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Comme est long cet hiver !
La nature n'est pas la seule à lutter pour renaitre à la vie.
Nous aussi traversons cette même épreuve du froid.
Notre esprit lui-même.
Normal : nous sommes partie prenante de la nature.
C'est pour nous, comme pour elle, le temps de la foi.
De la foi en la vie.
Il nous faut savoir lire les discrètes couleurs du ciel au delà des sombres frondaisons.
Mais en cette période, il faut le reconnaitre, nous sommes plus fragiles.
Et si en plus nous recevons une tuile sur la tête
nous pouvons nous sentir en danger.
Arnica 3 DH ou Arnica 30 CH ?
Je laisse aux homéopathes le soin d'en débattre,
pour me demander plutôt qu'elle est la bonne attitude à avoir,
comment faire pour que cette tuile reçue devienne l'occasion d'un progrès dans notre vie.
Il m'arrive de casser une assiette, un vase, une poterie,
parfois une poterie à laquelle je tiens.
Et bien j'en ramasse précieusement les morceaux
et les dispose dans mes chemins qui par endroits se ramollissent dangereusement en hiver.
Combien de fois ma voiture s'y est enlisée !
Avec à la clé des heures de travail pour me sortir de ce mauvais pas.
Casser quelque chose peut être très regrettable
mais c'est aussi l'occasion d'un progrès inattendu !
Oui, nos malheurs, les chocs que nous subissons,
peuvent aussi être pour nous des occasions de progrès.
Pourquoi ?
Parce que nous ne sommes pas construits seulement par ce qui nous a été agréable,
mais aussi par nos malheurs, nos blessures, nos souffrances, nos déceptions,
nos manques, nos frustrations.
Comme le fer travaillé par le forgeron, ce qui nous heurte nous rend plus fort.
Allons plus loin.
Toutes nos relations ne sont pas parfaites.
Nous en connaissons plus ou moins clairement les défauts
mais souvent nous ne voulons pas les voir, afin, croyons-nous, de ne pas les mettre en péril.
C'est une erreur.
Un peu comme quand on pousse la poussière sous le tapis.
Mais un jour ... c'est l'accident !
Et ça fait mal. Oui, il ne faut pas le nier, et même parfois très mal.
Mais voyons les choses autrement.
Nous n'avions pas la force, le courage, de mettre sur la table ... certaines choses.
Ce brutal accident dans notre relation,
qui s'impose à nous, comme une tuile nous arrive sur la tête,
va être l'occasion de mettre à jour, au clair, en pleine lumière,
des faits qu'il aurait été nécessaire d'examiner bien plus tôt,
mais que nous avons mis de côté... pour ne pas faire de vagues.
Cet accident va être l'occasion (douloureuse) de purger le passé !
Ainsi va se faire au fil des ans un tri dans nos relations.
Celles qui étaient trop infiltrées d'hypocrisies, de faux semblants, seront supprimées,
comme on coupe les branches malades d'un arbre.
Celles qui supporteront l'épreuve du feu : l'épreuve de la vérité,
demeureront,
et la tendresse reviendra.
L'amour vrai n'a rien à craindre de la vérité .
Bien au contraire.
Alors la joie du printemps refleurira.
Même si ce vieux pot ,
auquel j'avais donné une forme hexagonale,
ira rejoindre un jour la terre argileuse des mes chemins,
la plante, elle, grandira.
Bon courage à tous :
le printemps va venir.
Il est tout près de nous !
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La fin de l'hiver ?
Voire.
Le froid s'atténue ... mais résiste.
Mon petit étang ne cesse pas de changer d'aspect d'un jour à l'autre.
Pour l'heure pas encore libéré totalement de la glace.
Chaque jour il invente des formes nouvelles.
Et moi je rêve de printemps.
Pas vous ?
...........
oh, je vous ajoute une autre photo
Ce n'est pas chez moi, mais dans une ville voisine.
Et tiens, pour terminer, un petit dessin
onirique ....
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Ranger fait retrouver des antiquités !
J'ai entre autre remis à jour de vieux dessins, sur A4, que je faisais à mon retour de promenades.
Je vous en présente un afin de vous montrer que je ne suis pas mort. Pas encore.
Ainsi celui-ci, daté du premier janvier 1960.
Nous avions donc fait ce jour là une petite balade au Bois de Vincennes.
Je ne m'en souviens évidemment pas, mais cette feuille en témoigne.
Les bois sont nombreux autour de Paris, à ses portes mêmes.
Et de nombreuses et grandes forêts à quelques dizaines de km seulement.
Chacun et chacune ont leurs caractères particuliers, et sont donc des lieux propices à l'observation de nombreuses espèces de champignons, plantes et arbres.
Ce jour là j'avais découvert, avec étonnement, un groupe de plusieurs beaux caroubiers, et sous eux les fruits de ces arbres, de longues gousses arquées, couleur chocolat, en forme de boomerang, de près de 30 cm de long, avec des graines noires dedans, lesquelles n'étaient sans doute pas parfaitement mûres.
Paris est un peu haut en latitude pour ce type d'arbres. Ils se plaisent mieux, c'est sûr, en Espagne.
Cosses et graines sont toutes deux de vrais trésors, mais pour des usages bien différents.
C'est drôle : je ne me souviens plus du tout de cette sortie, mais je me souviens par contre fort bien de la situation de ces arbres dans la partie Est du Bois de Vincennes. Il me semble que je pourrais les retrouver.. s'ils existent encore ...
Voilà, c'était seulement un petit coucou !
Bon dimanche
et bonne semaine à tous.
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Voici un complément pour l'étang
avant qu'il ne se débarrasse de la neige.
Son aspect général est celui d'un crumble.
Une sorte de pâte granuleuse épaisse flotte à sa surface.
Mais à y regarder d'un peu plus près on observe de curieuses images étoilées.
Ces images me renvoient d'abord à l'anatomie humaine !
Les petites pourraient être des ombilics
mais de quel cordon ?
Les plus grandes me font penser à des neurones :
ces cellules de notre cerveau ( chacune est un super-ordinateur )
qui sont capables de se lier entre elles pour former un réseau d'une incroyable densité,
notre WEB cérébral !
Réseau qui unifie nos dix mille milliards de cellules formant notre corps,
réseau où vont naitre nos pensées
et peut-être,
mais c'est le grand mystère...
nos sentiments !
Quel est le mécanisme de ces formations stellaires ?
Probablement des mouvements dans la masse glacée et flottante
mais sûrement pas par des causes externes car voyez : quand un objet tombe du ciel
le point d'impact est marqué, même s'il ne s'agit que d'une petite masse de neige
tombant de la branche d'un arbre.
C'est encore plus évident sur cette troisième photo :
Là, on se croirait devant des cratères lunaires !
Vous ne serez peut-être pas passionnés par les problèmes que je me pose
sur la tectonique des plaques de neige et de glace
à la surface d'un étang.
Moi si.
J'aime me sentir entouré de questions, même sans réponse.
Or elles sont plus nombreuses que les étoiles du ciel.
C'est ma façon d'être heureux.
Et la vôtre c'est quoi ?
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Se tenir debout...
Ce matin je me suis réveillé en musique
avec le " concerto pour deux trompettes et cordes " de Vivaldi
et, allant à la petite fenêtre du huteau, j'ai vu ceci :
et j'ai pensé :
voici le " concerto pour deux peupliers et neige ".
Ces deux peupliers ont eu bien des malheurs, orages, tempêtes,
attaques par les champignons, les insectes,
par le bec des piverts pour y déloger les délicieuses larves
puis pour y construire des nids et y élever leurs petits,
nids occupés certaines années par des colonies de frelons...
bref : ils sont des hôtels polyvalents.
Nos vies ne sont pas différentes.
Des blessures nous furent infligées.
Parfois la tentation nous gagne de courber la tête, d'abandonner le combat pour la vie,
de penser que , cette fois, nous ne pourrons pas "tenir le coup".
Les arbres nous présentent un autre modèle de vie.
Vivre debout,
la tête droite,
dans la joyeuse lumière du soleil.
Le regard clair, franc, amical, assuré,
non pas hautain et dominateur, ou envieux, ou calculateur,
mais fier de nos ancêtres qui sont nos éternels soleils intérieurs,
qui nous ont donné leur force, leur intelligence,
leur force et intelligence qu'aujourd'hui nous portons en nous.
ainsi que leur courage, leur endurance.
Bonne journée, chers amis,
Soyons dans la joie.
Tenons-nous debout.
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