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L'an dernier j'avais oublié de semer des zinnias.
Cette année j'y ai pensé, et voici comment j'ai procédé.
J'ai d'abord mis les semences dans un verre d'eau (non froide) pendant 24 heures.
Puis je les ai déposées sur une terre fine et enrichie en terreau, au chaud, c'est à dire près de l'ordi !
Bien entendu sur une terre humide :
comme les cellules de notre corps, les semences ont besoin (souvent) pour se développer, de la chaleur humide,
à moins que ce ne soit plutôt l'inverse : les cellules de nos corps sont à l'aise dans la chaleur humide,
comme le sont les cellules végétales, qui sont apparues voici 200 millions d'années dans des lagons d'eau tropicale.
Et c'est pourquoi, lors des accidents de la vie, il est souvent bénéfique de fournir chaleur et humidité à nos cellules.
Si j'ai disposé les semences en surface, c'était seulement par curiosité : pour avoir le plaisir de les voir germer.
Après 24 h de trempage, je les ai donc disposées ainsi, recouvertes d'une vitre pour bien conserver l'humidité de l'air :
24 heures après, voici ce que l'on pouvait admirer : le miracle de la germination.
Alors je les ai recouvertes d'une fine couche de terre tamisée
et j'ai allumé au-dessus d'elles un néon.
24 H après les petites plantules pointaient hors du sol
tandis que leurs fines racines plongeaient en secret dans le substrat.
5 jours après, voyez le résultat :
des feuilles cotylédonaires parfaitement développées !
Mais comme les tiges me paraissaient déjà un peu hautes et frêles
j'ai descendu l'ensemble dans la véranda (non chauffée)
pour cette fois ralentir la croissance, car mieux vaudrait que les pieds restent trapus.
Je vais devoir élever ces bébés zinnias presque trois mois :
mise en pleine terre en mai, fleurs espérées en juillet.
Je vous montrerai la progression.
*
Juste avant que le temps ne bascule vers la pluie, j'ai brûlé les tas de broussailles épineuses,
et là elles étaient parfaitement sèches :
elles se sont enflammées comme un feu d'artifice !
en 3 ou 4 minutes c'était une chose terminée,
et il ne restait plus, à la place du tas, qu'une nappe de cendres blanches.
Sur ces plages dénudées des plantes pionnières vont s'en donner à coeur joie !
Tiens, regardez, un peu à droite du centre de la photo, une fourche piquée dans le sol.
Cette fourche à foin est celle de mon grand-père paternel !
Ses dents sont d'une finesse et d'une force incroyable.
Mon grand-père s'en servait pour charger ses charrettes de foin
ou pour manipuler les gerbes de blé ou d'avoine.
Elle a dû en charger des tonnes, cette petite fourche !
Un jour mon père a cassé son manche : il ne l'a pas changé, mais réparé,
avec un tube d'aluminium, mais c'était pendant la guerre !!! Avant 1944, donc.
Depuis cette réparation, le manche n'as pas bougé d'un seul centième de millimètre.
Et je vous assure que cette fourche n'a jamais cessé d'être utilisée, et n'a jamais été ménagée !!!
C'est tout sauf un objet de musée.
Ils fabriquaient du costaud, nos parents.
Ils n'avaient pas encore inventé l'obsolescence programmée !
*
J'ai un peu travaillé dans le petit jardin Nord.
Vous vous rappelez : j'avais fait des bordures de pierres.
Je les ai toutes retirées : j'en avais besoin pour faire le muret de la rocaille.
Cette année, je n'y ferai pousser que très peu de plantes
de telle sorte que chacune ait un maximum de place.
Ainsi j'ai mis en place cet unique pied d'artichaut :
ce qui me donnera l'occasion de vous montrer la croissance de cette plante extraordinaire !
Par sa taille , c'est une géante.
Par la beauté de ses énormes fleurs,
par son intérêt culinaire,
par ses bienfaits pour notre santé,
c'est une grande merveille !
Enfin...j'espère qu'elle va bien pousser !
*
Je pense aussi souvent à ma carrière de terre :
je compte l'utiliser en totalité, et donc faire disparaitre le tas.
Il ne me restera plus qu'à éliminer le roncier qui s'était développé dessus et tout autour.
Mais pour l'instant je ne puis plus y accéder :
il a tellement plu ces derniers jours que le terrain s'est transformé en une éponge gorgée d'eau.
*
Voilà,
rien d'extraordinaire,
mais c'est ça la vie au contact de la nature :
des petites actions toute simples, tissées dans l'écoulement des heures et des jours.
***
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- L'imposture du dépistage anti-cancéreux -
Nous avons vis-à-vis du cancer une attitude frileuse, apeurée, celle de battus d'avance.
Alors la lutte que nous menons est toujours en retard d'une bataille.
Nous avons des mentalités de vaincus.
Je dis " nous " en tant que nous sommes représentés par les pouvoirs publics : `
par ceux que nous avons mis aux postes de responsabilité.
J'avais l'intention de vous parler aujourd'hui des renforts, des alliés, que nous pouvons trouver,
non pas pour mener des combats d'arrière-garde, tout en battant en retraite devant des forces supérieures aux nôtres,
(le cancer étant ressenti comme une fatalité toute puissante)
mais pour prendre l'offensive, reconquérir le terrain perdu
et chasser le cancer de notre paysage.
Ces renforts, ces alliés, puissants, existent.
Mais en ce moment j'ai les oreilles arrachées par ce que j'entends sans cesse à la radio :
" ça vous dirait de sauver une vie ? "
Et chaque fois je bondis devant la niaiserie de ce propos !
Pourtant la voix est amicale, énergique, chaleureuse, rassurante, dynamisante,
mais que nous dit-elle ?
D'envoyer un peu de nos crottes pour savoir si nous sommes malades.
C'est merveilleux, n'est-ce pas.
Seulement voilà, cette touchante sollicitude... est effrayante, si on y réfléchit un peu.
Nous n'intéressons les pouvoirs publics que ... que si nous sommes malades !
Car ce nouveau dépistage systématique , à partir de 50 ans (!) et pour les deux sexes (quel immense chantier !)
n'a rien à voir avec une prévention.
Une vraie médecine préventive consisterait à faire en sorte que personne ne fasse un cancer du côlon.
Il faudrait expliquer des choses, modifier des choses.
Que fait-on dans ce sens ?
Rien.
Le succès d'une telle médecine (préventive) serait que le nombre des cancers du côlon diminue,
disons que, dans un premier temps, il soit au moins divisé par dix.
Ce serait une médecine de la santé,
qui soignerait les gens en bonne santé,
pour qu'ils restent en bonne santé.
Là, nous avons le contraire exact de cette attitude :
le but que l'on se fixe actuellement n'est pas d'empêcher les gens d'êtres malades,
mais de trouver et récolter les malades comme on recherche et récolte les précieuses truffes dans un bois de chênes.
C'est une médecine qui soigne... les maladies !
Ses succès : dépister et soigner le plus grand nombre possible de cancers.
J'ai parfois l'impression qu'il s'agit d'un cauchemar.
La " politique de santé " actuelle est de toute évidence orchestrée par...
ce que l'on a appelé le lobby du cancer : une nébuleuse en réalité, composée de nombreux partenaires :
médecins, chirurgiens, radiologues, mais pas que !
pharmaciens, firmes, laboratoires d'analyse,
fabricants divers (importance +++ du matériel moderne),
et un personnel considérable qui gravite autour de tous ces acteurs.
Le poids économique de cet ensemble de personnes et d'activités est évidemment considérable,
et respectable....
Mais.... ce n'est pas ça le problème !
Car vous comprenez bien que, pour que tous ces braves gens continuent à avoir beaucoup de travail, il faut...
il faut qu'il y ait au minium un nombre stable de cancers !
En ces temps de chômage, voilà enfin un secteur prometteur.
Je ne sais comment expliquer ce que je ressens.
Les personnes qui oeuvrent dans les soins tels qu'ils sont actuellement organisés
sont des gens honnêtes et dévoués : je ne puis rien imaginer d'autre !
Mais ils me semblent avoir une vision statique de la situation.
Pour eux, il y a de nombreux cancers, et qui touchent des gens de plus en plus jeunes,
et voilà, c'est comme ça... !
Il faut simplement gérer cette situation. Donc on dépiste et on soigne.
9 "guéris" sur 10 ?
Bon, O K, c'est déjà ça, mais au prix de quelles mutilations ?
Ne serait-il pas très urgent...
de voir le problème d'une façon complètement différente ?
Et ce, pas seulement pour éradiquer le cancer colo-rectal, mais tous les cancers,
en fait pour la santé, tout simplement.
***
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UN
Par lui commence toute chose
il sort du zéro
comme le poussin de l'oeuf
comme le monde du big-bang
où donc se cachait-il ?
au ventre du Néant ?
DEUX
Un engendre le deux
la terre va se peupler
la joie va resplendir
les larmes vont couler
les conflits se nouer
le fol espoir aussi.
TROIS
C'est l'arrivée du trois
qui va tout déclencher
faire naître le souci
et la philosophie,
fomenter des folies,
écrire des poésies.
QUATRE
Quat' millions de sabords
Est et Ouest, Sud et Nord
comment s'orienter
en ce monde déchiré ?
pique et trèfle, coeur , carreau,
terre et feu, air et eau...
CINQ
Nos mains ont cinq doigts
l'étoile de mer cinq bras
la Terre cinq océans
et cinq sens ont nos corps
pour nous mettre en accord
en accord cinq sur cinq
SIX
Premier nombre parfait
étoile de David
cristal de la neige
cordes de la guitare
les six faces d'un cube
les six pattes d'une abeille.
SEPT
C'est le chiffre magique
de l'année sabbatique
de l'âge de raison
des collines de Rome
des femmes de Barbe bleue
et des nains de Blanche-Neige.
HUIT
Huit pattes a l'araignée
la pieuvre huit tentacules
le Dharma huit rayons.
Soleil sis sur un lac
deux cercles qui n'en font qu'un
symbole de l'infini
NEUF
chiffre anticyclonique
signe de germination
annonce d'un nouveau cycle
foetus tout près de naître
béni par les neuf muses
et par l'hymne à la joie !
DIX
Là, il faut que je vous explique quelque chose.
J'ai entrepris de remplir une zone que j'appelle ma future rocaille, d'abord avec des matières végétales diverses,
branchages, puis feuilles mortes :
puis plus fines (humus en voie de formation) :
puis avec de la terre,
et dans ce but j'ai remis en route une vieille carriole que j'avais utilisée pour transporter de la vase séchée que j'avais curée dans mon étang il y a 15 ou 20 ans :
je reprends cette terre dont j'avais fait un gros tas,
et c'est elle qui va remplir ma " rocaille".
Je remplis d'abord des seaux, que je verse dans la carriole. Mais je me suis aperçu que, si je dépasse 15 seaux, l'engin qui me sert de mini tracteur a du mal à grimper une petite pente que je dois monter pour déposer cette terre où je veux. Alors j'ai décidé de limiter à Dix le nombre de seaux de terre dont je charge la carriole.
Alors je compte : un, deux...et ainsi de suite. Ce qui me donne le temps de ... broder sur ces chiffres.
Mais arrivé à DIX, je dis OUF, et je transporte.
Donc pas de baratin sur le dix !
Et je vous dis : à bientôt.
***
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- Un autre regard sur la santé - 16 : clous rouillés et tétanos -
Je reprends donc mon évocation du deuxième incident.
Petite remarque préalable : cet article est un peu long. Son but n'est pas de vous distraire, mais de vous proposer une réflexion. N'entreprenez donc sa lecture que si vous disposez de suffisamment de temps, et seulement si vous en avez envie. Mieux vaut ne pas me lire, que de vous ennuyer : j'en serais navré (pour vous !).
Je ne puis compter le nombre des blessures que je me suis faites aux pieds
car pendant longtemps j'ai eu pour habitude de marcher pieds nus dans à peu près tous terrains ou saisons.
Maintenant je me chausse souvent avec de solides chaussures en hiver
mais en été j'ai tendance à me contenter de sabots bas en caoutchouc, avec souvent des semelles usées.
Ce qui est une fausse sécurité.
Un jour (c'était il y a une dizaine d'années) j'ai marché sur une vieille planche dissimulée,
mais d'où ressortaient à la verticale deux gros clous.
Ils se sont enfoncés dans la plante de mon pied droit, d'un seul coup, un peu à l'avant du talon.
Ils étaient si bien enfoncés que je n'ai d'abord pas pu retirer la planche : elle était clouée sur mon pied.
J'ai dû donner des coups sur la planche pour finalement la retirer. AÏE ma douée !!!
Là c'était sérieux.
Pratiquement pas de plaie externe, pas de saignement.
Mais deux vieux clous souillés ayant réparti des germes et des saleté en profondeur, et jusque dans les os
(vu la difficulté pour les extraire).
Que faire dans ce cas ?
Si une personne était venue en me racontant cet accident, sans aucun doute je lui aurais donné une "couverture" antibiotique,
et j'aurais vérifié son calendrier vaccinal. Impossible de faire autrement.
Ce n'est pourtant pas ce que j'ai fait pour moi-même !
Un médecin peut prendre des risques pour lui-même,
il ne peut pas faire prendre ces mêmes risques à une personne qui vient se confier à lui.
Vous me direz qu'il pourrait expliquer le... problème, et laisser son patient choisir.
Oui, c'est vrai, mais en sachant que si une complication survient, il sera accusé... avec la certitude d'être condamné.
Enfin laissons de côté ce problème (professionnel).
Ce que j'ai fait ?
Des bains très chauds du pied, prolongés, et fréquemment répétés, et même toutes les heures le premier jour et le lendemain.
Et dans la nuit chaque fois que la douleur, en revenant, me réveillait.
Car la douleur, vive, a duré ainsi plusieurs jours (en décroissance lente).
Et c'est tout.
Quelle est l'action de la chaleur dans ce cas ?
De chauffer le pied, ça, c'est une vérité de La Palisse !
En fait cela permet de l'amener à une température de 40, 41 ou 42 degrés (probablement).
C'est-à-dire une température qui est celle d'une forte fièvre.
Si dans les maladies infectieuses se déclenche de la fièvre, ce n'est pas sans raison.
La fièvre est une arme anti-infectieuse : elle fragilise les microbes
qui de ce fait sont bien plus vulnérables aux actions de nos systèmes de défense.
Elle tend aussi à dégrader toutes les toxines d'origine biologique, même les venins de serpent.
(c'est donc une erreur de supprimer la fièvre : on peut la modérer, mais surtout ne pas la supprimer !).
Là, je n'ai eu aucune fièvre (générale).
Peut-être parce que j'avais déclenché une fièvre localisée (ce qui était facile pour un pied !)
Comment la situation a-t-elle évolué ? .
Pendant presque 15 jours je n'ai pas pu marcher avec ce pied, sauf en prenant appui sur le bout des orteils.
Puis peu à peu les signes de l'inflammation ont diminué, puis disparu
Quels étaient les risques ?
Deux je crois : une infection profonde, peut-être même osseuse, et un tétanos.
L'infection profonde ?
Elle a été jugulée par les défenses normales contre les germes ordinaires. Défenses boostées par la chaleur humide, qui a favorisé au maximum l'afflux sanguin.
S'est-il formé du pus ?
Sans doute un peu, mais les bains chauds répétés ont permis son évacuation en continu
en suivant les trajets qu'avaient ouvert les deux clous, trajets qui étaient eux-mêmes le lieu d'une réaction inflammatoire curative.
Cette évacuation permanente des sérosités produites a rendu celle-ci non décelable.
Le tétanos ?
Il pose un problème particulier.
Il est provoqué par une bactérie très particulière qui vit dans le sol et est assez extraordinaire,
assez mignonne même, voyez plutôt :
clostridium tetani
Elle fait partie d'un groupe de bactéries que l'on appelle les clostridiums.
Il en existe de nombreuses variétés, et malheureusement beaucoup sont pour nous assez redoutables.
Pour le plaisir je vous cite quelques clostridiums dont il faut se méfier :
- clostridium perfringens, qui provoque une gangrène gazeuse,
- clostridium botulinum, qui cause le botulisme (possible paralysie respiratoire)
- clostridium tetani, l'agent du tétanos (hin qu'il est joli !)
- clostridium difficile, qui peut provoquer de graves diarrhées chez les personnes qui prennent des antibiotiques !
Les clostridiums sont des bactéries (Gran +) toujours " anaérobies ",
ce qui veut dire que, non seulement elles n'ont pas besoin d' oxygène pour vivre,
mais que l'oxygène les fait mourir ! Ceci est très important.
Revenons au seul clostridium tetani.
Une plaie souillée d'un peu de terre amène presque à coup sûr cette bactérie,
surtout si cette terre contient des déjections de mammifères, par exemple celles... d'un mouton !
C'est un germe banal dans le sol : on dit qu'il est " ubiquitaire ".
Mais si la plaie est ouverte, et simplement lavée et exposée à l'air, cette bactérie est éliminée.
Là où elle va pouvoir se maintenir, c'est dans les plaies profondes, fermées, avec des recoins inaccessibles.
Que peut-il se passer alors ?
Ceci : cette bactérie n'est pas invasive, elle va se développer sur place, sans sortir du repaire où elle se cache,
mais elle fabrique un poison, l'un des plus violents de tous les poisons dans le monde, qui attaque le système nerveux.
Ce poison qu'elle fabrique va se fixer sur les neurones.
On dit que ce poison est une " neurotoxine ".
Que peut-on faire contre cette bactérie ?
La question ne se pose que pour les plaies profondes qu'on ne peut pas laver et exposer à l'air.
La pénétration profonde d'un clou (souillé de terre) est évidemment un cas... idéal !
Qu'ai-je donc fait pour me prémunir du tétanos ?
La vaccination est très efficace.
Curieusement elle n'élimine pas le clostridium, mais elle détruit sa toxine.
Ce que fait aussi la chaleur.
Ce qui, par contre, détruit le clostridium, c'est l'oxygène !
Les bains chauds, en favorisant l'afflux de sang, augmente l'arrivée de l'oxygène (qu'apporte le sang artériel) :
c'est donc la meilleure façon d'empêcher sa prolifération.
Vous n'êtes sans doute pas plus que moi " à jour " avec vos rappels antitétaniques (tous les dix ans).
Je vous encourage vivement à régulariser votre situation.
Faites ce que je vous dis, ne faites pas ce que je fais.
Moi je ne régulariserai rien du tout !
Je fais confiance à ma méthode, mais je n'invite personne à la suivre.
Je veux seulement vous dire que les dogmes actuels, qui ont tendance à se sacraliser,
(et je pense à cette ministre qui, dans son incompétence totale, a osé proférer ces paroles stupides :
" les vaccinations, ça ne se discute pas "
ce qui est d'une sottise comparable à celle de l'inquisition catholique exigeant de Galilée qu'il se rétracte, et accepte de reconnaître que la terre ne tournait pas autour du soleil : ce que dit l'église, ça ne se discute pas !)
je veux donc seulement vous dire que les dogmes actuels seront remis en question demain
et que (par exemple) cette folie qui consiste à faire proliférer les vaccins sera bientôt reconnue dans sa nocivité.
On a tendance à croire que la seule façon de se soigner, c'est la façon actuelle, point par point, en se soumettant totalement...
C'est faux... il y a d'autres façons de penser, et d'autres façons de soigner.
Mais ça, les esprits étroits ne peuvent pas le comprendre.
Et encore moins l'admettre si les façons de procéder actuelles remplissent leur tiroir-caisse.
Alors les antibiotiques, faut-il les abandonner ?
Bien sûr que non !!!
Mais il faut les remettre à leur juste place.
De même qu'il n'est pas question de supprimer les pompiers, avec leur grandes échelles et leur énormes lances.
Mais on ne fait pas appel à eux pour laver la vaisselle.
Nous avons d'autres alliés bien plus proches... très étonnants.
Je vous en parle bientôt.
***
38 commentaires -
Je voulais ce jour vous faire rire
mais je ne vais pas avoir le temps d'écrire ce que je voulais...
et de toute façon ce n'est peut-être pas le jour après Bruxelles.
Je repousse donc le texte projeté à une semaine,
et vous donne seulement 2 nouvelles.
La première concerne les grues.
Ce matin, à nouveau, vers 10 H 30, j'ai entendu de temps en temps le cri des grues. Mais je n'en voyais pas.
C'était peut-être une erreur de mon audition.
Et je pensais à leurs ..." cris ".
Certains d'entre-vous ont dit, je crois me rappeler, qu'il était disgracieux, rude.
Je le ressens au contraire comme d'une douceur infinie !
Ce n'est pas un cri, c'est un roulement de gorge, un " CRRROU ", très doux, très tendre.
Curieux : nos impressions aux uns et aux autres, sont différentes, voire opposées.
C'est la même chose pour la langue allemande.
Certains la ressentent comme dure, gutturale, et certes elle peut l'être.
Mais elle peut être la plus tendre aussi.
Prenez le mot " Bach " (le ruisseau, et le nom de Jean-Sébastien, le divin !) :
il peut être prononcé, comme une branche qui casse,
ou comme le tendre baiser d'une mère à son bébé.
Pareil pour les mots tels que" Nacht " (la nuit).
" Heilige Nacht "... oh que c'est beau, que c'est tendre.
Aussi les mots se terminant par " lich "....
Heimlich...
Tout ça pour vous dire que je les ai enfin aperçues...
Un petit groupe, une quinzaine.
Très haut dans le ciel.
Elles étaient en train de faire quelques tours de manège ascensionnel
(elles doivent faire ça souvent tout au long de leur parcours, chaque fois qu'elle le peuvent, pour régler au mieux leur altitude)
alors je me suis assis dans un bon fauteuil de jardin, pour les contempler,
et saisir le moment de leur nouveau départ vers l'Est.
Il n'a pas tardé : à 10 H 52, le cercle est redevenu un V ... et elles sont aussitôt reparties.
C'est drôle, mais ça me fait toujours un petit coup au coeur,
quand je les vois s'éloigner ...
et disparaître.
Bon voyage, mes amies !
La seconde concerne l'avenir d' Eklablog.
Je viens d'être mis au courant de sa possible disparition,
ou au moins de sa probable modification.
Après le ... sabordage d'Overblog, j'étais monté dans l'accueillant et amical vaisseau d'Eklablog.
Le même cauchemar va-t-il recommencer ?
J'espère que nous allons pouvoir continuer à nous retrouver en ce lieu virtuel
que l'on appelle un blog
où vous me faites le plaisir, inestimable, de me manifester votre présence.
Je sais bien qu'un jour nous nous quitterons.
Nos rencontres prendront fin.
C'est inéluctable.
Ce jour là aussi, mon coeur se serrera.
Bonne semaine, mes amis.
***
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