Tout d'abord je voudrais préciser quelque chose :

je n'ai pas l'intention de nier ou d'amoindrir le danger que représente le cancer pour notre vie.

Il est considérable.

Ce n'est pas une raison pour le transformer en une puissance mythique, satanique,

et qui, presque invincible, s'attaquerait sauvagement à l'humanité.

 

Oui, le cancer tue, mais les accidents de voiture aussi, les lésions cardiaques aussi,

on n'en fait pas des divinités !

Ce sont des dangers qu'il faut comprendre et combattre, le cancer est un danger parmi d'autres.

Rien de plus.

 

Pourquoi fait-il si peur ? 

Parce qu'on le connait mal.

Cette peur, vous l'avez remarqué, peut servir de levier dans des manoeuvres...

qui se présentent comme protectrices, mais cachent un autre aspect... intéressé.

Ce qui amène l'émergence de ce que l'on appelle parfois, non sans raison, l'industrie du cancer.

Et oui : on s'intéresse beaucoup à notre santé ....

L'une des pratiques qui exprime le mieux cette surprenante sollicitude est celle des dépistages systématiques...

Et l'on pourrait se dire : oh comme l'état prend soin de nous !

Nous pourrions parler de cela au  sujet du cancer de la prostate, ou de celui du colon,

cancers qui donnent aussi lieu à des campagnes annuelles de dépistage (avec relances postales).

Nous allons nous en tenir pour commencer au cancer du sein.

Cette idée de "dépistages systématiques" du cancer du sein est ... bien curieuse.

Elle semble de prime abord nimbée d'un louable souci : détecter le plus tôt possible la survenue d'un cancer afin que, par un traitement très précoce, on sauve des vies....

Qui oserait critiquer cette très généreuse initiative ?

D'autant plus que les seins sont des organes en quelque sorte sacrés !

 

 

 

 

Ces bien curieux organes,  gonflés et rebondis,

 attirent avec force nos regards ...   nos regards à nous, pauvres hommes, 

qui, tels des orphelins, cherchons partout les mamelles perdues de nos mamans  !

 

Oui, ces organes sont sacrés. 

Vont-ils être le lieu d'une attaque perfide, et mortelle ?

 

Redevenons objectifs. 

Les seins sont des organes extraordinairement sensibles, et de très nombreuses façons.

En particulier aux hormones.

Or pendant la vie "génitale" de la femme (de la puberté à la ménopause) ses seins sont soumis à un extraordinaire ballet hormonal, en permanence, semaine après semaine.

Avec des bouleversements encore plus violents en cas de grossesse.

Cette folle gymnastique hormonale (un vrai trampoline !) n'est pas sans conséquences :

certaines des cellules du sein deviennent " cancéreuses ".

J'essaierai de vous expliquer dans un autre article ce que cela veut dire.

Sachez cependant, dès maintenant, qu'il s'agit d'un phénomène banal, normal,

qui n'a donc rien pour nous effrayer.

 

Evidemment la question se pose de savoir comment notre corps fait face à ce phénomème ordinaire,

le règle de la façon la plus simple qui soit, comme on chasse un moustique importun,

et pourquoi, dans certains cas, il est débordé, n'arrive plus à faire face.

C'est alors qu'apparaît cette terrible maladie...

 

J'essaierai  ensuite de vous expliquer pourquoi, dans cette vision que je vous propose,

la "politique" des mammographies systématiques est une très mauvaise idée

car elle va à l'opposé du but soi-disant recherché..

 

Je sais que je suis là dans un sujet très difficile.

Mais il est passionnant.

 

A plus.

 

 

***

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous entendons souvent, à la radio , ceci : 

Le cancer augmente ses ravages,

pour lutter contre lui, un seul moyen : la recherche.

Aidez la recherche, donnez-nous vos sous.

 

Je n'aime pas du tout ce discours.

 

A nouveau il joue sur la peur.

 

 

 

(Dans le style de  : le virus N° tant approche, il va vous sauter dessus,

il est très méchant, faites-vous vite vacciner !)

 

Et surtout ce discours réduit chacun de nous à une totale passivité :

pour lutter contre le cancer, à en croire cette incitation,

nous ne pouvons rien faire d'autre que de donner nos sous...

et   ...    préparer nos fesses

pour recevoir, passivement, les produits que la recherche va mettre au point. 

 

Nous ne sommes donc que du bétail :

de très savants vétérinaires sont là pour prendre soin de nous, ne nous occupons de rien,

broutons, et suivons docilement les consignes de ce nouveau clergé qui détient la Vérité.

Ayons confiance : on pense pour nous.

 

 

 

 

 

Une telle "politique" de santé est une absurdité et une insulte à l'être humain.

Elle cherche à imposer ce véritable dogme :

 

" Le meilleur moyen de lutter contre le cancer, c'est la recherche".

C'est faux.

 

Il est l'exacte réplique de cet autre slogan qui s'étale dans les médias :

 

" Le meilleur moyen de lutter contre la grippe, c'est le vaccin".

 

Niaiserie ! Tromperie.

 

Le meilleur moyen , que ce soit pour le cancer , que ce soit pour la grippe,

c'est de modifier notre attitude,  de comprendre que c'est à nous d'agir

et non pas nous en remettre, passivement, à un " Etat" qui s'occuperait de tout à notre place,

ou à une recherche scientifique (certes passionnante, quand elle n'est pas trop... orientée)

de laquelle seulement pourrait venir notre salut.

 

Je m'étais bien promis de ne jamais plus vous parler de santé

mais je bondis quand j'entends ces sottises qui ne sont que des publicités déguisées,

avec quel but ?

Préserver la santé d'un peuple ?

Absolument pas : ce qui est efficace, et indispensable, on n'en parle pas.

Il est vrai que la santé, ça ne rapporte pas, la maladie, par contre, si, et beaucoup.

Knock règne ! 

Le but immédiat est de faire peur !

Une fois la peur semée, on va nous proposer, ou nous imposer

de bien excellentes mesures pour faire gonfler le PIB, et ... les profits.

Vous n'aurez pas le temps de protester, un(e) ministre incompétent(e) décidera pour vous

en laissant échapper de sa bouche servile, comme celle des papes ou des poissons rouges, 

des bulles ayant valeur de loi.

 

J'ai en horreur ce chemin d'asservissement, qui suit toujours le même schéma.

 

Tout d'abord il faut faire peur, peu importe avec quoi : 

Satan, le Diable, les flammes de l'enfer, et à l'occasion celles d'un bûcher,

ou le Cancer, le virus grippal, ou le virus machin, ou le virus truc, le Cholestérol....... 

Demain  ce sera Parkinson, Alzheimer... maladies dégénératives qui se multiplient à vitesse V....

on ne sera jamais à court.

Une fois le troupeau apeuré, il sera facile de le faire passer où l'on voudra.

 

Voulez-vous connaître la recette pour créer une nouvelle religion ?

C'est très simple, il suffit d'introniser deux dieux :

 

un dieu méchant, qui vous veut du mal, vous l'appelez comme vous voulez : aucune importance,

la seule chose qui compte c'est que vous ayez peur.

 

 

 

 

Il ne reste plus qu'à en inventer un autre qui va venir vous sauver. 

Et de se présenter comme prêtres du second, pour ramasser la mise.

 

Si vous le voulez j'essaierai de vous dire ma façon de penser

au sujet de ces deux dieux bricolés que sont :

le cancer,  le méchant dieu,

et le lobby médico-pharmaceutique, qui est présenté comme le dieu bon.

 

 

 

***

 

 

 

 

 

 

 

Il est un temps pour tout sous le ciel

 

 

 

 

un temps pour naître et un temps pour mourir 

un temps pour tuer et un temps pour guérir

un temps pour démolir et un temps pour construire

un temps pour pleurer et un temps pour rire

 

 

 

 

un temps pour planter et un temps pour arracher

un temps pour se lamenter et un temps pour danser

un temps pour lancer des pierres et un temps pour en ramasser

un temps pour embrasser et un temps pour refuser d'embrasser

 

 

 

 

un temps pour garder et un temps pour jeter

un temps pour se taire et un temps pour parler 

un temps pour aimer et un temps pour détester

 

 

un temps pour chercher et un temps pour perdre

un temps pour déchirer et un temps pour coudre

un temps pour la guerre et un temps pour la paix

.

il n'y a rien de nouveau sous le soleil.

 

 

 

 

Je vous  présente ce matin  ( d'une façon très libre ! )

seulement les tout premiers versets du  Qohelet  ( chapitre 3 ), un livre de la bible hébraïque.

Il a été écrit au troisième siècle avant J.C., soit il y a 2.300 ans, excusez du peu !

C'était à une période où les Juifs étaient très influencés par la philosophie grecque, épicurisme et stoïcisme

( ce fut la période dite : "période hellénistique").

D'où un ton un peu désabusé qui se dégage de ce texte.

Je crois savoir que les Juifs n'attribuent pas une grande valeur à ce livre,

par contre les Chrétiens l'ont intégré à ce qu'ils appellent " l'ancien testament ".

Ce texte, en tout cas, témoigne d'une expérience de la vie... qui est toujours la nôtre !

 

 

                                          **  **  **

 

 

Depuis longtemps, je ramasse des pierres, partout où je passe.

Le temps est maintenant venu pour que j'en fasse un mur.

Bientôt je vous le montrerai.

Pour l'instant voici la vue d'un coin du chantier ( un embryon d'escalier ) :

 

 

 

 

 

 

 

Ma seconde fille étant passée ce samedi 2 janvier, elle a cherché un peu dans mes tableaux,

en a trouvé un à son goût et... m'a demandé de le lui donner.

Bien sûr , c'est une joie pour moi.

Le voici.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En regardant la date je viens de réaliser que je l'ai peint le 24.11.85

c'est-à-dire il y a plus de trente années !

C'est un coin d'Auvergne.

 

Précision :

c'est une vue complètement imaginaire.

 

Ce jour-là, sans doute, j'avais eu envie d'emprunter, en pensée, ce chemin.

En pensée à nouveau, je m'y engage avec vous.

Des volcans humains  ont tué en 2015. 

Puisse une lumière de paix se lever

sur la nouvelle année.

 

 

 

***

 

 

 

 

 

 

 

 

Ô mes pauvres amis... 

 vous avez mal dormi ? 

 

oui, vous avez trop bu... 

fait beaucoup trop d'abus

trop mangé de saumon

bien plus que de raison

trop de pâté de campagne

arrosé  de champagne

mangé trop de foie gras

( et trop bu de Vodka )

plus une cuisse de chapon

puis un dinde aux marrons

puis des cuisses de grenouilles

et encore une andouille...

Je plains votre estomac

chargé comme un hamac ... 

 

Faites-le reposer ...

venez vous  promener !

 

 

Que diriez-vous de grimper avec moi sur cette petite colline dénudée ?

 

 

 

 

 

 

 

Oh ça, nous avons de la chance : le ciel devient plus bleu

 

et aussi les deux surfaces marines...

 

 

 

 

 

 

Ah mais vous reconnaissez !

Nous sommes à Sète, au sommet de  "La Montagnette ",

( appelée  "  Mont St Clair  " )

autour de laquelle s'est construite la ville

laquelle peu à peu en escalade les flancs.

A droite l'étang de Thau, un lac en fait, relativement profond,

mais bien curieux, car rempli d'eau de mer

et qui " fonctionne " comme une lagune, ou comme un lagon d'Océanie,

puisqu'il communique avec la mer par deux chenaux naturels , deux "passes" : des " graus ".

 

L'étang de Thau étant séparé de la mer par un cordon sableux appelé Lido,

en souvenir du Lido de Venise.

 

Ce " Lido " relie Sète à Agde, ville située à une vingtaine de kilomètres.

 

 

Voici un million d'années, la région où Agde sera construite

fut  réveillée par une formidable explosion volcanique

de type phréatomagmatique

(nous en reparlerons si vous voulez, car son évolution, sur 250 mille années, est surprenante)

il en reste une petite montagne : le Mont St Loup.

 qui apparaît ici en noir.

 

 

 

Derrière lui, mais bien plus loin (150 km ???), à l'horizon,  le Canigou 

dont le sommet , enneigé, est le plus oriental de la chaîne des Pyrénées.

 

A droite, bordant l'étang de Thau vers le Nord, les faibles hauteurs de La Gardiole.

 

Mais que se passe-t-il ?

Pendant que nous bavardions  un cyprès vient de se dresser vers le ciel !

 

 

 

 

 

 

puis quelques autres

 

 

 

 

 

 

D'autres encore, voilà qui n'est pas banal !

 

 

 

 

 

 

 

 

Voici maintenant des pins (parasols ??? ) qui font leur apparition, sur les pentes de la colline.

 

Cela valait la peine de grimper jusqu'ici !

 

 

 

 

 

 

 

 

Des buissons apparaissent cette fois, typiques de la garrigue,

ce qui veut dire inconnus de moi.

 

 

 

 

 

 

 

Je n'en reviens pas d'assister à une croissance aussi rapide de tous ces végétaux... 

 

 

 

 

 

Las...

 

il me faut bien sortir de mon rêve acrylique , 

car j'ai fait une sottise :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

j'ai laissé des zones réservées, en blanc, 

avec l'intention de peindre là de grosses  pierres calcaires, dont est fait ce Mont St Clair.

 

Et... je n'ai plus envie de les installer là....

Il me semble maintenant que le premier plan est trop important,  

qu'il aurait gagné à être plus discret.

 

Voyez :

 

ce serait mieux, non ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais le cadre est déjà fait ...

Et oui, il est rare que je fasse les choses dans l'ordre habituel.

J'avais fait le cadre avant le tableau !

Et il est directement fixé sur la planche que j'ai utilisée comme support pour peindre.

 

Comment me sortir de ce mauvais pas ?

 

2016 nous le dira.

 

 

Bonne année à vous tous,

 à vous mes fidèles qui me faites le plaisir de me lire

et le plus grand plaisir encore de me laisser, au moins de temps en temps, un commentaire.

Cela me fait très plaisir 

et je vous en remercie.

 

 

 

 

***