Un curieux phénomène se produit en ce moment dans la rocaille :

je la croyais normalement peuplée, sans excès,

mais chaque plante grandissant maintenant de jour en jour

elle se révèle surpeuplée , et c'est désormais une lutte déclarée...

pour garder sa place au soleil ! 

 

 

 

C'est un joyeux mélange de fleurs, de légumes, de fines herbes,

que je mets ici ou là, un peu où ça se trouve :

tomates, courgettes, fraisiers, persil  (encore tout petit),  ciboulette, oseille, 

thym, thym citronné, sarriette, sauge , citronnelle, verveine odorante,

menthes diverses, calament  (c'est le thé d'Aubrac), 

plantes sauvages comestibles (renouée persicaire, barbarée, pourpier),

plantes grasses : agaves et aloès (venant de Sète),

figuier de barbarie (venant des Pyrénées)

plantes toxiques : datura, euphorbe épurge   (pour leur beauté).

 

Tiens, avez-vous vu le pied de poirée à carde rouge ?

Je vous le mets en grand : aussi bon que beau. 

 

 

.

 

 

 

La fleur qui domine par le nombre, c'est le zinnia.

Je ne me lasse pas de caresser ses fleurs de la main, du regard et du coeur.

C'était la fleur préférée de Lulu, ma femme.

(Non,  les roses  !!!  Mais je ne sais pas bien les soigner).

 

 

 

 

 

Cette fois l'escalier est terminé.

A gauche, voyez-vous les 5 petites fleurs jaunes ?

Ce sont des gazanias, mais cette année ils me boudent.

Peut-être parce que je ne les ai pas bien disposés. 

L'an prochain je leur réserverai l'emplacement le plus ensoleillé.

 

Dans la rocaille elle-même, vous vous souvenez du datura ?

Il est devenu géant !

Vous l'apercevez dans la partie gauche de la photo.

Deux mètres de haut au centre de sa " canopée ", trois mètres de large.

Il commence à devenir sérieusement encombrant, mais je le laisse...

 car je veux voir jusqu'où il peut aller  !

Aussi je l'arrose chaque jour : il boit autant qu'un crocodile.

Mais il commence à faire beaucoup d'ombre !

 

 

 

 

 

Au premier plan, 2 pieds de courgettes

qui sont en train de prendre un développement phénoménal

et ultra rapide : on croirait une plante tropicale.

 

Le matin s'y ouvrent de grandes fleurs fabuleusement parfumées.

 

 

 

 

Dans l'après-midi, elles fanent

 

 

 

mais les courgettes se gonflent de sève.

 

 

Connaissez-vous ces fleurs  roses virant sur le violet ? 

Elles sont venues là toutes seules.

Ce sont des salicaires.

 

 

 

 

 

Des plantes du plus grand intérêt.

Je vous en parlerai peut-être un jour.

 

 

 

 

 

 

Allez, avant de vous quitter... 

encore un petit zinnia !

 

 

 

 

 

 

Pinson heureux ...

vous salue bien.

 

 

***

 

 

 

 

 

 

Et oui... pourquoi pas ?

Moi, ça me dit.

Je vous propose donc cette pensée :

 

 

 

 

 

 

Le sourire est aux humains

ce que le soleil est aux fleurs.

 

 

 

 

 

Ne croyez-vous pas ? 

 

 

 

 

 

Bon samedi

et bon dimanche

à vous tous.

 

 

***

 

 

 

 

 

 

 

 

Ah, je ne suis pas un photographe naturaliste,

je n'en ai pas la patience

et je ne suis même pas photographe

mais parfois la chance est avec moi et voici ce que j'ai réussi à saisir pour vous :

une scène d'amour, ou plutôt de fécondation assistée :

pratique que la nature a elle-même inventée voici pas mal de millions d'années ! 

 

Question : quel est ce papillon ?

 

 

 

 

Recherchant sur le Web, je penche vers ce nom :

 

 

Le Vulcain (Vanessa Atalanta)

 

mais pourriez-vous, les experts,  le confirmer, ou  l'infirmer ...

J'ai essayé de profiter de ma chance en lui tirant d'autres portraits

 

 

 

 

j'ai même tenté de m'approcher

mais la mise au point laisse à désirer.

    

 

 

 

 

Heureusement l'animal n'était pas farouche ! 

 

 

 

Voilà, ce sera tout pour aujourd'hui. 

 

Ah si, en prime, le portrait d'une nouvelle acquisition pour la rocaille : 

une gaillarde !

 

 

 

Remarquez la pierre dressée qui se trouve derrière elle.

On la distingue à peine  car elle tend à se confondre avec le sol, 

tant le soleil était fort sans doute.

Mais regardez bien : on voit plusieurs coquillages, 3 au moins,

ils signent l'origine marine de ce calcaire.

 

 

 

 

Présence du passé...

de l'histoire de la planète ...

de l'immensité du temps...

miroitement d'éternité.

 

Bonne semaine les amis.

 

 

 

***

 

 

 

 

 

Vive les aliments gras !

 

Voici un slogan bien... scandaleux !

Il suppose un changement complet d'attitude vis à vis des corps gras.

Or voici des décennies que le dogme diététique en vigueur est tout à l'opposé de cela.

On nous a appris, et seriné dans les oreilles, que le gras c'était l'ennemi.

Et comme tous les naïfs croyants du monde nous l'avons cru.

C'est devenu pour nous évident, incontestable. 

La preuve ?  C'est que les gros sont gras.

Le gras c'est donc le diable, la cause de tout...

Expulsons-le  ! Proscrivons-le !

 

 

C'est vrai, les personnes en surpoids se trouvent en grand danger.

Partant de ce constat, on a dit  :  " Vous devez maigrir

pour cela ne mangez plus de gras " , et ça paraissait logique.

Alors on a prescrit des régimes maigres, tout juste bons pour des squelettes,

des régimes dignes d'une grève de la faim.

 

 

 

On s'est mis à dénombrer les "calories" avec une précision de comptable,

comme un percepteur obsessionnel compterait ses sous.

 

Et les gens ont, laborieusement, perdu du poids.

 

Une fois le résultat obtenu, on a prescrit à ces nouveaux maigres des régimes

où l'on demandait aux "hydrates de carbone" d'être la source principale de l'énergie

en remplacement des aliments gras

et l'on a encensé les bonnes céréales, l'aliment santé par excellence !

 

 

Mais ensuite, surprise, les gens récupéraient leur gras à une vitesse stupéfiante !

C'était l'effet rebond, les gens jouaient au yoyo !

On a essayé de comprendre, on a multiplié les examens, les dosages... ( Joie des labos !)

et là, on a trouvé un nouveau coupable : le " cholestérol " ! 

Ah la belle découverte ! De ce gras là venait tout le mal ! Il fallait lutter contre lui .

Et on  a fabriqué des molécules-poison artificielles pour faire  " baisser le cholestérol ".

 

 

 

 

 

 

Les dernières en date : les statines.

On a fixé des taux soi-disant normaux si bas que presque tout le monde en a trop. 

( Rien de tel que faire peur au bon peuple pour lui faire faire ce qu'on veut ! )

Et le bon peuple a suivi les conseils de leurs  bons médecins : confiance, confiance ! 

Résultat : les statines sont devenues l'un des médicaments les plus consommés.

Les gens sont de plus en plus malades, mais ça c'est secondaire,

car... ça marche...  puisque le cholestérol " baisse ".

Certes ça ne sert strictement à rien, et c'est même nocif.

Mais on est aussi content que si l'on jouait au sudoku, car on a fait croire aux gens que c'était important, alors on fait des dosages de contrôle, on adapte les doses....

Bref : on n'en sort plus.

En fait on a inventé une maladie ( " le cholestérol " ) et donc on la soigne : génial !

Et les financiers se frottent les mains : 

ils ont trouvé là un moyen unique pour se faire des sous ! Et beaucoup de sous.

Car pour garder le cholestérol bas, il faut avaler ces drogues en permanence toute sa vie !

Et c'est le pactole ! Une manne qui tombe chaque mois avec la régularité d'une rente.

Bénéfice annuel mondial pour les statines, des dizaines de milliards d'Euros. 

Alors en  haut-lieu on n'est pas près de changer un dogme aussi bénéfique !

Pourtant ce dogme ... est en train de se fissurer.

On sait maintenant très bien qu'il est faux, et ce qui se passe. 

 Voici.

 

Curieusement le stockage  rapide et important de corps gras dans notre organisme 

n'est pas dû pour l'essentiel à une trop grande quantité de lipides ingérés

mais est provoqué par une montée soudaine du taux de sucre dans le sang.

Comment cela ?

Je vais résumer beaucoup.

 

Si un repas est très "sucré", le sucre passe rapidement dans le sang                                           et le taux de sucre y monte en flèche.

Mais on croyait que pour les glucides dits " lents ", il en allait autrement,                             et que la montée du taux de sucre dans le sang était retardée et progressive.

Or on sait depuis les années 80 qu'il n'en est rien, et que, quelle que soit la nature des glucides, l'absorption maximale se fait très vite, en 25/30 minutes.

Ce qui veut dire en pratique que la farine des céréales, et tout ce qui est fait avec de la farine, et tous les féculents d'une façon générale, que tous ces hydrates de carbone provoquent pratiquement la même montée en flèche de la glycémie.

Si donc globalement un repas est riche en hydrates de carbone, fussent-ils des féculents, il va provoquer une montée brusque de la glycémie au dessus de 1,40 gramme par litre :  

                                   on appelle ça un  " pic " de glycémie.

Que se passe-t-il alors ?

Ceci :

Alors que l'organisme, ne réagit pas à l'absorption de quantités importantes de corps gras (il y aurait même un effet plaisir, comme une drogue peut en procurer, ce qui va avec une sensation de douce satiété), il ne supporte absolument pas ce pic de glycémie !!

 Comme s'il percevait un grand danger  ( et il n'a pas tort !)

Alors il réagit par une subite sécrétion d'insuline, un pic d'insuline  !  

 

Sécrétion d'autant plus violente d'insuline que le pic de sucre est monté plus haut.

Et cette insuline a un but très précis : stocker au plus vite ce glucose en excédent, et comment le stocker ? Mais sous forme de graisse !

Reprenons car ce point est capital :

  Sous l'influence de l'insuline le sucre est transformé immédiatement

en corps gras, et spécialement en triglycérides,

ce qui veut dire en graisse pour vos fesses, ou ailleurs.

 

Si ce pic de glycémie, entraînant un pic d'insuline,  ne se produit que de temps en temps, c'est sans gravité.

Si par contre il est habituel, il en va tout autrement.

Mais je ne veux pas vous accabler davantage en vous citant toutes les conséquences catastrophiques que cela va avoir .

La seule que je retiens aujourd'hui est la prise de poids,                                                        qui qui est la porte d'entrée  vers tous les ... ennuis possibles : 

un portail grand ouvert pour TOUTES les maladies !

Si en plus s'ajoute à cela un état de stress intense et/ou chronique, déclenchant le passage du métabolisme en  " mode survie "... je vous dis pas la suite.

 

Mais, bonne nouvelle : comprendre, c'est pouvoir.

 

La compréhension de ces enchaînements rend très facile la mise en oeuvre d'un plan pour réduire simplement un excédent pondéral. Un plan qui n'est plus du tout basé sur la réduction des apports d'aliments gras.

 

Je vous en parlerai ... si j'ai l'impression que cela vous intéresse.

Je n'en suis pas sûr. 

J'ai même grand peur de vous avoir barbés par cet exposé sans doute laborieux.

Si oui , toutes mes excuses.

Et je retourne dans mon jardin,

en vous souhaitant une bonne journée.

 

 

 

 

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 Recueillement 

 

 

 

L'orpheline au cimetière

d'Eugène Delacroix

1798 - 1863

 

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