Pour comprendre ce qui c'est passé au Népal, il nous manque des données de base.

Je voudrais vous les exposer maintenant d'une façon simple mais plus précise.

D'abord les Rifts et les Dorsales.

Je vais en partie me répéter, mais il faut que nos idées soient très claires.

 

Rappelons-nous.

La terre, faite uniquement d'une matière très chaude, non solide, telle une lave épaisse,

commençait peu à peu, à se refroidir : une croûte se formait un peu partout,

les premières roches solides apparaissaient, mais cette croûte était fragile, irrégulière.

Au dessus,  des masses gigantesques de vapeur d'eau s'accumulèrent.

Le refroidissement se poursuivant, des pluies monstrueuses se déclenchèrent, et l'eau liquide apparut,

recouvrant cette jeune croûte, accélérant son refroidissement.

La planète aurait pu devenir à ce moment là entièrement recouverte d'eau.

Mais non : des îlots de croûte plus élevés demeurèrent exondés et se rassemblèrent

formant un tout premier méga continent.

 

Voyez ces apparitions merveilleuses : roche solide, et premier continent, relativement petit,

eau liquide, et premier océan, unique, immense.

 

C'est alors que des plaques apparurent

car cet unique continent, bien présomptueux, fut bousculé

par l'accumulation de chaleur en profondeur, sous cette couche rocheuse isolante.

Des craquelures, des fêlures, des lézardes, brisèrent cette fragile carapace rocheuse,

comme la coquille d'un oeuf quand un poussin frappe à l'intérieur.

 

Ces fêlures et effondrements, ces failles : on les a appelé  des "  Rifts ".

Dans ces fêlures, élargies en failles, l'eau s'engouffra : 

le continent primordial se fragmenta en plusieurs continents qui s'écartèrent.

 

Mais voyez la suite !

 

Ces failles qui séparèrent les continents les uns des autres 

 où sont-elles désormais ?

Elles sont toujours là :

elles sont au fond et au milieu des océans qu'elles ont fait naître .

Elles sont désormais sous-marines !!!

On les appelle des " Dorsales".

Ainsi , aujourd'hui encore, et par exemple, au centre de l'océan atlantique actuel

une faille demeure depuis l'Islande, tout au Nord, jusqu'au sud :

on l'appelle " la dorsale médio-Atlantique ".

Ce dessin pour rappel :

 

 

 

Tout au long de cette dorsale, presque d'un pôle à l'autre, 

le magma affleure et se déverse au fond de la mer !

Bien sûr, à cette profondeur, du fait de la formidable pression exercée par l'eau, 

du fait aussi de la température très basse de l'eau, 

l'éruption de la lave ne ressemble pas à ce qui se passe au piton de la Fournaise !

La lave dès que sortie, est figée en énormes boules solides : ce sont des laves "en coussin".

Les volcans sous-marins pondent des oeufs !

 

 

 

Mais la sortie de cette lave étant quasi ininterrompue,

c'est une véritable montagne volcanique qui se construit : une chaîne de montagnes sous marine !

et c'est pourquoi on a appelé ces chaînes des " dorsales ".

Des dorsales, il y en a dans tous les océans du monde !

 

Et évidemment il y en a une dans l'Océan indien :

c'est elle qui a détaché l'Inde de l'Afrique...

vous voyez que nous nous rapprochons du Népal.

 

 

1 - L'islande , un lieu extraordinaire dans le monde 

puisque situé directement sur l'extrémité Nord de la dorsale Médio-Atlantique :

à cet endroit la dorsale rejoint le niveau de la mer et devient visible !

 

2 - La dorsale Médio-Atlantique

c'est à cause de son activité permanente que l'Atlantique s'élargit de 3 cm par an.

 

3 -  La dorsale Médio- Indienne

 

4 - Un rift !

C'est le rift Est-Africain

qui fait suite à la faille dans laquelle coule le Jourdain jusqu'à la Mer-Morte

(Mer-Morte située à 400 mètres au dessous du niveau de la mer !!! Quelle faille !).

Plus au Sud ce rift Est-Africain traverse l'Ethiopie, et descend vers la région des grands lacs.

C'est un rift actif, siège d'un volcanisme actif, continental pour l'instant,

mais dans quelques millions d'années, toute cette partie EST de l'Afrique  se détachera comme l'Inde l'a fait,

et le volcanisme se poursuivra au niveau d'une nouvelle dorsale.

 

La prochaine fois, je vous explique pourquoi les plaques tectoniques sont faites de deux parties très différentes.

 

Et là nous serons fin prêt pour ... remonter vers le Népal !

 

 

***

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Reprenons. 

La dislocation de la Pangée s'amorce au Trias:

des failles apparaissent dans le continent unique, un pré découpage s'amorce.

 

 

Le découpage devient inéluctable au Jurassique,

car des "rifts"se forment un peu partout :

ce sont des failles profondes qui s'élargissent, 

et l'eau du grand océan s'y engouffre, créant d'abord de grands fossés (genre Mer Rouge),

puis ces fossés ne cessant pas de s'élargir, de s'approfondir, ils deviennent à leur tour océans.

 

Voyez ce dessin, mais pour l'instant ne regardez pas les chiffres, ni même les flèches,

ressentez seulement une impression générale : les pièces du puzzle s'écartent.

Oh tout cela s'est fait sur des millions d'années, et pas partout en même temps,

mais là, nous allons seulement survoler les bouleversements !

 

 

 

 

 

 

 

Regardez d'abord ce qui va devenir l'océan atlantique actuel :

les deux Amériques s'éloignent de l'Europe et de l'Afrique.

(éloignement qui se poursuit d'ailleurs toujours à la vitesse moyenne de 3 centimètres par an ) 

 

 

 

 

 

et remarquez le pointillé qui descend au milieu :

la faille originelle est toujours là (le Rift), mais on lui donne maintenant un autre nom ,

celui de dorsale médio-atlantique.

Nous y reviendrons. 

De telles "dorsales" existent dans tous les océans du monde !

 

Revenons à  ce schéma :

 

 

 

car il y a un problème !

Vous vous souvenez de l'océan Thétys, qui ouvrait (comme un ventre)  la Pangée vers l'Est.

Et bien cet océan Thétys va connaître un bouleversement très différent :

il va se refermer sur lui-même car toute la plaque que l'on peut désormais appeler "africaine"

remonte vers la plaque eurasiatique !

 

 

Ainsi va naître la Méditerranée (mer fermée) qui sera séparée de l'Océan indien

quand la péninsule arabique (4 bis, en rouge) se sera soudée à l'Asie.

 

J'espère ne pas vous avoir lassés...

et je n'oublie pas mon but : comprendre ce qui se passe au Népal !

Nous nous en rapprochons, pas à pas.

 

Mais je m'aperçois que, pour demeurer clair,

je dois vous parler d'une façon un peu plus précise des plaques,

et des différences considérables qui existent entre les continents et les plaques océaniques.

Je le ferai la prochaine fois, avant de vous parler (enfin !) du Népal.

 

 

Courage ! 

 

 

***

 

 

 

 

.

 

 

« Atmosphère ! Atmosphère ! Est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère ? »

 célèbre réplique d' Arletty 

dans le film Hôtel du Nord de Marcel Carné  (1938). 

 

"Atmosphère" , ce mot nous est familier :

il désigne la couche d'air respirable qui entoure notre planète, condition de notre survie.

D'autres mots sont construits sur le même modèle.

Je vous en propose un ce jour : "Lithosphère", mot commode pour remplacer celui de "croûte terrestre" !

En grec (ancien) 2 façons de dire le mot " pierre ".

L'une d'elles est lithos.

Nous retrouvons ce mot en français dans " lithographie " : art de graver la pierre,

dans "paléolithique" et "néolithique" : les 2 âges de la pierre, ancien et récent,

et quelques autres mots.

 

Lithosphère désigne donc la couche de roche solide qui entoure la Terre,

couche qui se compose des continents, émergés, que nous voyons,

(ou immergés : les plateaux continentaux)

mais aussi des fonds océaniques (le plancher profond des océans).

Cette couche rocheuse solide, froide, légère, continue , 

entoure notre planète comme la coquille entoure l'oeuf,

nous permettant de vivre sur  cette planète.... incroyablement chaude !

 

Il faudrait décrire complètement cette lithosphère...

Disons seulement qu'elle n'est pas d'une seule pièce

mais qu'elle est faite de plaques rigides distinctes, mobiles les unes par rapport aux autres,

qui peuvent s'éloigner, se rapprocher, se percuter, se chevaucher.... 

 

 

 

 

 

 

 

et elles ne s'en privent pas !

Ce qui promet bien de l'animation pour notre petite planète

sur laquelle nous voguons au travers de l'espace cosmique.

 

 

Nous avons vu qu'elles se rassemblent pour ne former qu'une masse unique : un super-continent,

lequel pas plutôt formé va se disjoindre, pour en reformer un autre, et ainsi de suite.

 

On a détecté les traces de la formation d'un premier continent unique voici 1,8 milliard d'années :

on la appelé    " NUNA ".

Il s'est disloqué, puis il s'en est recomposé un autre, voici 1,1 milliard d'années :

on l'a appelé " RODINIA ".

Il s'est disloqué à son tour pour former 8 continents distincts,

lesquels se sont réunis à nouveau  pour former un troisième continent unique (de ceux qu'on a pu repérer)

et qu'on a appelé " PANOTTIA ".

 

Si je vous dis tout ça, ce n'est pas pour que vous le reteniez, surtout pas !

C'est pour vous faire sentir le passé tellement riche, complexe, et poétique, de notre Terre.

A partir de là, nos connaissances deviennent beaucoup plus précises,

mais je vais les simplifier au maximum, pour ne pas vous perdre dans les détails.

PANOTTIA s'est disloqué en trois grands continents : LAURENTIA, BALTICA et GONDWANA.

 

Lesquels (là je zappe beaucoup !!!) vont se réunir pour former le dernier super-continent (en date) :

la Pangée.

 

 

 

 

Celui-là, il va falloir nous en souvenir car il est beaucoup plus proche de nous : 

il commence à se former au "carbonifère", disons il y a environ 300 millions d'années.

L'époque où apparaissent les premiers reptiles... qui vont bientôt dominer la terre.

 

 

 

 

 

 

La collision des ces trois continents à provoqué l'érection d'une énorme montagne

qui a traversé ce nouveau continent unique sur toute son étendue.

Sa taille était comparable à celle de l'Himalaya.

Son nom : la chaîne Hercynienne.

Elle va être, ensuite, rabotée, ratatinée, abrasée par l'érosion,

aplatie comme une vulgaire planche d'épicéa chez un menuisier,

réduite à son socle , dont nous retrouvons des fragments partout aujourd'hui à travers le monde,

par exemple en France : le massif armoricain,  le plateau central,  les Vosges.

 

Mais revenons à notre Pangée .

Qu'elle est belle !

Le dessin que j'ai fait plus haut correspond à son état  tout à fait au terme de son existence, 

à la fin du Jurassique (l'âge des dinosaures !)

c'est-à-dire au moment où ce super-continent est sur le point de se diviser :

à ce moment là la Pangée me fait penser à un embryon dans le ventre de sa mère, en position foetale.

De son épanouissement, de son ouverture (comme celle d'une fleur), 

naîtra le monde que nous connaissons.

 

Pangée vient de 2 mots grecs, pan et Gée.

PAN = tout     Gé = la Terre   :    Pangée = toute la terre.

(Gé..., pensez à ce mot : géographie)

 

Regardez à nouveau et laissez-moi vous décrire cette petite merveille !

Elle est entourée par un unique et profond océan : Pan Thalassa ( = toute la mer).

 

 

Cependant la Pangée a la forme d'un C :

dans l'ouverture de ce C se trouve  Thétis, une mer peu profonde,

de ce fait bien plus favorable au développement de la vie qu'un océan trop profond.

Dans la suite, nous allons voir que cette Thétis va devenir la Mer Méditerranée et l'Océan indien.

 

La prochaine fois, nous allons voir la Pangée s'ouvrir, comme une fleur d'iris.

Pour stimuler vos rêves nocturnes, je vous fais un autre dessin

où l'on devine les lignes de séparation.

Ne croirait-on pas une nichée de petits renards, serrés les uns contre les autres ?

Ils vont bientôt s'éveiller.

 

Chaque secteur a un N° pour le repérer, 

 

 

et voici le devenir de chacun : 

 

  le 1 deviendra l'Eurasie,

le 2 l'Amérique du Nord,

le 3 l'Amérique du Sud,

le 4 l'Afrique,

le 5... l'inde !

le 6 l'Australie,

le 7 l'Antarctique.

 

à la prochaine.

 

 

***

 

 

 

 

 

 

Je vous propose de reprendre notre promenade géologique. 

 

Pourquoi parler de danse des continents  ?

Lors d'une danse, les corps,  qui semblent unis, se séparent, s'éloignent,

mais c'est pour mieux se rapprocher, s'unir à nouveau.

 

 

 

 

 

 

C'est exactement ce spectacle que les continents nous donnent.

 

Reportons-nous au début de notre monde, dès leur apparition.

 

Les parties superficielles du magma refroidirent, devinrent rigides et plus légères.

Elles ne formèrent pas une couche régulière, mais des agrégats variables, flottant sur une pâte brûlante.

Petit à petit, ces agrégats, se rencontrèrent,  se rassemblèrent :

ainsi se forma un continent unique.

Le mot continent vient du latin continere pour « tenir ensemble », ou continens terra, les « terres continues ». 

dixit Wikipedia.

 

Mais voilà, il y a un hic,

cette immense plaque, devenue unique,  et qui allait en s'épaississant,

constitua, pour le centre de la planète, une sorte de bouclier thermique.

Sous ce bouclier, cette couette rocheuse, la chaleur monta encore.

 

Maintenant, regardez ce qui se passe quand vous faites chauffer de l'eau dans une casserole. 

Pour que le phénomène soit plus simple, imaginons une grande casserole

posée sur une petite plaque électrique.

 

 

 

Au fond de la casserole, en son centre, l'eau chauffe.

L'eau chaude se dilate et ainsi devient plus légère.

Alors (Archimède nous l'a fait comprendre) elle monte.

C'est invisible.

Mais si vous jetez dans la casserole quelques grains de semoule, vous allez voir cette montée.

Si l'eau centrale monte, elle va être remplacée par de l'eau non chauffée, plus lourde,

qui va descendre sur les côtés.

Ainsi se constitue un mouvement de " CONVECTION ".

On parle aussi d'une  " cellule convective ".

 

De tels courants convectifs vont de même apparaître sous cette croûte solide,

ou plutôt s'intensifier au sein de la masse visqueuse de matière surchauffée.

Des forces gigantesques vont soulever ce jeune et imprudent  "continent"

qui va finalement se fracturer en plusieurs plaques distinctes

lesquelles vont devoir s'écarter les unes des autres.

On observe parfois directement ce phénomène dans le cratère de certains volcans,

ceux qui contiennent des lacs de lave : 

la croûte solide craque, éclatée par le bouillonnement qui monte des profondeurs,

image dantesque !

 

 

 

Ainsi ce premier "continent " unique, à peine formé, va se voir déchiré  en plusieurs " continents ".

Mais une fois cette dislocation réalisée, le processus va s'inverser,

et ce sont les forces... disons "agrégantes", qui vont redevenir les plus fortes

et ces plaques disjointes vont (nostalgie de l'union ?) se rapprocher à nouveau, se rejoindre,

et va se reformer un " continent" unique, et... ainsi de suite !

 

C'est cet incroyable ballet que je vais essayer de vous conter. 

Oh... nous avons tout notre temps !

Il faut environ 200 millions d'années pour qu'un continent unique se fragmente

 et encore 200 millions d'années pour que les continents volages se rassemblent.

Ce qui veut dire que depuis l'apparition de la toute première "croûte " terrestre,

sur laquelle nous avons la joie de nous tenir debout

(songez-y lors de votre prochaine promenade)

 

 

 

depuis cette apparition voici 4 milliards d'années, il y a eu plusieurs figures de danse !

 

Nous allons, entreprise folle, essayer de les décrire.

Nous commençons à connaitre assez bien la dernière phase, de disjonction, 

dans laquelle nous nous trouvons encore.

 

 

 

 

 

Mais je ne veux pas vous accabler.

Car j'ai d'autres mots à vous proposer, et ils vous paraîtront peut-être trop techniques.

Or ils sont indispensables si l'on veut comprendre.

Ces mots "savants" sont comme les précelles avec lesquelles les joaillers saisissent les pierres précieuses.

(En fait ce mot est plutôt utilisé pour les dentistes !)

Ces mots d'allure compliquée servent à "saisir" des phénomènes qui sans eux nous échapperaient.

 

Ce sera donc  tout pour aujourd'hui.

 

Mais promis, si le grand esprit du monde me le permet,

je ne vous ferai, cette fois, pas trop attendre.

 

 

 

***

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C'est une certitude :

j'ai un problème avec les fêtes et les anniversaires !

Jamais je ne m'y suis intéressé. Ce n'était pas dans nos traditions familiales.

Mais je me rends compte maintenant que cela tenait à un rabougrissement des émotions,

ou plutôt à un répression de leur manifestation.

Il ne fallait pas dire de mots tendres.

Pourquoi ?

 

C'était une sorte d'anesthésie affective

et cela recouvrait d'un pansement d'indifférence apparente

une immense souffrance, cachée, niée, accumulée sans doute depuis des siècles...

Il n'y avait, dans cet état de fait, aucun responsable (comme longtemps je l'ai cru)

mais des générations de victimes, qui se repassaient, de parents à enfants, 

leur handicap affectif, le blindage défensif de leurs armures rouillées.

 

 

 

Une sorte de tristesse de base, d'interdit de jubiler,

même si nous percevions la beauté du monde.

Cela fait penser à un rosier dont les boutons

n'auraient pas eu le droit de s'ouvrir....

 

 à des arbres fruitiers

essayant de vivre sur une coulée volcanique

 

 

 

 

 

 

avec la perspective d'une inévitable désertification.

 

 

 

 

Mais voilà :

parfois se lève un vent mauvais,

une vague sombre qui menace de tout submerger.

 

 

 

 

 

C'est alors que nait en notre coeur l'image de notre mère,

tendre, attentive, pleine de grâce et de gentillesse,

cette mère que nous avons peut-être eu,

ou que nous aurions aimé avoir.

 

 

 

 

 

Ah, si elle était là,  nous pourrions enfin lui dire ces mots

que pour ma part je n'ai jamais pu dire :

maman , je t'aime.

 

 

 

 

Tu es la joie de ma vie,

la lumière de mon coeur,

la source de mon intelligence !

 

 

 

 

Comme j'aimerais aujourd'hui

revivre, mais cette fois pleinement, les jeux de mon enfance,

en ta présence.

 

Je le sais maintenant, je le comprends enfin,

c'est ça, et seulement ça, qui aurait comblé ton coeur d'un bonheur sans limite.

 

Je voudrais t'offrir quelques fleurs.

 

 

 

 

 

 

Mais je ne le puis plus, maintenant, matériellement.

 

 

Alors je les offre à toutes les mamans du monde

qui attendent désespérément

que leur enfant leur dise :

maman, je t'aime. 

 

 

 

 

 

 

Que se lève  pour elles toutes,

et pour ma maman,

cette joie sans limite  de l'amour transmis,

cette joie plénière :

lumière du monde.

 

 

 

 ***