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    Bonjour !

    Avez-vous bien dormi ?

    Fait de beaux rêves ? Rêvé de "Belles de Nuit " ?

    Oh pardon, je suis bien indiscret !

    Il vous reste maintenant à passer une bonne journée.

    Voulez-vous retourner avec moi vers mes deux premières rocailles ?

    Oui  ?

    Parfait, allons-y. 

     

    Vous vous souvenez des petites fleurs roses ?

     

     

    - L'oxalis ... que l'on nomme trèfle à 4 feuilles, n'est pas un trèfle ! - 

     

     

     Et bien nous allons en reparler.

     

    On les appelle couramment trèfle à quatre feuilles.

    C'est un nom bien curieux qui ne correspond en rien à la réalité.

     

    Tout d'abord ce n'est pas un trèfle.

    Le trèfle (proprement dit) appartient à une tout autre famille de plantes

    dont le représentant le plus commun, qui hante les prairies et les pelouses,

    est le Trèfle Blanc

    que Linné a appelé "trifolium repens", " trèfle rampant ",

    car il se propage par des stolons qui rampent sur le sol.

     

     

     

     - L'oxalis ... que l'on nomme trèfle à 4 feuilles, n'est pas un trèfle ! -

     

     

     

    La feuille du trèfle blanc  (bien représentée ci dessus)

    présente 3 folioles, à peu près rondes, ce qui est la raison de son nom " trèfle "

    qui vient du grec " triphullos " qui signifie "trois feuilles".

    Cependant elle en a parfois 4 :

    c'est une anomalie très rare, due à une mutation, à une erreur de programmation.

     

    La fleur du trèfle est très différente de celle de la plante qui nous intéresse ce matin, 

    à savoir de celle de

     

    l'OXALIS,

     

    par contre les feuilles de ces deux plantes se ressemblent un peu :

     

     

     

     

    - L'oxalis ... que l'on nomme trèfle à 4 feuilles, n'est pas un trèfle ! -

     

     

     

     

    les feuilles de l'oxalis ont également 3 folioles, 

    mais chacune de ces 3 folioles a la forme d'un coeur,

    et comme ce coeur est profondément  divisé, chaque feuille semble avoir 6 folioles.

    6, mais jamais 4 ! 

    Ce qui donne l'impression d'une multitude de folioles très légères,

    car les feuilles se rassemblent en formant de bouquets, ma foi très élégants..

     

     

     

     

    Ces feuilles ont une particularité : souvent elles se ferment, mais je ne comprends pas bien quand.

    Est-ce la nuit ? Je l'ai cru d'abord.

    Mais c'est plutôt le jour par grand soleil.

    On le voit d'ailleurs sur la première image, derrière le pied d'aloès : les folioles sont repliées.

    Cela demande de faire d'autres observations, car je ne suis encore sûr de rien.

     J'ai essayé de dessiner les feuilles repliées, mais c'est très difficile.

     

     

    - L'oxalis ... que l'on nomme trèfle à 4 feuilles, n'est pas un trèfle ! -

     

     

    Les trois folioles s'abaissent en même temps qu'elles se replient,

    ce qui donne l'impression d'un parapluie presque complètement fermé.

     

     

    Quant aux fleurs, à 5 pétales, elles sont plutôt simplettes.

     Mais d'une si jolie couleur !

     

     

    - L'oxalis ... que l'on nomme trèfle à 4 feuilles, n'est pas un trèfle ! -

     

     

    Elle se regroupent pour former des sortes de petits bouquets

     

    ce qui finit par former des massifs de fleurs  du plus joli effet.

     

    Je vous les montre ici dans le jardin de Danielle, à Sète.

    A vrai dire ce jour là les fleurs des oxalis n'étaient pas très nombreuses.

     

     

    - L'oxalis ... que l'on nomme trèfle à 4 feuilles, n'est pas un trèfle ! -

     

     

     

     

     

     

     

    Elles l'étaient beaucoup plus cet autre jour :

     

     

     

    - L'oxalis ... que l'on nomme trèfle à 4 feuilles, n'est pas un trèfle ! - 

     

     

     Que vous dire encore sur l'oxalis ? 

    Beaucoup de choses.

     

    Son nom d'abord : OXALIS .

    Oxalis est un mot grec qui signifie " oseille ",

    " oxalis " venant lui même d'un autre mot grec : " oxus ", qui signifie aigu, pointu, acide,

    et qui est à l'origine des nos mots  " oxygène " et " oxyde ".

     

    Les feuilles de l' "oxalis" contiennent en effet un acide particulier

     

    que l'on a nommé pour cette raison "acide oxalique",

    dont la molécule peut s'écrire joliment ainsi : HOOC-COOH , 

    acide que l'on retrouve bien entendu dans l’oseille

    mais aussi dans de nombreuses plantes : 

     rhubarbe, blette, céleri, roquette, persil,

     chénopodiacées (chénopode Bon Henri, arroche, épinard, bette, poirée, betterave, salicorne)

    carotte, haricot (vert et grain), céleri, roquette, persil,

    fraise, framboise, groseilles, agrumes, thé, cacao....

    noix, noisette...

     

     Qu'est-ce à dire ?

    Que cette plante peut être consommée,

    et elle a été utilisée pour donner une pointe d'acidité à d'autres légumes

    ( il est plus commode cependant d'utiliser pour cela des feuilles d'oseille)

    mais qu'il ne convient pas d'en consommer d'énormes quantités

    pas plus qu'il ne convient de manger de trop grosses quantités d'oseille ou de rhubarbe

    sous peine de quelques ennuis (par exemple une colique néphrétique).

     

    Il existe plusieurs espèces d'Oxalis.

     

    L'une pousse en France, dans nos sous-bois, donc dans des lieux ombragés, sur sol acide,

    c'est " l'oxalis des bois ", en latin : " Oxalis acetosella "

    appelée aussi  " petite oseille des bois ",

    ou encore " Alleluia " ( elle fleurit en avril-mai )

    ou encore (j'aime la poésie de ces noms) " Surelle ", ou " Pain de coucou ".

    Ses fleurs,  printanières donc, sont blanches, veinées de mauve.

    (Merci qui ? Merci Wiki)                                                                                                                

     

    - L'oxalis ... que l'on nomme trèfle à 4 feuilles, n'est pas un trèfle ! -

     

    Deux autres espèces d'oxalis , toutes deux à fleurs roses, nous viennent d'Amérique du sud :

    Oxalis  Deppei

    et Oxalis Tetraphylla : " l'oxalis à quatre feuilles ".

     

    La feuille d' Oxalis Tetraphylla possède des feuilles munies de quatre folioles

    et qui donc ressemblent beaucoup plus aux feuilles du trèfle " à quatre feuilles " !

     

     

    - L'oxalis ... que l'on nomme trèfle à 4 feuilles, n'est pas un trèfle ! -

     

                                                       L'espèce dont nous parlons aujourd'hui n'est pas  Tetraphylla,

    c'est    Oxalis  Deppei. 

     

    Ses feuilles ne possèdent que 3 folioles.

    Elle nous vient d'Amérique de Sud : Argentine, Brésil, ou Mexique.

    Elle s'est presque naturalisée dans le monde entier, là où les hivers ne sont pas trop rudes,

    par exemple dans tout le sud de la France et en Bretagne. .

    Les pieds que j'ai maintenant chez moi viennent du jardin de Danielle.

     

     

    Oxalis Deppei  fleurit tout l'été,

    aime les sols légers, riches, neutres ou un peu acides, frais et même un peu humides.

    Elle est modérément rustique : je vais en laisser une partie dehors pour l'hiver (sous quelques feuilles mortes)

    Je rentrerai une autre partie.

     

    Ah oui, je ne vous ai pas dit :

    on lit souvent que c'est une plante bulbeuse . Pas exactement .

    Ses racines présentent des renflements qui font fonction de boutures :

    on dit que ses racines sont des  " rhizomes tubérisés ".

     

    On peut donc facilement récolter ces renflements (que l'on nomme à tort "bulbes")

    et les conserver  dans de la tourbe durant l'hiver, pour les semer au printemps,

    ce que je vais faire.

     

    Et j'espère l'an prochain vous montrer de bien jolies rocailles !

     

    à bientôt.

     

     

    ***

     

     

     

     

     

     


    22 commentaires
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    Bonjour à vous tous.

    Je voulais, en ce samedi, vous inviter encore à visiter mes  "rocailles "

    Mais pas eu le temps de préparer mon article, snif !

     

    Seulement je viens de recevoir ce message de Geneviève, l'une de mes belles-filles :

     

    Bonjour papette,
    j’ai une plante inconnue qui s’est installée tout seule mais qui fleurit tellement joliment!
    J’ai la version rouge et la version jaune mais je ne sais pas ce que c’est.
    Peux tu m’aider?
    Bises

     

    G
     
     
    et G  ( parisienne ) me joint ces 2 photos:
     
     

     - S O S botanique : qui connaît cette plante ? -

     

     

     

     

    et pour la variété rouge :

     

     

     - S O S botanique : qui connaît cette plante ? -

     

     

     

    Et bien Geneviève me croit plus calé en botanique que je ne suis ! 

    Car je ... cale complètement !

     

    J'ai pensé au Tabac dans ses variétés horticoles,

    à la Jussie, une de nos plantes invasives,

    à l'onagre bisannuelle, qui vient elle d'apparaître dans mon jardin Nord, à ma grande joie,

    Mais un examen rapide élimine ces hypothèses, aussi je dois lui répondre  :

    je ne sais pas ! 

    Une solanée ?

    Même pas sûr.

     

    Alors je fais appel à vous 

    connaissez-vous cette plante ? 

     Merci d'avance.

     

    Et à dimanche j'espère, pour ma rocaille.

     

     

    ***

     

     

    Je suis comblé !

    Catherine D m'a tout de suite trouvé son nom ! 

     Mirabilis Jalapa !

    Ce nom lui fut donné par le grand Linné, en 1753    (!)

    ou si vous voulez : " Merveille du Pérou "

    Son origine : Amérique subtropicale.

    Ses fleurs ne s'ouvrent pleinement que la nuit  (est-ce vrai, Geneviève ?)

    d'où son nom de  Belle de Nuit.

    Je suis stupéfait par le vaste usage médical qui en fut fait depuis... des millénaires,

    par les peuples amérindiens   (ce que nous apprend Wikipédia)

    et aussi de son importance dans la recherche scientifique la plus pointue

    ce qui me fait prendre encore mieux conscience de mon ignorance.

     

    Merci à vous tous : vous êtes mes enseignants.

     

     

     ***

     

     

     

     

     

     

     

     


    38 commentaires
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    Attendez, d'abord un petit problème. Ou même deux !

    mais ils ne sont ni mathématiques, ni géométriques.

     

    Un problème de partage, pour commencer.

    Un roi veut récompenser 2 pères et 2 fils.

    Il leur donne en tout 30 chameaux, et un nombre égal à chacun.

    Combien en donne-t-il à chacun  ? 

     

    Un autre problème, presque d'actualité : une énigme politique !

    Cent personnes décident de fonder un nouveau parti politique.

    On sait trois choses avec une absolue certitude :

    1 - Que beaucoup parmi ces cent personnes sont de franches canailles.

    2 - Que parmi ces cent personnes il y en a au  moins une d'honnête.

    3 - Que si l'on en prend deux au hasard, il y en a toujours au moins une des deux  qui est malhonnête. 

    Question : combien y a-t-il parmi elles de personnes honnêtes ?

     

    Bon : je vous emmène au " jardin ".

    Au retour, nous verrons si vous avez trouvé.

     

    Voici d'abord ce que je vais appeler la rocaille N° 1.

    Vous la connaissez, c'est elle où j'ai supprimé les bambous.

    Je vous la montre ici dans son extrémité Ouest, qui se prolonge par un muret plus bas ,

    et c'est là où j'ai retrouvé 6  pieds de cyclamens. Je vous reparlerai d'eux une prochaine fois.

     

    - Rocaille N° un , quoi de neuf ? -

     

     

     

    Sur cette rocaille N° 1 j'ai établi 2 sortes de massifs (îlots ?)

    et sur ceux-ci j'ai placé les deux pieds d'aloès (?)

    qui viennent du Golfe du Lion (j'aime bien ce nom !).

     

    Celui-ci est sur l'îlot central.

     

     

    - Rocaille N° un , quoi de neuf ? -

     

     

    On aperçoit à droite le pied de fougère mâle qui s'est fait une belle feuille neuve.

    Maintenant il se repose, mais je suppose qu'il en prépare une autre

    et j'attends l'apparition de la crosse qui va dérouler sa volute savante ! 

     

     

    L'autre aloès trône sur un îlot plus large et haut.

    Le voici : 

     

     

     

    - Rocaille N° un , quoi de neuf ? -

     

     

     

    En fait je l'ai planté dans un pot que j'ai lui-même entouré de compost,

    de telle sorte que je puisse facilement rentrer la plante fin octobre

    pour la protéger du froid. Je la rentrerai même avant s'il venait à pleuvoir trop.

     

     

     

    - Rocaille N° un , quoi de neuf ? -

     

     

    D'ailleurs, on aperçoit un peu la bordure du pot ! (involontairement). 

     

     

    - Rocaille N° un , quoi de neuf ? -

     

    Je ne me lasse pas de contempler la beauté de cette plante, si étrange... 

     

    C'est vraiment une cactée (je crois !) et elle me parle de pays bien particuliers,

    de pays où il fait chaud toute l'année  (ou presque)

    où il pleut rarement, et les plantes se sont adaptées.

    Les grosses pierres que j'ai disposées autour m'emportent, elles, carrément au Sahara,

    dans le Reg, c'est-à-dire le désert de pierres,  ou dans le Negev, où les roches ne manquent pas,

    et plus généralement à toutes ces zones à la fois arides et somptueuses.

     

    A droite et en bas on aperçoit une sorte d'épée noire qui sort derrière une petite plante grasse en rosette :

    c'est une pousse de bambou : je vais bientôt la couper et la manger !

     

    La prochaine fois je vous parlerai de la petite plante à fleurs roses : je l'adore !

     

    Mais voilà que, derrière la grosse pierre beige, qui est sans doute un grès,

    je découvre le buste d'un dieu grec !  C'est une pierre plus noire ...

     

    Regardez si je blague  :

     

    - Rocaille N° un , quoi de neuf ? -

     

    une grosse masse de cheveux crépus, un oeil observateur, 

    un petit nez , grec je crois (qu'en pensez-vous ?)

    dessous une petite moustache bien taillée

    et sous la bouche une barbe buissonnante et crépue comme la chevelure.

    Je n'avais pas remarqué cette ressemblance en plaçant cette pierre en cet endroit.

    Le lendemain je suis allé voir dans la rocaille ! Je ne l'ai pas trouvée !

    J'ai du prendre une photo de hasard et ensuite modifier la disposition des pierres.

    Je ne sais même plus où est passé mon dieu grec.

    Retourné dans l'Olympe peut-être.

    Bof... un dieu de plus, ou de moins, c'est pareil.

    La rocaille est tout aussi belle sans.

    La moindre plante, la moindre roche, atteint le sommet de la beauté

    et du mystère.

     

    Sur cette dernière photo on voit les 2 aloès

    et en premier plan des repousses très fines de bambous : 

    je les laisse, je les trouve belles.

     

     

    - Rocaille N° un , quoi de neuf ? -

     

     

    Un mot sur une rocaille N° 2 que je viens de construire ! 

     

    Elle est beaucoup plus petite

    et se trouve à l'extrémité Est de la terrasse.

     

    Bon, c'est le chantier !

     

    Il y a des pierres partout !

     

    - Rocaille N° un , quoi de neuf ? -

     

    J'ai commencé à la peupler : au centre un gazania

    qui vient lui aussi du Golfe du Lion. 

     

     

    - Rocaille N° un , quoi de neuf ? -

     

     Bon, j'aurais plein de choses à vous dire

    sur les autres plantes.

     

    Mais.... ce sera pour la prochaine fois !

     

     

    Tiens... qui voilà ?

    Ah mais c'est Madame Ponctuation !

    Que me veut-elle ?

    Ah... me dire que j'ai oublié les 2 réponses.

     

     

    - Rocaille N° un , quoi de neuf ? -

     

     

    O K : les voici :

     

     

    1 -  Mais non, le roi n'a pas coupé 2 chameaux en petits morceaux !

    Il récompensait une famille méritante (je ne sais plus pourquoi).

    Il a donné 10 chameaux au grand-père,

    10 chameaux au père

    et 10 chameaux au fils....

    2 - Une seule de ces 100 personnes est honnête.

    S'il y en avait 2, ou plus,  il pourrait se faire qu'on en tire 2 ensemble 

    ce qui est contredit par l'affirmation N° 3.

     

    Au revoir, à samedi.

     

     

    ***

     

     

     

     


    15 commentaires
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      Que diriez-vous d'un petit problème géométrique ?

     

     

     - Un remue méninge et quelques nouvelles de mon jardin -

     

    Diviser cet espace blanc en 2 segments égaux est facile. 

    En 3 également.

    Si facile que je puis vous donner tout de suite la réponse, car vous avez déjà trouvé.

     

     - Un remue méninge et quelques nouvelles de mon jardin -

     Mais pouvez-vous diviser cet espace en 4 ?

    En 4 zones égales, donc superposables ? 

     

    Ne cherchez pas : la solution va venir toute seule.

     

    Venez plutôt au jardin avec moi.

    Enfin... j'appelle "jardin" tout ce qui est au dehors de ma maison ! 

     

    Mais puisque nous sommes dans la géométrie

    (car un petit coin de votre cerveau est en train de chercher...)

    venez voir quelque chose.

    Vous savez, la rocaille (j'appelle ça comme ça !) qui est devant la véranda, 

    là où j'ai enlevé les bambous (n'en laissant que 7), je l'ai faite il y a 30 ans environ.

    J'ai voulu faire une sorte de promenade sur le haut du muret qui en fait le tour

    et pour cela j'y ai disposé des pierres plates,  de calcaire principalement,

    mais comme je n'en avais pas assez, j'ai fait de grands joints de ciment

    que j'ai agrémentés de petits dessins... géométriques

    ou disons en mosaïque, avec des  morceaux de verre " de Venise " (?).

    En nettoyant, je les ai retrouvés (je les avais oubliés).

    Les voici : 

     

     

     

     

     - Un remue méninge et quelques nouvelles de mon jardin -

     

     

     

     On se croirait à Pompéi, vous ne trouvez pas ? 

    Mais l'avantage, c'est qu'il n'y a pas la foule.

     

     

     

     - Un remue méninge et quelques nouvelles de mon jardin -

     

     

    J'ai même inclus quelques fragments de carreaux de faïence.

    Ils ont souvent une histoire.

    Ces deux là je les ai trouvés sur une plage à Oran :

     

     

     - Un remue méninge et quelques nouvelles de mon jardin -

     

     

    et aussi quelques morceaux de granit,

    ici 2 à gauche, 1 à droite : 

     

     

     - Un remue méninge et quelques nouvelles de mon jardin -

     

     

    En route maintenant vers l'île-jardin.

    Cette fois ça y est : l'eau est revenue dans les douves (de l'île-jardin-château) 

    de ce fait les soubassements du jardin sont gorgés d'eau, 

    cette eau remonte dans la terre par capillarité, et je n'ai donc plus besoin d'arroser. 

     

    On peut même y admirer le ciel qui, comme Narcisse, se mire dans l'eau !

     

     - Un remue méninge et quelques nouvelles de mon jardin -

     

     Nous sommes ici à la proue de l'île-jardin-château-bateau, nombril de mes rêves ...

    C'est sur cette proue que j'ai planté de nombreux pieds de tomate cerise 

    mais comme j'ai oublié de les fixer à des tuteurs,

    les branches se sont baladées à la sauvage, 

     

     

     - Un remue méninge et quelques nouvelles de mon jardin -

     

     

    se frayant un chemin parmi les feuilles des consoudes et des courgettes.

    Ainsi les grappes de petites tomates sont bien cachées ! 

     

    Seulement, si vous voulez les cueillir, il faut maintenant

    soit prendre des bottes, soit vous mettre pieds nus !

    Vous connaîtrez alors une jouissance unique :

    sentir la boue argileuse glisser entre vos orteils.

     

    Pas  grave si l'eau est froide : on pourra se réchauffer les pieds vers le feu.

     

    Ah oui,  j'ai changé de place ma cuisinière de campagne.

     

     - Un remue méninge et quelques nouvelles de mon jardin -

     

     

    Je mets souvent une seconde plaque d'acier  devant le feu pour concentrer les flammes sous les marmites.

     

     

     

     - Un remue méninge et quelques nouvelles de mon jardin -

     

     

    C'est un mode de cuisson simple, mais très efficace et rapide,

    qui fonctionne un peu comme une cuisinière à bois.

    Je l'ai faite assez large pour pouvoir mettre 3 récipients.

    Là, à droite, une ancienne grande cocotte minute dans laquelle je fais cuire une grosse quantité de laitue sauvage ( la pluie en a fait pousser une grande quantité) : je vais en faire de la salade cuite.

    Avec une saucisse, c'est délicieux.

    Au fait, qu'elles sont les meilleures saucisses ?

    Au milieu, c'est une cocotte en fonte qui vient de ma grand-mère.

    Toujours en bon état de marche (la cocotte !).

    J'y fais cuire des pommes de terre.

    A gauche, dans une petite casserole, je fais cuire un peu de rhubarbe.

    (les récentes pluies l'on fait repousser).

    En ne mettant pas de feu directement à gauche, ça permet à la rhubarbe de mijoter tranquillement.

     

    Ah, évidemment, il faut accepter que les casseroles noircissent un  peu ...

    Ce n'est pas aussi propre que des plaques à induction ! 

    Et quand il pleut, ce n'est pas pratique non plus ....

    Mais cela relie aux ancêtres,

    à nos origines.

     

     

    Avant de vous quitter...

    voulez-vous la réponse au petit problème géométrique ?

    Je la descends un peu pour que vous puissiez ne pas le voir tout de suite, `

    si vous voulez encore chercher un peu....

     

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     - Un remue méninge et quelques nouvelles de mon jardin -

     

     

      Bonne journée à tous et toutes.

     

    (voulez-vous que nous retournions au " jardin "  la prochaine fois ?)

     

     

    ***

     

     

     


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    J'ai reçu d'une amie un lien que je vous mets plus bas.

     

    Je l'ai suivi et j'ai été bouleversé,

    frappé, je puis le dire, en plein coeur,

     comme si j'étais partie prenante dans ce que j'ai vu.

    Voici, en violet, le petit chapeau qui présentait ce document :

     

    En Colombie, une dame trouve un lion blessé très grièvement .

    Elle le ramène chez elle, le soigne et le nourrit.

    Une fois hors de danger elle le confie à un zoo afin qu’il soit en sécurité.

    5 ans plus tard, elle va visiter son ancien ami.

    Elle s’approche de la cage de  l’animal qui reconnait sa bienfaitrice  . . .

    tous les touristes croient à une attaque en règle.

    Voyez le déroulement par vous-même.

    Cette magnifique bête nous donne un  fichu  bon exemple de gratitude même 5 ans après  son sauvetage.  


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    http://www.vitality101.com/Fun/lion-kisses-rescuer

     

     

     

    Ces retrouvailles inattendues ne semblent pas surprendre le lion

     

    il semble dire 

    c'est bien toi

    enfin

    ça fait 5 ans que je t'attends

    ou plutôt non : je ne t'attends pas

    car à tout instant, tu es là dans mon coeur

     

     

     

     

     

    - Bonheur extrême et douleur profonde ne font qu'un, comment est-ce possible ? -

     

     

     

     

    le baiser !

    ou peut-être lui parle-t-il à l'oreille

     

     

     

    - Bonheur extrême et douleur profonde ne font qu'un, comment est-ce possible ? -

     

     

     

     

     

    et maintenant, il ferme les yeux

     

     

    - Bonheur extrême et douleur profonde ne font qu'un, comment est-ce possible ? -

    savourant intérieurement la présence de l'aimée

    à la fois présente "réellement" en dehors de lui

    et présente en dedans de lui

     

     

     

    voici qu'il reçoit un baiser dans le cou

    et semble chavirer de bonheur

     

     

     

    - Bonheur extrême et douleur profonde ne font qu'un, comment est-ce possible ? -

     

     

     

    puis une caresse, dans sa profonde fourrure,

    de la main de cette femme qui a pris soin de sa vie

    ce qui est la définition même de la mère

     

     

    - Bonheur extrême et douleur profonde ne font qu'un, comment est-ce possible ? -

     

     

     

     

    Sa tête a disparu

    il n'est plus que caresse reçue !

     

    Puis il reprend, yeux fermés, la posture de la contemplation intérieure.

     

     

     

     

    - Bonheur extrême et douleur profonde ne font qu'un, comment est-ce possible ? -

     

     

     

    Elle est encore là

    et pourtant c'est comme si, déjà, elle n'était plus là

    plus là au dehors de lui

    mais  entièrement là au dedans de lui !

     

    Cette rencontre n'a duré que quelques secondes.

    Je ne sais pas vous

    mais moi ma gorge s'est violemment serrée

    et des larmes ont noyé mes yeux.

     

    Qui étais-je alors ?

    La femme ou le lion ?

    Je ne sais pas, mais c'est pareil. Ou presque.

     

    Plutôt peut-être le lion, à cause de plusieurs rêves où je retrouvais ma mère

    et pouvais enfin lui dire les paroles tendres que je n'ai pas su lui dire de son vivant.

    Ce désir de revoir, de retrouver l'être aimé, vise d'ailleurs bien plus que la mère biologique,

    va bien au-delà : vers tout être qui, en nous aimant,  nous a donné la vie,

    et la capacité d'aimer à notre tour.

    Ce peut être un grand parent, une soeur, un frère, ou toute autre personne.

     

    Cependant ce lion là paraît plus sage que moi, plus stable intérieurement 

    car Il semble parfaitement heureux, comblé, serein, apaisé, sans angoisse.

     

    Et pourtant, ces retrouvailles, si merveilleusement heureuses,

    surprenantes,

    presque miraculeuses,

    sont la source d'une douleur infinie :

    dans quelques secondes, ce sera la séparation !

     

    Je ne sais pas vous, mais moi je trouve que c'est une situation parfaitement dramatique.

    Une sorte de grand écart, de déchirure certaine, imminente.

     

    C'est bien le drame vers quoi marche tout amour : 

    la séparation inévitable d'avec l'objet aimé.

     

     

    Comment le bonheur parfait d'aimer et d'être aimé

    peut-il se lier aussi intimement, et inévitablement,

    à la douleur extrême de devoir être un jour (physiquement) séparé de l'autre  ?

     

    Faut-il concevoir la vie comme une succession incessante et inévitable

    de joies et de peines ? 

    Ou bien peut-on dépasser cette insoutenable dualité

    pour s'installer dans une sérénité supérieure

    que ce lion semble avoir découvert ? 

     

    Ces immenses questions demeurent dressées devant moi,

     

    comme des énigmes...

     

     

    ***

     

     


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