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Ce qui m'est arrivé en début d'année ...
a été comme une rupture dans ma vie
et j'ai l'impression de devoir renouer avec tout ce que j'aimais
et pensais avoir perdu à jamais.
Ainsi avec la céramique.
J'ai donc fait ces jours ci une cuisson "émail".
J'ai pris pour cela de vieilles pièces : des "biscuits",
comme on appelle les objets déjà cuits une première fois
pour une cuisson "terre".
La cuisson s'est bien passée (à 960°)
et à l'ouverture du four... rien de cassé.
OUF !
Ce n'était qu'une toute petite fournée, à titre d'essai.
Content que ça se soit bien passé
mais déçu car je me suis rendu compte que j'avais perdu toute habileté dans la mise en place de l'émail. J'ai tout à réapprendre !
Là, c'est un petit chat qui dort
et encore un autre, mais noir celui-là.
un vase, un peu bizarre
et pas même trois ou quatre fleurs au jardin pout l'étrenner !
Un autre
qui manifestement est très mal émaillé
(l'émail est insuffisant souvent, et n'a pas "nappé" la pièce)
Là c'est un bol.
Couche d'émail encore bien hésitante.
Mais il est de grande taille
et je l'ai déjà adopté pour mon petit déjeuner.
Quel plaisir de se réchauffer les mains en les tenant serrées contre lui !
Le reste, ce sont des petites coupelles qui me servent à un tas de trucs
mais il y en aura pour tous ceux qui en voudront.
De même que les chats.
Bonne préparation pour Noël
même si c'est, cette année, dans un format réduit.
Bizdekaz
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L'hiver est déjà là (en fait)
air humide et froid, ciel bas et sombre
tout semble se rétracter, se refermer, se protéger
et j'ai l'impression que cela se produit aussi en moi
pourtant je voudrais vous envoyer un petit bonjour
alors je vais pour cela vous partager quelques photos d'Auvergne
que ma petite fille Charlène m'a envoyées hier
pour que j'y découvre la neige
le ciel a l'air bien gris aussi en cet endroit d'Auvergne
et les deux toutous de la maison n'ont pas l'air bien réchauffés
mais ces arbres en profitent pour se revêtir de cristal
et devenir eux-mêmes source de lumière
et sur une gamme avec une seule ligne
s'inscrivent les notes d'un silencieux concerto
que ce petit enfant de loup écoute peut-être
et pourtant
dans ce monde où triomphe le froid
la vie ose cela :
faire fleurir un rosier
le long d'un mur en pierres de la maison de Charlène
j'en reste sans voix
mais plein d'admiration
et d'espoir :
le temps des fleurs reviendra !
Bises pour vous tous.
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24 commentaires -
Mais oui, il y a encore bien des couleurs !
Grâce aux arbres qui, tels des géants, dressent vers le ciel leurs bras chargés parfois de mille feuilles d'or.
D'abord les chênes, rois incontestés de la région.
Les bouleaux, avec leurs branchages légers.
Les chênes me font penser à des éléphants, les bouleaux à des gazelles.
D'autres arbres se distinguent aussi.
Ainsi un liquidambar.
Je l'avais coupé il y a quelques années, car, près de la maison, il devenait trop grand. Mais, pas rancunier, il a de sa souche fait de nombreux rejets, et il me charme encore !
Ses feuilles peuvent prendre des tons étranges.
Pour en venir aux fleurs, j'avais oublié ...
les chrysanthèmes !
Les pauvres : je les avais abandonnés.
Et pourtant ce sont eux qui terminent le feu d'artifice de l'automne.
Leurs fleurs sont petites, mais toutes bien belles.
Les roses sont les plus fournies
avec une note de gaieté qui me remplit de joie.
Les fruits ne sont pas tout à fait absents,
mais représentés seulement, chez moi en ce moment, par...
savez-vous quoi ?
Leur vrai nom est lyciet de barbarie.
C'était, quand j'étais gosse, la plante sauvage de nos haies et de nos terrains vagues, complètement méprisée.
Mais la mode de consommer ses fruits, après qu'on se soit aperçu qu'ils étaient très riches en antioxydants, a fait qu'on les désigne maintenant par leur nom chinois : gogis.
Ils sont cette année très sucrés et parfumés.
Peut-être à cause du soleil très généreux de l'été ?
Ah, il y a aussi les flamboyantes couleurs du coucher de soleil.
Mais elles ont quelque chose de dramatique....
car elles annoncent cette vérité incontournable :
le jour va finir.
Je ne puis détacher mes yeux de ce prodige silencieux
Arrive cependant un moment
où il faut me décider à rentrer
si je veux retrouver mon chemin.
Bons derniers jours de novembre
mes chers amis.
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21 commentaires -
Ah, je suis impardonnable !
Impardonnable de faire des promesses et de ne pas les tenir.
J'avais promis de reparler de la " vigne de Madère "
et aussi des autres plantes à mucilage
et de l'intérêt à les utiliser.
Mais mon jardin m'attire d'une façon irrésistible
et les heures de jour deviennent si peu nombreuses qu'elles passent bien trop vite. Le soir vient, et là, c'est vrai, je n'ai que l'envie de me reposer, et de fait je dors longtemps chaque nuit.
Dormir longtemps est, soit dit en passant, d'une grande importance pour le maintien de la santé : c'est essentiellement durant le sommeil que les cellules se débarrassent des poisons qui sont produits par la vie même, que les cellules se multiplient (celles qui vont le rajeunir, le renouveler, et réparer éventuellement les blessures du corps, mais il y a aussi une fabrication de nouveaux globules blancs, qui sont tellement importants pour que notre système immunitaire soit capable, en les multipliant rapidement, de nous protéger contre les infections, microbiennes ou virales, covid compris).
Bien d'autres choses se passent durant le sommeil : inscription en nous des souvenirs, des émotions du jour, des apprentissages...
Une vie très active en fait : notre conscience semble disparaitre, se mettre en congé, mais notre corps, lui, vit intensément !
Bon, j'espère que vous allez tout de même me pardonner, et que je finirai par trouver le temps de faire cette suite promise.
Cette fois nous allons seulement faire un petit tour dans le jardin....
jardin où ont lieu matin et soir mes séances de kinésithérapie !
Au nord de mes anciennes serres j'ai aménagé 6 bandes de terre de six à sept mètres, capables d'accueillir tout de suite des cultures, trois à l'Est, trois à l'ouest.
Voici la troisième à l'Est :
la plus proche des serres (dont on voit l'ombre)
Les trois autres bandes sont à l'Ouest,
mais celles là, selon les méthodes de la permaculture, je n'en ai pas travaillé le sol, mais les ai seulement recouvertes d'une épaisse couche de feuilles mortes. Sous cet édredon de feuilles mortes, le sol va se réchauffer et la microfaune du sol va en profiter pour s'y multiplier, y creuser des millions de petites galeries, ce qui va permettre à l'air et à l'eau d'y circuler. Le sol va de lui-même redevenir meuble. Au printemps j'y ferai aussi des cultures.
La plus au Sud de ces trois bandes inclut le pied d'artichaut
que j'ai entouré d'une épaisse couches de feuilles.
S'il ne gèle pas trop fort,ça suffira peut-être.
Dans la seconde bande à l'Est j'ai planté environ 200 poireaux perpétuels que j'ai retrouvés ici et là errant dans mon autre jardin pour l'instant abandonné.
Ce qu'ils donneront ? Je ne sais pas trop. Je vous tiendrai au courant.
Sur cette même bande de culture j'ai commencé à replanter des pieds de salade, surtout de laitues à feuilles un peu rouges. Les premières replantées (sur la première bande) commencent à prendre une belle allure.
Celles plantées bien avant dans la véranda se sont plus développées, mais les feuilles sont moins fermes et moins colorées.
Les pieds qui se sont développés dans les serres sont plus verts que ceux replantés dehors, et surtout délicieux en salade !
Voilà, on va s'arrêter là.
Ah, il a dû geler un peu un matin, car toutes les fleurs de dahlias sont comme ébouillantées. A l'exception d'un seul pied qui porte encore deux fleurs impeccables : c'est ce dahlia cactus :
J'ai cueilli ses deux fleurs pour en faire un bouquet.
Sera-t-il le dernier ?
Bons derniers jours de novembre pour vous tous.
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15 commentaires -
90% !
92 % !!
Qui va dire mieux ?
Qui va avoir l'audace d'affirmer : 99,99% ?
Sottise sur sottise, pourquoi pas ?
Et quelle belle programmation !
Pour l'industrie pharmaceutique, c'est le jack pot qui se rapproche.
Mais c'est vraiment méconnaitre ce qu'est la santé d'un corps vivant.
Comment peut-on imaginer dès aujourd'hui de tels taux d'efficacité et avec une telle précision, pour un vaccin qui n'existe pas encore ? Si son niveau d'efficacité est celui du vaccin anti-grippe, il fera au mieux 15% : entre 15 et zéro %, selon les années.
Car proposer un chiffre précis, c'est oublier que les virus varient sans cesse , en modifiant leur mode d'attaque, et que chaque année la mise au point d'un nouveau vaccin est de ce fait indispensable, sans aucune certitude pour savoir s'il sera efficace.
Quant à imaginer les risques que ces vaccins vont faire courir à ceux qui les recevront ... sans importance ! Le "principe de précaution" est une notion complètement abandonnée quand il s'agit de pratiques capables de générer des profits énormes.
Mais là n'est pas le plus grave.
On nous dit et on nous répète que nous n'avons aucune arme pour nous défendre contre ce nouveau virus, aucun moyen de nous défendre, et que la seule façon de faire est la fuite, de nous cacher derrière des petits carrés de tissus, de nous enfermer chez nous.
Or ce n'est pas vrai : c'est oublier qu'en nous existe un " système immunitaire ", c'est-à-dire toute une organisation qui a pour charge de repérer tout élément dangereux qui pourrait pénétrer dans notre corps ou y apparaitre, comme des bactéries ou des virus, ou des cellules cancéreuses, et de mettre en jeu toute une panoplie d'armes cellulaires ou chimiques capables de les éliminer.
Au lieu de nous rappeler cela, que nous sommes capables de nous battre, on ne nous parle que de la fuite, et on fait grandir l'espoir démesuré d'un vaccin qui seul va pouvoir nous sauver.
Pourquoi ne nous dit-on pas plutôt que nous disposons en nous de ce qui est nécessaire pour triompher des attaques éventuelles d'un virus ?
Certes il peut se faire que notre système immunitaire soit faible, et il convient alors de tout faire pour le requinquer. C'est vrai en particulier pour les personnes âgées. Ou pour d'autres raisons. Le danger est grand dans ce cas que nous ne puissions triompher d'une attaque par ce nouveau virus, ou pour tout autre attaque.
Cela nécessite d'être dit, rappelé, afin que chacun se sente responsable de lui même, et capable de faire le nécessaire. Au lieu de nous faire croire à notre impuissance totale, ce qui ne nous laisse que la possibilité de placer notre unique espoir dans un vaccin-sauveur, d'attendre passivement la venue de cette sorte de messie qui va nous venir d'Amérique, ou de Chine, ou de Russie.
Le plus grand danger est de devenir des êtres passifs, apeurés, démoralisés, et prêts à accepter tout ce qu'on voudra bien leur faire.
Mieux vaudrait comprendre que nous avons le pouvoir de nous défendre et de faire tout le nécessaire pour que notre "système immunitaire" soit à la hauteur.
Comment peut-il être à la hauteur, ou le redevenir ?
Au moins trois conditions.
Une condition morale, spirituelle : croire d'abord que nous en sommes capables ! Si on n'est pas persuadé de cela, si on a le moral dans les talons, alors on est foutu ! C'est un point capital.
Une condition touchant notre mode de vie : vaste sujet qui demanderait de longs développements.
La troisième condition est de prendre les aliments, ou à défaut les compléments alimentaires nécessaires pour nous défendre. Je vous ai déjà parlé de la vitamine C, indispensable. Mais qui parmi vous prend de la vitamine D ?
Si vous en prenez tous, et en quantité suffisante, alors je n'ai rien à vous apprendre. Et je vous vois comme je vois ce jardin.
merci Mari jo
Si vous n'en prenez pas, je suis pratiquement sûr que vous en manquez. Alors vous êtes en danger.
Qu'en est-il pour chacun de vous ?
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