -

     

     

    - Chiquitina -

     

     

    - Chiquitina -

     

     

    - Chiquitina -

     

     

    - Chiquitina -

     

     

     

    Et voici le résultat dans un plus beau cadre :

     

     

     

    - Chiquitina -

     

     

     

    Je me suis régalé en suivant cette "fabrication"

     

    et ça me donne des idées !

     

    Merci Fred.

     

     

     

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