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    L'an dernier j'avais oublié de semer des zinnias.

     

    Cette année j'y ai pensé, et voici comment j'ai procédé.

    J'ai d'abord mis les semences dans un verre d'eau (non froide) pendant 24 heures.

    Puis je les ai déposées sur une terre fine et enrichie en terreau, au chaud, c'est à dire près de l'ordi !

    Bien entendu sur une terre humide :

    comme les cellules de notre corps, les semences ont besoin (souvent) pour se développer, de la chaleur humide,

    à moins que ce ne soit plutôt  l'inverse : les cellules de nos corps sont à l'aise  dans la chaleur humide,

    comme le sont les cellules végétales, qui sont apparues voici 200 millions d'années dans des lagons d'eau tropicale.

    Et c'est pourquoi, lors des accidents de la vie, il est souvent bénéfique de fournir chaleur et humidité à nos cellules.

     

    Si j'ai disposé les semences en surface, c'était seulement par curiosité : pour avoir le plaisir de les voir germer.

    Après 24 h de trempage, je les ai donc disposées ainsi,  recouvertes d'une vitre pour bien conserver l'humidité de l'air :

    24 heures après, voici ce que l'on pouvait admirer : le miracle de la germination.

     

     

     -  Petites niouzes du jardin de pinson -

     

     

    Alors je les ai recouvertes d'une fine couche de terre tamisée

    et  j'ai allumé au-dessus d'elles un néon.

    24 H après les petites plantules pointaient hors du sol

    tandis que leurs fines racines plongeaient en secret dans le substrat.

     

    5 jours après, voyez le résultat :

    des feuilles cotylédonaires parfaitement développées !

     

     

     -  Petites niouzes du jardin de pinson -

     

     

    Mais comme les tiges me paraissaient déjà un peu hautes et frêles

    j'ai descendu l'ensemble dans la véranda (non chauffée)

    pour cette fois ralentir la croissance, car mieux vaudrait que les pieds restent trapus.

    Je vais devoir élever ces bébés zinnias presque trois mois :  

    mise en pleine terre en mai, fleurs espérées en juillet.

    Je vous montrerai la progression.

     

     *

     

    Juste avant que le temps ne bascule vers la pluie, j'ai brûlé les tas de broussailles épineuses,

    et là elles étaient parfaitement sèches :

    elles se sont enflammées comme un feu d'artifice !

     

     

     

     

     -  Petites niouzes du jardin de pinson -

     

     

     

    en 3 ou 4 minutes c'était une chose terminée, 

    et il ne restait plus, à la place du tas, qu'une nappe de cendres blanches.

     

    Sur ces plages dénudées des plantes pionnières vont s'en donner à coeur joie !

     

     

     

     -  Petites niouzes du jardin de pinson -

     

     

     

    Tiens, regardez, un peu à droite du centre de la photo, une fourche piquée dans le sol.

    Cette fourche à foin est celle de mon grand-père paternel  !

    Ses dents sont d'une finesse et d'une force incroyable.

    Mon grand-père s'en servait pour charger ses charrettes de foin

    ou pour manipuler les gerbes de blé ou d'avoine.

    Elle a dû en charger des tonnes, cette petite fourche !

    Un jour mon père a cassé son manche : il ne l'a pas changé, mais réparé,

    avec un tube d'aluminium, mais c'était pendant la guerre !!!         Avant 1944, donc.

     

     

     -  Petites niouzes du jardin de pinson -

     

     

     

    Depuis cette réparation, le manche n'as pas bougé d'un seul centième de millimètre.

    Et je vous assure que cette fourche n'a jamais cessé d'être utilisée, et n'a jamais été ménagée !!!

    C'est tout sauf un objet de musée.

    Ils fabriquaient du costaud, nos parents.

    Ils n'avaient pas encore inventé l'obsolescence programmée !

     

     

    *

     

     

    J'ai un peu travaillé dans le petit jardin Nord.

    Vous vous rappelez : j'avais fait des bordures de pierres.

    Je les ai toutes retirées : j'en avais besoin pour faire le muret de la rocaille. 

     

    Cette année, je n'y ferai pousser que très peu de plantes

    de telle sorte que chacune ait un maximum de place.

     

    Ainsi j'ai mis en place cet unique pied d'artichaut : 

     

     

     

     -  Petites niouzes du jardin de pinson -

     

     

     

    ce qui me donnera l'occasion de vous montrer la croissance de cette plante extraordinaire !

    Par sa taille , c'est une géante.

    Par la beauté de ses énormes fleurs,

    par son intérêt culinaire,

    par ses bienfaits pour notre santé,

    c'est une grande merveille !

     

     

     

     -  Petites niouzes du jardin de pinson -

     

    Enfin...j'espère qu'elle va bien pousser ! 

     

     

    * 

     

    Je pense aussi souvent à ma carrière de terre :

    je compte l'utiliser en totalité, et donc faire disparaitre le tas.

    Il ne me restera plus qu'à éliminer le roncier qui s'était développé dessus et tout autour.

     

     

     -  Petites niouzes du jardin de pinson -

     

     

     

     

    Mais pour l'instant je ne puis plus y accéder : 

    il a tellement plu ces derniers jours que le terrain s'est transformé en une éponge gorgée d'eau.

     

     

    *

     

     

    Voilà, 

    rien d'extraordinaire,

    mais c'est ça la vie au contact de la nature : 

    des petites actions toute simples, tissées dans l'écoulement des heures et des jours.

     

     

     

    ***

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    26 commentaires
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    - L'imposture du dépistage anti-cancéreux -

     

    Nous avons vis-à-vis du cancer une attitude frileuse, apeurée, celle de battus d'avance.

    Alors la lutte que nous menons est toujours en retard d'une bataille.

    Nous avons des mentalités de vaincus.

     

    Je dis " nous " en tant que nous sommes représentés par les pouvoirs publics : `

    par ceux que nous avons mis aux postes de responsabilité.

     

    J'avais l'intention de vous parler aujourd'hui des renforts, des alliés,  que nous pouvons trouver,

    non pas pour mener des combats d'arrière-garde, tout en battant en retraite devant des forces supérieures aux nôtres,

    (le cancer étant ressenti comme une fatalité toute puissante)

     

     

    - Un autre regard sur le cancer - 17 : " ça vous dirait de sauver une vie ? " ou l'imposture du dépistage anti-cancéreux -

     

     

     

    mais pour prendre l'offensive, reconquérir le terrain perdu

    et chasser le cancer de notre paysage.

     

    Ces renforts, ces alliés, puissants, existent.

     

    Mais en ce moment j'ai les oreilles arrachées par ce que j'entends sans cesse à la radio :

     

    " ça vous dirait de sauver une vie ? " 

     

    Et chaque fois je bondis devant la niaiserie de ce propos !

    Pourtant la voix est amicale, énergique, chaleureuse, rassurante, dynamisante,

    mais que nous dit-elle ?

    D'envoyer un peu de nos crottes pour savoir si nous sommes malades.

    C'est merveilleux, n'est-ce pas.

    Seulement voilà, cette touchante sollicitude... est effrayante, si on y réfléchit un peu.

    Nous n'intéressons les pouvoirs publics que ... que si nous sommes malades !

    Car ce nouveau dépistage systématique , à partir de 50 ans (!) et pour les deux sexes (quel immense chantier !)

     

     

    - Un autre regard sur le cancer - 17 : " ça vous dirait de sauver une vie ? " ou l'imposture du dépistage anti-cancéreux -

     

     

     

    n'a rien à voir avec une prévention.

    Une vraie médecine préventive consisterait à faire en sorte que personne ne fasse un cancer du côlon.

    Il faudrait expliquer des choses, modifier des choses.

    Que fait-on dans ce sens ?                  

    Rien.

    Le succès d'une telle médecine (préventive) serait que le nombre des cancers du côlon diminue,

    disons  que, dans un premier temps, il soit au moins divisé par dix.

     

    Ce serait une médecine de la santé,

    qui soignerait les gens en bonne santé,

    pour qu'ils restent en bonne santé.

     

    Là, nous avons le contraire exact de cette attitude :

    le but que l'on se fixe actuellement n'est pas d'empêcher les gens d'êtres malades,

    mais de trouver et récolter les malades comme on recherche et récolte les précieuses truffes dans un bois de chênes.

     

     

     

    - Un autre regard sur le cancer - 17 : " ça vous dirait de sauver une vie ? " ou l'imposture du dépistage anti-cancéreux -

     

     

     

    C'est une médecine qui soigne... les maladies !

    Ses succès : dépister et soigner le plus grand nombre possible de cancers.

    J'ai parfois l'impression qu'il s'agit d'un cauchemar.

    La " politique de santé " actuelle est de toute évidence orchestrée par... 

    ce que l'on a appelé le lobby du cancer : une nébuleuse en réalité, composée de nombreux partenaires :

    médecins, chirurgiens, radiologues, mais pas que !

    pharmaciens, firmes, laboratoires d'analyse,

    fabricants divers (importance +++ du matériel moderne),

    et un personnel considérable qui gravite autour de tous ces acteurs.

    Le poids économique de cet ensemble de personnes et d'activités est évidemment considérable,

    et respectable....

    Mais.... ce n'est pas ça le problème !

    Car vous comprenez bien que, pour que tous ces braves gens continuent à avoir beaucoup de travail, il faut...

    il faut qu'il y ait au minium un nombre stable de cancers !

     

    En ces temps de chômage, voilà enfin un secteur prometteur.

     

    Je ne sais comment expliquer ce que je ressens.

    Les personnes qui oeuvrent dans les soins tels qu'ils sont actuellement organisés

    sont des gens honnêtes et dévoués : je ne puis rien imaginer d'autre !

    Mais ils me semblent avoir une vision statique de la situation.

    Pour eux, il y a de nombreux cancers, et qui touchent des gens de plus en plus jeunes,

    et voilà, c'est comme ça... !

    Il faut simplement gérer cette situation. Donc on dépiste et on soigne. 

    9 "guéris" sur 10 ?

    Bon, O K, c'est déjà ça, mais au prix de quelles mutilations ?

     

     

    - Un autre regard sur le cancer - 17 : " ça vous dirait de sauver une vie ? " ou l'imposture du dépistage anti-cancéreux -

     

     

     

     

    Ne serait-il pas très urgent...

    de voir le problème d'une façon complètement différente ?

    Et ce, pas seulement pour éradiquer le cancer colo-rectal, mais tous les cancers,

    en fait pour la santé, tout simplement.

     

     

    ***

     


    32 commentaires
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    UN

     

     

     

     - Un et deux et trois ...  et dix -

     

     

     

    Par lui commence toute chose

    il sort du zéro

    comme le poussin de l'oeuf

    comme le monde du big-bang

    où donc se cachait-il  ?

    au ventre du Néant ?

     

     

     

     

    DEUX 

     

     

     

     

     - Un et deux et trois ...  et dix -

     

     

     

     

    Un engendre le deux

    la terre va se peupler

    la joie va resplendir

    les larmes vont couler

    les conflits se nouer

    le fol espoir aussi.

     

     

     

     

    TROIS

     

     

     

     

     - Un et deux et trois ...  et dix -

     

     

     

    C'est l'arrivée du trois

    qui va tout déclencher

    faire naître le souci

    et la philosophie, 

    fomenter des folies,

    écrire des poésies.

     

     

     

     

    QUATRE

     

     

     

     - Un et deux et trois ...  et dix -

     

     

     

    Quat' millions de sabords

    Est et Ouest, Sud et Nord 

    comment s'orienter

    en ce monde déchiré ?

    pique et trèfle, coeur , carreau,

    terre et feu, air et eau...

     

     

     

     

    CINQ

     

     

     

     - Un et deux et trois ...  et dix -

     

     

     

    Nos mains ont cinq doigts

    l'étoile de mer cinq bras

    la Terre cinq océans

    et cinq sens ont nos corps

    pour nous mettre en accord

    en accord cinq sur cinq

     

     

     

     

    SIX

     

     

     

     - Un et deux et trois ...  et dix -

      

     

     

    Premier nombre parfait

    étoile de David

    cristal de la neige

    cordes de la guitare

     les six faces d'un cube

    les six pattes d'une abeille.

     

     

     

     

    SEPT

     

     

     

     - Un et deux et trois ...  et dix -

     

     

     

     

    C'est le chiffre magique

    de l'année sabbatique 

    de l'âge de raison

    des collines de Rome

    des femmes de Barbe bleue

    et des nains de Blanche-Neige.

     

     

     

     

    HUIT

     

     

     

     

     - Un et deux et trois ...  et dix -

     

     

     

     

     

    Huit pattes a l'araignée

    la pieuvre huit tentacules

    le Dharma huit rayons.

     Soleil sis sur un lac

    deux cercles qui n'en font qu'un

    symbole de l'infini

     

     

     

    NEUF

     

     

     

     - Un et deux et trois ...  et dix -

     

     

     

     

    chiffre anticyclonique

    signe de germination

    annonce d'un nouveau cycle

    foetus tout près de naître

    béni par les neuf muses

    et par l'hymne à la joie !

     

     

     

     

     

     

    DIX

     

     

     

    Là, il faut que je vous explique quelque chose.

    J'ai entrepris de remplir une zone  que j'appelle ma future rocaille, d'abord avec des matières végétales diverses,

    branchages, puis feuilles mortes :

     

     - Un et deux et trois ...  et dix -

     

    puis plus fines (humus en voie de formation) :

     

     

     - Un et deux et trois ...  et dix -

     

    puis avec de la terre,

    et dans ce but j'ai remis en route une vieille carriole que j'avais utilisée pour transporter de la vase séchée que j'avais curée dans mon étang il y a 15 ou 20 ans :

    je reprends cette terre dont j'avais fait un gros tas,

     

     

     - Un et deux et trois ...  et dix -

     

     

    et c'est elle qui va remplir ma " rocaille".

    Je remplis d'abord des seaux, que je verse dans la carriole. Mais je me suis aperçu que, si je dépasse 15 seaux, l'engin qui me sert de mini tracteur a du mal à grimper une petite pente que je dois monter pour déposer cette terre où je veux. Alors j'ai décidé de limiter à Dix le nombre de seaux de terre dont je charge la carriole.

    Alors je compte : un, deux...et ainsi de suite. Ce qui me donne le temps de ... broder sur ces chiffres.

    Mais arrivé à DIX, je dis OUF, et je transporte.

     

     - Un et deux et trois ...  et dix -

     

     

    Donc pas de baratin sur le dix !

    Et je vous dis  : à bientôt.

     

     

     

     

     - Un et deux et trois ...  et dix -

     

     

     

     

     

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    - Un autre regard sur la santé - 16 : clous rouillés et tétanos -

     

     

    Je reprends donc mon évocation du deuxième incident.

    Petite remarque préalable : cet article est un peu long. Son but n'est pas de vous distraire, mais de vous proposer une réflexion. N'entreprenez donc sa lecture que si vous disposez de suffisamment de temps, et seulement si vous en avez envie. Mieux vaut ne pas me lire, que de vous ennuyer : j'en serais navré (pour vous !).

    Je ne puis compter le nombre des blessures que je me suis faites aux pieds

    car pendant longtemps j'ai eu pour habitude de marcher pieds nus dans à peu près tous terrains ou saisons. 

    Maintenant je me chausse souvent avec de solides chaussures en hiver

    mais en été j'ai tendance à me contenter de sabots bas en caoutchouc, avec souvent des semelles usées.

    Ce qui est une fausse sécurité.

    Un jour (c'était il y a une dizaine d'années) j'ai marché sur une vieille planche dissimulée,

    mais d'où ressortaient à la verticale deux gros clous.

     

    - Un autre regard sur la santé - 16 : clous rouillés et tétanos -

     

     

    Ils se sont enfoncés dans la plante de mon pied droit, d'un seul coup, un peu à l'avant du talon.

    Ils étaient si bien enfoncés que je n'ai d'abord pas pu retirer la planche : elle était clouée sur mon pied.

    J'ai dû donner des coups sur la planche pour finalement la retirer. AÏE ma douée !!!

    Là c'était sérieux. 

    Pratiquement pas de plaie externe, pas de saignement.

    Mais deux vieux clous souillés ayant réparti des germes et des saleté en profondeur, et jusque dans les os

    (vu la difficulté pour les extraire). 

    Que faire dans ce cas ?

    Si une personne était venue en me racontant cet accident, sans aucun doute je lui aurais donné une "couverture" antibiotique,

    et j'aurais vérifié son calendrier vaccinal. Impossible de faire autrement.

    Ce n'est pourtant pas ce que j'ai fait pour moi-même !

    Un médecin peut prendre des risques pour lui-même,

    il ne peut pas faire prendre ces mêmes risques à une personne qui vient se confier à lui.

    Vous me direz qu'il pourrait expliquer le... problème, et laisser son patient choisir. 

    Oui, c'est vrai, mais en sachant que si une complication survient, il sera accusé... avec la certitude d'être condamné.

     

    Enfin laissons de côté ce problème (professionnel).

    Ce que j'ai fait ?

    Des bains très chauds du pied, prolongés, et fréquemment répétés, et même toutes les heures le premier jour et le lendemain.

    Et dans la nuit chaque fois que la douleur, en revenant, me réveillait.

    Car la douleur,  vive, a duré ainsi plusieurs jours (en décroissance lente).

    Et c'est tout.

     

    Quelle est l'action de la chaleur dans ce cas ?

    De chauffer le pied, ça, c'est une vérité de La Palisse !

    En fait cela permet de l'amener à une température de 40, 41 ou 42 degrés (probablement).

    C'est-à-dire une température qui est celle d'une forte fièvre.

    Si dans les maladies infectieuses se déclenche de la fièvre, ce n'est pas sans raison.

    La fièvre est une arme anti-infectieuse : elle fragilise les microbes

    qui de ce fait sont bien plus vulnérables aux actions de nos systèmes de défense.

    Elle tend aussi à dégrader toutes les toxines d'origine biologique, même les venins de serpent.

    (c'est donc une erreur de supprimer la fièvre : on peut la modérer, mais surtout ne pas la supprimer !).

    Là, je n'ai eu aucune fièvre (générale).

    Peut-être parce que j'avais déclenché une fièvre localisée (ce qui était facile pour un pied !)

     

    Comment la situation a-t-elle évolué ? .

    Pendant presque 15 jours je n'ai pas pu marcher avec ce pied, sauf en prenant appui sur le bout des orteils.

    Puis peu à peu les signes de l'inflammation ont diminué, puis disparu

     

    Quels étaient les risques ?

    Deux je crois : une infection profonde, peut-être même osseuse, et un tétanos.

     

    L'infection profonde ?

    Elle a été jugulée par les défenses normales contre les germes ordinaires. Défenses boostées par la chaleur humide, qui a favorisé au maximum l'afflux sanguin.

    S'est-il formé du pus ?

    Sans doute un peu, mais les bains chauds répétés ont permis  son évacuation en continu

    en suivant les trajets qu'avaient ouvert les deux clous, trajets qui étaient eux-mêmes le lieu d'une réaction inflammatoire curative.

    Cette évacuation permanente des sérosités produites a rendu celle-ci non décelable.

     

    Le tétanos ? 

    Il pose un problème particulier.

    Il est provoqué par une bactérie très particulière qui vit dans le sol et est assez extraordinaire,

    assez mignonne même, voyez plutôt :

     

     

    - Un autre regard sur la santé - 16 : clous rouillés et tétanos -

     

                                                                                                                       clostridium tetani 

     

     

    Elle fait partie d'un groupe de bactéries que l'on appelle les clostridiums.

    Il en existe de nombreuses variétés, et malheureusement beaucoup sont pour nous assez redoutables.

     

     

    Pour le plaisir je vous cite quelques clostridiums  dont il faut se méfier :

    clostridium perfringens, qui provoque une gangrène gazeuse,

    clostridium botulinum, qui cause le botulisme (possible paralysie respiratoire)

    clostridium tetani, l'agent du tétanos (hin qu'il est joli !)

    - clostridium difficile, qui peut provoquer de graves diarrhées  chez les personnes qui prennent des antibiotiques !

     

    Les clostridiums sont des bactéries (Gran +) toujours " anaérobies ",

    ce qui veut dire que, non seulement elles n'ont pas besoin d' oxygène pour vivre,

    mais que l'oxygène les fait mourir ! Ceci est très important.

     

    Revenons au seul clostridium tetani.

     

    Une plaie souillée d'un peu de terre amène presque à coup sûr cette bactérie,

    surtout si cette terre contient des déjections de mammifères, par exemple celles... d'un mouton !

    C'est un germe banal dans le sol : on dit qu'il est " ubiquitaire ".

     

    Mais si la plaie est ouverte, et simplement lavée et exposée à l'air, cette bactérie est éliminée.

    Là où elle va pouvoir se maintenir, c'est dans les plaies profondes, fermées, avec des recoins inaccessibles.

    Que peut-il se passer alors ?

    Ceci : cette bactérie n'est pas invasive,  elle va se développer sur place, sans sortir du repaire où elle se cache,

    mais elle fabrique un poison, l'un des plus violents de tous les poisons dans le monde,  qui attaque le système nerveux.

    Ce poison qu'elle fabrique va se fixer sur les neurones.

    On dit que ce poison est une " neurotoxine ".

     

    Que peut-on faire contre cette bactérie ? 

    La question ne se pose que pour les plaies profondes qu'on ne peut pas laver et exposer à l'air.

    La pénétration profonde d'un clou (souillé de terre) est évidemment un cas... idéal !

     

    Qu'ai-je donc fait pour me prémunir du tétanos ? 

     

    La vaccination est très efficace.

    Curieusement elle n'élimine pas le clostridium, mais elle détruit sa toxine.

    Ce que fait aussi la chaleur.

    Ce qui, par contre, détruit le clostridium, c'est l'oxygène !

    Les bains chauds, en favorisant l'afflux de sang, augmente l'arrivée de l'oxygène (qu'apporte le sang artériel) :

    c'est donc la meilleure façon d'empêcher sa prolifération.

     

    Vous n'êtes sans doute pas plus que moi " à jour " avec vos rappels antitétaniques (tous les dix ans).

    Je vous encourage vivement à régulariser votre situation.

    Faites ce que je vous dis, ne faites pas ce que je fais.

    Moi je ne régulariserai rien du tout !

    Je fais confiance à ma méthode, mais je n'invite personne à la suivre.

     

    Je veux seulement vous dire que les dogmes actuels, qui ont tendance à se sacraliser,

    (et je pense à cette ministre qui, dans son incompétence totale, a osé  proférer ces paroles stupides :

    "  les vaccinations, ça ne se discute pas " 

    ce qui est d'une sottise comparable à celle de l'inquisition catholique exigeant de Galilée qu'il se rétracte, et accepte de reconnaître que la terre ne tournait pas autour du soleil : ce que dit l'église, ça ne se discute pas !) 

     

    - Un autre regard sur la santé - 16 : clous rouillés et tétanos -

     

     

    je veux donc seulement vous dire que les dogmes actuels seront remis en question demain

    et que (par exemple) cette folie qui consiste à faire proliférer les vaccins sera bientôt reconnue dans sa nocivité. 

    On a tendance à croire que la seule façon de se soigner, c'est la façon actuelle, point par point, en se soumettant totalement...

    C'est faux... il y a d'autres façons de penser, et d'autres façons de soigner.

    Mais ça, les esprits étroits ne peuvent pas le comprendre.

    Et encore moins l'admettre si les façons de procéder actuelles remplissent leur tiroir-caisse.

     

    Alors les antibiotiques, faut-il les abandonner ?

    Bien sûr que non !!!

    Mais il faut les remettre à leur juste place.

    De même qu'il n'est pas question de supprimer les pompiers, avec leur grandes échelles et leur énormes lances.

    Mais on ne fait pas appel à eux pour laver la vaisselle.

     

    Nous avons d'autres alliés bien plus proches... très étonnants.

    Je vous en parle bientôt.

     

     

     

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    Je voulais ce jour vous faire rire

    mais je ne vais pas avoir le temps d'écrire ce que je voulais...

    et de toute façon ce n'est peut-être pas le jour après Bruxelles.

    Je repousse donc le texte projeté à une semaine,

    et vous donne seulement 2 nouvelles.

     

    La première concerne les grues.

     

    Ce matin, à nouveau, vers 10 H 30,  j'ai entendu de temps en temps le cri des grues. Mais je n'en voyais pas.  

    C'était peut-être une erreur de mon audition.

    Et je pensais à leurs ..." cris ".

     

    Certains d'entre-vous ont dit, je crois me rappeler, qu'il était disgracieux, rude.

    Je le ressens au contraire comme d'une douceur infinie !

    Ce n'est pas un cri, c'est un roulement de gorge, un " CRRROU ", très doux, très tendre.

    Curieux : nos impressions aux uns et aux autres, sont différentes, voire opposées.

     

    C'est la même chose pour la langue allemande.

    Certains la ressentent comme dure, gutturale, et certes elle peut l'être.

    Mais elle peut être la plus tendre aussi.

    Prenez le mot " Bach " (le ruisseau, et le nom de Jean-Sébastien, le divin !) :

    il peut  être prononcé, comme une branche qui casse,

    ou comme le tendre baiser d'une mère à son bébé.

     

    Pareil pour les mots tels que" Nacht " (la nuit).

    " Heilige Nacht "... oh que c'est beau, que c'est tendre.

    Aussi les mots se terminant par  " lich "....

    Heimlich...

     

    Tout ça pour vous dire que je les ai enfin aperçues... 

    Un petit groupe, une quinzaine.

    Très haut dans le ciel.

    Elles étaient en train de faire quelques tours de manège ascensionnel

    (elles doivent faire ça souvent tout au long de leur parcours, chaque fois qu'elle le peuvent, pour régler au mieux leur altitude)

     

    alors je me suis assis dans un bon fauteuil de jardin, pour les contempler,

    et saisir le moment de leur nouveau départ vers l'Est.

     

    Il n'a pas tardé : à 10 H 52, le cercle est redevenu un V ...   et elles sont aussitôt reparties.

     

    C'est drôle, mais ça me fait toujours un petit coup au coeur,

    quand je les vois s'éloigner ...

     

     

    et disparaître.

     

     

     

    - Petites nouvelles : encore des grues, et risque d'un naufrage -

     

     

    Bon voyage, mes amies !

     

     

     

     

    La seconde concerne l'avenir d' Eklablog.

     

    Je viens d'être mis au courant de sa possible disparition,

    ou au moins de sa probable modification.

    Après le ... sabordage d'Overblog,  j'étais monté dans l'accueillant et amical vaisseau d'Eklablog.

    Le même cauchemar va-t-il recommencer ?

     

     

    - Petites nouvelles : encore des grues, et risque d'un naufrage -

     

     

    J'espère que nous allons pouvoir continuer à nous retrouver  en ce lieu virtuel

    que l'on appelle un blog

    où vous me faites le plaisir, inestimable, de me manifester votre présence.

     

    Je sais bien qu'un jour nous nous quitterons.

    Nos rencontres prendront fin.

    C'est inéluctable. 

     

    Ce jour là aussi, mon coeur se serrera.

     

     

    Bonne semaine, mes amis.

     

     

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