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    Aujourd'hui, petit entracte nature.

     

     

     

     

    Comme j'avais envie de changer de décor, j'ai vidé mon étang.

    Pas si facile que ça : beaucoup de vase s'y est accumulée

    aussi la vidange est très ralentie.

    Et comme je veux le curer moi-même,

    j'ai commencé à rassembler la vase sur le bord le plus haut.

    Mon intention est d'abord de faire une mini digue 

    et par la suite peut-être plusieurs, mais  ...  chaque chose en son temps !

    Vous allez voir pourquoi cette mini digue.

     

    - Le printemps va venir : parole des grues cendrées -

     

     

    Cette première digue va retenir un peu d'eau

    et voici le début de sa réalisation.

     

    - Le printemps va venir : parole des grues cendrées -

     

    Sur la gauche de cette digue, la zone envasée, pour l'instant impénétrable.

    Mais si vous regardez bien  vous allez apercevoir à droite de cette digue

    des objets étranges :

    j'essaie d'inventer ce que j'appelle des îles-jardins. 

    Je vous les présenterai mieux cet été, quand elles seront habitées. 

    Elles auront alors les pieds dans l'eau

    et sur leur toit de beaux légumes (j'espère !)

     

    Mais chut, c'est un secret entre nous !

     

     

    - Le printemps va venir : parole des grues cendrées -

     

     

    Certains matins, le brouillard se lève plus tard que moi.

    On croirait qu'une grande couette  recouvre toute la zone. 

    Mais si vous regardez au centre de cette photo

    vous allez apercevoir le plus bel oiseau du monde ...

    oh  ...   seulement apercevoir

    car il est si méfiant qu'il quitte les lieux dès que je fais mine de m'approcher.

    Cet oiseau est une grande aigrette !

    Quelle grâce quand elle marche.

    Quelle grâce quand elle s'envole, avec ses grandes ailes blanches : 

    on croirait une sorte d'ange,

     je suis sidéré, fasciné, presque hypnotisé ... 

     

    N'ayant pas eu l'habileté nécessaire pour la photographier à son envol

    j'ai capturé l'empreinte de ses pattes sur la vase :

     

    - Le printemps va venir : parole des grues cendrées -

     

     

    et une autre fois sur la pente de la mini digue,

    comme si elle voulait y tracer sa signature. 

     

     

    - Le printemps va venir : parole des grues cendrées -

     

     

    Ah...  

    mon grand regret est de n'avoir pas pris mon apn le dimanche 19.

     

    Le ciel était ensoleillé, se réchauffant déjà, 

    et,  

    annoncé par des grou grou,

    d'abord lointains, puis se rapprochant, 

    est arrivé, par vagues successives 

    le peuple des grues cendrées. 

     

     

    Des V, des W,

    des grappes d'oiseaux  bien rangés en ligne,

    des groupes de 40, 60, parfois plus de 100 oiseaux ....

    montant vers le Nord-Est, d'un vol assuré, calme, vigoureux, solidaire, intelligent.

     

     

     

    Lundi 20 seulement je me suis muni de mon apn

    mais le ciel était plus gris

     

    - Le printemps va venir : parole des grues cendrées -

     

    et la grande transhumance était terminée. 

    Là, c'est un vol circulaire, très probablement dans une colonne d'air chaud ascendant

    où un groupe se maintient pour gagner de l'altitude.

     

     

     

    Ah , grues cendrées...

     

    - Le printemps va venir : parole des grues cendrées -

     

     

    Vous transpercez nos coeurs d'émotion 

    Nous partons avec vous pour ce grand voyage

     Pourtant nous restons là

     

    et des larmes montent en nos yeux.... 

     

     

    *** 

     

     

     

     

     


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    L'union fait la force 

     

     

     

    La dernière fois je terminais en vous suggérant cette idée que, pour résoudre notre grande difficulté actuelle concernant notre alimentation, nous pourrions... 

    trouver des alliés qui vont nous aider.

    Je pourrais vous dire tout de suite à qui ou à quoi je pense

    mais je préfère vous proposer un grand détour qui a un but précis : nous rapprocher du mystère qu'est la vie, comprendre sur quoi elle repose, ce qui l'a aidé à naître, ce qui lui permet de se développer, de subsister malgré tous les dangers.

    Ne croyez pas que nous nous éloignons de nous-mêmes en faisant ce grand détour : la vie palpite d'un même coeur dans la moindre de ses formes. Quand nous aurons compris ce dont je vais vous parler, nous serons mieux à même de comprendre ce qui se passe dans notre propre corps, et donc de savoir éventuellement mieux le soigner. 

    Ce dont je veux vous parler ce jour c'est de la forme la plus modeste de la vie que nous pouvons observer autour de nous : celle du lichen.  

     

     

     Le lichen

     

     

    Cet être végétal est des plus étranges. Souvent il se colle à son support, ce qui lui a valu son nom qui dérive d'un mot grec  " leikhein " signifiant " lécher ".

     

    - Santé-Bien être - 16 -  L'union fait la force  - le lichen -

     

     

    Souvent il se ramifie  et affecte mille formes possibles.

      

    - Santé-Bien être - 16 -  L'union fait la force  - le lichen -

     

     

     

    Il y a de quoi s'émerveiller devant les formes qu'il invente.

    Il arrive même que certains lichens apparaissent soudain durant des périodes très pluvieuses sous une forme gélatineuse, de couleur brunâtre, à même le sol, dans les chemins : on les appelle des "crachats de lune" !

     

    On connait désormais quelques 20.000 espèces de lichens

    mais on estime que cela ne doit représenter que 2% de celles qui existent sur notre planète. 

     

    - Santé-Bien être - 16 -  L'union fait la force  - le lichen -

    image Wikipedia

     

    Pourquoi est-il si intéressant ? 

    Parce qu'il est formé par l'union intime de deux êtres différents :

    un champignon et une algue ! 

    Le champignon représente 90% de sa masse, on peut donc dire que c'est le champignon  qui héberge en son sein une algue. 

    Le champignon s'accroche au substrat ( roche, écorce d'un arbre, ou le sol nu, carapace d'une tortue, etc ... ) mais dans l'intimité de sa chair il ménage des lieux qui sont comme de petites piscines intérieures dans lesquelles il va faire vivre des algues microscopiques. 

    Et voyez, cette association, se fait au bénéfice des deux parties, des deux "partenaires".

    Le champignon fournit protection et toute l'eau nécessaire, avec les sels minéraux (qu'il sait extraire de la roche grâce aux acides organiques qu'il secrète : grâce à eux il mange littéralement la roche, ou, si vous préférez, il la digère).    

    L'algue elle possède de la chlorophylle qui lui permet de capter l'énergie des rayons solaires et grâce à cette énergie de fabriquer ( photosynthèse ) des molécules d'amidon et de lipides, dont elle rétrocéda une partie à son logeur : le champignon.      

    Cette association permet au lichen de coloniser des lieux où ni l'un ni l'autre ne pourraient vivre. Par exemple une paroi rocheuse verticale en haute montagne, ou au bord de l'océan, frappée par les plus hautes vagues. Aucun champignon ne pourrait vivre en des lieux aussi inhospitaliers (il ne trouverait pas la moindre trace de nourriture organique), aucune algue non plus (elle n'aurait rien pour s'accrocher), et évidemment pas la moindre plante.  Et bien le lichen, lui, le peut ! Et il le fait.

    Et comme il est le végétal qui arrive en premier, on dit qu'il est est une plante pionnière.  Ainsi c'est le premier végétal  à s'implanter sur une coulée de lave volcanique dès qu'elle sera refroidie !   Il va arrêter quelques grains de sable et quelques poussières amenées par le vent, et quand il va mourir il laissera assez de matière organique pour constituer un petit point d'humus ...    où pourra s'implanter une mousse : plus tard pourront arriver des plantes supérieures, plus exigeantes ! Il assure donc les tous premiers pas de la vie.

    Il est vraisemblable que les lichens ont été les premières formations vivantes, sortant de l'océan, à commencer la conquête des continents il y a plus de 400 millions d'années

     

    Voici ce qu'on peut dire pour présenter d'une façon simple les lichens : ces étranges végétaux dans le sein duquel se réalise une association entre un champignon et une algue, et ce pour leur bénéfice mutuel, et cette association, on l'appelle une symbiose

     

    Pour les curieux : on en sait un peu plus dès maintenant, car on a découvert que cette symbiose peut être bien plus complexe que ce que j'ai exposé plus haut. Ainsi les algues hébergées peuvent être de plusieurs types, et non d'une seule ! Et parfois ce ne sont pas des algues, mais des cyanobactéries, lesquelles possèdent aussi la fonction chlorophyllienne. Il arrive que soient présentes en même temps plusieurs types d'algues et des cyanobactéries, et même qu'une levure s'ajoute à ce cheptel  !

    Et ce n'est pas tout ! On sait maintenant qu'il existe des symbioses inverses de celle que nous venons de décrire, des symbioses où ce sont des algues qui abritent dans leurs tissus des champignons microscopiques. On pense que pour les algues cette façon de faire  leur permet de mieux résister à la dessiccation, en particulier en mer dans les zones de balancement des marées, mais également dans les eaux douces.

     

     

     

    Voilà ce que je voulais vous dire aujourd'hui.

    La vie n'est rendue possible que par l'union des êtres,

    par l'aide qu'ils s'apportent mutuellement.

    De l'union nait la force de vivre.

    Vous pensez peut-être que tout cela à bien peu à voir avec les êtres humains.

    Détrompez-vous  : nous sommes (en quelque sorte) des super-lichens ! 

     

    De le savoir est très important, je vais essayer de vous le montrer.   

     

     

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    Le gluten est-il le seul responsable ? 

     

    Non bien sûr ! 

    Non seulement des facteurs personnels sont aussi en cause ( nous en parlerons )

    mais mille autres agresseurs chimiques nous environnent chaque jour,

    dans l'air, l'eau, les aliments.

    Les vêtements eux-mêmes déchargent parfois des molécules qui vont pénétrer en nous en traversant notre peau .

    Et comme si cela ne suffisait pas (de subir cette situation que nous ne pouvons pas toujours éviter) nous en rajoutons : avec les anti-transpirants (qui sont de véritables bombes chimiques) , les déodorants corporels, les désodorisants de couloir et de toutes les pièces de nos appartements, cabinets de toilettes, cuisines, chambres, et jusque dans les chambres d'enfants où l'on balance avec la meilleure conscience du monde des parfums de forêts, ou de prés en fleurs... totalement synthétiques, chargés de molécules cancérigènes ! 

    Ce sont même les produits d'hygiène qui détiennent la palme de la toxicité ! Les savons dont chacun use et abuse, croyant bien faire en exterminant les méchants microbes qui sont sur nos mains, les dentifrices fluorés et bi-fluorés avec antiseptiques et ceci et cela, les multiples produits de "beauté" et de soins de toutes les parties du corps.... les crèmes en tout genre, les écrans solaires ..........

    Il faudrait aussi parler des vaccins multiples que l'on voudrait rendre "automatiques", particulièrement quand ils contiennent des adjuvants... un vaste sujet....

    Il faudrait aussi parler des médicaments chimiques que l'on dégaine maintenant pour le moindre pet de travers.

    Certes, évitons au moins de tomber dans les pièges de la publicité : limitons le plus possible notre exposition aux polluants, c'est indispensable. 

    Mais ceci étant acquis, à quoi peut bien servir de pinailler sur les infimes traces des divers pesticides ( certes bien réels ) que peuvent nous apporter l'air, l'eau, les fruits et légumes issus de l'agriculture conventionnelle si, dans le même temps, nous allons au supermarché faire le plein de baguettes que nous allons stocker dans notre congélateur pour être bien sûr de ne jamais manquer de ce merveilleux aliment qu'est le pain moderne ? `

    Et si, en agissant ainsi, nous faisions nous mêmes entrer le loup dans la bergerie ? 

    Vous vous rappelez comment, dans les contes, le loup se fait admettre parfois : en se mettant de la farine sur ses pattes, pour les blanchir !  

    Le pain serait-il devenu un aliment-piège ? Son prix est devenu très attractif et il sait parfaitement flatter nos papilles. Si l'on y réfléchit bien, la comparaison avec le Cheval de Troie est tout à fait valable. Ce cheval ne coûtait même rien aux Troyens, et quelle belle prise de guerre ! Et bien il en est de même de tous ces pains rutilants de promesses : aliment sain, très nutritif, très goûteux, d'un prix très modéré, n'est-ce pas comme un don du ciel ? 

     

    - Santé-Bien être - 15 - Le gluten est-il le seul responsable ? -

     

    Je vais vous avouer que j'ai toujours (jusqu'à il y a peu) eu cette attitude par rapport au pain : il était pour moi un summum, l'aliment par excellence,  " fruit de la terre et du travail des hommes " , inestimable cadeau que nous avaient légué nos ancêtres.

     

    Mais s'il s'avère, du fait de nos observations, que le pain moderne recèle une capacité secrète de nous nuire gravement, alors devons nous faire comme si de rien n'était (par dévotion pour le legs du passé, et pour ne pas violenter nos habitudes) ou allons nous oser remettre en cause le dogme du pain-roi ?

    La royauté du blé, donc du pain levé, n'est d'ailleurs pas universelle. L'avènement du blé a eu lieu il y a 10-12.000 ans, au Néolithique, mais seulement au Moyen-Orient. La révolution néolithique se produisit à la même période  en d'autres lieux du monde, mais centrée sur d'autres plantes nourricières : le riz en Asie, le chanvre en Inde, le millet en Afrique, le maïs en Amérique, et quelques autres : tous produits sans gluten. 

    Ce n'est donc pas un hasard si la plus grande fréquence de la maladie coeliaque se rencontre en Europe du Nord et en Amérique du Nord. 

    Les arguments pour mettre en question cette royauté paraissent solides aujourd'hui. 

    Pourtant cette remise en question est passionnellement refusée, et cela est évident si l'on considère l'attitude du corps médical dans son ensemble. La doctrine officielle est actuellement celle-ci : il faut conseiller aux personnes atteintes par la maladie coeliaque une éviction absolument totale et définitive du gluten de leur alimentation, même à l'état de traces. Par contre les autres personnes n'ont pas la moindre précaution à prendre. 

    J'avoue qu'une séparation aussi nette entre les personnes à risques et celles qui n'en courraient aucun est curieuse. Cela me fait penser aux nuages venus de Tchernobyl qui avaient la décence de s'arrêter pile à notre frontière. Je n'y crois pas du tout. Je pense bien plutôt que chacun de nous a à s'interroger. 

    Mais je comprends aussi cet attachement presque viscéral, affectif, sentimental, que beaucoup de nous avons pour le pain. Et à ce sujet, j'ai un espoir secret, et un peu fou. Celui de modifier encore le blé afin de lui faire perdre ce pouvoir destructeur , au moins pour certains d'entre nous. 

    Est-ce possible ?  

    Pas impossible en tout cas. 

    Un telle transformation, très bénéfique, a été réalisée pour une autre plante.

    Il s'agit du colza.

    Ce merveilleux crucifère dont les fleurs illuminent nos collines au début de l'été.

     

     

    - Santé-Bien être - 15 - Le gluten est-il le seul responsable ? -

     

     

     

    Vous savez que chaque huile est formée par l'assemblage d'un très grand nombre " d'acides gras " de différentes sortes, un peu comme une symphonie de Beethoven est formée par l'assemblage d'un grand nombre de notes.

    Et bien jusqu'en l'année 1970 un des principaux acides gras du colza était de l'acide érucique  (45 %) et on a découvert que cet acide  gras était toxique pour les animaux. Il a de ce fait été déconseillé d'utiliser l'huile de colza dans l'alimentation humaine. On s'est mis dès lors à chercher des variétés de colza produisant de l'acide érucique dans une moins grande proportion, et on a rapidement réussi à sélectionner une variété qui ne produisait plus que 2% d'acide érucique. L'huile colza à pu être à nouveau consommée. Enfin  en 1978 on a isolé une variété de colza ne produisant plus la moindre trace d'acide érucique ( 0% !). 

    Depuis cette date (1978), après seulement 8 années de recherche, l'huile de colza (nouveau colza) est devenue l'une des meilleures huiles actuellement sur le marché  (avec l'huile d'olive). Elle est en effet très riche en " oméga 3 ", à tel point que son rapport oméga 6 / oméga 3 est de 1,91, disons de 2,  ce qui est l'idéal. 

    Avec cette réserve que les acides gras oméga 3 sont des molécules fragiles qu'il ne faut donc pas chauffer  (sous peine de les détruire) c'est donc uniquement une huile d'assaisonnement. 

    Pour ceux d'entre vous qui voudraient en savoir plus, j'ajoute ceci : on voit parfois indiqué  que l'huile de colza pourrait tout de même être chauffée. On la mélange même avec d'autres huiles pour s'assurer qu'elle le soit. C'est une erreur, et probablement volontaire, à mettre en rapport avec la surproduction actuelle de cette huile... il faut bien écouler les stocks. Oui, elle peut être chauffée, mais cela a deux inconvénients : on détruit les omégas 3, or c'était la grande richesse de cette huile, et on les transforme en molécules potentiellement dangereuses. C'est non défendable. C'est en partie également basé sur une confusion. Il existe aux USA et au Canada une huile de friture qui est de l'huile de colza " HOLL ", qu'on ne trouve pas actuellement en Europe. Cette huile HOLL est produite par une nouvelle variété de colza qui donne une huile très riche, elle, en oméga 9, et qui peut en effet être chauffée. HOLL vient des initiales de 4 mots anglais : High Oleic, Low Linolenic. Mais voilà, cette huile HOLL n'est pas (encore) présente en Europe, alors ne confondons pas.

    AÏE.... j'ai encore été long cette fois !  

    Mais voilà : je voulais vous dire que maintenant que nous savons "modifier" les patrimoines génétiques, il est tout à fait envisageable d'utiliser ce savoir d'une façon qui sera vraiment utile, et ce serait de supprimer du gluten du blé certains acides aminés, tel la gliadine sans doute, ou peut-être d'autres. 

    affaire à suivre.

     

    Dans l'immédiat, que devons-nous faire ? 

    Je vous suggère ceci  : nous trouver des alliés qui vont nous aider. 

    Avez-vous une idée ?

     

     

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    La première zone où le gluten peut déclencher des troubles du fait de la réponse excessive de notre système immunitaire est donc notre appareil digestif, ce qui n'est pas étonnant : troubles digestifs assez banals finalement, plus ou moins pénibles, mais qui ne sont pas vraiment pris au sérieux.  

    Mais alors même que ces clignotants au rouge ne sont pas pris en compte, d'autres zones peuvent être malmenées à leur tour, plus éloignées du point d'entrée de ce perturbateur qu'est le gluten.

    Voici seulement quelques exemples de souffrances diverses qui, toutes reconnues maintenant comme étant des maladies auto-immunes (avec l'aveu que l'on n'en connait pas la cause), se sont souvent trouvées bien curieusement soulagées par l'exclusion du gluten.

     

    L'autre système le plus souvent touché,  après l'appareil digestif, et même presque toujours touché,   est celui  que nous appelons l'appareil locomoteur formé par les os, les articulations, les muscles, les tendons... douleurs articulaires, raideurs, déformations... ce qui peut paraitre banal (bien qu'une arthrose évoluée puisse devenir une véritable torture) mais cela peut aller jusqu'à des rhumatismes plus violemment inflammatoires, destructeurs. Nous avons eu ici même un témoignage inattendu concernant une polyarthrite rhumatoïde.

    Cela peut aller aussi jusqu'à des fibromyalgies qui sont capables de rendre la vie impossible. On ne sait pas, officiellement, guérir cette maladie, dont on dit ignorer la cause. Qu'elle ait pu déjà, dans quelques cas, disparaître par arrêt du gluten, devrait faire réfléchir.

    Bien plus fréquentes que l'invalidante fibromyalgie sont les crampes musculaires nocturnes ou matinales. Ceux qui sont coutumiers de ces petites misères savent aussi combien les remèdes proposés  sont inopérants. (Observation perso : mes crampes, qui étaient devenues quotidiennes -nuits et matins- se sont évaporées à 99%).

     

    La peau, notre enveloppe corporelle vivante va souvent être le lieu de troubles qui ne sont que la manifestation en surface du combat se livrant en secret dans la profondeur de notre chair.

    Ce peut être un eczéma (toujours d'origine inconnue !!!) ou plus simplement d'une hyper réactivité de la peau à une légère agression , et c'est ainsi qu'une piqûre de moustique ou d'ortie pourra provoquer des gonflements incroyables, des brûlures et des démangeaisons qui n'en finissent plus.

    Ou des éruptions (tellement mystérieuses) de psoriasis.

    Ou des manifestations  comme l'acné, ou les mycoses (par exemple inter digitales), ce qui semble indiquer que la peau est fragilisée, se défend mal contre les microbes, les champignons. Alors que les soins externes doivent souvent être prolongés des années et des années pour éviter la récidive, une simple suppression du gluten peut soudain modifier le terrain et faire disparaitre totalement la situation, rendant inutile la poursuite d'un quelconque traitement.  (Observation perso là aussi : disparition inattendue d'un "athletic-foot" qui se maintenait depuis une trentaine d'années, et qui ne s'est plus manifesté depuis plus de 12 mois).

     

    La défense contre les maladies infectieuses, autrement dit la performance de notre système immunitaire, est aussi un secteur perturbé. 

    Ce qui n'est pas étonnant : notre système immunitaire ne peut pas à la fois se livrer à ses folies (en attaquant les propres tissus du sujet) et s'occuper en même temps des petits virus et germes divers qui nous entourent.

    Et ce sera par exemple des infections respiratoires hivernales à répétition. Rhinopharyngites, sinusites, bronchites...

    et en avant l'antibiothérapie !

     

    Je citerai encore le système nerveux (au sens très large !). 

    Ce qui va se manifester par des douleurs diverses et toujours bien mystérieuses et inexpliquées,  comme des migraines.

    Mais plus banalement par une fatigue, un manque d'entrain, de dynamisme. L'une des quasi constances dans les remarques faites par les gens qui testent (sérieusement) une alimentation sans gluten est une sensation de légèreté, de liberté et de force dans les actions les plus ordinaires de la vie. Mais bien sûr les professionnels de la santé, s'ils tiennent à leurs prérogatives, ne peuvent pas accepter qu'une amélioration ne se manifeste que par le vécu des personnes : pour eux on ne peut prendre en compte que ce qui ce mesure, se pèse, se photographie, se traduit en chiffres. Qu'un sujet se sente mieux, et comme libéré d'une contrainte qu'il ne peut même pas nommer, c'est pour eux un pur objet de scandale  !

     

    Je citerai enfin les problèmes glandulaires (là aussi au sens très large).

     En me limitant à 2 points.

    La thyroïde : thyroïdites .

    Cette glande peut-être déstabilisée dans un sens ou dans l'autre, une thyroïdite (inflammation de la thyroïde) pouvant évoluer aussi bien dans le sens d'une insuffisance d'activité que dans celui d'une exagération : une sorte d'emballement de la machine (maladie de Basedow).  

    Les glandes génitales. Stérilité.

    J'ai lu récemment une très sérieuse étude envisageant la grande probabilité que dans seulement 12 années 50% des hommes seront stériles. Il serait peut-être temps que l'on considère ce problème, vous ne trouvez pas ? 

     

    Bon, j'ai été bien trop long tout de même, et je vous prie de m'en excuser.

     

     

    ***

    N'ayant pas trouvé (ni même cherché !) d'image pour illustrer ce texte (qui va peut-être vous paraitre rébarbatif) , je vais compenser en vous mettant 4 photos de mon terrain, encore dans ses couleurs hivernales.

    J'ai vidé mon étang, dans le but de le nettoyer, ce qui veut dire enlever la boue qui s'y accumule (car c'est un étang pluvial) et finirait par le combler entièrement. Mais il ne se vide pas vite. A la partie toute supérieure de la pente j'ai commencé à rassembler cette vase. Je vais en utiliser une partie pour faire une mini digue provisoire. Je vous montrerai à quoi elle va servir. Je forme aussi des tas qui auront un autre usage.

     

    - Santé-Bien être - 14 - Les autres maladies auto-immunes liées au gluten -

     

     

    Pour l'instant je dois rester tout en haut, ne pas chercher à descendre vers la bonde  sous peine de m'enfoncer dans cette vase qui devient de plus eu plus profonde plus on descend, pour atteindre au moins 80 cm vers la bonde. Il faudra sans doute attendre jusqu'à l'été pour voir cette vase se raffermir. 

     

     

    - Santé-Bien être - 14 - Les autres maladies auto-immunes liées au gluten -

     

     

    Voici un autre endroit qui me fait rêver,

    et pourtant il va vous paraitre franchement moche !

     

     

    - Santé-Bien être - 14 - Les autres maladies auto-immunes liées au gluten -

     

    Et bien voilà : j'ai l'intention de creuser là un second étang (oh... tout petit), dès que je pourrai mettre un outil dans cette terre gorgée d'eau.

     

     

    - Santé-Bien être - 14 - Les autres maladies auto-immunes liées au gluten -

     

     

    Pour l'instant il faut surtout que je prenne garde de ne pas enfoncer le mini tracteur dans la boue !

     

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    Le gluten :

    un déclencheur de maladies auto-immunes

     

     

    La muqueuse qui tapisse notre intestin a un rôle de barrière, mais se doit de laisser passer tout ce qui est nécessaire à notre vie. Une seule couche de cellules la constitue, ce qui veut dire qu'elle est si fine (quelques centièmes de millimètres, bien plus fine qu'un papier à cigarette) qu'elle est presque invisible ! Cette barrière vivante ultra fine, ultra fragile, doit cependant accomplir un tri permanent : laisser passer ceci, empêcher de passer cela.

    Ce travail de tri sélectif est essentiel, absolument vital.

    Mais il n'est correctement fait que si les intestins sont dans un état parfait.

    Si ce n'est pas le cas la muqueuse intestinale va "laisser passer" des molécules qu'elle devrait arrêter : on dit que l'intestin est devenu trop perméable, poreux (Les anglophones parlent du " leakey gut syndrome ").

     

    Or chaque être vivant a des protéines qui lui sont propres, et qui ne peuvent pas être admises dans le corps d'un vivant d'une autre espèce... sous peine de mort ! 

    Le gluten est formé par un groupe de protéines propres au blé, c'est très bien,

    mais ... nous ne sommes pas des épis de blé :

    les protéines du blé sont pour nous des protéines étrangères, donc toxiques (pour nous) .

    Logiquement elles ne devraient pas pénétrer dans notre corps vivant mais être divisées en leurs constituants, les acides aminés : c'est le rôle de la digestion.

    Ensuite, avec ces briques que sont les acides aminés, nous recomposerons des protéines propres aux humains.

    Pourquoi certaines de ces grosses molécules (de gluten) parviennent-elles à traverser intactes (non digérées) la muqueuse qui tapisse nos villosités ? 

    Pourquoi les entérocytes (c'est le nom des cellules qui forment cette muqueuse) laissent-ils passer des molécules de gluten, et en particulier des gliadines ? Ces protéines trompent-elles leur vigilance ? 

    Cela me fait penser au cheval de Troie !

     

    - Santé-Bien être - 13 - Le gluten : un déclencheur de maladies auto-immunes -

     

     

    Vous vous souvenez : ça c'est très mal terminé pour les Troyens.

    Et bien là aussi cette intrusion va semer un belle pagaille en attirant vers le point d'entrée des cellules de combat, des lymphocytes, qui vont secréter des produits toxiques pour détruire ces molécules aux allures inquiétantes. Le sang va affluer en masse : il afflue toujours vers le tube digestif  lors de chaque digestion, mais là encore plus, et les intestins vont rester congestionnés durant des périodes de plus en plus longues.

    Telles sont les phases initiales de la maladie coeliaque.

    Une redoutable maladie inflammatoire se met en route

    Jusqu'où ira-t-elle ? 

    Parfois jusqu'à l'abrasion des villosités, et c'est alors une grave maladie coeliaque qui commence : une vraie catastrophe où les entérocytes vont véritablement exploser sous l'attaque des lymphocytes ! 

     

    Mais comme les molécules de gluten vont se balader ailleurs, elles peuvent attirer la riposte immunitaire sur d'autres organes, et en fait partout : dans le corps entier ! C'est une sorte de guerre civile, avec des incendies qui peuvent se déclarer ici ou là.

    Le mot gluten vient de " glu ", une colle végétale puissante, et une autre image me vient, celle du capitaine Haddock  qui ne peut pas se débarrasser  de son sparadrap !

     

     

    - Santé-Bien être - 13 - Le gluten : un déclencheur de maladies auto-immunes -

     

     

    Comment allons-nous nous débarrasser de cette molécule de gluten ?

    Pas facilement : le prix à payer risque d'être très élevé.

    Il n'est pas un organe de notre corps dont on puisse dire qu'il ne risque pas être englobé dans la tourmente :  pris comme la cible d'une autre maladie auto-immune, c'est-à-dire d'une autre maladie inflammatoire causée par notre système immunitaire lui-même.

    Je ne vais pas essayer de vous faire une liste complète de ce qui peut se produire. Ce serait trop long et ennuyeux. Mais même si je veux faire très court, cela va demander de l'attention, or je crains que vous ne soyez déjà un peu fatigués.

    Alors ce sera pour un prochain article. 

    Portez-vous bien.

     

     

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