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C'est quoi ça ?
et ça ...
croyez-vous que ça se mange ?
Même question pour ce qui suit :
Pour vous aider ... une petite feuille de plus près
et un de ces petits tubercules :
En levant la tête le mystère n'est pas moins grand :
Qui peut bien oser prendre le ciel pour un tableau noir ?
Des Martiens qui jouent à la marelle ?
Nous sommes entourés de mystère ...
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Cette fois c'est fait, l'année bascule vers sa fin.
Pour le Nord de la France, c'est l'entrée dans la saison froide et humide :
bien finis les beaux jours, allumons nos chauffages.
Pour les habitants du Sud qui ont souffert d'un excès de chaleur,
c'est enfin la possibilité de se détendre dans un air plein de douceur
sous un ciel divinement lumineux.
C'est du moins ainsi que je me représente la situation.
Dans mon jardin les dernières fleurs se lancent pour un allegro final.
Quelques zinnias isolés ne semblent pas affectés par la fraicheur du matin.
Je trouve qu'il y a dans le zinnia une sorte de sagesse,
une perfection alliée à de la sobriété.
Le Dahlia n'est pas dans le même registre.
Je n'en ai qu'un cette année, et malgré une plantation tardive
(en juillet j'ai retrouvé trois rhizomes flétris dans le fond d'une boîte)
il est en pleine floraison ... et éclate de vigueur !
Si les zinnias me font penser à la famille Bach,
ce pied de dahlia me fait penser à Rossini...
ou à Offenbach ...
Vous vous souvenez des Oxalis à fleurs roses
J'ai en plus cette année un nouvel oxalis : " Oxalis tuberosa "
qui n'a presque pas de fleurs, mais un feuillage très abondant.
Son intérêt ?
Ses racines sont tubéreuses et comestibles, un peu comme les pommes de terre,
mais elles sont aussi acides ( oxalis oblige).
Je ne les récolterai qu'en novembre, mais regardez le développement impressionnant que prend ce végétal : je n'avais planté là qu'un seul tubercule, de la taille d'une olive.
Je vous montrerai les tubercules le mois prochain....
Voici quelques-unes de ses rares fleurs (jaunes).
Cet oxalis nous vient d'Amérique tropicale, où il est cultivé sur les plateaux andins,
et ce depuis plusieurs millénaires.
Les Amérindiens (Incas ??? Aztèques ???) étaient d'excellents jardiniers !
Mais j'ai oublié de vous donner son nom commun !
C'est l' OCA du Pérou.
Bonne semaine.
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Quelques pièges d'abord.
Que voyez-vous ?
ici
et là ?
et cette plante suspendue ?
Pour vous aider, elle vient de mon jardin
je l'ai arrachée tout à l'heure, et avec la moitié de cette racine, une grosse poignée de poireaux perpétuels, 2 cuillers à café de riz basmati, 2 autres de lentilles, un peu de sel et de l'eau, je viens de me faire une délicieuse soupe (mixée) très moelleuse.
Pour le plaisir
deux autres de mon jardin,
qui prend de plus en plus des couleurs de saison :
les chênes que voici, qui ont 42 ans,
s'ils sont à gauche, sauveront leur vie.
Ces deux peupliers d'Italie (qui n'ont que 39 ou 40 ans) aussi.
zut, j'ai une tache noire qui apparait sur mes photos !
J'aime les regarder à toute heure,
ainsi le soir,
éclairés par le soleil couchant
dans leur partie la plus haute.
Allez,
encore une devinette !
Quel est donc cet oiseau ?
Bonne semaine.
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C'est fait !
Mon petit coin de prairie normande ....
n'existe plus.
Voici pour rappel : cette zone était il y a quelques années un étang.
Je l'avais vidée et elle s'était intensément enherbée.
Mais un petit engin y est descendu
voici une semaine
et a fait un prodigieux travail :
la couche de vase atteignait les 60 cm dans le plus creux.
Le destin d'un étang pluvial qu'on n'entretient pas
est d'ailleurs de se remplir entièrement de vase,
de devenir un marais, un marécage,
et finalement de disparaitre .
Il laisse alors une zone très fertile
qui est très propice à la culture des légumes,
d'où vient le nom de culture maraîchère : faite sur un ancien marais.
Si l'on veut que demeure l'étang, il faut le curer régulièrement.
Non pas pas en appelant Monsieur le Curé
mais un moderne terrassier !
Pourtant ...
après son passage
il laisse un paysage plutôt lunaire.
Ne vous inquiétez pas...
j'ai informé la Fée Nature, et elle m'a promis de se mettre à l'oeuvre :
un nouveau cycle va se mettre en route.
Comme vous le voyez, j'ai supprimé beaucoup d'arbres
mais j'ai gardé le saule pleureur, qui est en pleine repousse,
et le petit bassin qui l'entourait a été redessiné et élargi.
Une autre photo vous le montrera mieux :
Pour tout avouer...
c'est bien là ce que je voulais
mais je suis un peu perdu, un peu désorienté,
comme si je me trouvais dans un tout nouveau terrain.
Je ne suis pas seul à visiter ces lieux dévastés...
un chevreuil de belle taille est venu lui aussi examiner les lieux...
Je voudrais bien savoir ce qu'il en pense.
Un forestier pourrait me dire au moins son âge.
Je ne puis que rêver ...
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J'ai, vous le savez, vidé mon étang voici un an environ (?)
et ai envisagé d'utiliser la vase qui le tapisse
(en couche épaisse, et même très épaisse en son plus profond)
comme une source presque infinie d'une terre bien équilibrée pour mes iles-jardins.
Oui mais voilà, mes prélèvements étant bien trop modestes, le dévasement (indispensable) va durer, à ce rythme-là, au moins une dizaine d'années. C'est bien trop long, et je voudrais faire revenir l'eau (au moins partiellement) plus rapidement.
J'attends donc le pro qui va se charger de l'affaire.
Avant que le lieu ne se transforme, je vous le présente dans son état actuel.
Cela ressemble plus, je sais, à un petit coin de prairie !
Et tant que j'y suis, je vous présente aussi ma fille bûcheronne,
assise après l'abattage d'un chêne.
Bon, ça va,
elle n'a pas l'air trop mal en point malgré un travail intense plusieurs heures
car couper et évacuer tout le branchage n'est pas une petite affaire !
Et voici encore ce même endroit
qui commence à retrouver un peu plus de lumière
ce qui met en valeur un bosquet de bambous qui était presque invisible avant.
Je ne vais pas vous montrer le secteur de mon jardin Nord,
là où a été abattue la rangée de peupliers blancs
et un certain nombre de résineux
car c'est un vrai chantier !
Seulement quelques fleurs pour terminer.
Le haricot d'Espagne que j'ai planté très tardivement sur la terrasse
(un grain unique, à titre d'essai)
s'est développé au delà de mes espérances
à son pied un petit semis de mâche, très jeune encore
et devant : un pied de véronique bécabongue qui se développe de plus en plus,
je vais bientôt m'en faire une douce salade.
Et là, que voyez-vous ?
Des fraises des bois ?
Et non.
C'est encore une plante que m'avait donnée Ernest Grenier
après me l'avoir fait goûter tout en surveillant ma réaction
(il aimait me faire des farces)
et qui, à mon grand étonnement, réapparait !
C'est :
Duchesnea indicaFraisier de Duchesne
appelé simplement fraisier indien.
Les fruits sont décevants :
pas sucrés et sans aucune saveur !
Il a été introduit en Europe au XVII me siècle dans un but décoratif.
N'a-t-il aucun autre intérêt ?
Pas sûr : il contient de précieux antioxydants
et a peut-être des pouvoirs anticancéreux.
Alors ne le rejetons pas trop vite.
Ce fruit atteint la taille d'une petite cerise.
Je le croque à votre santé
et vous salue bien bas.
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